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Noms de lieux * Anoioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

 

Bro hag Eskopti Kernev

Pays-évêché de Cornouaille 

  Rumengol  

pajenn bet digoret e 2003 page ouverte en 2003     * forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour 02/03/2019 17:05:20

Définition : commune de la Bretagne historique, évêché de Cornouaille.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne", département du Finistère, arrondissement de Brest, canton de Daoulas, sur ***

Superficie :

Population : 583 hab. en 1878; 284 hab. en 1968

Blason; Logo  

Paroisse : église sous le vocable de Notre-Dame de Rumengol

Histoire :

* Marteville et Varin (1843) : RUMENGOL : commune formée de l'anc. trève de Hanvec; aujourd'hui succursale. - Limit. : N. et E. Hanvec; S. Rosnoën, Guimerc'h; O. Hanvec. — Princip. vill. : Lannerven, Kerancoul, Kerlaverec, le Starn, Limosper, Kerasséas, Kergadiou. — Superf. tot. 858 hect. dont les princip. div. sont : ter. lab. 309: prés et pât. 56: verg. et jard. 8; bois 39; landes et incultes 198; sup. des prop. bât 3; cont. non imp. 245. Const. div. 84; : moulins 4 (de Kermoal, de Toulloudou, du Dréau, de Coat-Nabat). Selon quelques antiquaires, Rumengol aurait pour étymologie les mots Ru-mein-goll (Pierre Rouge de la Lumière ), et il en faudrait conclure que ce lieu a été jadis l'emplacement d'un monument druidique. — Selon d'autres, Rumengoll ne serait qu'une altération des mots Remed-Oll, (de tous remèdes). A l'appui de cette dernière opinion, l'on cite ce fait que l'église est dédiée à Notre-Dame, et que de cent points du Finistère on vient l'implorer contre toutes les maladies et partant pour tous remèdes. — Sans nous prononcer pour l'une ou l'autre opinion, il nous semble que le culte catholique a dû chercher à dénaturer les anciens souvenirs du culte druidique, et a pu remplacer très-naturellement Rumengol par Remedol; autrement pour quelle raison l'ancien nom aurait-il surnagé ? — Quoi qu'il en soit l'égIise, à laquelle M. de Fréminville assigne la date (par inscription) de 1536, est élégante et se distingue à l'intérieur par une foule de statues dorées, représentant entre autres les vertus théologales. — ll y a 4 quatre pardons par an à Rumengol. Mr. Emile Souvestre décrit ainsi l'une de ces cérémonies : « La procession sort de l'église avec les bannières, les croix d'argent et les reliques portées sur des brancards par ceux qui en ont acheté le droit. Tous sont vêtus d'aubes ou de chemises blanches, ceints d'un ruban de couleur vive et portant sur la tête un bonnet de coton blanc. La foule des fidèles se précipite pour toucher ces précieux talismans, que les porteurs tiennent, a cet effet, le plus bas possible; ils sont escortés de gardes, costumés comme eux, et qui frappent du pen-bas ceux qui ne s'inclinent pas assez vite. A la suite des reliques, on porte assez ordinairement des saints sculptés placés au bout de batons coloriés; enfin, une multitude d'enfants précèdent et accompagnent la procession, avec de petites clochettes qu'ils agitent de toutes leurs forces.
— Trois ou quatre cents mendiants à besace se rendent à ces pardons. — Le soir, dit encore M. Emile Souvestre, quand les tentes sont repliées, que les sonneurs sont partis, lorsque la nuit et le silence ont repris possession de la plaine que foulait peu avant une multitude bruyante, les mendiants se réunissent par groupes auprès des feux d'ajoncs qu'ils allument. Alors c'est un spectacle dont aucune parole ne peut rendre la fantastique magie, que celui de ces trois cents déguenillés assis autour de leur foyer en plein vent. On dirait un campement de Bohêmes du moyen-age. Ils sont là, accroupis sur leurs longs bâtons blancs..., comme des âmes en peine, qui seraient venues s'asseoir autour de brasiers délaissés. Par instants un jet de flammes éclaire ces visages grimaçants, hagards ou stupides, marqués au coin du vice ou des misères humaines. Puis une raffale éteint les feux qui rampent en tournoyant, et alors on n'aperçoit plus que des ombres qui s'agitent dans des ténèbres visibles... " (Voyage dans le Finistère, t. ll, p. 98, 99.) — Une partie de la forêt du Crannou est en Rumengol; l'autre est dans Hanvec, dont cette paroisse était jadis une trève. Cette forêt n'est pas très-grande, mais elle offre un aspect ravissant. — Nous avons dejà fait remarquer ailleurs que le mot cran est en breton la vieille dénomination de bois; on peut voir ce que nous en avons dit à l'article Pencran. — Géologie : la grawacke domine; il y a quelques rares gisements du beau granite dit de Kersanton et aussi quelques gisements de galène argentifère. — On parle le breton.

* René Couffon & Alfred Le Bars (1988) : Ancienne trève d'Hanvec érigée en paroisse lors du Concordat.

Patrimoine. Archéologie

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Le bourg Ar bourg
L'église An iliz

* Gustave Geffroy (1905) :

Au pardon de Rumengol, le jour de la Trinité

fontaine miraculeuse sur la route de Rumengol

* Gustave Geffroy (1905) :

L' église de 1536 est placée sous l`invocation de Notre-Dame-de-Tout-Remède. Cette Notre-Dame est en argent massif, et c'est elle qui attire les pèlerins, c'est pour elle que brûlent les cierges par centaines et milliers. Avec elle, une fontaine où les malades et les infirmes viennent boire et se laver. La petite rue du hameau est bordée, d`un côté, par le cimetière, et de l`autre, par quelques maisons où l`on vend des objets de piété, médailles, chapelets, scapulaires, images. Hors de l`église, un autel pour la messe des pardons, qui ont lieu les jours de l`Annonciation, de la Trinité, de l`Assomption et de la Nativité de la Vierge. Anatole Le Braz décrit le pardon des Chanteurs, désigné ainsi en souvenir du vœu formulé au roi Grallon par la Vierge qui, pour consoler son âme des crimes commis par sa fille Ahès, promit de faire naître une race de chanteurs qui répandraient l'allégresse où la tueuse d'hommes avait semé le deuil et l'épouvante. C'est ainsi que les derniers bardes bretons sont venus chanter, sur la colline de Rumengol, la complainte de Plac'hik Eûsa, en présence de la foule venue par terre et mer. C'est au pardon de la Trinité que les fidèles sont le plus nombreux. On y voit tous les costumes du Finistère les coiffes de caractère religieux, les loques des mendiants qui exhibent là leurs moignons, leurs membres déformés, leurs faces misérables, leurs plaies répugnantes. On a souvent décrit, depuis Émile Souvestre, les porteurs de bannières, de croix, de reliques, vêtus d'aubes blanches et coiffés de bonnets de coton, les gardes en même costume, frappant du baton dit pen-bas ceux qui oublient de s'incliner. Les mendiants s`offrent pour accomplir les voeux, interpellent les passants, concluent un marché et s'en vont faire le tour de l'église, pieds nus ou à genoux. Pour faire le tour de l`église, pieds nus, on paie un sou; pour le faire à genoux, c'est cinq sous. Le pardon officiel, c'est la messe, les vêpres et la procession, avec le défilé des bannières. C`est à qui portera la plus lourde de ces bannières, souvent chargées de plomb, comme nous l'avons vu déjà au pardon de Saint-Jean-du-Doigt. Des hommes s'acharnent à soulever ces fardeaux, s`éreintent, les bras tendus, les veines du front gonflées, la face rouge. Certains sont vaincus, tombent en route, gardent une infirmité de l`accomplissement d`un pareil tour de force, C`est ainsi que les pratiques enfantines et barbares ont leur place dans ces fêtes. Ce qui a sa place aussi, c`est l'alcool. La fête finie, on mange des saucisses et des gateaux, on boit du cidre, et aussi de l`eau-de-vie, les rnendiants se couchent autour de feux d'ajoncs, cuvent leur ivresse, s`endorment. Quittons cette cour des miracles, malgré son pittoresque de Moyen Age et de romantisme. La misère humaine s'y étale, inconsciente, sordide, aucun effort de volonté ne se révèle chez ces larves humaines qui se traînent en geignant, douloureuses, hypocrites, machinales. Cherchons l'air de la mer et le goût de la brise salée. Moitié en barque, moitié en voiture, je vais gagner Plougastel ..."

* Otrou Perrot : Bue ar Zent. 1912

Kantik Itron Varia Rumengol

***

1. Lili arhantet o deliou,

War ribl an dour 'zo er prajou,

Doue dezo 'roas dillad

A skuill er mêziou péb c'hwez vad.

D: Itron Varia Rumengol

Gwerhez gallouduz Remed-Oll,

Roit deom hirio, en an' Doue,

Yehed ar c'horv hag an ene.

2. O Rumengol, pell amzer 'zo

C'hwi eo boked kaerra or bro;

Péb rozenn goant, péb lilienn

A zo disliv en ho kichenn.

3. N'eus elestrenn ebéd er prad

A daolfe kement a c'hwez vad;

E Leon, Treger ha Kerne,

Ganeoc'h e klever c'hwez an Neñv.

Guillou

Cantique à Notre-Dame de Rumengol

***

1. Lys au feuillage argenté,

Qui poussez au bord de l'eau, dans le pré,

Dieu vous a donné une parure

Et votre parfum embaume la campagne.

R: Notre-Dame de Rumengol,

Puissante Vierge de Tout-Remède,

Accordez-nous aujourd'hui, au nom de Dieu,

Santé de l'âme et du corps.

2. Ô Rumengol, depuis si longtemps

Vous êtes le plus beau bouquet de notre pays;

La plus belle rose, le plus beau lys

Sont bien pâles auprès de vous.

3. Aucun iris dans le pré

Ne parfume comme vous ;

En Léon, Trégor et Cornouaille,

Vous êtes le parfum du ciel.

Guillou

 

Interprétations musicales du cantique

https://diocese-quimper.fr/fr/goueliou/goueliou-ar-werhez-fetes-de-la-vierge/story/2750/itron-varia-rumengol

https://diocese-quimper.fr/fr/goueliou/goueliou-ar-werhez-fetes-de-la-vierge/story/2751/itron-varia-rumengol-komzou-nevez

* René Couffon & Alfred Le Bars (1988)

ÉGLISE NOTRE-DAME (I.S)

En forme de croix latine, elle comporte une nef très courte sans bas-côtés, un double transept et un choeur profond à chevet polygonal. Elle offre beaucoup de ressemblance avec celle du Faou, mais le chevet à pans coupés est du type Plomodiern. Elle date de plusieurs époques. Elle paraît remonter dans ses parties les plus anciennes au XVè siècle, date en grande partie du XVIè siècle, mais le haut du clocher et le choeur ont été reconstruits aux XVIIè et XVIlIè siècles et les bras du double transept ajoutés en 1748. Près du porche, une inscription en lettres gothiques fleuries donne la date du début des travaux :

<< LAN: MIL: CIQ/CENTS: TRENTE VI:/LE: XIIII: IOVR:
DE/MAY: FVST: FVNDE:/GVENOLE: GO: H: INISON/FA-
BRIQVE: LORS. ››.

Ce porche, encore tout gothique, a le tympan de sa porte extérieure décoré de l'Adoration des mages et d'un cadran solaire portant l'inscription: « 1638/+IESVS/AVE MARIA. ››. A l'intérieur, les Apôtres sont abrités sous des dais gothiques très ornés, et, au fond, deux portes à simple accolade donnent accès à l'église ; elles sont surmontées d'une Annonciation. Le portail ouest a ses contreforts ornés de niches entourées d'un galon plat avec rosettes et sa porte est encadrée de motifs Renaissance; par contre, au-dessus, frise gothique surmontée de trois niches avec coquilles et tresses qui furent imitées à l'Hôpital-Camfrout. Le haut du clocher, de conception gothique, a sa balustrade composée de balustres classiques dénotant le XVIIè siècle et sans doute contemporaine du chevet. La porte latérale nord donnant sur l'aile du transept est toute gothique, ainsi que la porte à l'est du porche sud. La sacristie, avec toiture à carène renversée, porte, sur un linteau, l`inscription : « HANC: F: CVRAVIT: IAC BALLAY: 1694››. Autre date, à l'est, sur ignon : 1631

Mobilier

I. Autels :

Dans le transept, deux autels avec retables à six colonnes torses en bois polychrome, de la fin du XVIIè siècle (C.). Dans le rerable nord, les statues des quatre Evangélistes, dont les piédestaux sont ornés de bas-reliefs, encadrent le tableau de la Visitation dû à Emile Hirsch (1872); dans le soubassement, les statues des quatre Vertus cardinales. Le tabernacle est orné de trois bas-reliefs, dont le Sacrifice d'Abraham ; sous la table de l'autel, statue de cire de saint Sylvain (1856). - Dans le retable sud, tableau de l'Assomption, de la Ferronnaye (1701), avec armes des Richelieu; les colonnes torses, trois de chaque côté, encadrent les statues de saint Charles Borromée et Jésus Sauveur, de saint Jean-Baptiste et saint Sébastien; la corniche porte un Père Eternel et des angelots. Sur le tabernacle, groupe du Baptême du Christ. Autel en tombeau galbé. Le mobilier du choeur provient de l'atelier Daoulas, de Quimper, pour le maître-autel (l883. - Cène en haut relief sous la table) et de 1`atelier Derrien-Pondaven, de Saint-Pol-de-Léon, pour les stalles ; ces dernières sont surplombées par quatre tableaux représentant la sainte Vierge, saint Joseph, sainte Anne et saint Joachim.

2. Fonts baptismaux de 1660, de la même forme que ceux du Faou; la pierre porte l'inscription: « A. NOTRE. DAME. DE. TOUT. REMEDE. A. BAUT. 1660. ›› sur le lambris, représentation en bas-relief du Baptême du Christ et de Jésus au milieu des docteurs, fin XVIIIè siècle ou début XIXè siècle.

Chaire à prêcher de 1779 due à Yves Cevaër.

Tribune d'orgue de style néo-gothique due à l`atelier Derrien-Pondaven (1861). - Orgue de Dallam (1699), transformé en 1876 par Heyer, de Quimper.

Deux confessionnaux cintrés dus à Louis-Marie Magado, 1765-1766. Les neuf autres sont de style néo-gothique.

3. Statuaire :

Statues en bois polychrome, outre celles des autels : Vierge à l'Enfant dite Notre Dame de Rumengol, dans un présentoir sculpté par l`atelier Derrien (1883), - Groupe de la sainte Trinité, le Père portant le Christ mort, dans un présentoir du même atelier, à l'autre angle coupé du choeur, - Christ en croix (nef), autre sainte Trinité et autre Vierge à l'Enfant (atelier Derrien, 1886), saint Guénolé, saint Corentin. Statues en pierre : saint Matthieu sur une console armoriée, les douze Apôtres et le groupe de l'Annonciation dans le porche et, au-dessus du portail ouest, dans des niches, Notre Dame de Rumengol, sainte Catherine d'Alexandrie et sainte Barbe.

4. Vitraux : Dans le choeur, intronisation de la Vierge de Rumengol sur le dolmen du Cranou (atelier Lobin, 1886), Crucifixion et Couronnement de la Vierge (Hirsch, 1868). - Dans le transept sud, Couronnement de Notre Dame de Rumengol (Hirsch, 1868) et Michel Le Nobletz (atelier Florence, 1903). - Dans le transept nord, les mystères du Rosaire (Hirsch, 1871) et le Purgatoire avec Jean de Langouesnou (atelier Florence, 1903). - Au bas de l'église, saint Corentin et saint Pol (atelier Rault).

5. Orfèvrerie: Croix processionnelle en argent, du XVIIè siècle (C.). - Calice en argent doré, poinçon de l'orfèvre B. Fébvrier, 1752-1770 (C.). - Ostensoir en argent doré, poinçon de B. Fébvrier, 1752-1770 (C.). - Encensoir en argent, poinçon de Sébastien Fébvrier, 1786.

* Sur le placitre, chapelle des pardons, de style néo-gothique, contruite en 1880 sur les plans de l'architecte Gassis pour les célébrations en plein air.

Sur la route du Bois du Cranou, fontaine de dévotion, XVIè siècle (I.S.), entourée d'une enceinte. Sous l'arcade, bas-relief de l'Annonciation et statuettes de saint Guénolé et de saint Fiacre.

Le calvaire du XV* siècle se dresse aujourd'hui dans le nouveau cimetière : Christ en croix sous un dais gothique, entre la Vierge et saint Jean juchés sur d`étroites consoles ; croix des larrons sur les branches du croisillon; armes des Quélennec et Poulmic.

Mur de clôture et calvaire du cimetière, site classé.

CHAPELLE DÉTRUITE

- Chapelle Saint-Jean-Baptiste, à 600 m. sur la route du Cranou ; elle datait de 1829.

 

Étymologie

* Marteville et Varin (1843) : "Selon quelques antiquaires, Rumengol aurait pour étymologie les mots Ru-mein-goll (Pierre Rouge de la Lumière ), et il en faudrait conclure que ce lieu a été jadis l'emplacement d'un monument druidique. — Selon d'autres, Rumengoll ne serait qu'une altération des mots Remed-Oll, ! (de tous remèdes). A l'appui de cette dernière opinion, l'on cite ce fait que l'église est dédiée à Notre-Dame, et que de cent points du Finistère on vient l'implorer contre toutes les maladies et partant pour tous remèdes. — Sans nous prononcer pour l'une ou l'autre opinion, il nous semble que le culte catholique a dû chercher à dénaturer les anciens souvenirs du culte druidique, et a pu remplacer très-naturellement Rumengol par Remedol; autrement pour quelle raison l'ancien nom aurait-il surnagé ? "

* Bernard Tanguy (1992) : RUMENGOL /  RUMENGOL. Ar. Brest; c. Châteaulin. Ev. de Cornouaille; trêve de Hanvec; égl. Notre-Dame.

"Remungol, 1173; Rumengol, 1225; Runmengol, 1460; Remungol, 1535; Remengol, 1651; Rumengoll, 1686; breton Rumengol.

Ancien prieuré-cure de l'abbaye de Daoulas et ancienne trêve de la paroisse de Hanvec, Remungol est surtout connu comme lieu de pèlerinage. Le toponyme est un doublet de Remungol, nom d'une paroisse morbihannaise et d'un village de Plumélec (Morb.). La graphie Remungol en 1173 étant confirmée par des graphies identiques pour Remungol (Morb.) aux XIIIe et XIVe siècles, la forme Runmengol en 1460, qui suggère un composé formé avec le breton run "tertre", se désigne en fait comme une réfection analogique. L'existence d'un lieu-dit Parc-er-Remungol "le champ du Remungol", à Remungol (Morb.), dénonce dans le toponyme un appellatif dont le sens reste à établir.

Personnes connues Tud Brudet
   

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