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Breizh Bretagne |
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Donges
- Donj (*Dewn / *Donez) |
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Définition : commune
de la Bretagne historique, en Pays de Nantes / Bro Naoned;
évêché de Nantes. Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite des "Pays de Loire", département de Loire-Atlantique, canton de Montoir de Bretagne, sur la Loire. Superficie : 5939 hect. Population : 1800 'communiants' vers 1780; 2918 hab. en 1881; 2883 hab. en 1901; 6377 hab. en 1990; |
Armoiries; blason : * Froger et Pressensé : "échiqueté d'or et d'azur". Armes des vicomtes de Donges (XIIè siècle). * JC Even : "gwezboellek etre aour ha glazur" |
Paroisse : église sous le vocable de saint Martin. |
Histoire :
* Ogée (1780) : Donges; gros bourg au bord de la rive droite de la Loire; à 8 1ieues 1/2 de Nantes, son évêché; à 20 lieues 1/2 de Rennes, et à 3 lieues 1/4 de Pont-Château, sa subdélégation. Cette paroisse passe pour une des plus anciennes de ce diocèse. Albert de Morlaix dit qu'elle fut fondée, en 368 , par Arisius ou Arifius, évêque de Nantes; mais il se trompe, Arifuis ne fut évêque de Nantes qu'en 396. C'était Eumelius qui occupait le siège en 368. Donges était autrefois une bannière; c'est aujourd'hui une vicomté qui a une haute, moyenne et basse-justice, avec sénéchaussée, laquelle ressortit au présidial de Nantes, et appartient à M le marquis de Kerouan, seigneur du lieu. Ou y compte 1800 communiants. La cure est à l'Ordinaire. Son territoire renferme les maisons nobles suivantes, chacune avec leurs jurisdictions particulières, qui s'exercent en cette paroisse et ressortissent au siège présidial de Nantes : le prieuré de Donges, haute, moyenne et basse-justice, à M. le Prieur; Martigné, haute-justice, en 1390, à Allain Mechinot, et aujourd'hui à M. Guichardi de Martigné, qui jouit encore des droits du passage établi sur la Loire, pour aller de Donges à Paimbuf; Brat, haute-justice, à M. Frelon de la Frelonnière; le Bois-Joubert, moyenne et basse-justice, en 1370, à Jean de l'Estourbillon, écuyer dans la compagnie de Guillaume Boetel, chevalier au service du roi Charles V; en 1400, à Charles de Coësmes, aujourd'hui à M. de l'Estourbillon; la Charpentrais, moyenne et basse-justice, en 1400, à Jean de Montauban , époux de l'héritière de cette maison, aujourd'hui à M. de Chevigné; Erduros, moyenne et basse-justice, à M. de Besné; Treveneuc, moyenne et basse-justice, à M . Guillermo-Darmes. En 1430, on y connaissait les maisons nobles de la Helardière, basse-justice, à M. du Bouexic de Pigneux; l'Angle-Casso, à François du Plantey, et la Ripaudaye, à Jean Ripaud. Le prieuré de Her fut fondé dans l'île de ce nom, l'an 1058, par Radulphe, seigneur du Pèlerin, qui le donna à l'abbaye de Saint-Sauveur de Redon. Il fut ôté à cette abbaye et sécularisé en 1630. Depuis ce temps, il est présenté par le roi. Il est dédié à saint Symphorien, et vaut plus de 3,000 livres de revenu annuel. Il avait jadis sa jurisdiction particulière. Le prieuré de Notre-Dame de Donges fut fondé, l'an 1067, par Friold, vicomte de Donges, qui obtint de Quiriac, évêque de Nantes, un affranchissement en entier de tous les droits épiscopaux, à l'exception pourtant de l'obéissance que les moines doivent à l'évêque diocésain. Le comte Hoël, et Havoise, son épouse, sur du duc Conan II, consentirent à cette fondation et à la donation qui en fut faite aux moines de l'abbaye de Marmoutier, auxquels il fut ôté en 1625, époque de sa sécularisation. Il est en la présentation du roi, et a six jurisdictions particulières, avec le droit de dîmes dans la trêve de Boué, dépendante de la paroisse de Savenay. Il vaut environ 3000 livres de revenu annuel. L'an 1241, Guillaume, chevalier, seigneur de Pelloux, donne la prairie de Camer, près le bourg de Donges, pour y bâtir l'église du prieuré, qu'on y voit aujourd'hui dans le plus mauvais état, et dont les murs annoncent une chute prochaine. Par le procès-verbal de visite de Jean Coupé, qui fut envoyé, l'an 1564, par Antoine de Crequi, évêque de Nantes, pour faire la visite d'une partie de son diocèse, on apprend qu'il devrait y avoir dans ce prieuré quatre moines bénédictins. Il s'y tenait autrefois deux foires par an, au profit de ces religieux : l'une à la Saint-Laurent et l'autre à la Saint-Georges; mais elles furent supprimées en 1753. L'acte de la consécration de l'église de Saint-Nicolas d'Angers, faite par le pape Urbain II, assisté de Benoît, évêque de Nantes, met la paroisse de Donges au nombre des possessions de cette église angevine. L'an 1095, un gentilhomme, vassal de Friold, seigneur de Donges, voulut entrer chez les bénédictins, qui étaient alors à Nantes; mais il fut refusé, parce qu'il n'avait ni fonds ni argent à leur présenter. Friold, instruit de ce qui venait de se passer, fit venir ce gentilhomme, et lui donna, par contrat, un bon moulin. Il porta ce contrat aux moines, qui le reçurent à bras ouverts. Olivier de Pontchàteau, fils de Jarnogan, seigneur de Pontchâteau, et Savari, seigneur de Donges, accompagnés de quelques autres, commirent des actes d'hostilités sur les terres des vassaux des moines de l'abbaye de Redon. Le duc Conan III, qui en fut informé, voulut les punir. Il assembla des troupes, et les poussa avec tant de vivacité, qu'ils furent obligés de se réfugier dans l'église de cette abbaye, où ils se crurent en sûreté; mais Conan en fit le blocus et les força de se rendre. Les chefs furent conduits au château du Bouffay, à Nantes, d'où ils ne sortirent que long-temps après. L'an 1127, le duc fit démolir le fort château de Donges, lequel était situé sur la place qu'on appelle aujourd'hui la place du Château, au milieu du bourg, où est actuellement une croix de pierre. Il ne paraît plus aucuns vestiges de cet édifice. Le seigneur de Pontchâteau subit aussi sa peine. (Voy. Pontchâteau, année 1127). 1274. Guillaume de Rochefort, vicomte de Donges, remet au prieur de ce lieu un droit conservé par ses ancêtres, fondateurs dudit prieuré. Les seigneurs de Donges avaient coutume, à la mort des prieurs, de se saisir des clefs et des biens du prieuré, jusqu'à ce que le nouveau prieur ne leur eût demandé l'entrée de sa maison. Pour faire abandonner ce droit, le prieur accusa le vicomte d'avoir pris ce qui était dans la maison. Celui-ci le nia; et, pour n'être plus inquiété, il jugea à propos d'abandonner son droit. Cet arrangement fut confirmé par Guillaume Ier, dit de Vern, évêque de Nantes. L'auteur du Dictionnaire universel de la France, en trois volumes in-folio, dit que Donges était autrefois muré, et que ce bourg portait le nom de ville. Le 28 décembre 1557, une flotte de douze vaisseaux anglais prit, à l'embouchure de la Loire, aux environs de Mindin, un vaisseau armé en guerre, nommé le Grand-Jésus du Croisic, avec cinq autres navires chargés de vins, dont deux étaient du port de la ville ci-dessus, et trois de la Basse-Bretagne. Le lendemain , la flotte s'approcha de Donges, à dessein de piller et de mettre cette paroisse à contribution; mais ils en furent empêchés par les glaces qui étaient alors en rivière. Le 17 août 1591, les Nantais, ayant appris que les troupes du roi Henri IV s'avançaient vers Donges, envoyèrent aux habitants de cette paroisse de la poudre et autres munitions de guerre. On ne voit plus aujourd'hui aucune des fortifications qui défendaient alors cette place. A peu de distance de Donges, au bord de la Loire, on trouve une pierre fort élevée, nommée la Pierre de la Vacherie *, sur laquelle on voyait autrefois une croix de fer, qui fut renversée par le tonnerre il y a quelques années. Cette pierre est remarquable par sa hauteur et sa grosseur; mais on ignore par qui, pourquoi et en quel temps elle fut placée dans cet endroit. Elle est utile aux marins, qu'elle avertit de ne pas approcher de ce lieu, qui est plein de rochers. Elle a dû coûter bien des travaux pour son transport au lieu où elle est, car elle est au moins du poids de vingt milliers. A trois quarts de lieue au nord-est de Donges, près la route de Guérande à Savenay, se trouve la butte de Cesme *, très-remarquable par son point de vue. De dessus son sommet, on découvre aisément six villes et vingt-six paroisses; on aperçoit au bas des vestiges d'un camp que l'on dit être des Romains; et dans les environs on voit encore plusieurs grosses pierres soutenues par d'autres. On présume qu'elles furent ainsi placées sur la sépulture de quelques chefs des troupes romaines, quoiqu'on n'aperçoive rien qui puisse le faire croire. On en voit de semblables dans plus de quinze paroisses des environs, qui sont au moins du poids de trente à quarante milliers. Le territoire de Donges renferme un grand nombre de marais dont on tire des mottes à brûler, et qui servent aussi de pâturage aux bestiaux On y trouve encore des roseaux pour couvrir le cabanes des laboureurs. Les terres sont assez bien cultivées; elles sont fertiles en grains et très abondantes en foin. Il y a beaucoup de prairies quelques cantons de vignes et des landes. |
* Marteville et Varin (1863) : DONGES
(sous l'invocation de saint Martin), commune formée de l'anc.
par. de ce nom, aujourd'hui succursale Limit. : N.
Besné, Crossac , Prinquiau; E. la Chapelle-Launay; S. la
Loire; O. Montoir, Crossac. Princip. vill. : la
Locherais, Er, Revin, le Bois-au-Moine, Crepelais, Cauzac
la Gravière, Saint-Donatien, l'Aubinais, Basse-Angle, le
Martinais, le Riau, la Simonais, Basse-Ville, Trélagot,
Rubily, le Haut-Village, la Hennelière, la Fernais, la
Bazillais, la Maigretais. Superf. tot. 5924 hect.
09 a., dont les princip. div. sont : ter. lab. 2097;
près et pât. 1057; vignes 256; bois 47; verg. et jard.
96; landes et incultes 9l; sup. des prop. bat. 42; cont.
non imp. 240. Const div. 985; moulins 19 (de Grâce,
Jobert, de la Hélardière, de Gruffe, Bembois, Cassous,
Grands-Moulins, de Ralluais, de la Grande-Métairie, de
Gassac , etc.. à vent). ![]() --------- |
Patrimoine.
Archéologie : seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs
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Étymologie :
* Jean-Yves Le Moing (1990) : Dongium, XI; Dongia, 1104; Dongiacum, 1115; Donges, 1287 * Erwan Vallerie (1995) : Dongium, XIè; Dongio, 1070; Dongia, 1104; Dongiacum, 1115 * Editions Flohic : dérivé de donjon |
Personnes connues | Tud brudet |
Pierre-Aimé de la Rochefoucault-Bayers | |
Mr. le comte de Parscau
du Plessix
maire de Donges en 1892 |
Armorial * Ardamezeg
![]() |
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André | |||||
seigneurs de Crévy, en Saint-Lyphard; de
Champeaux, du Tertre, de la Hélardière, en Donges; de
la Guichardais, en Tréal; de la Touchelays, en Savenay;
de Malarit, en Plessé "d'argent au chevron de sable, accompagné de trois trèfles de même" "en arc'hant, e gebrenn en sabel, eilet gant teir melionenn ivez en sabel" devise / sturienn Sans venin 1448; 1568; 1588; 1590 (PPC) |
Vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Communes du canton de Saint-Nazaire | ![]() |
Parrezioù kanton Sant-Nazer |
Saint-Nazaire | ![]() |
Sant-Nazer |
Donges / Donj | ![]() |
*Dewn *Donez |
Communes limitrophes de Donges / Donj |
Parrezioù tro war dro *Dewn |
Saint-Malo-de-Guersac | Besné | Crossac | Prinquiau | la Chapelle-Launay | Montoir de Bretagne |
Sources; Bibliographie : * OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; * A. MARTEVILLE et P. VARIN, vérificateurs et correcteurs d'Ogée. 1843. * Adolphe JOANNE : La Loire Inférieure au XIXè siècle. 1874. continué et commenté par Christophe BELSER : Loire-Atlantique. Editions C.M.D. 2000. * Adolphe JPANNE : Géographie de la Loire-Inférieure. Hachette et Cie. 1884 * Jean-Yves LE MOING : Noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990. * Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes de Loire Atlantique. Froger SA. 1996. * Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes de la Loire-Atlantique. 1999. * J.L RAMEL et A.J RAUDE : Liste des communes du département de Loire-de-Bretagne. Maezoe-Heveziken. 2003 |
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