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Armorique

Aremorica

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* forum du site Marikavel : Academia Celtica

 

Avertissement

Cette page est en cours de construction.

Son objectif, compte-tenu des errements auxquels le lecteur a été habitué concernant ce sujet, est d'apporter une réponse rationnelle et scientifique à l'appellation du nom ARMORIQUE, en fonction des textes historiques et littéraires, ainsi que des études archéologiques, ethnonymiques et des dernières découvertes en ces différentes matières.

Ces précisions sont désormais devenues une nécessité absolue, de façon à enrayer la propagation exponentielle de l'erreur conceptuelle par le seul fait du système Internet qui véhicule plus vite les erreurs et les bêtises qu'il le fait des avancées réelles de la connaissance. 

Dans un premier temps, on pourra se référer à l'étude : GENESE DE LA BRETAGNE ARMORICAINE, JC Even. Copyright 1999, étude entièrement publiée sur Internet à l'adresse : 

http://marikavel.net/genese-titre.htm

 

extrait de B.G, traduction et annotations de L.A Constans. Tome II. Livre VII-75, page 265

 

* Annales royales pour l'an 786. note 6, page 31, de  EGINHARD : Vie de Charlemagne. Belles Lettres. 1981.

"Exercitum in Brittanniam cismarinam mitere constituit. Nam cum ab Anglis ac Saxonibus Brittannia insula fuisset invasa, magna pars incolarum ejus mare traiciens in ultimis Galliae finibus Venetorum et Coriosolitarum regiones occupavit".

* EGINHARD : Vie de Charlemagne. Belles Lettres. 1981.

- chap. 10 : "Charles triompha aussi des Bretons, qui habitent à l'Occident, à l'une des extrémités de la Gaule, sur les bords de l'Océan. Comme ils refusaient de lui obéir, il envoya chez eux une armée qui les contraignit à livrer des otages et à promettre de faire ce qu'on leur commanderait".

 

Nennius : Historia Brittonum, 8 : 

" (Britannia insula) tres magna insulas habet, quarum una verdit contra Armorica et vocateur Inis gueith; ..."

traduction anglaise par John Morris : 

" It ( = the island of Britain) has three large island. One on them lies toward Armorica, and is called the Isle of Wight;  ..."

traduction française de Christiane Vilhon : 

"Elle possède trois grandes îles : l'une tournée vers l'Armorique se nomme Inis Gueith (l'île de Wight ); ...

* M.-N. BOUILLET : Dictionnaire Universel d'Histoire et de Géographie. Librairie Hachette et Cie. Paris. 1863.

ARMORIQUE., en latin Armorica ou Armoricanus tractus (des mots celtiques ar mor, la mer), nom donné aux côtes de la Gaule le long de la Manche et de l'Océan, mais plus spécialement aux côtes bretonnes, à toute la Bretagne actuelle. - Le nom d'Armorique paraît avoir aussi désigné la partie méridionale de la Gaule située entre le Rhône et l'océan Atlantique, et que les Romains nommèrent plus tard Aquitaine.

* L. QUICHERAT & A. DAVELUY : Dictionnaire Latin-Français. Librairie Hachette et Cie. Paris. 1868.

Aremorica : Plin. L'Armorique, province occidentale de la Gaule (la Basse Normandie et la Bretagne).

* A. CHABOSEAU : Histoire de la Bretagne avant le XIIIè siècle. Editions de la Bonne Idée, Paris. 1926

 

* Dictionnaire Larousse : Petit Larousse illustré. 1979.

Armorique, partie de la Gaule formant aujourd'hui la Bretagne.

* Louis PAPE : Les derniers temps de l'indépendance. Dans : Protohistoire de la Bretagne. Ouest-France université. 1979

 

* Jacques BRIARD ! La protohistoire de Bretagne et d'Armorique. Les universels Gisserot. 1991.

- page 104 : "Les principales cités connues en Armorique à la veille de la conquête romaine furent celles des Osismes (Finistère), des Coriosolites (Côtes du Nord et région d'Alet), des Riedones (Ille-et-Vilaine de Redon à Rennes), des Vénètes (Morbihan) et des Namnètes de la région de Nantes".

 

Carte d'après A.S Esmonde Cleary

reprise dans : "Les transformations du Bas-Empire" par Raymond Brulet, dans L'Armée romaine en Gaule, Éditions Errance, 1996, p 237.
Raymond Brulet (op. cit.) : p 235.

L'organisation militaire des Gaules.

Les réformes successives des empereurs Dioclétien et Constantin contribuent à forger une organisation militaire originale pour les Gaules ; celle-ci, peu avant le milieu du IVe siècle, est achevée.

L'organisation militaire vise tout d'abord à la défense des frontières par la création d'entités territoriales spécifiques, les duchés, placés sous les ordres d'un chef territorial. La défense du Rhin, depuis le lac de Constance jusqu'à l'embouchure du fleuve, est confiée à trois commandants ou Duces, qui ont leur siège à Besançon, Mayence et Cologne et ont la main mise sur les troupes du cordon frontalier, les Ripenses puis les Limitanei. La défense maritime est confiée à un quatrième Duc qui se trouve responsable de la façade atlantique, entre les territoires inondés du nord de la Belgique II jusqu'à Blaye sur la Gironde, et dont les troupes sont localisées en Belgique II, en Lyonnaise II et dans la province d'Aquitaine non encore subdivisée.

En second lieu, l'organisation militaire prévoit la mise sur pied d'une année de mouvement, dépendant directement du haut commandement. Ces corps d'armée, au départ peu nombreux, résident tout d'abord au même endroit que le prince. Puis, vu le développement que vont prendre les Comitatenses et le fait qu'ils participeront de plus en plus à des actions de combat et de défense des frontières, ils seront dispersés un peu partout dans des camps spécifiques ou dans des centres urbains, mais à des endroits assez proches de la frontière.

Enfin, on trouve encore des corps de troupes atypiques et des milices étrangères dans l'ensemble du territoire gaulois. Ils dépendent du Haut commandement. Ce sont des garnisons placées en des points assez éloignés de la zone frontalière, comme à Marseille, à Bayonne et ce commandement concerne également les flottilles fluviales de la Gaule. En matière de milices étrangères, on connaît bien les unités de Lètes et de Sarmates dont les Préfets résident un peu partout dans le pays.

Au début du Ve siècle, l'organisation militaire des Gaules a considérablement évolué et on peut apprécier ces changements surtout grâce à la Notitia Dignitatum. En ce qui concerne les corps d'armée de frontière, les Limitanei, ils ont perdu de leur importance et certains camps légionnaires ne sont même plus occupés dès la seconde moitié du IVe siècle. Le pouvoir des Ducs territoriaux est d'ailleurs également restreint, comme en témoignent la disparition de certains commandements ou la modification des fonctions, telles celle du Dux de Mayence. Sur la zone littorale, au contraire, on dédouble les responsabilités puisqu'on connaît maintenant un Dux de la Belgique II et un Dux du Tractus Armoricain, pour la Lyonnaise et l'Aquitaine.

Le pouvoir militaire est aux mains du Magister militum per Gallias et l'armée des Comitatenses continue de se développer. Elle finira par assurer la défense des frontières elles-mêmes, tandis que les milices fédérées ne cessent également de croître.

*****

* Alain CROIX et Jean GUIFFAN : Histoire des Bretons. 1997.

- p. 7 : "La Bretagne fait entièrement partie du Massif armoricain, ce qui lui confère une grande unité naturelle".i

- p. 11 : "L'Armorique, c'est-à-dire pays "devant le mer", englobait non seulement la Bretagne actuelle, mais aussi de nombreux territoires de la Basse Seine (pays de Caux) à la Gironde.

Le nom de Bretagne - Britannia - appliqué à la partie péninsulaire de l'Armorique apparaît pour la première fois dans la seconde moitié du VIè siècle, chez Marius d'Avenche (+595) Grégoire de Tours (+595) et Fortunat (+600). Il désigne la région occupée par les Bretons, et elle seule. 

On dit alors parfois "Petite Bretagne", ou "Bretagne mineure" par opposition à la Bretagne insulaire que l'on appellera par la suite "Grande-Bretagne".

Quant à l'origine du mot, il semble qu'il faille l'attribuer aux occupants de l'île antérieurs aux Celtes, des populations ligures nommées Pretani par les Gaulois et qui, refoulés par les "Bretons", sont les ancêtres des Pictes".

* Louis ELEGOET : Bretagne; une histoire. CCRDP de Bretagne. 1998.

 

 

Schéma extrait de : Genèse de la Bretagne armoricaine

L'Armorique et les Bouches du Rhin.

JC Even. 1993-1999

Sources :

* Jules CESAR : Guerre des Gaules. Traduction L.A Constans. Belles Lettres. 1926. Édition 1981.

* Annales royales pour l'an 786. note 6, page 31, de  EGINHARD : Vie de Charlemagne. Belles Lettres. 1981.

* EGINHARD : Vie de Charlemagne. Belles Lettres. 1981.

* M.-N. BOUILLET : Dictionnaire Universel d'Histoire et de Géographie. Librairie Hachette et Cie. Paris. 1863.

* L. QUICHERAT & A. DAVELUY : Dictionnaire Latin-Français. Librairie Hachette et Cie. Paris. 1868.

* Dictionnaire Larousse : Petit Larousse illustré. 1979.

* Raymond BRULET : Les transformations du Bas-Empire. Article publié dans L'armée romaine en Gaule. Éditions Errance. 1996.

* Alain CROIX et Jean GUIFFAN : Histoire des Bretons. Dossiers de l'Histoire. Fernand Nathan. 1997.

* Jean-Claude EVEN : Genèse de la Bretagne armoricaine. Analyse de l'expédition de MAXIME Magnus Clemens Maximus au printemps 383. Auto-édition. 1993-1999

 

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