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Noms de lieux * Anoioù lec'hioù

Noms de personnes * Anaoioù tud

Breizh

Bretagne

Eskopti Naoned

Evêché de Nantes

Pays de Retz

Bro Raez

 

Arthon-en-Retz * Arton

*Arzhon-Raez / Reud

 

pajenn bet digoret e 2003

page ouverte en 2003

 

 

* forum du site Marikavel : Academia Celtica 

dernière mise à jour02/07/2019 13:46:01

Définition : commune de la Bretagne historique, en Pays de Nantes / Bro Naoned; évêché de Nantes

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'des Pays de Loire', département de Loire Atlantique, arrondissement de Nantes; canton de Pornic; 

Superficie : 3924 ha.

Population : 1600 'communiants' vers 1780; 2361 hab. en 1901; 1948 hab. en 1968; 2321 hab. en 1990;

Armoiries; blason :

* Froger & Pressensé : "Ecartelé : au 1, d'azur au four à chaux d'argent maçonné et ouvert de sable; au 2, de gueules à un aqueduc d'or, au chef d'argent à trois mouchetures d'hermine de sable; au 3, de gueules à l'épée posée en bande chargée d'une crosse posée en barre, le tout d'or, au chef d'or chargé d'une croisette de sable; au 4, d'azur à trois merlons de sel d'argent, posés 2 et 1". Concepteur : le curé de la Paroisse en 1946.

- Éditions Flohic : "le blason comporte un four à chaux, la croix de Retz, les armes de Saint-Martin, un tas de sel faisant référence aux marais salants, un aqueduc gallo-romain, et l'hermine de Bretagne".

* JC Even : "Palefarzhet : ouzh 1, en glazur e forn-raz en arc'hant mogeriet ha digoret en sabel; ouzh 2, en gwad e bont-dour en aour, e gab en arc'hant karget gant teir vriezhenn ermininig en sabel; ouzh 3, en gwad e gleze sourinet karget gant ur gammell gwifrellet, an holl en aour, e gab en aour karget gant ur groazhigan en sabel; ouzh 4 en glazur gant e zri mell holen en arc'hant"

Paroisse

Histoire :

* Ogée (vers 1780) : Arthon; 51 7 l. à l'O. S. O. de Nantes, son évêché; à 24 lieues 1/4, de Rennes, et à 2 1ieues de Bourgneuf, sa subdélégation. La cure de cette paroisse, qui compte 1600 cornmuniants, est à l'ordinaire. Elle renferme la chapellenie de sainte Geneviève, qui se présente par le seigneur de la Sicaudais, et le prieuré de Sept-Faux, présenté par........ Cc territoire est bien cultivé et fertile en grains, et surtout en froment. Il renferme quelques landes que l`on défriche tous les jours, de bons pâturages, des bois et des marais où l'on voit des prairies abondantes. Dans le courant de juillet1104, Benoît, évêque de Nantes, confirma à Justin, abbé de Saint-Sauveur de Redon, et à ses moines, l`église d`Arthon. L'acte fut passé dans le cloître des religieuses de Sainte-Marie de Prigné. -- La seigneurie de la Sicaudais, située dans cette paroisse, est une des anciennes maisons de la province. Elle appartenait à Guillaume de Chevigné, qui fut un des plus nobles de l'association du 26 avril 1379, choisie pour la garde de la ville de Rennes.

En 1587, Aduheaulme de Chevigné, seigneur de la Sicaudais, eut l'honneur de recevoir dans son château Henri IV, qui n'était encore que roi de Navarre. Ce jeune prince, que le bien de ses affaires appelait à Saumur, où les religionnaires de France avaient convoqué une assemblée, résolut de s'y rendre au plus vite; mais dans la crainte d'être reconnu, il prit des chemins détournés, et partit accompagné seulement de trois gentildhommes choisis entre les plus braves de son parti. Arrivés à Arton au commencement de la nuit, ils ne purent trouver à loger dans ce bourg, qui venait d`etre pillé par un détachement de troupes. Dans cet embarras, ils s'informèrent s'il n'y avait point, dans les environs, quelque gentilhomme qui pût leur donner l'hospitalité. On leur indiqua le château de la Sicaudais, où ils se firent conduire. Aduheaulme, qui, par le malheur des temps, etait comme tout le monde obligé de se tenir sur ses gardes, leur demanda, avant d'ouvrir sa porte, ce qu'ils désiraient de lui. Ils lui répondirent qu'ils étaient quatre étrangers qui le suppliaient de leur donner le couvert qu'ils n”avaient pu trouver à Arthon. La Sicaudais, satisfait de cette réponse, les introduisit dans sa cour, ordonna à ses gens d'avoir soin de leurs chevaux, et les engagea à prendre leur part du souper qu'on venait de servir. Ils furent si bien régalés, qu'ils ne purent s'empêcher de demander si ce repas n'avait pas été préparé pour des amis de la maison, qui apparemment avaient manqué de parole. Aduheaulme, qui ne les connaissait pas, leur répondit librement que, n'ayant pu prévoir leur arrivée, il n'avait que son ordinaire à leur offrir; et s'apercevant que son discours augmentait leur surprise et qu'ils mesuraient sa fortune par la profusion des mets de sa table, il ajouta que, quoique ses terres fussent assez étendues, ses biens ne répondaient pourtant point à sa naissance; mais qu'il était sans ambition et assez heureux pour se contenter de l'héritage de ses pères; qu'il trouvait dans sa basse-cour et dans ce canton abondant en gibier de toute espéce, non seulement le nécessaire, mais encore le superflu. Henri, enchanté d`une façon de penser si noble, voulut s'instruire au fond de la situation de ce gentilhomme. Dans ce dessein, il lui demanda s'il n'avait point de procès; s'il vivait en bonne intelligence avec ses voisins; si sa maison était sans dettes, et s'il ne pensait pas au mariage. Il répondit à ces dífférentes questions qu`il osait se flatter de l'estime et de l'amitié de tous ses voisins, et que, dans le besoin, il se tenait assuré d'un prompt secours de leur part; que son père, après s`ètre retiré du service, où il avait passé une grande partie de sa vie, avait acquitté toutes les dettes de sa maison; et que pour lui, revenu depuis peu d”Italie, où il était allé faire ses exercices, il n'avait pas eu le temps de penser au mariage, quoiquïl eût déjà trouvé des partis avantageux. Ce fut là le sujet de la conversation de cette illustre compagnie durant tout le souper, après lequel Henri et sa suite furent conduits dans les appartements les plus propres et les plus commodes de la maison. Avant de se mettre au lit, ils prièrent Aduheaulme de recevoir leurs remerciments, qu'ils n'auraient pu lui faire, disaient-ils, le lendemain, sans interrompre son sommeil; mais il se chargea de les éveiller lui-même, et donna ordre à ses domestiques de préparer un déjeuner qui leur fut servi dès le grand matin. Henri, qui jusque la n'avait pas voulu se faire connaître, lui dit, en montant à cheval, qu`il était le roi de Navarre; qu'il verrait avec plaisir l'occasion de l'obliger, et qu`il conserverait le souvenir de son honnêteté. Ce monarque, qui se connaissait en mérite, avait conçu de la Sicaudais l`idée la plus avantageuse. Quelques années après, les courtisans s`entretenaient devant lui des moyens de parvenir au bonheur; et, comme il arrive assez souvent, leurs sentiments ne s`accordaient pas. Messieurs, leur dit Henri, vous n'y entendez rien : si vous voulez être parfaitement heureux dans ce monde, imitez la Sicaudais, et il leur raconta son aventure. Cette seigneurie a haute, moyenne et basse-justice, qui ressortit au présidial de Nantes, ainsi que toute la paroisse. En 11668, elle appartenait à Christophe de Chevigné, chevalier, seigneur de la Sicaudais: elle est auiourd`hui à M. du Tressai, descendant des seigneurs de ce nom. On voit dans le chateau la chambre où coueha le monarque français,qu”on a toujours appelée depuis ce temps la chambre d'Henri IV. Les maisons nobles du territoire d'Arthon, au XIVè siecle, étaient : la Méchinière, à Jean Hai; la Blounière, à Jean Millan ; la Vesquerie, à Guillaume Cibouant.

* Marteville et Varin (1843) : ARTHON (dans les actes de Saint-Convoïon Arthum) . commune formée de l'anc. par. de ce nom, aujourd'hui succursale; bureau de douanes -- Limit. : N. Frossay; E. Vue et Cotcoué; S. le Clion; O. Chauvé, Saint-Viaud. -Princip. vili. : la Durelière, le Pas Bochet, la Grande-Bodinière, la Gondrerie, le Bois-Hamon, la Genvraie, la Boulaie, la Feuillardais, le Poirier, la Poiteviniere, le Plessix. -- Superf. tot. 3020 hect. 63 a., dont les princin. div. sont : ter. lab. 2678; prés et pât. 412; vig. 63; bois 144; verg. et jard. 62 ; mares et can. 11; landes et incultes 422; superf. des prop. bât. 20; cont. non imp. 114. Constr. div. 420; moulins 7. La maison de la Sieaudais existe encore. -5 foires par an : les 25janvier, 25 février, premier mardi après le 25 mars, le 2 mai, le 11 juin et le 22 septembre. -- Géologie : micaschiste dans le sud. Au bourg commence un banc calcaire stratifié horizontalement et qui se dirige vers le N.E. Entre Arthon et Chauvé, le micaschiste alterne avec le granite. - ll y a des fabriques de poterie à la Mazure et au Pas Bocehet; on y fait de la tuile. - On parle le francais.

Patrimoine. Archéologie

seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs

La ville

Ar gêr

L'église

An iliz

Château de la Sicaudais

 

Aqueduc gallo-romain (fin Ier siècle)

 

Croix de l'ermitage Saint-Vital (XVè)

 

Étymologie

* Marteville et Varin (1843) : "dans les actes de Saint-Convoion : Arthum".

* J.Y Le Moing (1990) : "Artum, 1100 CE; Arton, 1287, Aug. Longnon".

* Erwan Vallerie (1995) : Artum, 1100; Arcon, 1172; Arcon, 1287

* Éditions Flohic (1999) : "du celte artomagus, lieux pierreux". 

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Pour comparaison, voir les étymologies proposées pour la commune d'Arzon.

Personnes connues

Tud brudet

   

Armorial * Ardamezeg

         
    Le Fauchet      
    seigneur de la Horlaye, des Couetils et de Saint-Mars, en Saint-Mars-de-Coutais; de la Martinais, en Arthon; de Cramon

"d'argent à la fasce de gueules, surmontée de trois molettes de sable"

"en arc'hant e dreustell en gwad, leinet gant teir rodig-kentr en sabel"

référence 1669

Jérôme, secrétaire du Roi en 1649

(PPC)

     

Vie associative

Buhez dre ar gevredadoù

   

Communes du canton de Pornic

 

Parrezioù kanton Pornig

     

 

Communes limitrophes d'Arthon-en-Retz Kumunioù tro-war-dro *Arzhon-Raez
Pornic Chauvé Saint-Viaud Frossay Vue Cheméré   Pornic

Sources; Bibliographie :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* MM. A. Marteville et P. Varin, continuateurs et correcteur d'Ogée, 1843.

* Adolphe JOANNE : La Loire Inférieure au XIXè siècle. 1874. continué et commenté par Christophe BELSER : Loire-Atlantique. Editions C.M.D. 2000.

* Éditions Albin-Michel : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970.

* Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995

* Michej FROGER & Michel PRESSENSE : Armorial des communes de Loire-Atlantique. 1996

* Jean-Yves LE MOING : Noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990.

* Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes de la Loire-Atlantique. 1999.

* Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000.

* J.L RAMEL et A.J RAUDE : Liste des communes du département de Loire de Bretagne. Maezoe-Heveziken. 2003

Liens électroniques des sites Internet traitant d'Arthon-en-Retz / Arton / *Arzhon-Raez

* lien communal : 

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* pour le blason d' Arthon : dessin JC Even

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout vas vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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