CARANTEC

Ancienne trêve de Taule érigée en paroisse lors du Concordat.

EGLISE SAINT-CARANTEC

L'édifice actuel comprend une nef de quatre travées avec bas-côtés, un transept et un chœur polygonal accosté de deux chapelles communiquant également avec le transept. Le clocher, à deux chambres de cloches et deux galeries, porte une flèche octogonale sans crochets. Porche méridional à arcade en tiers-point et haut gable.

Les plans de cette église sont dus à François de Kergrist, qui s'est inspiré de Notre-Dame de Paris, de la Sainte Chapelle et de Saint-Ursin de Troyes. La construction est de 1867.

Les arcades en tiers-point de la nef reposent sur les chapiteaux des piliers cylindriques. Le vaisseau est lambrissé en voûte d'ogives.

Mobilier

Le mobilier, du XIXe siècle, provient de l'atelier de Denis Derrien, sculpteur à Saint-Pol : chaire à double escalier, trois confessionnaux, autel du Saint-Sacrement.

Nouveau maître-autel, en pierre, dessiné par l'architecte Yves Michel, 1969. Bas-relief de Philippe Kaeppelin (poissons dorés).

Fonts baptismaux anciens en granit.

Statues 

— en bois polychrome : Crucifix, saint Pierre et saint Carantec; 

— en bois doré : six petits hauts-reliefs d'Apôtres et d'Évangélistes (au mur du chevet).

Vitraux figuratifs, dont la Cène, signés J.-B. Anglade.

Orfèvrerie : 

— Croix processionnelle n° 1, XVIIe siècle, inscription : «CESTE : CROIX : FVT : FAICTE : POVR : LA : TRAIVE: DE: QVARANTEC: LAN: 1652.»; boules à godrons aux extrémités, Vierge et saint Jean sur des consoles en cornes d'abondance; au revers, saint Carantec en évêque ; nœud à deux étages de niches abritant les statuettes des douze Apôtres (C).

— Croix processionnelle n° 2, argent ciselé, XVIIe siècle (C.). 

— Boîte aux saintes huiles en argent, datée 1747, poinçon de l'orfèvre Mathurin Héliès (C.). 

— Navette en argent, poinçon de Mathurin Héliès et inscription : « A LA TREVE DE CARANTEC. 1747. Mre A.MARZIN Pre CURE. ».

* Face au porche, arc de triomphe du XVIIe siècle, provenant du manoir de Kerangoagnet et remonté à l'entrée de l'enclos vers 1935 (I.S.).

Calvaire en Kersanton, « 1839.MISSION», près de l'église.

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