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Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

Bro Sant-Maloù

Pays de Saint-Malo

Tinténiac * Titenyac

* Tintenieg

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'de Bretagne', département d'Ille-et-Vilaine; arrondissement de Saint-Malo; chef-lieu de canton; sur le Donac, le canal d'Ille et Rance, le ruisseau de Rouillon.

Code postal : 35190

Superficie : 2340 ha.

Population : 2000 'communiants' vers 1780, y compris ceux de Trimer; 22125 hab.. en 1863; 2213 hab. en 1881; 1938 hab. en 1968; 2173 hab. en 1982; 2434 hab. en 1999;

* Froger & Pressensé : "d'or à deux jumelles d'azur, un bâton de gueules brochant sur le tout: à la bordure d'hermine". Armes de la famille de Tinténiac (XIè siècle) brisées d'une bordure d'hermine.

* JC Even : "en aour e ziv eilenn en glazur, ur sourinan en gwad balirant; e vevenn en erminoù"

* Ogée (vers 1780) : Tinténiac; sur la route de Rennes à Saint-Malo; à 8 lieues 1/4 de Saint-Malo, son évêché; à 5 lieues 1/2 de Rennes, et à 1 lieue de Hédé, sa subdélégation et son ressort. Cette paroisse relève du roi, et compte 2000 communiants, y compris ceux de Trimer, sa trêve; la cure est un prieuré à la nomination de l'abbesse de Saint-Georges de Rennes. Le territoire, d'une superficie plane, est cultivé avec beaucoup de soin.

Dans le XIè siècle, Guillaume de Tinténiac, chevalier, surnommé Ismaélite, fit bâtir dans son château une chapelle, avec la permission de Rainauld, évêque de Saint-Malo. L'abbesse de Saint-Georges de Rennes, à qui appartenait l'église paroissiale de Tinténiac, fit des difficultés; mais l'affaire se termina par un accord passé dans l'abbaye de Saint-Georges, en présence du prélat et des parties intéressées. Il fut décidé que l'aumônier desservant la chapelle aurait la moitié des oblations qui s'y feraient, et l'abbesse l'autre moitié, à condition que les paroissiens seraient tenus d'assister à la messe de l'église paroissiale aux principales fêtes de l'année, d'y faire leur devoir pascal, et que l'aumônier ne pourrait baptiser, ni donner la bénédiction nuptiale dans sa chapelle, sans la permission du curé. En 1168, Henri II, roi d'Angleterre, assiégea et prit le château de Tinténiac, qui appartenait à Olivier de Tinténiac. En 1196, ce dernier donna à l'abbesse de Saint-Georges, pour la fondation d'une chapellenie à l'autel de Saint-Jcan-Baptiste de son église abbatiale, le lieu, manoir, métairies, fiefs, seigneurie, jurisdictions, hommes et sujets de la Ville-Ales [Allée], et les dîmes de Carleboitière [Caillibotière]*, de la Pooeleterie [Poulettière], de la Sante-Cochère [Saute-Cochère], de la Boeric [Bourie], et de la Méenerie. Cette première donation fut suivie d'une autre, faite du consentement de sa mère Eremburge, et de sa sœur Trefaine, pour le salut des âmes de son père Guillaume, de son frère aîné, Geoffroy de Tinténiac, et de tous ses ancêtres : c'était les dîmes de Hédé qu'il donna à ce monastère, à la charge que les religieuses feraient dire, à perpétuité, une messe par semaine dans leur église. L'abbaye de Saint-Melaine éprouva aussi les effets de sa générosité. Il fonda, de concert avec sa sœur Trefaine, une messe, qui doit se célébrer tous les jours et à perpétuité, par un moine nommé exprès, pour le salut de son âme, de celle de sa sœur, et de leurs successeurs respectifs; il donna, pour l'acquit de cette fondation, les dîmes qu'il avait dans la paroisse des Iffs. Le chapitre de Saint-Melaine s'assembla pour la confection de l'acte passé à ce sujet, qui fut signé en présence de Giraud, évêque de Saint-Malo, de Péan de Bécherel, de Guillaume d'Aubigné, et de plusieurs autres. Alain de Tinténiac, fils d'Olivier et de Théophile, son épouse, donna, en 1260, une mine
de froment de renie à l'abbaye de Saint-Jacques de Montfort. On trouve dans les archives de Saint-Georges de Rennes une transaction, de l'an 1271, qui porte qu'Olivier, IIe du nom, sire de Tinténiac, se reconnaît, avec son fils Guillaume, homme-lige de l'abbesse et du monastère de Saint-Georges, auxquels ils promettent d'obéir, et aux sénéchaux dudit monastère, comme hommes-liges et sujets doivent obéir à leurs seigneurs féodaux, pour tout ce qu'ils posséderont au territoire de Tinténiac; protestant qu'ils comparaîtront, lorsqu'ils en seront requis, à la cour desdites darnes abbesses et religieuses, pour y recevoir droit et justice; de laquelle cour ils pourront se délivrer à congé de personne et de menée, selon la raison et coutume du pays. La même transaction porte qu'aux fêtes de Saint-Barthélémy et de Noël, les seigneurs de Tinténiac paieront à l'abbaye de Saint-Georges la somme de 40 liv. monnaie, moitié par moitié, pour dédommagement des tailles que les abbesses et religieuses voulaient percevoir sur les vassaux dudit Olivier, dans sa terre de Tinténiac, qu'il tient d'elles, également que pour récompense des profits, émoluments et droits qu'elles recevaient du marché de Tinténiac; laquelle somme devait se payer double à la mort des seigneurs de Tinténiac, qui, en outre, devaient annuellement à la même communauté une rente en avoine. Les religieuses se réservèrent toute la paille des dîmes de la paroisse, à l'exception de celle de seigle, qu'elles abandonnèrent à Olivier et à ses successeurs. — Jean, chevalier, seigneur de Tinténiae, de Bécherel et de Rouillé, s'acquit une grande réputation. Il suivit le parti de Charles de Blois, combattit pour les Bretons à la bataille des Trente, et fut tué, en 1352, à celle de Mauron. (Voyez la Croix-Helléan et Mauron.)..  Il avait épousé Jeanne de Dol, dame de Combourg. de laquelle il ne laissa qu'une fille, nommée Isabeau de Tinténiac, qui épousa Jean de Laval, à qui elle porta ses biens. Le 5 août 1399, Julienne du Guesclin, abbesse de Saint-Georges de Rennes, permit au duc Jean IV de lever 20 sous par feu sur les hommes de Tinténiac. En 1419, Anne, comtesse de Laval, de Vitré et de Tinténiac, obtint du duc Jean V des lettres qui lui permettaient de lever sur ses sujets de Tinténiac un fouage dont les deniers devaient être employés à la réédification des fortifications du château de cette paroisse, qui avait été ruiné par les guerres, et obtint la continuation de ce fouage par d'autres lettres de l'an 1428, parce que la première somme levée n'avait pu suffire à tous les travaux. En 1553, le roi augmenta les foires de Tinténiac, et accorda un octroi de trente tonneaux de vin pour celui qui aurait abattu le papegai de l'Arbatre, et vingt tonneaux pour celui qui l'abattrait avec l'arquebuse; toutes ces concessions faites en faveur de Gaspard de Coligni, amiral de France, et de Catherine de Laval, son épouse, seigneur et dame de Tinténiac. L'illustre famille de ce nom subsiste encore en Bretagne, dans la personne de M. le marquis de Tinténiac, issu d'une branche cadette de cette maison.

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* Marteville et Varin (1843) : TINTÉNIAC (sous l'invocation de la sainte Trinité): commune formée de l'anc. par. de ce nom, moins son ancienne trêve Trimer; aujourd'hui cure de 2è classe; bureau d'enregistrement; chef-lieu de perception. — Limit. : N. Saint-Domineuc, Québriac, Dingé; E. Dingé, Bazouges-sons-Hédé; S. Saint-Symphorien, Saint-Brieuc-des-Iffs, les Iffs, la Baussaine: O. la Baussaine, Trimer. — Princip. vill. : la Saudrais, la Vigne, la Madelaine, Trégaret, Triguoux, la Fontaine-Orain, le Grand-Châtelain, la Touche-aux-Aubry, Ligandierre, Chauvelais, la Besnelais, Trebuard, la Jouallais. — Maison import. : la Besnelais; ferme de la Gontrais. — Superf. tot. 2334 hect. 83 a., dont les princip. div. sont : ter. lab. 1656; prés et pat. 261; bois 23; verg. et jard. 45; canaux 15; landes et incultes 223; sup. des prop. bat. 19; cont. non imp. 83. Const. div. 493; moulins 4 (de Jehan, de la Rigoliere, du Pont-à-l'Abbesse, de Rouyon, a eau). Tinténiac est un gros bourg, situé sur la route de Rennes à Saint-Malo, qui traverse la commune du sud-sud-est au nord-nord-ouest. La route de Rennes à Dol la traverse dans sa partie sud, et le canal d'Ille-et-Rance court a peu près dans la même direction que la première de ces routes. Elle contient à l'est le bois de la Plesse et partie de l'étang de Tanouarn. — Tinténiac était une localité imnportante, des le commencement du XIè siècle. Le duc Alain III, fondant Saint-Georges en faveur de sa sœur Adèle, lui donna : "Quemdam vicum non exiguum, numine Tinteniacum... cum ipsâ ecclesia et omnibus quoe ad eam pertinere noscuntur sive non noscuntur". Tinténiac était une ancienne châtellenie, qui fut érigée en comté, et possédée dans les XVè et XVIè siècles par les sires de Laval et de Vitré. Le chef-lieu de cette seigneurie était Montmuran, château célèbre dans notre histoire nationale, et qui maintenant est possédé par la famille de Bizien. Moutmuran remonte au XIè siècle. Adèle, l'abbesse ci-dessus citée, permit à un sien vassal, nommé Donoald, « de bâtir un château qui s'appelle de Montmuran, dans » la paroisse des Iffs, a condition de le tenir d'elle... prochement, noblement, ligement à foy, hommage, rachat et devoirs de chambellenage, et que ledit Donoald ne donnerait refuge ni retraite aux ennemis desdits abbaïes et monastères. » (Albert-le-Grand, p. 12.) — Les Tinténiac portaient « d'argent a deux jumelles d'azur », selon Dupaz; et, selon d'autres armoriaux, «d'argent à trois fasces d'azur, et un baston de gueule brochant a dextre sur le tout.» — En épousant Jean de Laval, nous dit M. P. de la Bigne-Villeneuve, l'héritière de Tinténiac porta dans cette famille les seigneuries de son père. Sa fille; Jeanne de Laval, épousa en premières noces le connétable Du Guesclin, dont elle n'eut pas d'enfants; et, en secondes, son cousin Guy XII, sire de Laval et de Vitré. De ce mariage elle eut un enfant mort en bas âge, et une fille Anne, mariée avec Jean de Montfort, fils aîné de Raoul VIII. qui prit les armes de Laval et le nom de Guy XIII. Charlotte, fille de Guy XVI et d'Antoinette d'Aillon, eut en partage les terres et seigneuries de Tinténiac et de Bécherel. Elle épousa Gaspar de Coligny, amiral de France, et leurs descendants possédèrent ces domaines jusqu'à la Révolution de 1790. — Il y a foire les troisièmes mercredis des mois d'avril, mai, juin, juillet, août, novembre, le 3 septembre, le 2 octobre et le 3 décembre (le lendemain, quand un de ces jours est férié). — Géologie : terrain de transition inférieur modifié par le granité. — On parle le français.

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* Daniel Delattre (2004) : Tinténiac fut mentionnée dès le début du XIè siècle dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Georges de Rennes.

En 1168, Tinténiac fut ruiné par les Anglais, et les Chouans s'en emparèrent en 1795 et 1796.

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* Erwan Vallerie (1995) : "Tinteniacum, 1032; Tintiniaco, 1164; Tintiniaci, Tinteniac, 1199; Tyntyniac, 1294; Tintiniac, 1399; Tintinia, 1630; Tintiniac, 1636

* Editions Flohic (2000) :  "la désinence en "ac" indique une origine gallo-romaine"

chevalier participant au Combat des Trente, le *** 1351

officier vendéen; tué à Coëtlogon, en 1795

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* MM. A. MARTEVILLE et VARIN : continuateurs et correcteurs d'OGEE, 1843.

* M.N BOUILLET : Dictionnaire Universel d'Histoire et de Géographie. Librairie L. Hachette et Cie. Paris. 1863.

* Editions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970.

* Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez. Corpus. An Here. 1995

* Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes d'Ille et Vilaine. 2000.

* J.L RAMEL et A.J RAUDE : Liste des communes du département de l'Ille et Vilaine. Maezoe-Heveziken. 2003

* Daniel DELATTRE : L'Ille et Vilaine. Les 352 communes. Éditions Delattre. 2004.

* Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes des Côtes d'Armor et Ille et Vilaine. 2008.

Liens électroniques des autres sites traitant de Tinténiac / *Tintenieg :

* lien communal : http://www.tinteniac.fr/

* Wikipedia brezhonek : https://br.wikipedia.org/wiki/Tintenieg

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* pour le blason de Tinténiac : dessin JC Even sur logiciel Genhéral5. 

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much