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Famille 

La MARCHE

 

écartelé aux 1 et 4 : une croix alésée; aux 2 et 3 : une croix pattée

* Pol de Coucy (1857) : 

" GUILLAUME De LA MARCHE, seigneur du dit lieu, Paroisse de Bédée et de la Boëssière, Paroisse de Carentoir, pourrait avoir été fils d'autre Guillaume de la Marche qui donne, en 1306, aux exécuteurs testamentaires du Duc Jean II, quittance scellée de ses armes: d'azur au dextrochère vêtu d'un fanon d'argent, tenant une fleur de lys de même (D, Morice, T. I., Preuves, Sceaux n° 210.) Du moins, la différence d'armes n'empêcherait pas de supposer que Guillaume 1er ait été père de Guillaume II, l'un des chevaliers du combat des 30, car les changements d'armes étaient fréquents aux XIVè siècle. Quant aux armes que nous attribuons à celui-ci, nous les prenons sur deux quittances scellées de son sceau et données à Malestroit, tant pour lui que pour Jean sire de Kergorlay, en l'absence du sceau de ce dernier, présent M. Even Charuel, du payement de leurs gages et de ceux des bacheliers, écuyers et archers de leur compagnie. (D. Morice, T.I., Preuves, col. 1482 ,1483.) Ces quittances sont datées du 11Août 1352.

Guillaume de la Marche fut tué trois jours après, avec le sire de Tinténiac, au combat de Mauron, livré le 14 Août, ainsi que le rappelle le poème de Guillaume de S.-André :

De Tinténiac le droict seignour
Avec la Marche mourut cel jour;
Adonc vint le dit en appert ;
Qui trop convoite, le tout perd.


Le P. Aug. du Paz nous apprend (Généalogie des Seigneurs de La Chesnaye , P. 486) que Guillaume de la Marche avait une sœur, Olive, à laquelle il promit, mariage faisant, 50 livres de rente, et qui fut mariée, vers 1336, à Jean Le Bouteiller, seigneur de la Chesnaye; et un fils Jean, seigneur de là Marche et de la Boëssière, qui par acte passé l'an 1372, par la cour de Ploërmel, baille et fait assiette à Guillaume Le Bouteiller, son cousin, de 27 livres de rente, du reste des 50, promises pour le mariage de sa tante Olive de la Marche , mère du dit Guillaume Le Bouteiller. Jean de la Marche , employé avec la qualité de chevalier dans les montres d'Olivier de Clisson de 1375 à 1388, ratifia le traité de Guérande en 1380, et mourut sans postérité.

Sa succession fut recueillie par Jeanne de la Marche , sa sœur,  mariée à Raymond, vicomte de Fronsac, en Guyenne. (Du Paz, P. 178 a et 645.) De ce mariage naquit Jeanne de Fronsac, dame de la Marche et de la Boëssière, femme de Guillaume de Penhoët, dit le Boiteux, capitaine de Rennes en 1356.

Jean de Penhoët, fils des précédents, amiral de Bretagne, seigneur de la Marche et de la Boëssière, est employé avec cette qualité à la réformation des fouages des paroisses de Bédée et de Carentoir, faite aux années 1427 et 1440, et Françoise de Penhoët, sa petite fille, fit entrer ces possessions dans la maison de Rohan, par son mariage, en 1475, avec Pierre de Rohan, seigneur de Gyé, maréchal de France. mort en 1513.

Il a existé en Bretagne deux autres familles de la Marche; la première, originaire de Cornouailles, a produit le dernier Évêque de Léon et portait de gueules au chef d'argent ; la seconde, possessionnée dans l'Évêché de Dol, s'armait d'azur à 6 besants d'or, au filet de gueules brochant; mais nous n'avons rien trouvé dans leur filiation, qui pût les rattacher à la famille du combattant des 30".

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Sources; Bibliographie

* Pol de COUCY : Le combat de Trente Bretons contre trente Anglais. 1857. Réédition Librairie Guénégaud S.A. 1076. 

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