EGLISE NOTRE-DAME

Elle remonte à la fin du XVIIIè siècle. En 1862, elle a été allongée d'une travée, et la façade ouest et le Clocher ont été reconstruits sur les plans de l'architecte Joseph Bigot.

L'édifice actuel comprend une nef de quatre travées avec bas-côtés, un transept et un chœur à chevet plat. A l'aplomb de la troisième travée, porche au sud portant la date de 1770 et chapelle des fonts au nord. Sous le clocher, encastré, à deux galeries et flèche octogonale (C.), portail classique à pilastres et fronton.

L'intérieur, du type à nef obscure, est lambrissé en berceau. Les grandes arcades en plein cintre reposent sur les chapiteaux des piliers cylindriques. Pas de sablières mais deux corniches de pierre à la base du lambris de la nef.

Mobilier

Dans le transept subsistent deux retables garnis de leurs tableaux : au nord, l'Assomption avec paysage du bourg au XIXè siècle ; au sud, le Rosaire avec médaillons peints.

Fonts baptismaux du XVIIIè siècle : baldaquin à quatre colonnes lisses, entablement en hémicycle et dais soutenu par quatre volutes.

Statues anciennes

- en kersanton : Vierge Mère et groupe de statues géminées (porche), Vierge (façade ouest) ;

- en bois polychrome : Christ en croix, Pietà provenant de Saint-Urfold, saint Yves, sainte Barbe, saint Sébastien et saint non identifié.

Vitraux de l'atelier Balmet posés en 1925 (Annonciation) et en 1932. — Deux fenêtres non figuratives du père Bouler.

Orfèvrerie : Calice et patène n° 1, argent en partie doré, pied à lobes, début du XVIIè siècle, coupe moderne (C.). — Calice n° 2, argent doré, début du XVIIè siècle (C.). — Calice n° 3, argent doré, daté 1630 (C.).

* Sur le placitre, stèle préchrétienne surmontée, vers 1930, d'une croix, Pietà.

Dans le cimetière, croix portant, outre le Crucifix entre la Vierge et saint Jean sur le croisillon, l'Ecce Homo, la Madeleine et saint Yves entre le riche et le pauvre.