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Noms de lieux * Anoioù lec'hioù

Noms de personnes * Anaoioù tud

Breizh

Bretagne

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne", département du Finistère, arrondissement de Châteaulin; canton du Huelgoat; sur le Squiriou.

Superficie : 5317 ha.

Population : 3400 'communiants', y compris ceux de Huelgoat et de Locmaria, vers 1780; 2187 hab. en 1878; 2488 hab. en 1906; 1179 hab. en 1968; 1018 hab. en 1982; 1016 hab. en 1992; 940 hab. en 1999; 

* Froger et Pressensé : "d'argent à 3 jumelles de gueules, au franc canton d'or chargé d'un lion de sable".

* Editions Flohic : "L'écusson, qui figure dans le remplage de l'un des vitraux de l'église de Brennilis, porte les armoiries de la famille de Berrien".

* JC Even : "en arc'hant, e deir eilenn en gwad, e c'hrenngonk en aour, karget gant ul leon en sabel"

Paroisse : église sous le vocable de saint Pierre.

* Ogée (1780) : Berrien; sur une hauteur, à 10 lieues au N.-E. de Quimper, son évêché; à 32 lieues 3/4 de Rennes; et à 5 lieues de Morlaix, sa subdélégatio. Cette paroisse, qui relève du roi, a une haute-justice qui ressortit à la Cour royale de Châteauneuf-du-Faou. On y compte, y compris les habitants de Huelgoat et de Lomaria, ses trèves, 3400 communiants. La cure est présentée par un chanoine de Quimper.

Ce territoire possède des terres fertiles en grains et des prairies abondantes. C`est un terrain irrégulier : on y voit des vallons coupés de ruisseaux, des rochers élevés et des landes. On y trouve plusieurs mines de plomb qui joignent celles de Poulaouen et de Huelgoat. Le roi possède en cette paroisse les forêts du Mainguen et de Huelgoat, qui peuvent contenir ensemble 7,000 arpents, plantés en futaie et taillis.

Ses maisons nobles sont : Botmeur, Lomaria *, le Parc-Amain et le manoir de Guillemelin. Dès le XIVè siecle, on y connaissait les manoirs de Kerguelaff, Urbressin, Louenan, Heillan, le Rechou, Kernisi, le Plessis et le Rosmeour . En 1753, l'établissement qu'on avait fait d'une foire au lieu du Saint fut confirmé en faveur de François-Guillauine de Bahano, sieur de Berrien : ses lettres-patentes furent enregistrées à la Chambre des comptes, le 18 janvier 1754.

* Marteville et Varin (1843) : BERRIEN, commune formée de l'anc. par. de ce nom, moins Huelgoat et Locmaria, ses trèves (voy. ces mots); aujourd'hui succursale. — Limit. : N. Scrignac, le Cloître, Plounéour-Ménecz, le ruisseau de Kernon; E. Scrignac; S. Huelgoat et Locmaria; O. La Feuillée. — Princip. vill. : Botmeur, Trédudon, Kernon,Kernevez, le Squiriou, Tilíbrennou, Coscastel, Quilionalch. — Superf. tot. 6545 hect. 90 a., dont les princip. divis. sont : ter. lab. 1634; prés et pât. 499; bois 478; verg. et jard. 27; landes et incultes 3657; sup. des prop. bat. 18; cont. non imp. 181. Clonst. diverses 492; moulins 13:, usines 5. Le Botmeur a une succursale. Tout le territoire qu'lle dessert est enclavé dans la paroisse de la Feuillée, à tel point qu'il est impossible d'aller de Botmeur à Berricn sans traverser la commune de la Feuillée. — La chapelle Sainte-Barbe n'est pas régulièrement desservie. — Manoir de Ligollenec. — Moulins à eau de Lidien, du Squiriou, de Crann, du Roi, de Botmeur. — Le terrain de cette commune est en général montueux, et la terre labourablc n'a guère plus de 25c d'épaisseur moyenne. La pierre à bâtir est abondante. — Dans les parties sud et est de la commune, on se vhauffe au bois; et l'on se sert de mottes et de tourbe dans les parties ouest et nord. — Depuis quelques années on emploie comme engrais le goèmon et le sable de mer. — On fait quelques élèves de bêtes à cornes et de chevaux qui sont estimés. — Les mendiants sont nombreux. — ll y a deux pardons de deux jours. — L'étang dit du Huelgoat a 4 hect. 32 a. en Berrien. — Les forêts de Berrien ne pouvaient avoir, à l'époque où écrivait Ogée, 7000 arpents forestiers, ou 3500 hect. environ. En effet, tout ce qu'il y a de bois en Berrien, Locmaria et Huelgoaut s'élève actuellement à 1206 hect.; et, sur les cartes de Cassini, il y en a environ environ 1150 hect. de figurés, ce qui coïncide assez bien. — La route royale n° 169, dite de Lorient à Roscoff, traverse la commune du sud-est au nord-ouest. — Geologie : le sol est en partie granitique; le grès se montre au nord et à l'est. ll y a quelques terrains tourbeux. — On parle le breton.

M. de la Boissière nous a communiqué le fait suivant : Un jour qu'il y avait foire à Berrien, un brouillard très-épais s'éleva dans un vallon qui traverse l'un des deux chemins qui aboutissement au bourg. Cependant un certain nombre de personnes n'hésitèrent pas à continuer leur route; mais quand le brouillard fut dissipé, on retrouva les cadavres de dix-sept d'entre elles qui avaient été asphyxiées".

* Bernard Tanguy (1990) : "Ev. de Cornouaille; par.-mère de Botmeur, Huelgoat, Locmaria-Berrien";

"Cette immense paroisse, qui engloba jusqu'au XIIe siècle, outre ses trèves, la paroisse de La Feuillée, qui la séparait du quartier de Botmeur, est un démembrement de la paroisse bretonne primitive de Plouénez "paroisse de la montagne", dont le nom est conservé par un village de Brennilis (cf. ce nom)".

* Editions Flohic (1998) : "Berrien devient une paroisse indépendante à,compter du XIè siècle, à la suite du démembrement de Plouénez. Elle dépasse alors les 12 500 hectares. Cité dans le Cartulaire de Landévennec au XIè  siècle, Berrien englobe les trèves de Huelgoat, de Botmeur, de Locmaria et de la paroisse de la Feuillée".

"La paroisse devient, au XVIè siècle, l'une des seize prébendes de Quimper. Hostile à la Révolution, elle est démembrée lors du Concordat".

* Daniel Delattre (2004) : "Chef-lieu de paroisse au XIè qui comprenait les territoires de La Feuillée, Botmeur, Brennilis, Huelgoat et Locmaria".

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