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Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

Bro hag Eskopti Sant-Brieg

Pays et Évêché de Saint-Brieuc

  Pléneuf-Val-André

*Pleneg-Nantraezh

 

pajenn bet digoret an 28.06.2024 page ouverte le 28.06.2024     * forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour 01/06/2025 20:53:34

Définition / Displegadur : commune de la Bretagne historique, en Pays-évêché de Saint-Brieuc.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne"; département  des Côtes d'Armor; arrondissement de Saint-Brieuc; chef-lieu de canton; sur la rive est de la baie de Saint-Brieuc;sur la Flora et le ruisseau de Nantois. 

Code postal : 22370

Superficie :  1702 ha. (Rigaud); 1704 ha. (Flohic)

Population :  900 'communiants' vers 1780; 2230 hab. en 1878; 2249 hab. en 1881; 2317 hab. en 1890; 3651 hab. en 1968; 3591 hab. en 1982;  3600 hab. en 1990; 3680 hab. en 1999; 

i

Carte J. Rigaud. 1890

Armoiries; blason / Ardamezioù; skoed

* Froger & Pressensé (2008); "Coupé : au premier, de sable à un léopard d'argent accompagné de sept coquilles du même rangées en fasce, quatre en chef et trois en pointe; au second, de gueules fretté d'argent de 6 pièces"

Inspiré des armes des Guémadeuc (XIIIème siècle : six coquilles) et fretté repris des La Goublaye (XIVème siècle)

D.M 2 avril 1958

* J.-C. Even : "Troc'het : ouzh 1, en sabel e e leonparzh en arc'hant heuliet gant seizh c'hregilhenn ivez en arc'hant, treustellet, peder ouzh kab, teir ouzh beg; ouzh e, plezhek etre gwad hag arc'hant a c'hwec'h pezh "

Paroisse / Parrez : église sous le vocable de 

Histoire / Istor :

* Ogée (1780) :  Pleneuf; sur une hauteur; à 4 lieues au N.-E. de Saint-Brieuc, son évêché et son ressort; à 18 lieues de Rennes, et à 3 lieues de Lamballe, sa subdélégation. On y compte 900 communiants. La cure est à l'alternative. Le territoire, borné par la mer, offre des terres de bonne qualité, des prairies et des landes. Le château de Guemadeuc, dont l'emplacement se distingue à peine, au bord de la mer, a soutenu plusieurs sièges. Il appartenait, en 1300, à Rolland Madeuc. Pierre II érigea cette seigneurie en bannière, l'an 1451, en faveur de Thomas de Guemadeuc, grand-écuyer héréditaire de Bretagne. Rolland, son fils, chambellan du duc François II, épousa, en 1460, Isabeau Goyon. Rolland de Guemadeuc épousa Perronnelle de Coëtquen, fille de Jean de Coëtquen, grand-maître de Bretagne. Jacquemine fut mariée à Alain du Camboutí; et Thomas, grand-écuyer de Bretagne, à Jacquemine de Beaumanoir. Françoise de Guemadeuc épousa François de Vignerot, dont elle eut Armand, duc de Richelieu. Ce château n'existe plus; ayant été assiégé, l'an 1592, il fut démoli. Cette seigneurie a haute-justice, et appartient à M. Baudouin.

Le port de Daouet est célèbre par le grand commerce de toutes sortes de grains qui s'y fait. Pour le rendre plus facile et plus florissant, on a fait ouvrir un chemin qui conduit de Lamballe à ce port; mais on devrait aussi faire escarper un gros rocher qui se trouve dans la mer, à son entrée, et qui empêche les barques d'y entrer facilement.

* Marteville et Varin (1843) :  PLÉNEUF; commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui succursale; chef-lieu de perception; bureau des douanes à Dahouet. — Limit. : N. la mer; E. Erquy, Saint-Alban; S. Saint-Alban, Planguenoual; O. la mer. — Princ. vill. : la Ville-Pichard, la Boulais, le Petit-Pas, Vauclaire, le Valandré, le Bourg-Neuf, la Vigne, la Motte, la Ville-Berneuf, le Pré-Mancel; la Fanouillière; les Rabais, Bien-y-Vient, le Glos-Grimault, Quinrouet, leTemple-au-Jard, la Vallée-d'Enhaut, le Bignon, Dahouet, le Menehy, le Cloître, les Galimènes. — Château de Nantois. — Superf. tot. 1704 hect. 5 a., dont les princip. div. sont : ter. lab. 1164; prés et pât.123; bois 37; verg. et jard. 7; landes et incultes 261; sup. des prop;bât. 12; cont. non imp. 100. Const. div. 356. Moulins 5 (de Vauclaire, du Guémadeuc, de la Vigne, à vent; de Vauclaire, de Medeuc, à eau). Quoique Pléneuf soit le chef-lieu de canton, la cure est, par exception, à Saint-Alban, et Pléneuf n'est qu'une succursale. Outre l'église paroissiale, il y avait jadis les chapelles Saint-Mathurin et Saint-Symphorien. Cette dernière, à laquelle on faisait des pèlerinages  pour implorer la cessation des sécheresses, a été démolie il y a environ dix ans. — Il y a aussi une chapelle particulière à Nantois. — Le bourg, traversé par plusieurs chemins vicinaux, est joli, et l'on y voit quelques maisons élégantes, bâties autour d'une place formant un carré long; l'église est très-surbaissée, disposition utile pour prévenir des fâcheux effets des coups de vent dans les raffales d'hiver. — "A Pléneuf, dit M. Habasque, les hommes sont grands, bien faits, processifs. Ils aiment à se donner de l'importance, aussi les appelle t'on les docteurs de Pléneuf, et dit-on que les pâtours y portent des montres. On peut citer aussi une particularité digne de remarque qu'à Pléneuf aucun homme ne veut servir en qualité de domestique, après avoir passé l'^pagez de la conscription; aussi n'y voit-on aucun domestique né dans le pays, qui ait plus de vingt ans. — Un tumulus, connu sous le nom de la Motte-Meurdel, se remarque non lion du moulin à vent du Guémadeuc, appartenant à Mme Julou, de Saint-Brieuc. Il est de forme ovale, plat par le haut, et la terre dont il est formé semblerait avoir été brûlée. Elle est de couleur grisâtre  à la superficie. Du haut de cette butte, qui peut avoir 10 mètres d'élévation et le quadruple en circonférence, on découvre toute la commune de Pléneuf, formant une magnifique plaine qui, à l'époque où je la visitai pour le première fois, était couverte des plus riches moissons. Après avoir parlé du monument romain de Pléneuf, disons un mot du château de Guémadeuc, qui était situé en cette commune, non lion des Miroirs de Dahouet. Ce château n'était pas fort. Plusieurs fois il fut brûlé par les Anglais, et plusieurs fois les seigneurs de Guémadec furent contraints de déloger et de se retirer dans leurs autres maisons, de peur d'être surpris dans celle de Guémadeux. — La Ligue fut une source de malheurs pour la maison de Guémadeuc, encore plus que pour bien d'autres gentilshommes. En effet, en 1591, un baron de Guémadeuc périt pour la cause du roi. — Quelques pierres amoncelées au milieu d'un pré, voilà ce qui restait il y a peu de temps de Guémadeuc, dont le dernier seigneur fut Toussaint, baron de Guémadeuc et de Blossac, grand écuyer héréditaire de Bretagne, qui périt en combat singulier. — Aujourd'hui, on ne voit aucune trace de ce château". — C'est dans la commune de Pléneuf qu'est situé le petit port du Dahouet. C'est un point important pour le commerce de cabotage; et l'on a cru devoir, en 1822, faire la dépense d'y construire des quais et des cales. Malheureusement ce port n'offre guère à marée haute plus de quatre brasses d'eau, et à basse mer, il reste complètement à sec. Cependant, tel qu'il est il peut recevoir des navires de 200 à 300 tonneaux; et si son entrée, fermée par deux rochers dits les Muettes, n'était pas très-dangereuse, Dahouet serait en certains cas un bon port de refuge. — En 1820, ce petit port reçut dix-huit bâtiments, jaugeant ensemble 598 tonneaux, et en 1831, trente-quatre navires jaugeant 730. Dans la première de ces deux années les exportations s'étaient élevées à 284 tonneaux; dans la seconde, à 298. — En 1841, Dahouet a exporté 1,200 tonneaux, composés entre autres de : grains et farines l,160, et bois 33. Il est, d'un autre coté, entré par ce port 623 tonneaux, composés principalement de : 360 tonneaux de matériaux, marchandises diverses 115, vins et eau-de-vie 105, grains et farines 23. Loin de décroître, Dahouet, on le comprend, est en voie de prospérité. Ce port compte actuellement neuf navires jaugeant ensemble 335 tonneaux. — Cette localité semblerait favorable il l'élève des vers à soie, par l'extrême facilité avec laquelle les mûriers s'y développent. Cette industrie, qui serait si importante pour la Bretagne, présente de grandes chances de succès, notablement sur plusieurs points de nos côtes, ainsi que l'a déjà si heureusement prouvé pour le Morbihan notre honorable collaborateur M. de Francheville. En outre, un fait remarquable, c'est que le Figuier blanc, qui résiste difficilement aux hivers dans le cœur du pays, prospère sur nos cotes nord et y brave la rigueur du vent. Roscoff et Daouhet fournissent des preuves frappantes de cette bizarrerie végétative. —- A environ 660 mètres de la terre ferme, et au nord-ouest de Pléneuf, est la petite Verdelet, qui dépend de la commune de Pléneuf, et qui, à vrai dire, ne se compose que de deux énormes rochers. On y voit des restes de construction, que  la tradition attribue à un ancien couvent, dont on n'a pas d'autres traces. Une herbe verte et assez rare, semée de jonc nain, d'œillets-roses et de quelques soucis, fournit une nourriture assez succulente à des bandes de moutons que l'on voit paître là, au milieu d'une infinité de cormorans et pies de mer qui viennent déposer leurs oeufs dans les rochers dont la mer est bordée. Le nom de verdelet vient, selon toute probabilité, de l'apparence verte qu'offre cette île. On a voulu la faire dériver de Ward-ar-lett, Garde des Lêtes, en supposant qu'une légion lète y aurait eu une station, ce qui coïnciderait avec l'extrême proximité de la voie romaine dite le Chemin-Chaussée. Cette étymologie nous parait plus originale qu'exacte; d'ailleurs les stations avancées en mer n'ont guère été usitées que depuis l'usage du canon, et il es difficile de comprendre ce qu'un pareil poste aurait eu d'utile pour les Romains, qui ne devaient pas redouter en Bretagne d'agressions maritimes. Le ou plutôt les Verdelets servaient souvent de guet aux Anglais pendant les guerres continentales. Leurs péniches venaient s'y cacher et attendre nos pécheurs, qui souvent devinrent  leur proie. Ils ont une fois payé cher leur hardiesse. La Sentinelle, côtre de l'État, qui stationnait dans ces parages vers 1794, eut recours à une ruse de guerre pour prendre une revanche de nos persévérants ennemis. Deux péniches anglaises rodant autour des Verdelets virent distinctement une embarcation déborder de la Sentinelle  et trois hommes s'y jeter pour gagner rapidement la terre, en même temps que le pont du côtre semblait abandonné. Les péniches firent force de rames vers la petite embarcation et passèrent effrontément sous le canon de la Sentinelle, qui ne leur envoya pas un boulet. Confirmés dans leur opinion par cette immobilité, les Anglais continuèrent la chasse; mais, à peine s'étaient-ils engagés entre le côtre et la terre, que celui-ci s'animant leur envoya une bordée. Les péniches désabusées voulurent virer de bord, mais il n'était plus temps; une seconde décharge les en avertit; toutes deux furent faites prisonnières. — Ce que nous avons désigné ci-dessus sous le nom de Miroirs de Dahouet sont des murailles blanches élevées entre la batterie de la Ville-Pichard  et la guette. Elles sont destinées à rendre plus net en certain temps le jeu de la station télégraphique qui correspond avec celle de Roselier. — Géologie : granite amphibolique. — On parle français. 

* Régis de Saint-Jouan (1990) : 

- par lettres données à Rennes le 5 juillet 1451, le duc de Bretagne Pierre II a créé banneret le seigneur de Guémadeuc, de Crénolles et de Launay (Lobineau Pr., 1150)

- le 23 avril 1590 le château du Guémadeuc fut détruit par les Ligueurs (Morice, Hist. II, 388) ;

- le 7 juillet 1689 fut bénie la chapelle du château de Nantois, fondée par Charles de la Goublaye et Marie Delpuech, seigneur et dame de Nantois ;

- le 6 août 1788 il y eut une émeute à Dahouet : une foule venue de Lamballe pilla les grains entreposés dans les magasins du port (B. Pocquet, Orig. de la Révol. en Br., II, p. 19). On a aussi pillé à Dahouët un magasin de vin (Soc. d'émul. des C.-du-N. LXXXV1, p. 3) ;

- le 2 octobre 1865 a été bénie la chapelle du Parc Charner, construite par l'amiral Charner ;

- le 17 mai 1880 la commune de Pléneuf promit de vendre à la société Cotard les communs du Château, les graviers des Monts-Colleux et les graviers des Garennes afin d`y construire un hôtel. Tel fut le point de départ de la station touristique du Val-André. L'acte de vente fut conclu le 5 septembre 1880 chez Me Guinard, notaire à Pléneuf (A. Guigot, Le Val-André, cent ans d'histoire, 1980) ;

- le 30 juin 1889 a été bénie la première pierre de 1'ég1ise Saint-Pierre et Saint-Paul. L'église a été consacrée le 9 août 1891 ;

- le 21 novembre 1896 a été bénie la première pierre de la chapelle du Val-André. La chapelle, terminée, a été bénie le 11 avril 1899 ;

- le 12 août 1905 fut déclarée à la préfecture l'Union des propriétaires et principaux locataires du Val-André (J. 0., 5 sept. 1905) ;

- le 9 août 1925 fut bénie la première pierre de la chapelle Notre-Dame de la Garde de Dahouet. La chapelle, terminée, a été bénie le 8 août 1926; 

- le 20 novembre 1936 a été terminé l'ouvrage Pléneuf sous l'Ancien Régime, oeuvre du chanoine Joly, recteur de Pléneuf. Ce livre a été publié en 1937 ; il est préfacé par le chanoine Dutemple, auteur de l'Histoire de Lamballe, mort recteur de cette ville en 1937 ;

- le 20 mai 1946 un incendie détruisit en partie la mairie de Pléneuf ;

- par ordonnance épiscopale du Ier août 1954 la cure décanale de Saint-Alban a été transférée à Pléneuf à compter du 15 août suivant ;

- en juin 1985 a été achevé d'imprimer Pléneuf-Val-André depuis la nuit des temps, t. II, De 1789 à 1940, par M. André Guigot. En juillet 1985 a été achevé d'imprimer le tome ICT du même ouvrage : De la préhistoire à 1789. Le même auteur avait publié en 1980 : Pléneuf-Val-André. Cent ans d'histoire.

Patrimoine. Archéologie / Glad, Arkeologiezh

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Tumulus de la Motte-Meurdel Ar bourg
Cairn du Tertre de la Ville-Pichard  
Grotte de la Villebernef  
Église saint Pierre et saint Paul (1889-1895à)  Iliz
Oratoire de la Motte-Meurdel (XIè, 1893)  
Oratoire Notre-Dame de la Garde de Dahouët (1894-1966)  
Chapelle saint Symphorien (démolie vers 1830)  
Chapelle saint Charles-Borromée (XVIIè-XIXè)  
Chapelle saint Mathurin (1733-1788-1886-1938)  
Chapelle de la Communauté  
Chapelle du Val-André (1896)  
Chapelle de Dahouët (1926)  
Château de Nantois, (vers 1685)  
Manoir de la Ville-Nihon (XVIIè), avec colombier  
Manoir du Val-André  
Manoir de la Villeberneuf  
Château du Cloître  
Manoir de la Ville-Nihon (XVIIè)  

Album photos * Skeudennaoueg

 

Étymologie / Gerdarzh

* Jean-Yves Le Moing (1990 ) : Pluenneut, 1330; Ploeneuc, 1428

* Bernard Tanguy (1992) :  Pluenot (= Pluenoc), 1167; Pluenneut (= Pluenneuc), v. 1330; Pleneuc, 1356; Ploeneuc, 1428; Plenneuc, 1477; Pleneult, XVIè s.; Pleneuf 1679; gallo Pléneu.

C'est, à n'en pas douter, son nom qu'on rencontre dans un acte de 1167, confirmant la donation faite à l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois de la Ville-Aubry,
en Erqy, acte auquel souscrivent plusieurs prêtres dont un certain Giquel de Pluenot. Eu égard aux formes Pleneuc en 1356, Ploeneuc en 1428, cette graphie, due à une confusion, fréquente dans la lecture des documents anciens entre t et c, est à corriger en Pluenoc et la forme Pluenneut vers 1530, en Pluenneuc. La forme actuelle résulte d'une fausse régression, la prononciation Pléneu a entraîné l'apparition d'un -f final analogique. On ne saurait y voir une francisation du breton Ploenevez “paroisse nouvelle”.

L'éponyme du lieu est un obscur saint breton dont le nom est à rapprocher, outre de l'anthroponyme Enoc, cité dans un acte de l'abbaye de Redon en 1181-1182, de celui du diacre Henoc, mentionné dans la Vie ancienne de saint Samson comme cousin et compagnon du saint. C'est très probablement le même saint, assimilé au patriarche Enoch ou Henoch, qui était le titulaire de la chapelle détruite de Saint-Enoc, à Saint-Gilles-les-Bois.

* Erwan Vallerie (1995) : Pluenot ? 1167; Pluenneut, 1330; Pleneuc, 1356; Ploeneuc, 1428; Pleunevet, 1516; Pleuneut, Pleuveneot, 1516

* Éditions Flohic (1998) : de l'ancien breton ploe, paroisse, et de saint Enoc. La mention "Val-André" est ajoutée en 1965"

* Hervé Abalain (2000) : (ne signifie pas "nouvelle paroisse"); Pluenot au XIIè siècle, Pleneuc en 1356, "paroisse de Enoc / Enec"

* Jean-Yves Le Moing (2007) : p. 48 : "Les formes anciennes sont souvent indispensables pour en savoir plus, comme à Pléneuf (22B), noté Ploeneuc en 1428 ... qui n'ont rien d'une "nouvelle paroisse; il faut y attacher des noms de personnes comme *Enoc ..."

* Pléneuf est devenue Pléneuf-Val-André par décret du 5 janvier 1965

Personnes connues Tud brudet
François Berthelot

 financier

(Dict. de bíogr. fr. VI, 194). Il n'intéresse Pléneuf que pour avoir acheté la
seigneurie du Guémadeuc au duc de Richelieu le 30 décembre 1679 (Arch.
des C.-d'A., B 649, fol. 91 v°)

*** 1626 / *** 3 février 1712

(Régis de Saint-Jouan)

 
Armand-Jean Vignerot du Plessis

 Il hérita de son oncle, le cardinal de Richelieu, le titre de duc de Richelieu et de sa mère Marie-Françoise de Guémadeuc (décédée en 1674) la seigneurie du Guémadeuc, qu'il vendit en 1679 à François Berthelot. 

*** 1629 / *** 10 mai 1715 ;

(Régis de Saint-Jouan)

 
Etienne Berthelot de Pléneuf

 fils de François, qui précède. Il reçut de son père la terre du Guémadeuc en avancement d'hoirie lors de son contrat de mariage en 1688. Directeur des poudres et salpêtres (1693), directeur général de l°arti1lerie (1704), premier commis de la guerre
(1707), il fut poursuivi après la mort de Louis XIV et ses biens furent saisis.

La terre du Guémadeuc, vendue par arrêt du Conseil d'Etat du roi en date
du 17 avril 1719, fut rachetée par sa femme, Agnès Rioult d'Ouilly. Il
mourut, ayant eu pour fille la marquise de Prie, née Jeanne-Agnes Berthelot de Pléneuf (1698-1727), qui eut une grande influence sur le duc de Bourbon, premier Ministre (Díct. de bíogr. fr., VI, 202) ;

*** 1663 / Paris, 7 janvier 1727

(Régis de Saint-Jouan)

 
Etienne Baude

marquis de Châteauneuf (1.-et-V.) par lettres de 1746, appelé le marquis de la Vieuville, gouverneur de Châteauneuf, colonel d'infanterie. Il acheta la terre du
Guémadeuc en 1784 et en fut le dernier seigneur. 

Saint-Malo, 9 mars 1713 / guillotiné à Rennes, 4 mai 1794 ;

(Régis de Saint-Jouan)

 
Armand-Henri Baudouin du Guémadeuc

Il hérita la seigneurie du Guémadeuc de sa grand-mère maternelle Agnès Rioult
d'Ouilly, dont il déclara le minu (1) au duc de Penthièvre le 24 janvier 1759.
Maître des requêtes au Grand Conseil (1762), il dut vendre sa charge en
1780. La terre du Guémadeuc fut saisie au profit de ses créanciers et vendue
le 25 mai 1784 à Etienne Baude, marquis de la Vieuville. Baudouin publia
des mémoires astronomiques en 1761 et 1'Espíon dévalísé en 1782 et 1783 à
Londres, recueil d°anecdotes relatives à de grands personnages du temps.

*** 1734 / Paris en 1817 ;

(Régis de Saint-Jouan)

 
Marie-Madeleine-Jacquette de Quérangal

femme de Rodolphe de la Goublaye, comte de Nantois, 
poétesse, dite “ la Muse bretonne ” et “ la Citoyenne méritante ”. Elle
émigre en juin 1792 (Cf. Trévédy dans 1 Bull. archéol. de li4ss0c. br. XIII, congrès d'Ancenis (1-894), p. 129-173) ;

née à Josselin (Morb.) le 2 juillet 1748 / Jersey le 8 mars 1793

(Régis de Saint-Jouan)

 
Léonard Charner

amiral de France, député et sénateur, mort à Paris en 1869, avait créé au Val-André la propriété de l'Amirauté. 

Il aura sa biographie dans la notice de Saint-Brieuc (chap. 278) ;

né à Saint-Brieuc en 1797 / ***

(Régis de Saint-Jouan)

 
Joseph-Edouard de la Motte Rouge

général de brigade (26 décembre 1852). Participe à la guerre de Crimée et
à celle de 1870. Député des Côtes-du-Nord en 1869-1870

Pléneuf, 3 février 1804 / la Motte Rouge en Hénansal le 29 janvier 1883

(Régis de Saint-Jouan)

 
Frédéric-Henri Le Normand comte de Lourmel

aide de camp du prince Louis-Napoléon, puis général de brigade (1852).  Il a sa statue à Pontivy ; une rue porte son nom à Paris (156 arr.) ; une commune d'A1gérie
(dép. d”Oran) avait aussi reçu son nom. Sa veuve, Jenny des Roches de
Chassay, fut nommée dame du palais de l'mpératrice. Sa famille habitait à
cette époque le château du Vauclair en Pléneuf ;

Pontivy (Morb.), 11 septembre 1811 / blessé à la bataille d'1nkermann
(Crimée, U.R.S.S.) le 5 novembre 1854, mort le 7 au camp devant
Sébastopol. Inhumé à Pléneuf le 20 décembre.

(Régis de Saint-Jouan)

 
Georges-Mathurin Le Gal La Salle

médecin, conseiller général du canton de Pléneuf, député des Côtes-du-Nord (1872). 

Auteur de L'Héritage de Jacques Faruel (1885),

Saint-Brieuc le 20 mars 1814 /  Pléneuf, 28 décembre 1898, doyen du Conseil général ;

(Régis de Saint-Jouan)

 
Charles Cotard

ingénieur des Chemins de fer

Il découvrit et mit en valeur la grève de Saint-Symphorien,
où il créa la plage du Val-André, dont il fut propriétaire-fondateur (1880). 

Issoudun (Indre) le 23 juin 1835 / Constantinople (auj. Istanbul, Turquie), 12 novembre 1902.

(Régis de Saint-Jouan)

 
Raoul Pouchon dit Ponchon

poète, membre de l'Académie Goncourt (1924)

la Roche-sur-Yon, 30 décembre 1848 / Paris, 2 décembre 1937

inhumé à Pléneuf

(Régis de Saint-Jouan)

 
Jean Richepin

journaliste, poète et romancier. 

Il se fixe au Val-André où il fait construire “La Carrière

Il entre à l'Académie française en 1908. 

Médéa (Algérie), 4 février 1849 / Paris, 12 décembre 1926. 

Inhumé à Pléneuf ;

(Régis de Saint-Jouan)

 
Armand-Lucien Waron

juge au tribunal de commerce, maire de Saint-Brieuc (1919), député des
Côtes-du-Nord (11 mai 1924-29 avril 1928). Opticien à Saint-Brieuc. 

Dahouët en Pléneuf, ler avril 1869 / Saint-Brieuc, 25 novembre 1956 ;

(Régis de Saint-Jouan)

 
Florian le Roy

 romancier régíonaliste et auteur de plusieurs monographies dans les collections Bretagne, Images de Bretagne, Reflets de Bretagne et Images d'art. Il a aussi écrit Bonne sœur des chemins (1928), Guénolé, Pays de Bretagne (1937), La France, En passant par la Bretagne (1947), Tro-Breiz (1950). 

Pléneuf, 16 mai 1901 / Paris (4e arr.), 6 mars 1959 ;

(Régis de Saint-Jouan)

 

Armorial * Ardamezeg

     
Berthelot   la Goublaye de Guémadeuc  
Originaire de Picardie; seigneurs de Versigny, de Jouy, barons de Baye; seigneurs de Pléneuf et de Guémadeuc, en Pléneuf, év. de Saint-Brieuc.

"d'azur au chevron d'or, accompagné de trois besants de même"

"en glazur e gebrenn en aour, heuliet gant teir bezantenn ivez en aour"

- Etienne, directeur général de l'artillerie en 1514, père entre autres enfants de :

- François, lieutenant-général en 1762

- Agnès, marquise de Prie, maîtresse du duc de Bourbon;

- Henriette, héritière des seigneuries de Pléneuf et de Guémadeuc, qu'elle transmis, par mariage en 1732 à Henri-Marie Baudouin, seigneur de Sorvéville, commissaire des guerres.

(PPC)

       

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Communes du canton de Pléneuf-Val-André Kumunioù kanton Pleneg-Nantraezh
Erquy *Ergue-ar-Mor
Planguenoual *Plangonwal
Pléneuf-Val-André *Pleneg-Nantraezh
Plurien *Plurien
Saint-Alban *Sant-Alvan

Communes limitrophes de Pléneuf-Val-André

Parrezioù tro war dro *Pleneg-Nantraezh

Baie de Saint-Brieuc Erquy Saint-Alban Planguenoual

Sources; Bibliographie / Eien; Levrlennadur :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* A. MARTEVILLE et P. VARIN, vérificateurs et correcteurs d'Ogée. 1843.

* Adolphe JOANNE : Département des Côtes du Nord. Hachette. 1878.

* J. RIGAUD : Géographie historique des Côtes du Nord. Imprimerie Francisque Guyon, Saint-Brieuc. 1890. Réédition La Tour Gilles. 1995

* Dictionnaire MEYRAT : Dictionnaire national des communes de France. (année 1968). Éditions Albin-Michel Paris. 1970

* Régis de SAINT-JOUAN : Département des Côtes-d'Armor. Dictionnaire des communes; éléments d'histoire et d'archéologie. Conseil Général des Côtes d'Armor. Saint-Brieuc. 1990

* Jean-Yves LE MOING : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990

* Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. ArMen - Le Chasse-Marée, 1992

* Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995

* Edmond REBILLE : Itinéraire littéraire en Côtes-d'Armor. Coop Breizh. 1998.

* Éditions FLOHIC : Le Patrimoine des communes des Côtes-d'Armor. 1998

* Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Les universels Gisserot. 2000

* Daniel DELATTRE : Les Côtes-d'Armor; les 372 communes. Éditions Delattre. 2004

* Jean-Yves LE MOING : Noms de lieux de Bretagne. Christine Bonneton Éditeur. Mai 2007.

* Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes des Côtes d'Armor et d'Ille-et-Vilaine. 2008

* Pol POTIER de COURCY : Nobiliaire et armorial de Bretagne. 1890. Éditions des Régionalismes. 2011 / 2015

* AL LIAMM : Nouveau Dictionnaire Breton / Français; Français / Breton. 2014

Liens électroniques des sites Internet traitant de Pléneuf-Val-André :

* lien communal : 

* pajenn Wikipedia brezhonek :

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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