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Noms de lieux * Anoioù lec'hioù

Noms de personnes * Anaoioù tud

Breizh

Bretagne

Bro Wened

Pays de Vannes 

Eskopti Gwened

Evêché de Vannes

  Arzon

*Arzhon-Rewiz

 

pajenn bet digoret e 2003 page ouverte en 2003  

  forum du site Marikavel : Academia Celtica dernière mise à jour 16/01/2019 20:16:06

Définition : commune de la Bretagne historique, en Bro-Wened, évêché de Vannes.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'de Bretagne', département du Morbihan; arrondissement de Vannes; canton de Sarzeau.

Superficie : 893 ha.

Population : 1500 'communiants' vers 1780; 1308 hab. en 1970; 1899 hab. en 1996.

Armoiries; blason :

- Éditions Flohic : "Il rappelle le sauvetage miraculeux, en 1673, de quarante deux marins arzonnais, survenu après avoir imploré sainte Anne et lui avoir promis de se rendre en pèlerinage à Sainte-Anne-d'Auray tous les lundis de Pentecôte".

- Michel Froger et Michel Pressensé : "d'or à la proue de gueules, sous voile d'argent chargée d'une moucheture d'hermine, voguant sur une mer d'azur". 

* JC Even : "en aour e staon en gwad, e ouel en arc'hant karget gant ur vrizhenn erminig, war ur mor en glazur"

Paroisse : église sous le patronage de 

Histoire :

* Ogée (1780) : Arzon; dans la presqu'ile de Rhuis, à 3 lieues 1/4, au S. O. de Vannes, son evêché, à 23 lieues 1/4 de Rennes, et à 2 lieues de Sarzeau, sa subdélégation et son ressort. On y compte 1500 communiants. Cette paroisse, qui relève du roi, est un prieuré de la dépendance de l'abbaye de Saint-Sauveur de Redon, qui en présente la cure; il fut donné à ce monastère en 878, par Alain, comte de Vannes et ensuite duc de Bretagne, qui venait d'échapper à une maladie très-dangereuse. Les terres y sont fertiles et produisent des grains de toute espèce; on y voit quelques vignes dont le vin est de mauvaise qualite et quelques marais salants. - La maison seigneuriale est celle de Keralier, qui, en 1327, appartenait à Hervé de Léon; elle est aujourd'hui à M. de Serent. Outre les maisons notables de Kermoisan, Villelour, Pellet, Cuis, Coséal, Ros et le Mouílet-Brouel, qui existaient en 1500, on voit encore dans ce territoire le Port-Navalo *, village considérable à l'entrée du Morbihan, où il entre plusieurs barques et petits vaisseaux qui y font fleurir le commerce. Ce port est fort ancien; il paraît qu'il était fréquenté du temps de César. M. de la Sauvagère dit qu'íl portait le nom de Naval, nom qui signifiait un hâvre ou l'on construisaít les vaisseaux et où on les réparait du temps des Romains. C'élait là ou était 1'arsenal de marine dont cette nation faisait le plus grand cas. On remarque dans cette paroisse deux monticules de terres rapportées d'environ 70 pieds de hauteur, qu'on nomme le petit et le grand Mont*; on ignore ii quels usages ils étaient destinés.

* Marteville et Varin (1843) : ARZON, commune formée dc l'anc. par. de ce nom, aujourd'hui succursale. - Limit. : N. Morbihan; E. Morbihan, Saint-Gildas; S. Océan; O. Morbihan et Océan. -- Princip. vill. : le Monténo, Bourgneuf, Port- Navalo, Locmaria, Kerné, Tumiac, Kerjohanno, Port-Nez, Béninze, Lal›er. -- Superf. tot. 877 hect. 27 a. 61 c., dont les princip. div. sont : ter. lab. 578; prés et pât. 1211; jard. et verg. 8; vignes 3; landes et incultes 133; superf. des prop. bat. 8; cont. non imp. 22. Moulin a eau de Pencastel, que la mer fait mouvoir; ruines du couvent de Saint-Nicolas. -- Trois forts, le grand, le petit et celui dit du Petit-Mont. - Manoir du Croësty. -- Selon M. de Blois, l'étymologie de Port-Navalo serait bretonne et non latine. Ce savant l'analyse ainsi : Port-an-Avalon, Port-aux-Pommes. En effet, ce village si commerçant a du être jadis le point par lequel se faisaient les plus grandes exportations de ce fruit. - Géologie : constitution toute granitique. -- Archéol. : voir sur Port-Navalo Lycée Armor., t. I, p. 12; t. VII, p. 95. - On parle lc breton.

La commune d“Arzon fait partie de la presqu'ile de Rhuis, qui fut aimée et habitée par nos anciens ducs, depuis Jean ler, dit le Roux, qui y fonda, en 1229, le château de Sussinio, jusqu'a la duchesse Anne. Ce beau pays est à la Bretagne-Armoriqne ce que la délicieuse ile de Wight est à l'Anglelerre. La nature lui a prodigue les plus riches aspects; nos pères y ont laissé des souvenirs nombreux. Lé pays d'Arzon, comme le reste de la presqu'ile, est découpé par de nombreuses baies qui offrent aux navires des ancrages assurés; il termine à l'ouest la presqu'ile de Rhuis, et un étroit goulet le sépare de celle de Locmariaquer. Les terres y sont fertiles quoique reposant entierement sur un fonds presque de granit. Les villages bien batis, grands, populeux, recouverts en ardoises, annoncent l'aisanee et la propreté. Cette partie de la presqu'ile n'offre pas les points de vue riants et agréables de la vaste commune de Sarzeau, qui a conservé ses nombreux vignobles et quelques restes de ses anciennes forets. A mesure que l'on avance vers l'ouest, la physionomie du pays devient plus imposante et plus maritime, et les arbres de plus en plus rares. La mer se developpe à l'horizon; les côtes sont defendues par des rochers élevés et noirâtres. C'est la rude nature bretonne dans toute son agreste beauté.

Arzon forme lui-même une sorte de petite presqu'ile à l'extrémité ouest de la presqu'íle de Rhuis. Au village du Net, le Morbihan et l'océan sont tellement rapprochés, que l'on se demande comment cette faible langue de terre a pu résister à l'action dc la mer. Dans l'espoir de créer au Morbihan un nouveau chenal et d'y introduire une plus grande quantité d'eau, les Etats de Bretagne avaient ordonné de couper cette espece d'isthme; ils renoncèrent ensuite avec raison à ce projet. Les avantages etaient douteux et il avait pour resultat immediat de laisser la petite mer presque à sec à marée basse, de submerger de nombreux marais salants, des villages entiers, une grande quantité de terres arables, et d'inonder en mêrme temps les bas quartiers des villes de Vannes et d'Auray.

Arzon est le nom générique de cette partie de la presqu”ile de Rhuis. Le bourg de Locmaria est le chef~lieu de la commune, qui a continué à porter le nom d'Arzon. Les vignobles y ont ete succcessivement arrachés pour faire place à la culture du froment, dont il s'exporte unne grande quantite. ll ne reste plus que trois hectares de terrain planté en vignes. Aucun chateau n'existe sur ce territoire; celui de Keralié est situé dans la commune de Sarzeau. Les hommes, qui sont presque tous marins, en portent le costume; celui des femmes est le même à l'île d'Arz, à l'ile aux Moines, et dans touye la presqu'íle; elles sont connues dans les contrées voisines sous le nom d'Arvorenn (femmes des bords de la Mer); leur coiffure consiste dans une espèce de voile en mpusseline claire avec deux barbes tombantes. Cette coiffe, tres-simple, est tout-à-la-fois décente et gracieuse.

Port-Navalo, le Vindana-Portus de Ptolémée, est situé a 1'extrémité occidentale de la presqu'ile de Rhuis. C'est sans aucun doute sur la mer qui l'avoisine que se donna la bataille navale qui livra aux Romains la Vénétie. Par sa position vis-à-vis la poil,e sud de Locmariaquer et à 1'entrée du goulot du Morbihan, ce port de relache peut devenir en temps de guerre d'une grande importance maritime. Sa petite baie, en forme de fer-a-cheval, offre un excellent abri aux navires, qui s'y refugient dans les tempêtes. L'entree du Morbihan, malgrée un très-fort courant et l'ecueil redoute du terrible Meud-Brass (le grand mouton), est loin d'être aussi dangereuse que le croient les marins étrangers. D'après la carte inarine de Beautemps-Baupré, il existe 80 à 86 pieds d'eau au milieu du chenal au moment de la basse mer. Quatre-vingt bricks, chasse-marées-goëlettes sont inscrits au bureau des douanes de Port-Navalo; ils sont la propriété des communes d'Arzon et de Saint-Gildas de Rhuis. Les registres de la douane constatent en outre que 2,800 navires etrangers ou français y relachent annuellement. Des travaux y ont ete commencés pour la construction d'une chaussée et d'un quai en pierres de taille, reclamés impérieusement par les besoins de la navigation. La voie romaine qui traverse toute la presqu'íle de Rhuis vient aboutir à Port-Navalo, dont le nom, d'origine latine, contraste avec les noms celtiques des localites environnantes.

Les iles dépendantes de la commune sont dans le Morbihan Er-Gazc, de 750 mètres sur 120;Kerultenn, de 400 sur 90, et le petit ilot du Tisserand. L'íle de Méhaban, de 300 mètres sur 60, est situee dans l'océan, à 8 kil. de Port-Navalo.

L'eglise paroissiale de Locmaria, dédiée à la Sainte-Vierge, est moderne. Une autre chapelle plus ancienne, sous le vocable de Saint-Nicolas, existe au grand village de Kerné; avant la construction de la nouvelle église de Locmaria, elle a servi, pendant plusieurs siècles, d'église paroissiale au pays d'Arzon. Au bord de l'océan, entre le galgal du Petit mont et la baie du Croësty, dont le nom breton est Croës-Steer, s'elève une petite chapelle moderne. Sa première fondation remonte à l`époque de Saint-Gildas. C'est près de cette chapelle, sur un rocher que l'on montre encore aux curieux, que fut déposé le corps du saint, lorsqu'apres sa mort il fut transporté de la petite île d'Hoat à l'abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuis, dont il avait été le fondateur. En mémoire de cet évènement, les moines, accompagnant ses reliques vénérées, se rendaient tous les ans, le 11 mai, en procession à cette petite chapelle.

Depuis les plus anciens temps jusqu'à nos jours, chaque siècle a laissé sur le sol de l'ile de Rhuis des monuments et des souvenirs. Si voisine de Carnac et de Locmariaquer, elle ne pouvait être négligée par le druidisme; aussi, après ces deux grands reliquaíres de la religion et des mythes des Celtes, est-elle le point où nos ancêtres ont semé le plus de ces muets témoins de leur culte bizarre; les barrows et les galgals de Caden, du Clos-er-Motten, de la Cour, du Petit-Mont, de Granioll, de Tumiac, formaient, avec ceux de Locmariaqucr, de Carnac et des iles du Morbihan, Gavr-lniss et d'Iniss-Hir (l'lle-Longue), comme un vaste chainon de tumulus se correspondant entre eux, et qui sans doute furent élevés dans une pensée commune. ll n'existe pas dans toute l'île de Rihus de tumulus nomme le Grand-Mont : ce nom a été donné par les marins aux rochers si sauvagement historiques de la côte de Saint-Gildas-de-Rhuis, qui, vus de la mer, ressemblent à une ligne de montagnes. Les derniers débris des monuments druidiques qui ont échappé à la main des hommes et à l'action du temps sont nombreux, mais épars. Il n'existe pas une hauteur, dans toute la prcsqu'íle, où l'on n'aperçoive des restes de montissels, de dolmens, de peulvans. Les menhirs devaient y être alignés comme les longues avenues de Carnac. Nous allons mentionner ici les plus remarquables encore existants dans le pays d'Arzon.

Dans le clos Pancho, au village de Bourgneuf, se trouve un peulvan renversé, long de neuf pieds; - dans le clos Vouillarenn, un dolmen ruiné et un menhir de dix pieds de hauteur; - un autre sur la butte du Mottenno. - Derrière le bourg de Locmaria, au Granioll, on reconnait les restes d'un barrow; il sera bientôt complètement détruit par les paysans, qui en emportent la terre pour s'en servir en qualité d'engrais. Ce monument, de forme ovale allongée, pouvait avoir quatre-vingt-dix pieds de longueur; il s'étend du nord au sud. Au nord, on pouvait, il y a quelques années, suivre les courbes d'un vaste cromlec dont on retrouve à peine aujourd'hui une pierre ou deux. - Au sud de ce montissel, on rencontre les restes d'une grotte aux fées de cinquante pieds de longueur. Trois énormes pierres de voûte la recouvrent encore en partie; la plus grande a quinze pieds de long, la seconde douze, la troisième sept. La longueur du monument est de sept pieds.

De tous les monuments druidiques élevés sur le sol de la presqu”ile de Rhuis, le barrow de Tumiac est le plus remarquable. La circonférence de sa base est de quatre cents pas. ll est situé a peu de distance du hameau de Tumiac, et l'on voudrait faire dériver ce nom des mots latins Tumulus Iacchi. Cette belle colline tumulaire est composée, comme tous les monuments de ce genre, de terre mélangée de petites pierres.Elle se decouvre de très-loin, et sert, ainsi que le Petit-Mont, dont nous parlerons tout à l'heure, et la côte de Saint Gildas, que l'on appelle le Grand Mont, de point de remarque aux navires qui cherchent a gagner les ports de cette partie de la Bretagne.

Ce barrow, presque aussi élevé que le mont Saint-Michel de Carnac, lui est bien supérieur par sa forme conique si parfaite, que le temps et les hommes ont respectée.Revêtu de sa belle verdure, il se détache, majestueux et solitaire, du milieu d'immenses champs cultivés, et sa masse imposante se projette admirablement sur le fond clair du ciel. La vue dont on jouit du haut de ce montissel peut rivaliser avec les plus étendus et les plus beaux panoramas de l'univers. Cette mer est le mare conclusum où nos pères ont glorieusement succombé, vaincus par le génie et la fortune de César. A l'est, à l'horizon de ce vaste océan, se decouvre l'entrée de la Vilaine, l'embouchure de la Loire, l'île de Noirmoutiers, les deux clochers du Croisic et du bourg de Batz, qui s'élancent de la mer bleue de Bretagne comme deux minarets d'une cité orientale. Plus loin, sur la hauteur, Guérande, la ville moyen-âge, aux vieux remparts, aux nobles souvenirs, renommée par ses jolies femmes si coquettement mises, et si décentes dans leur délicieux costume national. Au sud, on aperçoit les iles d“Hoat., d'Hœdic, de Belle-Ile; à l'ouest, la presqu”ile de Quiberon, célèbre à plus d'un titre dans notre histoire contemporaine; Carnac, ce grand ossuaire druidique, avec son mont Saint-Michel et ses longues allées de menhirs; Locmariaquer, dont les étonnants dolmens et le peulvan gigantesque subsistent encore, au milieu des ruines d'une citée romaine, d'un camp romain et d'un cirque romain; au nord enfin, Auray, qui conserve le souvenir du Champ-des-Martyrs, de 1815, de Charles de Blois, du comte de Montfort et de Duguesclin; Sainte-Anne, le grand pardon de la Bretagne; Vannes, l'ancienne capitale des Celtes Kimris; et tout le Morbihan, qui se pare de ses soixante iles, de ses châteaux et de ses nombreux villages; et partout l'Océan, partout la mer, sous tous les aspects, belle à l'horizon sous un ciel bleu, se jouant cntre les iles, serpentant au milieu des arbres de la rivière d'Auray, ou bordant de sa frange d'écume la magnifique baie du Faojo.

Sur la crique du Croésty s'élève le galgal nommé le Petit-Mont. Ce monument est presque aussi considérable que le barrow de Tumiac; il n'est composé, comme son nom l'indique, que de petites pierres sans aucun mélange destiné à les unir. Situé sur une pointe, au bord de l'Océan, on jouit du haut de ce monument d'une vue très-étendue et très-belle. Il est à craindre que ce galgal ne soit bientot detruit, par suite de l'enlèvement successif des pierres qui le cornposent. -- A la base de son versant nord se trouve un dolmen de treize pieds de long sur neuf de large. Auprès de ce dolmen sont deux deux petits menhirs taillés carrément. On construit en ce moment dans son voisinage un phare à feu tournant, pour faciliter aux marins l'entrée du Morbihan. Dans les rochers qui borfent la côte, la mer a creusé une grotte très-remarquable. Tout fait présumer, du reste, que ce galgal doit recouvrir une grotte aux fées semblable à celle de l'île de Gavr-Iniss, cette merveille des monuments druidiques.

Un momument dont personne n'a parlé jusqu'ici se trouve à la pointe de Saint-Nicolas, sur les bords du Morbihan : c'est un retranchement en terre, barrant l'isthme de cette espèce de presqu'île dans toute sa largeur, sur une étendue de cent quatre-vingts pieds. La parapet, haut de trente pieds, est précédé d'un fossé de quarante huit piefds de largeur. -- Est-ce un témène druidique, comme l'appelait l'abbé Mahé, qui aurait été construit pour empêcher les profanes d'approcher du sanctuaire ? est-ce un retranchement vénète, un camp romain, un camp du moyen-âge ? Toutes ces suppositions peuvent être admises. Des fouilles pratiquées avec intelligence amèneraient peut-être la découverte d'armes, de médailles, de fragments de vases et de poteries, qui aideraient à déterminer l'origine de cet ouvrage, qui a, du reste, la plus grande analogie avec celui que l'on voit près de Dieppe, et que l'on nomme Camp-de-César; il est, comme ce dernier, adossé à la mer. Du côté du rivage, tout le poutour des rochers a été garni d'une muraille dont l'origine paraît plus moderne que celle du premier retranchement. Dans son enceinte, on aperçoit des vestiges de constructions qui ont dû être considérables : la tradition les regarde comme comme ayant appartenu à un couvent de templiers. Une petite chapelle dédiée à Saint-Nicolas avait été construite sur les ruines du couvent. Elle fut détruite pendant la révolution. Une croix s'élève maintenant à l'endroit où jadis fut l'autel. Tous les ans, le 9 mai, la population de la presqu'île de Rhuis, des îles et des communes voisines, se rend en pélerinage à ce même lieu, où le druidisme a, selon toutes les apparences, exercé ses plus sanglants mystères. Pas un marin breton ne passe devant ce promontoire sans chanter l'Ave maris stella, et sans invoquer Saint-Nicolas, qui doit le protéger dans le passage dangereux des grands courants. (Amédée De Fr.)

Patrimoine. Archéologie

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Le bourg Ar bourg
Église Iliz
Cromlec'h d'Er Lannik Kromlec'h Er Lanig
Cairn du Petit mont Kairn Menez Bihan
Dolmen der Grah Niol Dolmen Gra n' Heol
Tumulus de Tumiac Tossen Tuvieg
Moulin de Pencastel Milin Penn ar C'hastell
Chapelle saint Nicolas Chapel sant Nikolaz
Chapelle Notre-Dame du Croisty Chapel Itron-Varia ar C'hroesti
Port Navalo Porzh an Avaloù

Étymologie :

* Ogée (1780) : "M. de la Sauvagère dit qu'íl portait le nom de Naval, nom qui signifiait un hâvre ou l'on construisaít les vaisseaux et où on les réparait du temps des Romains. C'élait là ou était 1'arsenal de marine dont cette nation faisait le plus grand cas".

* Dauzat et Rostaing (1963-1979) : (sous article Ardin) : "Arzon, Morbihan : Ardon, 836".... " du gaulois are, devant, et dunum, citadelle".

* Éditions Flohic (1996) : "(le nom) proviendrait d'une déformation de l'appellation latine "A redonensense", dépendance de Redon. Mais en langue celtique arz signifie barrière ou extrémité. La situation géographique d'Arzon, à l'extrémité de la presqu'île de Rhuys, permet l'hypothèse de cette étymologie celtique".

* Hervé Abalain (2000) : "Plebicula Ardon in Rowis ..., 836 : de are = devant, près de, et dunum = colline ou enceinte fortifiée (cf : Arradon); pour Erwan Vallerie, il s'agit d'un hagionyme ...".

* Ofis Publik ar Brezhoneg : Arzhon-Rewis = Ardon in Rowis = Arzon en Rhuis.

Personnages connus Tud brudet
   

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Communes du canton de Sarzeau Parrezioù kanton Sarzhav
Arzon *Arzhon-Rewiz
Saint-Armel    
Saint-Gildas-de-Rhuys    
Sarzeau  
Le Tour-du-Parc    

Sources; Bibliographie :

- OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

- MM. A. MARTEVILLE et P. VARIN, continuateurs et correcteurs d'Ogée, 1843.

- Albert DAUZAT Charles ROSTAING (1961-1979) : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Librairie Guénégaud. 1961-1979.

- Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970.

- Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Morbihan; 1996 

- Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes du Morbihan. Froger SA. 1999.

- Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000. 

Liens électroniques des sites Internet traitant d'Arzon / Arzhon-Rewiz

* lien communal : 

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés pat J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout vas vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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