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Breizh Bretagne |
FRANC A TOUT VENANT |
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Assérac Aserac * Azerag |
pajenn bet digoret e 2003 | page ouverte en 2003 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 10/02/2024 18:10:35 |
Définition : commune
de la Bretagne historique, en Pays de Nantes / Bro Naoned;
évêché de Nantes Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'des Pays de Loire', département de Loire Atlantique, arrondissement de Saint-Nazaire; canton d'Herbignac; sur le Page et le Mes. Code postal : 44410 Superficie : 3256 ha. Population : 1500 'communiants' vers 1780; 1346 hab. en 1800; 1755 hab. en 1911; 1845 hab. en 1881; 1678 hab. en 1901; 1151 hab. en 1968; 1128 hab. en 1982; 1252 hab. en 1990; 1360 hab. en 1999; 1773 hab. en 2009; |
Armoiries; blason / Ardamezioù; Skoed : * Froger et Pressensé : "gironné d'or et d'azur de huit pièces". Devise : "FRANC A TOUT VENANT". Armoiries et devise sont celles de l'ancienne famille d'Assérac (écartelé d'or et d'azur), sortie de Tournemine et connue dès le XIè siècle. Marquisat en 1574 au profit de Jean de Rieux". * Éditions Flohic : "Ce sont les armes de la famille d'Assérac" * JC Even : "barlennet etre aour ha glazur a eizh pezh" |
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Paroisse / Parrez : sous le vocable de saint Hilaire. |
Histoire / Istor : * Ogée (1780) : Assérac; à 14 lieues l/5 à l°O. N. O. de Nantes, son évêché; à 19 lieues 3/4 de Rennes, et à 2 lieues 1/2 de la Roche-Bernard, sa subdélégation. un tiers de de lieue au sud se trouve Pont-dArmes*, sa succursale. Cette paroisse, qui compte 1500 communiants, relève du roi et ressortit au siège royal de Guérande; la cure est à l'ordinaire. Ce territoire est fertile en grains et abondant en pâturages; on y voit peu de bois, mais des landes en quantité, dont en pourrait tirer parti si elles étaient défrichées et mises en labour. ll est en outre embelli de plusieurs maisons nobles, qui sont celles de Kerolivier, la Châtaignerais, Marzan, le Clie, le Querno, Trelogo, le Plessis, Redunel, Kerousgat et Quilfistre. A l`extrémité de ce territoire se trouve la commanderie de Faugaret *, de l`Ordre de Malte, dépendante de celle de Saint-Jean et de Sainte-Catherine de Nantes. Cette commanderíe avait autrefois un beau château; on n'y aperçoit aujourd'hui qu'une chapelle. L'on y voit aussi le prieuré de Pembé* [Pennebé], celui de Saint-Gildas et quelques marais salants. La terre et seigneurie d'Assérac appartient à M. le marquis de Kerouent; en 1288 elle appartenait à Thébaud de Rochefort. Les comtes, vicomtes et barons avaient coutume, en ce temps-là, de concéder leur haute justice à leurs vassaux. La plus considérable de ces dotations dont nous ayons connaissance est celle que fit Jean de Lohéac, baron de la Roche-Bernard, aux seigneur et dame d`Assérac. Elle occasionna le procès dont nous allons parler. En 1360, Eon de Montfort épousa Jeanne de Rochefort, sur cadette de Thebaud de Rochefort, seigneur châtelain d'Assérac, auquel elle succéda collatéralement en 1371. Il fut stipulé qu'en faveur de ce mariage, Raoul de Montfort, époux d' lsabeau de Lohéac, fille aînée et principale héritière de Jean de Lohéac, baron de la Roche-Bernard, obtiendraít du baron son beau-père une haute, moyenne et basse-justice dans tous les fiefs que ladite Jeanne de Rochefort, dame de Ranrouet, Guy de Rochefort, seigneur d'Assérac, et Jeanne d`Ancenis, sa mère, possédaient sous la baronnie de la Roche-Bernard, si mieux n`aimait le baron leur donner en propriété les terres et seigneuries de quatre paroisses, qui sont Saint-Aulin-des-Châteaux, Saint-Vincent-des-Landes, Soudan et Saint-Jean-sur-Couesnon. Raoul de Montfort, à la mort d'Eon de Montfort, son frère, qui mourut sans prospérité, fit son possible pour éluder sa promesse; mais Jeanne s'étant remariée avec Jean de Rieux, maréchal de Bretagne, Guy de Rochefort, son oncle, et Jeanne d`Ancenis, pressèrent Raoul de remplir ses engagements. Sa résistance occasionna un procès considérable, qui fut continué contre Raoul de Montfort, son fils, héritier de la baronnie de la Roche-Bernard, provenant de la succession sa mère. Ce procès était déjà au Parlement de Paris lorsque les parties convinrent de s'en rapporter à la décision d'Olivier de Clisson, connétable de France, des seigneurs de Molac, de Maure et de la Motte-d`Avaugour, pour le maréchal de Rieux; de Bertrand de Dinan, baron de Châteaubriant, et du seigneur de la Houssaye, pour Raoul de Montfort. Ces seigneurs assemblés en présence de Jean V, duc de Bretagne, condamnèrent le baron de Montfort à l'exécution de la promesse de ses prédécesseurs. En conséquence, la haute, moyenne et basse-justice fut concédée à la seigneurie d`Assérac par transaction du 8 janvier 1406, homologuée au Parlement de Paris par arrêt du 7 avril de l`année suivante. En 1438, Jean de Rieux, seigneur de Rochefort, proposa le mariage de François, son fils aîné, avec Marie de Bretagne, fille du comte d'Étampes et nièce du duc Jean V. Il vendit en même temps pour la rançon de son fils cadet, Pierre de Rieux, maréchal de Bretagne, seigneur d'Assérac et de Ranrouet, dans sa paroisse d'Herbignac, la terre et seigneurie d'Assérac et de Ranrouet, pour la somme de 25,000 écus, sous la condition que Pierre serait content de cette aliénation; ce qui vraisemblablement ne fut point exécuté, puisque, en 1495, Jean de Rieux, maréchal de Bretagne, était seigneur d'Assérac. Sa châtellenie fut réunie au siège royal de Guérande, par édit du roi Charles IX, donné à Troye en Champagne le 29 mars 1564. Cette seigneurie fut un des premiers marquisats érigés en Bretagne par lettres du roi Henri III, en faveur de Jean de Rieux, l'an 1574. Ces lettres portaient réunion et incorporation des seigneuries d'Assérac, Faugaret, Coiffer, Ramonet, Betton, Thouaré et le Gué-de-l`lle. De ces sept terres réunies il n`en reste plus que trois, les autres ont été aliénées séparément depuis ce temps.— En 1752, l'héritière de la maison de Rieux, de Donges et de la seigneurie d'Assérac, se maria dans la maison de Lorraine et d'Elbeuf. Assérac a été érigée en marquisat sous Jean de Rieux (dcd 1595) ? ************ * Marteville et Varin (1843) : ASSERAC, commune formée de l'anc. par. de ce nom, aujourd'hui desservance. L'église est sous l'invocation de saint-Hilaire. Pénestin était sa trève, avant 1707, époque à laquelle elle fut érigée en paroisse. ll y avait, outre l'église, six chapelles, savoir : celles du bourg, de Pont-d'Armes, de Pennebé, de Faugaret, de Kerbernard et de Kerscoule. La première et la troisième sont en ruines; les autres servent de magasins. Le prieuré de Pennebé était de l'ordre des bénédictins. Limit. : N. le Camoël et le Férel; E. Erbignac; S. Saint-Nolf et la baie de Mesquer; O. l'océan, sur les bords duquel sont les ruines de Pennebé. Princip. vill. : Kermorais, le Grand-Quenet, Kerougas, Pont-d'Armes (aussi peuplé que le bourg), Kerbérin, Mesquery, Trelogo, Brézélerin, Kererneg, Kersqouit, Limarzel, le Quair. — Superf. tôt. 3530 hect. 42 a., dont les princip. div. sont : ter. lab. 1231; prés et pat. 791; vign. 42; bois 155; verg. et jard. 48; landes et incultes, 1030; étangs 52; sup. des prop. bat. 12; cont. non imp. 158; moulins 5. ll y a en outre 1935 illets de marais salants, ayant en superficie 190 hect. 35 a. (V. sur les marais salants l'art. Guérande. 447 individus jouissent du droit de troque. (V. Guérande.) On voit encore les ruines du château d'Isson, qui était entouré de larges fossés, et celles du Faugaret, commanderie de Malte. Le premier a été démoli en 1760, et le deuxième en 1790. M. Godet de Châtillon, maréchal de camp des armées royales, commandant dans l'armée vendéenne, est décédé à Assérac en l807, et y a été inhumé. La conformation du territoire de cette commune est des plus bizarres. En effet, une langue de terre d'environ 6,000m de longueur, sur 300m de largeur, s'étendant du sud au nord, joint le reste de la commune avec la Vilaine, en séparant les communes de Camoel et du Férel; à son extrémité N. est le village de Vieille-Roche. (V. ci-dessous.) Géologie : le micaschiste domine, ainsi que l'argile commune, qui se montre surtout au sud. Elle est souvent mélangée d'argile chloritique blanchâtre. On parle le français. L'église est remarquable par ses vitraux peints, qui seuls attestent son ancienneté. Plusieurs discussions portées au Parlement, et même au conseil du roi, se sont élevées au sujet de la mouvance de la seigneurie d'Asserac, entre le duc de Coaslin, baron de la Boche-Bernard, et les commissaires chargés par le roi de la réformation du papier terrier de son domaine de Bretagne. Le 19 aout 1687, le roi rendit, en son conseil d'État, tenu à Versailles, une ordonnance qui maintint son très-cher cousin Armand du Cambout, duc de Coaslin, à cause des titres de sa baronnie de la Roche-Bernard, dans l'entière mouvance sur les terres et châtellenies d'Assérac et de Ranroué, pour ce qui en était situé dans les paroisses d'Assérac, Herbignac, Nivillac et Camoil. Parmi les seigneurs d'Assérac qui tiraient leur puissance de l'éclat de la maison de Rieux, dont ils faisaient partie, se trouvent Pierre de Rochefort, maréchal de France; Jean de Rieux, seigneur d'Asserac, maréchal de Bretagne, qui épousa en troisièmes noces la fille de Jean de Bretagne, et fut nommé par le duc tuteur de la duchesse Anne. Enfin, le surintendant Fouquet, célèbre par le procès que lui intenta Louis XIV, fit, en 1658, l'acquisitíon de ce marquisat, qui, peu de temps après, retourna à Gustave de Rieux, par droit de retrait lignager. En l559, édit du roi qui réunit au siège royal de Guérande le Croisic, Saint-Nazaire, le Pouliguen, la châtellenie d'Asserac et les deux fiefs appelés Faugaret. Le 11 avril 1619, aveu à Louis Xlll, par Jean de Rieux, du marquisat d'Assérac et des châtellenies de Faugaret et de Ranroue, relevant de son comte de Nantes. A- De B. Jean de Rieux, fils de Jean de Rieux qui avait fait ériger Assérac en marquisat, étant mort sans alliance en 1595, la seigneurie passa, par succession, à Jean de Rieux, fils de René, cousin germain du défunt. Il fut tué la même année à Paris, et son fils René se noya dans le Tibre, à l'âge de dix-sept ans, le 15 août 1609, en voulant sauver un de ses pages qui se noyait. Le marquisat revint alors à Jean de Rieux, son oncle, deuxième fils de René; après lui, il passa à son fils, mort en 1656, puis au fils de celui-ci et de Jeanne-Pélagie de Rieux-Châteauneuf, qui avait réuni en sa personne le marquisat d'Assérac et la vicomté de Donges. Ce dernier mourut en 171 3. En 1828, on trouva au village de Vieille-Roche une monnaie en or de Tibère. Près du même lieu, on voit encore les vestiges d'un ancien camp, appelé le Vieux-Château. (V. Lyc. arm., L. 12, p. 124l.) BIZ. ************ Ed. Delattre : Assereac fut compris dans les territoires de la poche de Saint-Nazaire occupée par les Allemands d'août 1944 à mai 1945. |
Patrimoine.
Archéologie : seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs
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Étymologie / Gerdarzh : * Dauzat et Rostaing (1978) : "altération d'Azarac, 1160 : d'un nom d'homme latin *Atiarius (de Atius) et suffixe -acum". * Jean-Yves Le Moing (1990) : "Azerac, 1160; Asserac, 1287" * Éditions Flohic (1990) : "de l'anthroponyme Atiarius et du suffixe latin -acum, chez". * Erwan Vallerie (1995) : "Asarac, 1160; Azarac, 1160; Acerac, 1273; Asserac, 1287" - commentaire JCE : "le Z de Azarac semble plutôt issu d'une flexion d'un T / D, dans une graphie reconstituée *a(t/d)ar-, voir en imaginant une aphérèse *(-)a(t/d)ar-. La référence à Atiarius semble hasardeuse. |
Personnages connus | Tud brudet |
Jean de Rieux |
Armorial * Ardamezeg
d'Assérac | de Beaulac | le Fauché | ||
Seigneurs
dudit lieu en
Assérac; de Ranrouët en Herbignac
"gironné d'or et d'azur de huit pièces" "barlennet etre aour ha glazur a eizh pezh" Devise / Sturienn "Franc à tout venant" (PPC) |
Seigneurs
dudit lieu, en Goven;
de Roc'helmer, en Noyal-Muzillac;
de la Lande, en Assérac.
"d'argent à la croix pattée de sable" "en arc'hant e groaz pavek en sabel" - Jean, homme d'armes, montre de 1480 (PPC) |
seigneurs de Kermartin et de Kerguen, en
Camoël; d'Isson, en Assérac déboutés lors de la réforme de 1669, ressort de Guérande (PPC) |
Le Gall | Le Gall | le Page (le Paige) | Raguenel | Yvicquel |
seigneur de la Porte-Garrel, en Nirvillac;
de la Ville-Isaac, en Missillac; de Kermear, de
Kerolivier, en Assérac "fascé ondé d'argent et d'azur" "treustellet ha kommek etre arc'hant arc'hant ha glazur" (GlB) (PPC) |
alias seigneur de la Porte-Garrel, en Nirvillac; de la Ville-Isaac, en Missillac; de Kermear, de Kerolivier, en Assérac "d'azur au coq d'or, surmonté d'une étoile de même" "en glazur, e c'hilhog en aour, leinet gant ur steredenn ivez en aour" (Armorial 1696) (PPC) |
seigneurs de Saint-Nom, en Guérande; de
Kerougat, en Assérac; de la Bernardière (?) Branche de la Ville-Urvoy "d'argent à l'aigle impériale de sable, becquée et membrée de gueules" "en arc'hant e erez an impalaer en sabel, pigoset hag iziliet en gwad" 1696 (PPC) |
vicomte de la Bellière en 1451, en
Pleudihen; de Chateloger et de Bonespoir, en Saint-Erblon;
de Montigné, en Vezin; de la Touche, en Vallet; de la
Rivière, en Couëron; baron de Malestroit, de
Châteaugiron, de Derval, de Rougé et de Combourg;
seigneur de Faugaret, en Assérac; de Fougeray; de la
Marchandrie, en Bouaye; de Quélen, en Guégon "écaretelé d'argent et de sable, au lambel de l'un en l'autre" "palefarzhet etre arc'hant ha sabel, e zrailhenn an eil en egile" Références de 1427 à 1513 (PPC) |
seigneurs de Saint-Goustan, en le Croisic;
de la Villesavary, de Bauvran et du Groschêne, en Saint-André-des-Eaux;
de la Cherbaudière, en Casson; de Coiscaret, en
Herbignac; de Trohudal, en Pénestin; de la Porte-Mezle
et de Lescly, en Assérac. (PPC) |
Vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Communes du canton d'Herbignac | Kumunioù kanton *Erbigneg | |
Assérac | *Azereg | |
La Chapelle-des-Marais | *Chapel-ar-Geunioù | |
Herbignac | *Erbigneg | |
Saint-Lyphard | *Sant-Lefer |
Communes limitrophes d'Assérac | Parrezioù tro war dro *Azereg |
Pénestin | Camoel | Herbignac | Saint-Molf |
Sources; Bibliographie : * OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; * MM. A. MARTEVILLE et P. VARIN, continuateurs et correcteurs d'Ogée, 1843. * Adolphe JOANNE : La Loire Inférieure au XIXè siècle. 1874. continué et commenté par Christophe BELSER : Loire-Atlantique. Editions C.M.D. 2000. * Éditions Albin-Michel : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970. * DAUZAT & ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Librairie Guénégaud. 1978. * Jean-Yves LE MOING : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990 * Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995 * Michel Froger et Michel Pressensé : Armorial des communes de Loire-Atlantique. Froger SA. 1996. * Éditions Flohic : Le patrimoine des communes de la Loire-Atlantique. 1999.Maezoe-Heveziken. 2003. * Daniel DELATTRE : La Loire-Atlantique; les 221 communes. Editions Delattre. 2013 |
Liens électroniques des sites
Internet traitant d'Assérac / Aserac / Azereg
: * lien communal : https://www.asserac.fr/ * Wikipedia brezhonek : https://br.wikipedia.org/wiki/Azereg_(kumun) * forum du site Marikavel : Academia Celtica * Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente : http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm * solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique * sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés pat J.C Even, sur bases de GenHerald 5. * Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3 hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup go fast, my little friend, I love you very much |