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pajenn XVII

 

(< p. xvi)

    ... verve et ils pourraient vous donner en «Tunodo» une réplique qui le prouverait. Heureusement, vous avez eu la sagesse de mettre tous leurs défauts au passé, et ils ne voudront retenir que les éloges justifiés que vous leur avez prodigués pour la splendide clôture de leur Congrès Eucharistique.

    Je ne suis pas sûr qu'ici et là on ne vous fera pas grief d'avoir, ainsi que vous l'écrivez, écouté parler les Anciens «le crayon à la main», et d'avoir reproduit leurs expressions, bien qu'elles ne fussent pas de breton courant, pour le tour charmant qu'elles offraient. Ces expressions ne seront probablement pas comprises et déconcerteront pas mal de lecteurs. — Oh ! je sais que vous avez une réponse toute prête : comment ne pas relever au passage les pépites d'or que leur éclat vous a signalées ? Comment ne pas en enrichir les celtisants ? — Mais pour être appréciées, il faut que ces pépites d'or se révèlent aux autres dans la même beauté qu'à vous. Et la chose se produira-t-elle, si les mots ne sont pas compris ?

    Excusez-moi de vous faire cette mauvaise chicane : elle est bien osée, venant de quelqu'un qui n'entend rien au breton.

    Elle ne m'empêche point de vous adresser toutes mes félicitations et de souhaiter de nombreux lecteurs à votre « AN TORNAOD » où votre cœur de prêtre et votre cœur de Breton se sont associés dans un si bel effort pour faire aimer toujours plus à vos compatriotes et leur langue et leur foi.

Votre bien affectueusement dévoué

FRANÇOIS-JEAN-MARIE,

Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier.

 (> p. xviii)

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Academia Celtica