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Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

Bro-Wened

Pays de Vannes

Eskopti Gwened

Evêché de Vannes

  Grand-Champ

Gregam

 

pajenn bet digoret an 22.02.2010 page ouverte le 22.02.2010     * forum du site Marikavel : Academia Celtica dernière mise à jour 04/05/2021 20:04:27

Définition : commune de la Bretagne historique, en Bro-Wened, évêché de Vannes; chef-lieu de canton; sur le Loc'h et le Sal.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'de Bretagne', département du Morbihan, arrondissement de Vannes;  chef-lieu de canton; sur le Loc'h et le Sal.

Superficie : 6734 ha.

Population : 4200 communiants, vers 1780, y compris ceux de Brandivi* et de Lomaria*, ses trêves; 3275 hab. en 1881; 3716 hab. en 1886; 2662 hab. en 1968; 3503 hab. en 1982; 3938 hab. en ***; 4246 hab. en 1999; 

Armoiries; blason :

* Éditions Flohic (1996) : 

* Froger et Pressensé (1999) : "d'azur au chevron d'or, au chef d'hermine". Armes de l'abbaye de Lanvaux construite par Alain de Lanvaux en 1138 sur les bords de la petite rivière de Tréauray.

* Précision apportée par le correspondant Loeizig, sur le forum Academia Celtica, le 9 septembre 2011 : "Sauf erreur de ma part, Le blason des Lanvaux était au chef d'argent, sans hermine. Le blason de Grand-Champ (d'azur au chevron d'or et au chef d'hermines) date de 1972 et a été proposé par une commission extra-municipale. Le conseil municipal l'avait adopté sans modification" .

Paroisse : église sous le patronage de saint Tugdual

Histoire :

* Ogée (1780) : Grand-Champ : sur une hauteur; gros bourg qui relève du roi; à 2 lieues 3/4, au N.-N.-O. de Vannes, son évéché, sa subdélégation et son ressort, et à 20 lieues 1/2 de Rennes. On y compte, y compris ceux de Brandivi* et de Lomaria*, ses trêves, 4200 communiants. La cure est à l'Ordinaire. Ce territoire est d'une grande étendue; on y voit des terres labourées, des prairies, la forêt de Lanvaux*, quelques petits bois, et des landes en quantité, dont les habitants ne connaissent pas tout le prix. Nous désirons qu'ils puissent bientôt se persuader que la culture de ce terrain, qu'ils abandonnent, ferait leur bonheur s'ils y donnaient leurs soins. Les maisons nobles de cette paroisse sont : la baronnie de Lanvaux, qui passe pour l'une des plus anciennes de la province.

L'an 1138, l'abbaye de Lanvaux fut fondée, à peu de distance du château, par le baron de ce nom, qui la donna à des religieux de l'ordre de Cîteaux. (Voy. Lanvaux.) — D'Argentré rapporte qu'en 1247*, le baron de Lanvaux ayant eu quelques différents avec le duc Jean Ier, surnommé le Roua:, à l'occasion des droits de sa baronnie, leva des troupes et attira dans son parti le baron de Craon, avec lequel il attaqua quelques places de la dépendance du duc Jean Ier, qui aussitôt assembla des troupes, à la tête desquelles il marcha contre les rebelles, les fit prisonniers, et fit enfermer le baron de Lanvaux dans le château de Sucinio*, dans la presqu'île de Rhuis, et celui de Craon dans celui du Bouffay de Nantes. Le duc confisqua ensuite leur baronnie, et réunit à son domaine celle de Lanvaux, dont il donna une partie à l'abbaye de ce nom, qui se trouvait altérée par cette saisie. Le château de Lanvaux était alors bien fortifié; il était situé auprès d'un grand étang qui se perd dans la rivière d'Auray, et avait un parc d'une étendue considérable et une forêt qui le joignait. Cette place fut démolie en.... — Au mois de décembre 1463, le duc François II donna cette baronnie à André de Laval, sire de Lohéac et maréchal de France; mais, comme il était fort avancé en âge et sans espérance d'avoir des enfants, cette terre fut donnée à Louis de Rohan, sire de Guémené, avec l'emplacement de son ancien château, pour en jouir après la mort du maréchal. François II le fit baron de Lanvaux, avec le droit de rétablir le château et les forteresses qu'on avait démolies, de lever un guet pour la garde de cette place, et d'y contraindre tous les roturiers et gens de bas état, à trois lieues à la ronde, comme on le voit à la Chambre des comptes, dans une copie des lettres du duc, données à Nantes, le 22 septembre 1485. Le château de Lanvaux, rebâti pour la seconde fois par le duc de Rohan, fut encore démoli après les guerres de la Ligue. On n'en voit plus aujourd'hui que les ruines et la forêt de son nom, qui ne renferme plus qu'environ trois cent cinquante arpents de terrain planté en futaie et taillis, laquelle appartient au roi, de même que toutes les dépendances de cette terre. Le duc François II, par ses lettres données à Nantes le 12 octobre 1486, permit à Louis de Rohan, baron de Lanvaux,.de retirer des mains des pères Chartreux d'Auray les fonds de cette baronnie, dont ils avaient voulu s'emparer en 1482, sous prétexte qu'elle dépendait de la fondation faite par le duc Jean IV, le 5 février 1382, de la chapelle de Saint-Michel qu'il avait fait élever dans l'endroit où il avait remporté la victoire sur Charles de Blois, à la bataille d'Auray, livrée le 29 septembre 1364. — Le château de Penhoët appartenait, en 1224, à Pierre de Grand-Champ, qui confirma dans ce même temps à Justin, abbé de Lanvaux, la donation du village de Kerorguen, que ses prédécesseurs avaient faite à cette abbaye. Le 13 juin 1451, Guillaume de Penhoët fut créé banneret par le duc Pierre II. La seigneurie de ce nom appartenait, en 1530, à N---- le Drouet; Kergal appartenait, en 1400, à Pierre de Lantivi, sieur de Talhouet; en 1640, à Jean de Lantivi, époux de Françoise de Tregoët, qui furent succédés dans cette seigneurie parleur postérité; Kermengui, en 1500, au sieur de Ses-Maisons, aujourd'hui à M. de Monty de Rezé. Les suivantes appartenaient, en 1520, savoir : Coetquaudec [Coëtcaudec], en 1500 [sic], à Pierre-Guillaume Chohan; Senderven, à la dame de la Forêt; le Guern, au sieur de Kerdréan; le Hervouet, au sieur d'Acigné; Kermer, à Guyon, sieur de Grand-ville; Keriou, à Guillaume le Dihouaclet; Talhouet, au sieur de Loyon; Coetdregaro, à Mathurin Segaro; Kerrobert, au sieur Kerver; Kersape, à François de Kersape.

* Marteville et Varin (1843) : GRANDCHAMP; commune formée de l'anc. par. de ce nom, y compris ses deux trêves Brandivy et Locmaria, qu'elle a gardées; aujourd'hui cure de 2° classe; brigade de gendarmerie à pied. — Limit. : N. Moustoir, Bignan, Saint-Jean Brévelay; E. Saint-Ave, Meucon, Plaudren; S. Plescop, Plumergat; O. Pluvigner, Plumergat (rivière de Tréauray et ruisseau du Pont-du-Loch). — Princip. vill. : Loperhet, la Forêt, Locquemérin-des-Bois, Locmaria, Locmaria-des-Prés, Talhouet, Kergal, le Resto, Lopabec, Bodéan, Kerfune, le Moustoir, Larcust, Brandivy. — Maisons remarquables : les châteaux du Resto, de Coétcaudec.— Superf. lot. 12025 h. 55a. 15 c.. dont les princip. divis. sont : ter. lab. 2857; prés et pat. 1391; bois 700; verg. et jard. 152; mares, abreuvoirs et canaux 94: marais 255; landes et incultes 6087; sup. des prop. bât 52; cont. non imp. 484; Moulins de Kerminguy, de Poulglas, de Lanvaux, à eau; de Bodiau, de Pino, de Loperhet, de la Chesnaie, de Piriac, de la Forêt, à vent. Grandchamp est l'une des grandes communes de Bretagne. Le bourg est placé sur un plateau situé vers la partie méridionale de la commune; l'église est surmontée d'une flèche sans élégance. La route nouvelle de Vannes à Baud traverse cette localité. — Brandivy, ancienne trêve, est toujours succursale; les chapelles de Locmaria et de Lopabec sont desservies, mais irrégulièrement.— A la création des communes, Locmaria et Brandivy avaient demandé à être séparées de Gramdchamp; elles y renoncèrent en l'an XII. — L'ancienne abbaye de Lauvaux (voy. ce mot), devenue propriété particulière à l'époque de la Révolution, a été démolie. Ses matériaux ont été employés en partie a la construction du haut-fourneau qui en est voisin. (Voy. Pluviguer.) La foret de Lanvaux, qui appartient à l'État, a en superficie 252 hectares 26 ares. Elle est d'une belle végétation, et contraste heureusement avec l'aspect désolé des immenses landes, qui à elles seules forment plus de la moitié de la commune. — Brandivy, dont nous avons dit un mot ci-dessus, est situé dans une position des plus pittoresques, au sommet de l'une des collines qui dominent le cours de la petite rivière de Tréauray. L'église n'a rien de remarquable dans son architecture; mais on y voit d'anciennes sculptures en bois qui proviennent sans doute de l'abbaye de Lanvaux. Ces sculptures forment l'ornement de trois stalles, et appartiennent à cette époque où les décorations des églises avaient pris un caractère extraordinaire de licence et de critique anti-chrétiennes. — Ainsi qu'on a pu le voir au détail des superficies cadastrales, il y a en Granchamp une énorme quantité de marais, Ces marais sont formés par les barrages mal réglés des moulins qui sont sur le Tréauray. — L'agriculture fait peu de progrès dans cette commune, et le seigle y est toujours plus cultivé que le blé; la pomme de terre est à peine connue; les prairies artificielles sont rares, et le bétail est généralement misérable; le chanvre seul alimente un peu l'industrie agricole. — Ce qu'Ogée rapporte, d'après d'Argentré, est contredit d'abord par dom Morice (t. I, p. 171), qui fait remonter à 1237 la guerre du duc au baron de Lanvaux, ensuite par la date bien connue (1249) de la fondation de Sucinio. — Il faut voir sur la baronnie de Lanvaux une curieuse note de dom Morice (t. I, col. 996, 997, 998). — On voit dans la commune de Grandchamp plusieurs monuments druidiques; mais aucun n'est fort remarquable : le principal est près du village de Larcust . — Cillart, qui fut recteur de Grandchamp, est auteur d'un Dictionnaire breton et d'une Grammaire bretonne. — Il y a foires au bourg le lundi avant le lundi-gras, le 10 mai, le deuxième lundi de novembre; au Burgos, le troisième vendredi de Carême, le 3 juin, le 26 juillet; à Brandivy, le 16 avril, le lundi après la Fête-Dieu, le 10 août, le 17 septembre; à Loperhet, le lundi le plus près du 9 octobre. — Géologie : le granite domine; Locmaria, Brandivy et toute la forêt de Lanvaux reposent sur cette roche. Le schiste micacé se montre dans le nord-nord-est et sous l'ancienne abbaye de Lanvaux. — Ou parle le breton.

Pierre de Penhouet, dont parle Ogée, était de l'illustre maison de Penhouet, dans l'évêché de Léon, laquelle possédait le château de Penhouet, dont on voit les ruines à l'extrémité de la paroisse de Thégonnec. Cette famille était une branche des anciens comtes de Léon.              (De B.)

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Patrimoine. Archéologie

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Le bourg Ar bourgr
Ossarium de Keropert (vers le Ier siècle)  
Église saint Tugdual (1865 - 1866) Iliz
Chapelle sainte Brigitte, de Loperhet (XVIè)  
Chapelle Notre-Dame su Burgo (XVIè)  
Chapelle Notre-Dame du Cloître, à Kerret (détruite)  
Chapelle Notre-Dame du Perpétuel Secours (1898)  
Château du Rest, avec colombier (XVè)  
Château de Penhouët (XVIIIè)  
Manoir de Kermainguy (XVè)  
Manoir de Kerleguen  
Manoir de Kerrio (1619)  
Manoir de Kerméno ((XVIè)  
Manoir de Kermenguy (XVIè)  
Manoir de Keral (XVIIè)  
Manoior de Gouézac (XVIIIè)  
Oratoire saint Mamert, près de Kerfur  

Étymologie

* Erwan Vallerie (1995) : "de Grandicampo, 1224; Grantchamp, 1370; de Grandicampo, 1453"

* Éditions Flohic (1996) : "se nomme Grandi-Campo au Xè siècle et pourrait être une référence à un grand camp romain. Mais selon le sens étymologique de campo, c'est à dire champ, il peut aussi se référer à l'agriculture".

* Hervé Abalain (2000) : "fondation gallo-romaine; le mot "champ" , du latin campus, désignait un terrain plat, généralement cultivé"

Personnes connues Tud brudet
Joseph BLUHERNE

Laboureur; émigré, participant au débarquement raté des royalistes à Quiberon, en 1795. Capturé, condamné à Vannes le 26 nivôse An IV / dimanche 27 décembre 1795, à l'âge de 28 ans

Jozef BLUHERNE

Labourer douar; divroet; en eus kemeret perzh e dilestradeg c'hwitet ar roueelerien e Kiberen, e 1795. Bet tapet, eo bet kondaonet e Gwened ar 26 nivôse An IV / Sul 27 Kerzu 1795, oajet a 28 bloaz.

Michel BOIS-DUC

Laboureur; émigré, participant au débarquement raté des royalistes à Quiberon, en 1795. Capturé, condamné à Vannes le 6 vendémiaire AN IV / Lundi 28 septembre 1795, à l'âge de 18 ans

Mikael BOIS-DUC

Labourer douar; divroet; en eus kemeret perzh e dilestradeg c'hwitet ar roueelerien e Kiberen, e 1795. Bet tapet, eo bet kondaonet e Gwened ar 6 vendémiaire AN IV / Lun 28 Gwengolo 1795, oajet a 18 bloaz.

(?) LE BRETON

Laboureur, émigré, participant au débarquement raté des royalistes à Quiberon, en 1795. Capturé, condamné à Vannes le 26 nivôse AN IV / samedi 16 janvier 1796, à l'âge de 27 ans

(?) LE BRETON

Labourer douar; divroet; en eus kemeret perzh e dilestradeg c'hwitet ar roueelerien e Kiberen, e 1795. Bet tapet, eo bet kondaonet e Gwened ar 26 nivôse AN IV / Sadorn 16 Genver 1796,, oajet a 27 bloaz.

Jacques DAGOR

Laboureur, émigré, participant au débarquement raté des royalistes à Quiberon, en 1795. Capturé, condamné à Vannes le 29 nivôse AN IV / mardi 19 janvier 1796, à l'âge de 22 ans

Jakez DAGOR

Labourer douar; divroet; en eus kemeret perzh e dilestradeg c'hwitet ar roueelerien e Kiberen, e 1795. Bet tapet, eo bet kondaonet e Gwened ar 29 nivôse AN IV / Meurzh 19 Genver 1796,, oajet a 22 bloaz.

Joseph ENAMF

Laboureur, émigré, participant au débarquement raté des royalistes à Quiberon, en 1795. Capturé, condamné à Vannes le 24 nivôse AN IV / jeudi 14 janvier 1796, à l'âge de 26 ans

Jozef ENAMF

Labourer douar; divroet; en eus kemeret perzh e dilestradeg c'hwitet ar roueelerien e Kiberen, e 1795. Bet tapet, eo bet kondaonet e Gwened ar 24 nivôse AN IV / Yaou 14 Genver 1796, oajet a 26 bloaz.

François-Marie KERSUZAN

Kerbloc'h, 25.03.1848 / ... 1935

Evêque de Cap-Haïtien, 1883 / 1926

Fanch-Mari KERSUZAN

Kerbloc'h, 25.03.1848 / ... 1935

Eskob Cap-Haïtien, 1883 / 1926

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Communes du canton de Grandchamp Parezioù kanton Gregam
Brandivy  
Colpo Kolpou
Grand-Champ Gregam
Locmaria-Grand-Champ   Lokmaria-Gregam
Locqueltas   Lokeltaz
Meucon   Meukon
Plaudren Plaodren
Plescop   Pleskob

Communes voisines de Grand-Champ Parrezioù tro war dro Gregam
Brandivy   Colpo Locqueltas Locmaria Grand-Champ Plescop    

Sources; Bibliographie :

* OGEE : Dictionnaire de Bretagne; 1780. 

* A. MARTEVILLE et P. VARIN : continuateurs et correcteurs d'Ogée; 1843.

* Adolphe JOANNE : Département du Morbihan. Hachette. 1888.

* Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970.

* Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995

* Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Morbihan; 1996 

* Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes du Morbihan. Froger SA. 1999.

* Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000. 

* Daniel DELATTRE : Le Morbihan. Les 261 communes. Éditions delattre. 2004

Liens électroniques des autres sites traitant de Grand-Champ / Gregam  : 

* lien communal :  https://www.grandchamp.fr/

* Wikipedia brezhonek : https://br.wikipedia.org/wiki/Gregam

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés pat J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout vas vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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