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Breizh Bretagne |
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Plouguer Plouger |
pajenn bet digoret an 20.11.2007 | page ouverte le 20.11.2007 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 02/12/2018 16:07:04 |
Définition : Commune de Bretagne armoricaine, dans le Poher, en Haute Cornouaille, dans l'évêché de Quimper. Aujourd'hui dans la région économique non historique dite 'de Bretagne', département du Finistère, canton de Carhaix-Plouguer. Plouguer et Carhaix ont été fondues en une seule et même commune en 1957. Superficie : *** ha. Population : 1500 'communiants' vers 1780; 987 hab. en 1878; |
Blason; armoiries : |
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Paroisses : la paroisse de Plouguer est sous le vocable de saint Pierre. |
Histoire
* Ogée (1780)
: Plouguer-Carhaix (Plouguer); à 11 lieues de Quimper, son évêché; à 30 1ieues de Rennes, et à peu de distance de Carhaix, sa subdélégation et son ressort. On y compte 1500 communiants, y compris ceux de Saint-Igeau et Treffrein, ses trêves. La cure est à l'alternative. Son territoire est le même que celui de Carhaix. (Voy Carhaix.) Cette paroisse relève du roi. |
* Marteville et Varin (1843) :
p. 332a - PLOUGUER (sous l'invocation de saint Pierre-ès-Licns) commune formée de l'anc. par. de ce nom, moins sa trève Treffrein (voy. ce mot), devenue commune; aujourd'hui succursale. Limit. : N. Treffrein, Plounévezel, rivière d'Hières; E. Moustoir; S. Saint-Hernin, Motreff, Plérin, rivière d'Aulne; O. Kergoff, Cléden-Poher, rivière d'Hières; Princip. vill. : le Stanger, Kervoazon , Kernévès, Goariva, le Pellem, Roc'hcaër, Kergalet, Kernabat, Lannouennec. Superf. tôt. 2335 hect., dont les princip. divis. sont : ter lab. 1545 ; prés et pat. 278 ; bois 43 ; verg. et jard. 50 ; landes et incultes 275; sup. des prop. bat. 13; cont. non imp 131. Const. div. 197; moulins 5 (de Pellem, de Kergoutois de Roc'hcaër). >>> Plouguer n'a pas de bourg; l'église qui est seule et isolée, a été autrefois, dit la tradition, l'église-mère et paroissiale de Carhaix. M. de Fréminvillc qui lui donne le nom de Saint-Pierre-de Carhaix, croit qu'elle remonte au XIè siècle. La tour est de beaucoup postérieure, car elle porte la date de 1740. Ou voit dan cette nef un autel dit du Rosaire, qui est fort remarquable par ses sculptures, représentant l'arbre généalogique de N. S. Jésus-Christ. Autrefois il y avait dans cette commune les chapelles Saint-Antoine, Saint-Thomas et de la Madelainc; toutes trois sont aujourd'hui détruites. L'ancienne trêve, dite non Saint-Igeau , mais Saint Quijeau, est restée en Plouguer; ses édifices ont cessé d'être consacrés au culte, l'église a été transformée en habitation particulière et le cimetière a été remplacé par un jardin. Plouguer arrive jusqu'aux portes de Carhaix et pénètre pour ainsi dire dans son faubourg sud. On remarque plusieurs manoirs. Les plus remarquables soi Kerampoul, beau château moderne, appartenant à M. de Saisy; Kerousloir, habité par la famille Dandigné de la Châsse; Prévary, actuellement en ruines, à Mme Lanascol; Kerdaniel et Kerneguès, à M. de Cillart Kerhor. Ce dernier, qui était jadis un château considérable , est habité par des fermiers, ainsi que Kererdaniel. Il avait été en part construit vers 1744; mais le côté le plus ancien remonte à l'époque de Henri IV, à en juger par une fenêtre ornée de sculptures en pierres, dans lesquelles se détachent de têtes avec des barbes et des collerettes telles qu'on les portait alors. Un des deux aqueducs romains cités par notre auteur, à l'article Carhaix (voy. ce mot), traverse le ... page 332b : ... cimetière de Plouguer; on en remarque, dans la cour du manoir de Kerdaniel, un fragment qui n'a pas moins de 2 mèt. 60 c. de long sur environ 2 mèt. de diamètre. Le vice-amiral Eymeriau, qui vient de mourir, était né à Carhaix. Nous citons ici ce fait, omis à sa place naturelle, car Plouguer est pour ainsi dire Carhaix. Par la même raison, nous donnerons ci-après l'intéressante note que Moët de la Forte-Maison a bien voulu nous communiquer sur Carhaix, c'est-à-dire sur l'époque romaine de Carhaix et d'une partie de la Basse-Bretagne. -----------------------------
Et d'abord, après diverses recherches, je m'aperçois qu' Urs-sia ou Urbs-AEsia n'est pas le nom latin de Carhaix : on ne trouve ces deux noms que dans le P. Grégoire et dans Corret. Le premier l'aura imaginé, ou l'aura vu créer de son temps, pour appuyer la tradition populaire de je ne sais quelle princesse Ahès, qui aurait fondé cette ville, ainsi que les chemins qui y aboutissent; et le second, au lieu de relever cette erreur, en aura profité pour appuyer le sentiment qu'il émettait, que l'honneur de cette création devait êlte attribué au général romain Aëtius. Caretum est le nom latin de Carhaix. C'est le seul que l'on trouve dans les dictionnaires géographiques et historiques : je veux dire dans la Géographie de Baudrand, de 1681-1682, dans Moreri, dans le Dictionnaire de Trévoux, dans la Martinière, édition de 1768, dans le Dictionnaire interprète des noms latins de la géographie ancienne et moderne, dans Vosgien, etc.; et c'est faute de l'avoir trouvé dans la première édition de la Martinière que j'avais cru devoir accorder confiance au P. Grégoire et à Corret de Kerbeauffret. Peut être aussi le nom latin Caretum ne remonte t-il pas lui-même à une époque très-éloignée : du moins nous ne savons sur quelle autorité se sont appuyés les auteurs précités. Il nous suffit à nous de reconnaître qu'il est antérieur au P. Grégoire, et qu'il est conforme aux règles des noms de lieux, puisqu'on retirant la finale latine um, il reste le nom gallique ou kimrique Carhez, le t, l's et le z étant lettres de valeur identique, même en breton (1). Seulement, nous ferons observer que, si l'on eût préféré la finale us, l'euphonie aurait voulu que l'on écrivît Caresus ; ce qui, au fond, serait toujours la même chose. Quoi qu'il en soit, Keraes et Hent-aehès ne signifient ni la ville ni le chemin d'Ahés. Ces noms n'indiquent pas davantage que la ville et le chemin doivent leur existence au général romain Aëtius ainsi que le voulait Corret; et ils ne rappellent aucunement, comme j'ai pu le croire un instant, un souvenir métallurgique. Keraës ou Carhès, comme on dit en vannetais, mais qui serait mieux écrit Kaerez ou Carhez. comme le témoigne le Chronicon Briocense (2), est tout simplement un mot breton encore en usage dans le pays de Galles, où on l'écrit Caered (voy. Daviès ), le d simple ou double dd, en ce dialecte, ayant le son de z en Armoriqne. En un mot, c'est le kaer (Ker) breton, augmenté de la désinence ed, yd ou ez, qui souvent, dit Owen, est purement une particule explétive employée par euphonie : « It is often merely an expletive particle used for euphony. » D. Le Pelletier n'a pas reconnu la composition de ce mot, tombé en désuétude chez les Bretons; mais Bullet, après avoir donné Caer et Caered, frappé de la synonymie de ces deux mots gallois, ajoute : «Caered étant synonyme de caer, mur, en a sans doute eu toutes les autres significations. » Bullet, cette fois, ne s'est pas trompé : Caer signifiant primitivement urbs, murus ou castrum, suivant Girald de Cambrie, une enceinte; fortifiée enfin, Caered (Kaerez ) a la signification de murus et mnia; ce que nous appellerions aujourd'hui une forteresse, un château, une place forte (castrum, castellum) : interprétation qui nous est confirmée par Owen , dans son dictionnaire gallois. Caered, ... ------------ ------------ suite page 333a. dit-il, the wall of city; pluriel caeredau. Ce qu'il appuie de la citation suivante : Llyma gaeredau llawn gwirodyz. Behold fortresses full of liquors. T. Aled Ainsi, on le voit, caered (caerez), en gallois, était et est encore synonyme de caer; et la preuve que le premier mot fut aussi synonyme du second chez les Armoricains c'est que Carhaix s'appelait indifféremment Kaer ou Kaerez . En effet, que dit l'histoire ? Que Carhaix (Caerez ou Carhez) était le chef-lieu du comte de Poher, anciennement Pou-Kaer, et qu'une population située extrà muros porte le nom de Plouguer. Or, Pou-Kaer signifie pagus castri, pays ou contrée du château, et Plou-Guer ou Plou-Kaer, plebs ou populus castri, peuple ou population du château établie à trois cents pas de ses murs, sur son territoire, et au sein de laquelle était la mère-église. Kaer et Kaerez, on le reconnaît facilement, est toujours le nom donné à la place forte ou la ville (urbs), en tant que ceinte de murailles comme Châtres ou la Châtre (castrum), en Berry; Castro, en Toscane, etc. Plou-Kaer est le nom donné à la population extra muros, pour la distinguer du château ou de la forteresse (Kaer ou Kaerez), qui, à ce titre, était le chef-lieu du fief, comme possédant la tour ou le donjon; et on voit clairement que Plou-Guer ou Plou-Kaer ne faisait qu'un jadis avec Kaer ou Kaerez (Carhaix) (1). Enfin, pour dernière preuve, après avoir rappelé que ce nom est écrit Carhez dans le Chronicon Briocense, ce qui nous fait voir que les Bretons prononçaient la finale avec l'aspiration h, comme le font encore les Vannetais, ajoutons que, dans l'acte de fondation du prieuré de Saint-Nicolas de Carhaix (2), faite en 1108, par Tanguy Ier, vicomte de Poher, Carhez ou Carhaix n'a pas d'autre nom que Castellum, qui est, en effet, la signification latin du mot Caerez ou Carhez. Ceci établi, voyons si ce castellum, qui, par ses débris de colonnes, de statues, de pavés en mosaïque, d'aqueducs, et ses traces de voies romaines, rappelle involontairement l'époque de l'occupation du peuple-roi, ne serait pas l'ancienne Vorganium (Ouorganion), capitale des Osismiens, dont parle Ptolémée (3). La Table théodosienne indique une voie romaine qui
conduisait depuis Condivicnum (Nantes) jusqu'à l'extrémité
de la Bretagne, en aboutissant à l'Océan. On y lit : de
Portus Namnetum (Nantes) à Duretie, qui doit se lire Dur-Erie
(passage du fleuve Herius) (4), selon d'AnviIle,
XXIX lieues gauloises; de Dur-Erie a Dartoritum,
qui doit être Dariorigum (Vannes), XX; de Dariorigum
a Sulim ou Sulis XX; de Sulis à Vorgium,
contraction de Vorganium, XXIV, et de ce dernier endroit,
que ce savant géographe croit fermement être Carhaix,
à Gesocribate, XLV. « Vorganium était la
capitale des Osismiens, selon que nous l'apprend
Plolémée, dit-il, et les distances indiquées par la
Table théodosienne montrent que cette ville était
Carhez......Ce que la Table marque sous le nom de Sulis
se retrouve précisément dans le point d'union d'une
petite rivière nommée Suel avec celle du Blavet; et ce
nom de Suel concourt avec la distance à nous faire
connaître Sulis. De ce lieu la Table conduit à
Vorgium, et la distance marquée XXIV s'arrête à Carhez.....Sanson
, il est vrai, n'ayant aucun égard aux distances
indiquées par la Table, à laquelle néanmoins on doit l'unique
moyen qu'il y ait de juger de l'emplacement de Vorganium,
transporte cette capitale auprès de Tréguier, et dans l'endroit
appelé Coz-Guevded, où il peut avoir existé une ville
dans des temps reculés, et même épiscopale, sous le
nom de Lexobie (5), comme le prétendent les Bretons,
sans que sa position trop écartée des lieux indiqués
par la Table convienne à Vorganium. de Vannes au nord,
il voulait que Sulis fût dans les envi- (1) Nous n'admettons pas cette double étymologie. Ploué, et par contraction Plou, signifiait paroisse (voy. Plélan), et non peuple. Cela ne nuit en rien à l'opinion de Mr Moët ; au contraire, nous admettons que Plouguer signifiait littéralement paroisse du Châtel. A. M. (2) Voy. D. Morice, Mém. pour serv. de preuv. à l'Hist. de Bret., t. 1, col. 514 et 515. (3) Gcogr., lib. II, cap. VIII. (4) Au lieu de passage, Dur ou Dour Erie nous semble plutôt exprimer le fleuve ou la rivière Erie. A. M. (5) Nous n'admettons aucunement que Lexobie ait été en Bretagne. ( Voy. l'article Ploulec'h.) A. M. (0) D'Anville, Not. de l'anc. Gaule, p. 505, 622, 720, et aussi p. 178 . -------------------------- suite page 333b. --- rons de Baud, et non à Pontivy, comme le croyait l'abbé Ruffelet : on verra tout à l'heure combien il approchait de la vérité. Cependant cette distance n'étant pas rigoureusement juste, puisqu'elle ne donnait que 15 à 16 lieues gauloises de Dariorig à Sulis, au lieu de 20, il resta du doute dans les esprits; et M. Walckenaer, ouvrant une nouvelle carrière à l'imagination, et se mettant eu opposition avec tous ceux qui l'ont devancé, place Vorganium, non pas même dans le centre du pays, mais sur la côte opposée à celle où on la trouve dans Mercator et dans Sanson. Il met Sulim a Hennebont, près du hameau de Saint-Sulau; Vorgium ou Vorganium, ) à Concarneau, ou plutôt au hameau de Kerverguen, et Gesocribate à Brest (1). Or, le nom de Sulim ne peut pas s'appuyer sur le nom moderne d'un saint, et le nom breton du hameau de Kerverguen, et non Keverguen, à près d'une lieue de Concarneau, n'a véritablement aucun rapport avec Vorganium. Depuis, mon jeune et savant ami, M. Aurélien de Courson, séduit par Camden, a cru que Vorganium était Morlaix (Mons-Relaxus), parce que ce nom, suivant cet auteur, implique une situation maritime (2). « Maritimum , dit l'historien anglais, dans l'Abrégé de sa Bretagne, maritimum Armoricae oppidum, quod nunc Morlais, Ptolemo et priscis Gallis Vorganium, sive Morganium ( M enim et V consonantes spiùs hâc in linguâ transmuttantur) dici observavi; et undé, quso, nisi à mari ? Et hc etiam nostra Morganuc tota est marilima. » Camden, en écrivant ceci, avait vraisemblablement sous les yeux les cartes de Mercator jointes a la Geographia de Ptolémée (Amsterdam, 1605) , où Vorganium est placé à Morlaix; et il l'a cru d'autant plus volontiers, qu'il s'est pris à traduire ce nom par Morganium ou Morgan, c'est-à-dire née de la mer. Il aurait dû reconnaître tout d'abord que les latitudes de Ptolémée présentent souvent des erreurs considérables qui transportent tout à coup une ville de l'intérieur sur la côte, et d'autres fois une ville de la côte dans l'intérieur; secondement, que Morlaix n'est pas sur la mer, puisqu'elle en est éloignée de plus de deux lieues; et enfin, qu'il n'est pas d'exemple que le nom de l'hérésiarque Morgan (Pelage) ni le mot Morganuc se soient jamais écrits Vorgan et Vorganuc, si ce n'est pour les cas d'euphonie. Les quelques monnaies romaines trouvées dans les fondements des anciens remparts de Morlaix, dont parle M. de Courson, pourraient tout au plus favoriser l'opinion de ceux qui veulent que cette ville ait une origine romaine. Le rocher indiqué sous le nom de Morgan, à l'entrée de la rivière de Morlaix, au temps de Louis XIV, ne préjuge également rien sur la question. Ce nom peut lui avoir été donné à cause de sa situation vraiment maritime, ou peut-être par un pilote ou un autre individu appelé Morvan, dénomination, comme on sait, fort commune en Bretagne; mais ces noms sont différents de Vorganium, et Morlaix et ce rocher trop éloignés de Vannes ou Dariorig pour que la distance déterminée par la Table théodosienne puisse leur convenir. Cette Table indique 44 lieues gauloises de Dariorig a Vorganium, et il y en a 62 de Vannes à Morlaix; 67 de la même cité des Venètes au rocher en question. Au contraire, tout concourt à persuader que Vorganium est Carhaix. Le nom de Castellum qui lui est donné, les vestiges de ses monuments romains, ses bronzes anliquies, ses nombreuses médailles; son importance, qui en a fait le chef-lieu d'un comté; sa position entre les montagnes d'Arez et les montagnes Noires; ses voies romaines; l'exactitude des distances indiquées par la Table, et jusqu'au nom de Vorganium, le démontrent d'une manière assez évidente. En effet, Vorganium signifie Monsclarus, comme Claromons ou Claromontium (Clermont); de Gor ou Gwor, en breton et en gallois, dont le sens est élévation, lieu haut (Gorre) (3) ; et de Cann ou Gann , albus, candidus (4) : ganos en grec, canus en latin. Or, dit Ogée lui-même, la ville de Carhaix est située sur une hauteur qui forme un très-beau point de vue. C'est une chose vraiment digne de remarque, que presque tous les peuples ont conservé le moi Gor ou Cwor pour désigner un lieu élevé ou une montagne;. Ainsi, Gore, enesclavon, signifie lieu élevé. Gora, en styrien, en carniolais ........... (suite page 334a) ------------------------ ------------------------ p. 334a ... en esclavon, en dalmatien, en polonais, en lithuanien, veut dire montagne. Or, en hongrois, Hora en bohémien et en vandale, Gor en moscovite, la même chose Hori est le nom que les habitants des bords de la mer Caspienne donnent aux montagnes, et Gor ou Car signifie montagne en arabe. Il n'est pas jusqu'aux Oréades , nymphes des montagnes, qui ne tirent leur nom du grec Oros : Ouros en ionien, ( ***) en dorien. Aussi, le P. Thomassin s'exprime-t-il de la manière suivante : « Warra en lapon, wori en finnois, signifient montagnes; c'est le Har, heres, des Hébreux, d'où vient aussi le Oros des Grecs; l'aspiration douce he s'est changée en âpre, ain , qui fait vu et ou, selon que les nations aiment à parler plus ou moins du gosier." Plus loin, il ajoute «Oros; a aussi le sens de terminus, meta, regula. Ces significations dépendent de terminus; et cela vient du même Har, parce que le plus souvent les bornes et les frontières ont été des montagnes (1). » De là encore la dénomination du mont d'Or, près Reims, suivant l'auteur de la vie de saint Thierry, abbé dudit lieu. Dans la notice que j'ai eu l'honneur de vous adresser sur la statue mauro-romaine de Quinipily, et que vous avez bien voulu insérer dans votre Nouveau Dictionnaire, à l'article Baud, j'ai rappelé l'ancienne existence d'une station militaire romaine au prieuré de la Couarde, commune de Bieuzy, sur un mamelon contourné par le Blavet. En commençant ces lignes, je me suis rappelé ce camp remarquable, déjà décrit par M. de Penhouet, et j'ai été frappé tout d'abord de l'idée que ce camp devait être sur la voie conduisant de Dariorig à Vorganium; et, pense-je, si ce n'est Sulis elle-même, c'est du moins un endroit fort près de ce lieu, qui était vraisemblablement Caslel-Noec ; car sewl, en breton comique et gallois, paraît avoir signifié statio, du verbe sevel, stare; d'où sera venu par la suite le nom de la Couarde ou de la Garde. La distance de Dariorig à cette station ne laisse aucun doute à cet égard : les vingt lieues gauloises s'y retrouvent avec une exactitude frappante, et les vingt-quatre autres qui la séparentde Vorganium (Carhez) s'y retrouvent également (2). Ceci étant, j'avais d'abord conjecturé que la voie partant de Dariorig ou Vannes allait à Locminé, de là à Remungol, Plumeliau, Saint-Nicodème, Saint-Nicolas, et au camp en question; puis, continuant par Guern , rejoignait la route actuelle de Pontivy à Carhaix. Mais une petite brochure qui a pour titre : Des voies romaines de la Bretagne, et qui a paru après la publication de ma notice, contient des recherches sur une prétendue voie romaine de Rennes à Carhaix, par Castel-Noec, et elle va nous fournir de précieux renseignements sur la voie que j'ai en vue : je veux dire celle de Dariorig à Vorganium. Suivant l'auteur, M. Bizeul, l'ancien chemin de Rennes à Carhaix, dont il retrouve des traces confuses, avait son point d'intersection avec la route actuelle de Vannes à Pontivy un peu au delà du hameau de Colpo, à l'endroit où cette route est traversée par un petit ruisseau qui sort de la forêt de Colpo. De ce point, il a reconnu que l'ancienne voie romaine se dirigeait à gauche, en passant près le hameau de Ker-Spernec , les maisons de Roch-Glas et de Couëhouet; les hameaux de Pen Mané et de Bezouet, le moulin à eau de Ker-Bourdal, les hameaux de Krec'h-Nuch, Ker-Rolland, Cornahouet , Ker-Bredic et Sainl-Jean-du-Poteau, où elle coupait la route de Baud à Locminé. Ainsi donc, ce tracé nous fait reconnaître, non pas une voie de Rennes à Carhaix, comme le croit M. Bizeul, mais un ancien tronçon de la grande voie romaine de Dariorig à Vorganium, ce qui nous fait voir qu'elle ne passait même pas par Locminé. Mais continuons. «Traversant ensuite la grande lande de Coz-Couët, dit-il, la voie se rend au pied de la montagne de Mané-Guen , vers Guer-Goret, ou plutôt Guer-Goan, où est une colonne milliaire; puis elle contourne cette montagne pour aller passer la rivière d'Evel au pont de Ker-Chassic, et sortir delà commune de Guenin, au delà du hameau de Ker-Daniélo, après avoir coupé la route de Baud à Pontivy. De là, elle passe au dessous du moulin de Pen-Mané et se dirige sur les hameaux de Tal-Forest, Guervaud, Ti-Avel et de Ker Maniéc, d'où elle descend au village de Saint-Nicolas-des-Eaux, sur la rive gauche du Blavet, en face de la montagne de Castennec, et pénètre dans la commune de Bieuzy, par le pont qui est au dessous de Saint-Nicolas. (suite page 334b) ------------------------ ------------------------ p. 334b « Au-delà de ce pont, ajoute-t-il, on trouve devant soi une montagne de 70 à 80 mètres d'élévation, et très-abrupte; et ou ne saurait trop comment la voie a pu franchir un tel obstacle, si on ne découvrait à gauche une sorte de rampe qui contourne, par une pente assez douce, le coté oriental de la montagne. Arrivé au sommet, ou s'aperçoit qu'on est dans une presqu'île formée par le Blavet. » c'est là qu'était le camp romain, connu simplement aujourd'hui sous le nom de la Garde, et dont le souvenir s'est perpétué jusqu'à nos jours par une chétive métairie qui porte encore le nom de la Couarde (ar C'ward). A l'extrémité de l'isthme, suivant le même auteur, est une chapelle dédiée à la Trinité, et, à quelque cent pas au-delà, le hameau de Castennec, jadis bourg ou village, qui avait pris sou existence autour d'un monastère fondé par Alain, vicomte de Castel Noec (Castellum-Noec), en 1124 ou 1125. Il faut voir dans M. de Peuhouet (1) et dans la petite brochure de M. Bizeul (2) tous les détails qu'ils donnent sur cette position vraiment inexpugnable, pour en reconnaître toute l'importance. «Aussi, dit M. Bizeul, M. Ledéan, ancien directeur des constructions navales, est-il venu dire, dans un excellent article inséré dans l'Annuaire du Morbihan, de 1839, après avoir pris une exacte connaissance des lieux : Ici était la station de Salis ou Sulim, mentionnée par la Table théodosienue, et placée sur la voie de Portus-Namnetum à Gesocribate, à 20 lieues gauloises de Dariorigum et à 24 de Vorgium. Au sortir de ce hameau de Castennec (Castel-Noec), que je traduis par château de la Noue ou Castel Noyal, si l'on veut, la voie, suivant M. Bizeul, est. très-reconnaissable, comme presque partout où elle passe sur le territoire de Bieuzy. « Elle se dirige, dit-il, sur le hameau de la Motte, et va passer la petite rivière de Noué, vers le moulin de Keralain, à 1,000 ou 1,200 mètres au nord du village de Bieuzy. Elle entre ici sur la commune de Melrand, dont elle traverse la pointe nord-est, en passant aux hameaux du Roc, du Lain, de Kerprat, de Saint-Fiacre et de Kerhel; puis, pénétrant dans la commune de Guern, elle passe entre le hameau de Keraudic et un mamelon fort élevé, nommé le Mont-Guern, sur lequel était autrefois une justice patibulaire, à 2 kilomètres au sud du village de Guern. De là , ajoute-t-il, je ne saurais préciser la direction de la voie; on sait seulement qu'elle tend vers la petite ville de Guémené. De là, pour la conduire à Carhaix, nous avons encore moins de renseignements. La ligne directe serait de passer vers Langoelan, Melionec et Glomel. «Ce serait là, on le voit, se lancer dans le champ des hypothèses; mais pourquoi aller chercher si loin la continuation de celle voie ? La route de Pontivy à Carhaix ne passe-t-elle pas à deux ou trois lieues plus loin au nord ? Pourquoi ne pas croire qu'elle tendait vers celle-ci, en se dirigeant vers le hameau de Trescoet par celui de Keriec, après avoir traversé la route de Guémené à Pontivy, ou , si l'on veut, vers le hameau de Locmaria , par celui de Keriec et le Haut Mont Joie, après avoir traversé la même roule à Goeser ? Cette direction me semble plus probable, et je l'admets plus volontiers. De Carhaix à Brest, ville peu ancienne, au dire des historiens bretons, mais que d'Anville croyait être le Gesocribate de la Table théodosienne, parce qu'il pensait pouvoir lire Gesobricate ou brivate, il n'y a que trente-cinq lieues gauloises. » Je ne dissimulerai pas, dit ce savant homme, que la distance marquée XLV dans la Table, à compter de Vorgium ou Vorganium, est trop forte pour ce qu'il y a d'espace entre Karhez ou Vorganium et Brest. Le moyen de concilier la Table avec le local est de supposer que le compte de la distance a été prolongé jusqu'à la pointe du continent, qui fait l'entrée du golfe au fond duquel Brest est actuellement situé. » Une leçon qu'il croit fautive et qu'il cherche à rectifier fait donc toute la base de l'opinion de d'Anville en faveur de Brest, et il sent que la distance indiquée l'entraîne jusqu'à la pointe du continent. De deux choses l'une, cependant: ou il y a erreur dans la Table, et on a mis XLV aulieu de XXXV; ou Gesocribate se trouvait réellement à l'extrémité de la péninsule, et son nom est fidèlement rapporté. C'est ce dernier point que je vais essayer de démontrer. Gsocribate rappelle tout d'abord le célèbre port de mer Gesoriacum, depuis Bononia ou Boulogne, sur la côte de là Manche, à l'embouchure de la Liane. Ce nom de Goës ou Goëz, écrit Giozo dans la langue franque et tudesque, est interprété Fretum par Tatien, et c'est le sens qu'il avait aussi en celtique : témoin le nom breton d'Audierne ------------------------ ------------------------ p. 335 suite de la page 334b (Goëzien. aujourd'hui Goazien), qui, suivant le P. Grégoire de Rostrenen et D. Le Pelletier, signifie bras de mer. Ce nom indique évidemment un port, un canal ou un bassin; car on le retrouve dans l'irlandais et le gaélique : Goetha, a bay, a creck, a cave, a cove, dit Armstrong. ). Cribate veut dire à l'extrémité du monde, et vient de crib, en gallois, la pointe de toute chose; crioch ou criche, en gaélique et en irlandais, end, extremity; et de bêt ou bêd, le monde. Gso crib-bate, ou Gso-cri-bate (par le retranchement euphonique de l'un des deux b, à cause de leur contact immédiat, signifie donc littéralement port ou baie du bout du monde. Et quand on songe que le promontoire sur lequel est située l'abbaye de Saint-Matthieu est aussi appelé Finisterre (Finis-terrae); qu'il a donné son nom au département; et que, dans les lettres d'Hervé, vicomte de Léon, de l'an 1275, l'abbaye de Saint-Matthieu est appelée Saint-Mahé de Fineposterne, c'est-à-dire de Fine postremo; et ailleurs : Sanctus-Matthbus in finibus terr, en breton : Loc'h Mazé pen-ar-bet (lieu ou église Saint-Matthieu du bout du monde), on peut croire en toute assurance que Gso-cri-bate était dans ces parages (peut-être le Conquet lui-même, dont le nom semble avoir signifié Alveus) (1), à quarante-cinq lieues gauloises de Vorganium, et qu'il est la source du nom du Finistère. Maintenant, deux mots sur le nom Hent-ahès donné aux voies romaines. Vous savez que, dans le moyen-âge, et jusque vers le milieu du XVIIè siècle, il était de mode de donner une origine héroïque ou princière aux peuples, aux villes ou aux monuments anciens de quelque importance. Ainsi, Brutus et Galathès auraient donné leur nom aux Bretons et aux Gaulois; un Rhemus, roi des Gaules, à Reims, etc. etc.; et la tour de Sussinio, près Sarzeau, et tant d'autres monuments bretons, devraient leur origine à la duchesse Anne. Hent-ahès était le nom armoricain donné, non seulement aux voies romaines qui traversaient Carhaix, mais encore à toutes celles qui parcouraient la Bretagne. Le mot hent se comprend parfaitement : il veut dire chemin, voie, passage, route (via); mais le qualificatif ahès, qui lui est adjoint, a subi une modification euphonique qui s'est accrue avec le temps, et dès lors sa signification est devenue inconnue. Les historiens des siècles dont je parle en firent une princesse aussi difficile à reconnaître que le qualificatif lui-même, et cette fantastique création fut étendue à la particule explétive ez ou hez, avec l'aspiration, du nom de Carhez (Carhaix), lorsque celle particule fut défigurée par une diphthongue traînante, au point de devenir aës. Déjà nous avons vu disparaître cette dernière prétention pour ce qui concerne la ville de Carhaix, et nous allons voir la première s'évanouir également. En recherchant attentivement quel pouvait être le véritable sens du mot composé hent-ahès, j'avais d'abord cru que ce nom signifiait chemin public, de hent ahwez, synonyme de kehoez (palàm en armoric, publicus en gallois); et l'on sait que via publica était le nom générique que les Romains donnaient à leurs grands chemins. Cependant, en réfléchissant que cette dénomination hent ahes ne remonte peut-être pas à une époque plus éloignée que celle que l'on donne ailleurs, en France, à ces sortes de chemins, je me souvins que M. de Caumont rappelle, avec raison, que ces voies sont quelquefois bordées de villages qui portent des noms significatifs tirés de leur position, comme Estrée, l'Estrée, l'Estrac, dérivés de strata, et qu'elles sont elles-mêmes désignées par d'anciens noms qui peuvent guider dans la reconnaissance qu'on veut en faire, comme chemin ferré, chemin haussé, chemin chaussé (via calciata) (2). Sur ces entrefaites, une personne ayant vu encore d'autres dénominations, telles que vé, fosse, fossé, appliquées aux mêmes chemins par M. de Gerville (3), et les retrouvant en partie dans la brochure de M. Bizeul, sous le nom de chaussée, chaussée-ahès, chemin-ahès, fossé-ahès, en parla à quelques Bretons, qui crurent voir dans ces mots un indice qu'ahès venait de kaë, en construction, c'haë ou simplement haë, quai, haie, fossé, élévation de terre autour des champs. Ce sentiment, je l'avoue, me parut aussi étrange qu'insolite, au premier abord ; mais, n'écoutant que mon penchant pour la vérité, j'ai étudié cette nouvelle interprétation, et je crois pouvoir vous la présenter moi-même aujourd'hui avec confiance. Il parait en effet certain qu'en Bretagne, ce nom de kaë a toujours eu le sens général d'une levée de terre quelconque, et qu'il s'applique à la fois au fossé comme à la levée de terre qui en sort. Or, une chaussée, une digue, un quai, n'est autre chose qu'une levée; et comme les Romains ont fait la plupart des grands chemins en manière de chaussées, et qu'ils y employaient beaucoup de chaux (en latin calx), de là leur est venu ce nom de chaussée, qu'on applique encore aujourd'hui à la partie bombée d'un grand chemin, qui est entre deux revers ou deux ruisseaux. De là, vous le concevez, sera aussi venu hent-c'haët, pour hent-kaët, puis hent-haët, et par euphonie hent-haëz (le t et le z ayant le même son en breton) (4), c'est-à-dire chemin fossoyé, chemin haussé, chemin chaussé (via calciata). Et ce qui fait disparaître jusqu'au moindre doute à cet égard, c'est qu'en Angleterre on donnait aussi le nom de chemin-fossé ou fossoyé (fosseway) à l'un des quatre grands chemins romains qui traversaient ce pays (2). MOET DE LA FORTE-MAISON. Plusieurs routes traversent cette commune; ce sont celles de Carhaix à Guingamp, dans la direction sud-ouest à nord est; de Carhaix à Rostrenen, direction ouest-est; de Carhaix à Gourin, direction nord-sud; de Carhaix à Morlaix, direction sud-nord; de Carhaix à Landerneau, direction est-ouest; de Carhaix à Châteaulin, direction ouest-est. On parle le breton.
(5) Cours d'antiq. monum., t. II, p. 152. (3) Des villes et voies rom. en Basse-Normandie, p. 15. (4) Pareille chose, comme nous l'avons vu plus haut, est arrivée pour le mot Pou-kaër ou Pou-caër : la lettre gutturale c ou k a disparu ou s'est adoucie, et il n'est resté que Poher ou Pouher. ***** |
Patrimoine.
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Étymologie : |
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Personnes connues | Tud brudet |
Familles nobles de Plouguer
et de ses trèves St-Quijeau et Tréffrin, hors Carhaix,
daprès Frotier de la Messelière (Le Poher
Finistère et Côtes-du-Nord) : De KERAMPUIL, seigneurs de Kerampuil en Plouguer, De SAISY de KERAMPUIL, seigneurs de Kerampuil, Kercourtois, Kergorvo, Kerléon, Kerven en Plouguer. Du BOTHONN, seigneurs du Stangier en Plouguer De BRAGELONGNE, seigneurs de Kercourtois en Plouguer De CABOURNAIS, seigneurs de Bourgerel en Tréffrin CHAUVEAU, seigneurs de Kernaëret en Plouguer Des COGNETS, seigneurs de Kerneguez en Plouguer Le COZ, seigneurs de Bourgerel en Tréffrin Du DRESNAY, seigneurs de Kercourtois en Plouguer EMERIAU, sieur de Beauverger en Plouguer Le GOGAL, seigneurs de Toulgoat en Tréffrin GUILLAUME, seigneurs de Kerduff en Plouguer ? Le JACOBIN, seigneurs de Kercourtois en Plouguer De KERNEGUEZ, seigneurs de Kerneguez et du Stangier en Plouguer Du MESCAM, seigneurs du Stangier en Plouguer OLYMANT, seigneurs de Kerenor, Kerneguez et Kerourio ( Kergorvo ?) en Plouguer Du PAYS, seigneurs de Kernabat en Plouguer De PESTIVIEN, seigneurs de Coëtcliviou en Tréffrin Du ROCHAEZRE, seigneurs du Rochaëzre en Plouguer Du STANGIER, seigneurs du Stangier en Plouguer |
Armorial * Ardamezeg
famille du Bothonn seigneurs du stanguier |
Famille le Jacobin seigneurs de Kercourtois |
famille de Kerampuil |
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famille Olymant seigneurs de Kerenor, Kerneguez et Kerourio ( Kergorvo ?) | famille du Pays | famille de Pestivien | famille du Rochaezre | famille de Saisy de Kerampuil | famille de Stangier |
Vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Communes du canton de Carhaix-Plouguer | Parrezioù tro war dro Karaez-Plouger | |
Carhaix-Plouguer | Karez-Plouger | |
Cléden-Poher | ||
Kergloff | ||
Motreff | ||
Plounévézel | ||
Poullaouen | ||
Saint-Hernin | ||
Spézet |
Communes limitrophes de Carhaix-Plouguer | Parrezioù tro war do Karaez-Plouger |
Plounévézel | Treffrin | Le Moustoir | Plévin | Motreff | Saint-Hernin | Cléden-Poher | Kergloff |
Sources; Bibliographie : * OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne. 1783. - Jacques CAMBRY : Voyage dans le Finistère. 1796; publié en 1799. Coop-Breizh. Spézet. 1993. - Chevalier de FREMINVILLE : commentateur et critique de la deuxième édition de Cambry; 1836 * MARTEVILLE et VARIN (continuateurs, commentateurs et critiques d'Ogée); 1843. - Adolphe JOANNE : Département du Finistère. Hachette. 1878. - Francis GOURVIL : - Louis PAPE : La civitas des Osismes à l'époque gallo-romaine. Librairie Klincksieck. Paris. 1978. - Gwenc'hlan LE SCOUEZEC : - Patrick GALLIOU : L'Armorique romaine. Les Bibliophiles de Bretagne. Braspars. 1984. - Jean-Claude LOZAC'HMEUR et Maud OVAZZA : La chanson d'Aiquin. Picollec. Paris. 1985. * François MOAL : Carhaix et le Poher. Aux carrefours de l'histoire. Nature et Bretagne. Spézet. 1986. - Léon FLEURIOT : - Jean-Yves LE MOING : - Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Finistère. 1998. - Guide MICHELIN : Guide vert. Bretagne. 2000. liste en cours d'élaboration. - Jean-Claude EVEN : Cadastre armoricain. 1986 - Jean-Claude EVEN : Emgann Karaez; La bataille de Carohaise. 1996. - Jean-Claude EVEN : Genèse de la Bretagne armoricaine. 1999. * Daniel DELATTRE : Le Finistère. Les 283 communes. Éditions Delattre. 2004. |
Liens électroniques des sites
Internet traitant de Carhaix-Plouguer / Karaez-Plouger : * lien communal : Ville de Carhaix. * liens privés : * forum du site Marikavel : Academia Celtica - JC Even, concernant la bataille de Carohaise : Emgann Karaez - JC Even, concernant Brocéliande : Brocéliande historique - JC Even, concernant la commune de Paule : Paule - Centre généalogique du Poher : http://cgh.poher.free.fr * solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique * pour le blason de Plouguer : en attente. * Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3 hast buan, ma mignonig vas vite, mon petit ami go fast, my little friend |