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"Éponyme et patron de Saint-Briac (I.-et-V.), jadis honoré à Saint-Fiacre (cf. ce nom), titulaire d'une chapelle à Pléneuf, saint Briac figure dans un sacramentaire du XI` ou de la fin du X° siècle, à la date du 18 décembre. Sa Vie légendaire et tardive, connue par Albert Le Grand, le fait naître en Irlande, dans la province d'Ultonie, qui est aussi celle où serait née sainte Breaca, honorée à Breage, en Cornwall. Après avoir rejoint dans son monastère, au pays de Galles, saint Tugdual, il l'aurait accompagné en Armorique.

Le roi Déroch lui ayant accordé de construire un monastère près de son château - en l'occurrence la vieille motte de Coz-Castel, au sud-est de l'église - il s'installa, en attendant, à l'emplacement de la chapelle de Botfo. Le monastère bâti, il le quitta bientôt pour vivre à l'écart dans un ermitage, appelé maintenant Pénity-Briac, c'est à dire "maison de pénitence de saint Briac". Il fit un voyage à Rome et, revenu en Bretagne, mourut dans son monastère le 17 décembre 627. Il fut enterré dans l'église: à son tombeau se firent de nombreuses guérisons de "maniacques, insensez, phrénétiques et autres maladies d'esprit". Son monastère, ajoute Albert Le Grand, fut brûlé par les Normands en 878, mais son tombeau et ses reliques furent préservés".

* Abbé Perrot : Bue ar Zent (1912)

* Bernard TANGUY : Dictionnaire des communes, trèves et paroisses des Côtes d'Armor. Chasse-marée - ArMen. 1992

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