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Breizh

Bretagne

Bro-Wened

Pays de Vannes

Gwened

Vannes

  Plumergat   ***   Pluergad / Pluvergad

page ouverte le 23.03.2007 dernière mise à jour 24/07/2009 21:54:51

Définition : commune de la Bretagne historique, en Bro-Wened, évêché de Vannes.

Aujourd'hui dans la région économique dite 'de Bretagne', département du Morbihan; arrondissement de Lorient; canton de Vannes; sur le Loc'h et le Sal.

Superficie : 4194 ha. 

Population : 1700 'communiants', y compris ceux de Mériadec, vers 1780; 2518 hab. en 1891; 1773 hab. en 1968; 2291 hab. en 1982; 2468 hab. en 1996; 2597 hab. en 1999; 3211 hab. en 2003;

Armoiries; blason :

- Éditions Flohic (1996) : "les trois couleurs dominantes sont une synthèse des armoiries des anciennes seigneuries de Plumergat. Douze hermines pour les églises et chapelles de la commune, l'une blanche pour les chapelles disparues. Les trois épis de seigle pour ses usages essentiels : aliment, couverture des habitations et litière des animaux".

- Froger et Pressensé (1999) : "D'argent à la bande de gueules accompagnée en chef de douze mouchetures d'hermine de sable, posées 4,',2,2, la septième étant vidée, et en pointe de trois épis de seigle de sinople posés en pal dans le sens de la bande".

Paroisse : église sous le patronage de saint Thuriau.

Histoire :

* Ogée (1780) : "Cette paroisse relève en partie du roi, et en partie des carmes de Sainte-Anne, à cause du fief de Bojuste (Bois-juste)

* Marteville et Varin (1843) : "On voit près du village de Laimer un menhir d'environ 3 mètres de hauteur; un autre menhir, renversé maintenant, était près du hameau du Bois-Juste. - La voie romaine qui, selon M. Bizeul, allait de Vannes à Hennebont, entre en Plumergat, près de Mériadec, après avoir passé le Tar à Coët-Tar, et au sortir de Plescop; ... à partir de ce point, elle forme limite entre Plumergat, qu'elle laisse au nord, et Pluneret, qu'elle laisse au sud, et ne redevient bien apparente qu'à sainte-Anne. On présume qu'elle passe la rivière de Tréauray, mais au delà on perd ses traces".

* Patrick Galliou (1984) : 

- p. 40, sous "La civitas, base de la vie politique" : "... Mais ces unités étaient elles-mêmes subdivisées en pays - en pagi - qui procèdent, selon toute vraisemblance, des anciens clans, dont nous trouvons encore la trace dans l'inscription en langue gauloise de Plumergat (Morbihan), dédiée "aux dieux pères des Aganntos" (Bernier, Lejeune, 1970)". 

- p. 206 : "La religion des Armoricains romanisés paraît ainsi fortement dominée par les conceptions naturistes héritées du passé celtique et fort éloignées des conceptions plus mystiques, plus «philosophiques » qu'apporteront plus tard les religions du salut et le christianisme en particulier. Les dédicaces à ces divinités indigènes nous montrent bien, d'ailleurs, que ces cultes n'émanent pas de la masse du peuple, mais d'individus, de groupes professionnels (les habitants du vicus portuaire de Nantes) ou « ethniques » (les habitants du pagus Matans, du pagus Carnutenus, les Aganntos de l'inscription gauloise de Plumergat, etc.), qu'à la fragmentation tribale de la société gauloise correspondaient une multiplicité de divinités topiques, clanniques ou individuelles, une extrême diversité de dévotions particulières".

- p. 222 : "L'examen des tombes de l'Armorique romaine nous montre que les morts y étaient traités avec un certain respect, que leur sépulture était signalée en surface par un repère (tertre, stèle, planche, etc.) qui la protégeait des profanateurs, et que cette protection toute matérielle se doublait d'une protection rituelle (bustes « hermaïques », figurines déposées dans les tombeaux, enfouissements au pied de monuments mégalithiques, etc.), cette association entre le culte divin et le respect dû aux défunts constituant d'ailleurs l'un des traits essentiels de la religion indigène. On peut d'ailleurs se demander, au vu de l'épitaphe en langue gauloise de Plumergat (Morbihan), que l'on peut lire : VABROS/IUGAT/ATREBO/AGANN-TO/BO/DVRN/EO GIAPO, c'est-à-dire : « Vabros a dressé (ce monument) aux (dieux) pères des Aganntos pour Giapos, fils de Durnos » (Bernier, Lejeune, 1970), si les Armoricains ne considéraient pas les défunts comme une collectivité, respectée et sans doute divinisée, mais dont on ne cherchait guère à différencier les parties; nous aurions probablement là les traces d'une pensée encore « primitive », où les défunts apparaissent comme les ancêtres de la famille ou du clan. Le défunt, entrant alors dans le «club» très fermé des «ancêtres», garantit la loi sociale, veille au respect de la tradition et assure la continuité du lignage; il est le «père» des vivants".

- p. 231 : "Or, nombreux sont les documents littéraires qui attestent la survivance de parlers celtiques en Gaule au Bas-Empire — on sait ainsi que, selon saint Jérôme, les Galates d'Asie Mineure parlaient une langue presque identique à celle qu'il avait entendue dans la région de Trêves, ou que le père du poète bordelais Ausone maniait fort mal le latin (Duval, 1952, 48) — survivance dont témoigne également, comme l'a bien montré B. Tanguy (1980, 462) l'évolution différentielle de toponymes bien particuliers. On ne saurait donc douter que, jusqu'à la période des migrations bretonnes au moins, les Armoricains aient utilisé un dialecte gaulois dont nous ne connaissons malheureusement que quelques éléments épars, dont les plus intéressants sont l'inscription de Plumergat (Morbihan) — on la lit : VABROS/IUGAT (ou LEUGAT)/ATREBO/AGANNTO/BO DVRN/EO GIAPO, c'est-à-dire : « Vabros a dressé ce monument aux pères des Aganntos, pour Giapos, fils de Durnos » (Bernier, Lejeune, 1970) — et l'estampille que portent les statuettes de terre blanche du potier Rextugenos REXTVGENOS SVLLIAS AVVOT, que l'on peut traduire : Rextugenos de Sullias a fait ceci. Ces deux documents, datables du premier siècle de notre ère — et vraisemblablement des années 40-60 — témoignent d'une réelle persistance de l'utilisation du gaulois en Armorique jusqu'au milieu du premier siècle de notre ère. Les estampilles sur terra nigra du centre de la Gaule — où les formes en... FECIT ne remplacent que lentement celles en... AVVOT (Bémont, 1972) — ou le graffite en langue gauloise, datable du début du premier siècle, récemment découvert à Argentomagus (Argenton-sur-Creuse) — il mentionne un sacrifice effectué par le vergobret (Allain, 1981) — nous apportent d'ailleurs des renseignements similaires, mais pour d'autres parties de la Gaule. Nous ne possédons, par contre, à ce jour, aucun document nous permettant d'affirmer que l'on écrivait encore le gaulois en Armorique aux IIè-IIIè siècles, et on admet aujourd'hui que le compte d'enfournement découvert à La Roche-Maurice (Finistère) fut rédigé en latin et non en gaulois, comme on l'a d'abord cru".

* Éditions Flohic (1996) : "De l'occupation celte, Plumergat a connu des dolmens, menhirs et tumulus et conserve une stèle épigraphe en langue gauloise et le souvenir, à l'emplacement de l'église paroissiale, d'un lieu de prière et de sacrifice druidique. Les romains construisent la voie Hennebont-Vannes qui traverse le territoire".  

ibid. >>> Stèle épigraphe : " Époque gauloise. Dans l'enclos de l'église paroissiale se dresse cette stèle épigraphe en granit. Après maintes et maintes suppositions, le mystère est en partie levé sur son inscription. Le texte en capitales romaines se compose de six mots gaulois inscrits chacun sur une ligne. "Vabros a dressé (ceci) aux Pères de la borne (ou du pays) pour Giapos fils de Durnos." Ainsi dit la formule qui témoigne d'un culte des Pères en territoire vénète. Cette première inscription gauloise connue dans l'Armorique est, en outre, la première dédicace à des Pères, éclairant d'un jour nouveau les croyances celtes".

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Patrimoine. Archéologie

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La ville Ar gêr
Église saint Thuriau Iliz sant Turio
Église saint Mériadec Iliz sant Meriadeg
Chapelle de la Trinité Chapel an Drinded
Chapelle de Langroëz Chapel Langroez
Chapelle saint Servais Chapel sant Servez
Chapelle Notre-Dame, à Gornevec  
Chapelle saint Roch  
Chapelle de la Vraie Croix  
Chapelle saint Michel, à Kervaly  
Chapelle saint Maurice, à Locmaria  
Chapelle sainte Brigitte, à Laimer  
Chapelle saint Julitte, à Lanvin  
Manoir de Trongoff  

Étymologie :

* Éditions Flohic (1996) : "de plou ou ploe qui signifie paroisse. Dans la forme ancienne, Ploermergat au XIIIè siècle, Morgat serait le nom d'un ermitage. Saint Ergat, Tergat ou Maelgat aurait été son fondateur".

"Comme l'indique son nom, le village est l'un des tout premiers Ploe breton, créé bien avant le XIè siècle".

* Hervé Abalain (2000) : "Ploemergat en 1263 , paroisse de Morgat"

* Daniel Delattre (2004) : "Ploemergat au XIIIè. Plumergat provient de Ploe  et de Morgat, fondateur du village".

Personnages historiques Tud brudet
   

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   
   

Communes du canton d'Auray Parezzioù kanton an Alre
Auray An Alre
Le Bono    
Crac'h    
Locmariaquer    
Plougoumelen    
Plumergat  
Pluneret    
Saint Philibert    
Sainte Anne d'Auray   Santez Anna Wened / Keranna

Communes voisines de Plumergat Parrezioù tro war dro Pluergad / Pluvergad
Pluvigner Grandchamps Plescop Pluneret Brech      

Sources; Bibliographie :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780;

* MM. A. MARTEVILLE et P. VARIN, continuateurs et correcteurs d'Ogée, en 1843.

* Éditions Albin-Michel : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970.

* Patrick GALLIOU : L'Armorique romaine. Les Bibliophiles de Bretagne. Braspars. 1984.

* Skol Uhel ar Vro / Institut culturel de Bretagne : Lec'hanvadur Breizh. Répertoire bilingue des noms de lieux de Bretagne. 1993

* Éditions Le Flohic : Le patrimoine des communes du Morbihan; 1996 

* Michel Froger et Michel Pressensé. Armorial des communes du Morbihan. Froger SA. 1999.

* Hervé Abalain : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000. 

* Daniel DELATTRE : Le Morbihan. Les 261 communes. Éditions delattre. 2004

Liens électroniques des autres sites traitant de Plumergat /  Pluergad / Pluvergad : 

- site communal officiel : 

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* pour le blason de Plumergat : composition JC Even sur logiciel Genhéral5.

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