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Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

 

Bro Wened

Pays de Vannes

  Pluneret

Plunered

 

pajenn bet digoret an 30.01.2019 page ouverte le 30.01.2019     * forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour 06/08/2021 21:52:37

Définition : commune de la Bretagne historique, en Pays-évêché de Vannes.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne"; département du Morbihan; arrondissement de de Lorient; canton d'Auray; sur le Loch et le Sal

Code postal : 56400

Superficie :  2614 ha.

Population :  2000 'communiants' vers 1780; 3273 hab. en 1888; 3399 hab. en 1891; 1630 hab. en 1968; 2333 hab. en 1982; 3670 hab. en 1996; 3714 hab. en 1999; 

Armoiries; blason

* Les Editions Delattre donnent : "écartelé d'or et de gueules à la bordure engrêlée de l'un et de l'autre".

Ceci demande à être confirmé. Il semble qu'il y ait confusion avec Pluvigner.

 

Paroisse : église sous le vocable de saint Pierre et de saint Paul

Histoire :

* Ogée (1780) : Plunneret; à 3 lieues à l'O.-N.-O. de Vannes, son évêché; à 23 lieues de Rennes, et à 1/5 de lieue d'Aurai, sa subdélégation et son ressort. Cette paroisse relève du roi, et compte 2000 communiants. La cure est à l'alternative. Ce territoire est un pays couvert, ou l`on voit des terres en labour, des prairies et des landes. Pluneret est un lieu célèbre depuis le rétablissement de la chapelle de Sainte-Anne, mère de la Sainte Vierge, au village de Keranna. Cette chapelle, bâtie dès les premiers temps de l'établissement du christianisme dans l'Armorique, avait été détruite et ruinée par les Normands, dans le huitième ou neuvième siècle; mais les paysans de l"endroit conservaient, par tradition, le souvenir de la dévotion pratiquée par leurs ancêtres, d”autant plus facilement que leur village, nommé Keranna, leur rappelait sans cesse à la mémoire le nom de leur patronne. L'existence et l'antiquité de la chapelle sont d”ailleurs prouvées par la déposition d'Yves Nicolasic, laboureur, du village de Keranna, et inventeur de l'image miraculeuse de sainte Anne; déposition fondée sur la révélation que lui en fit l'aïeule de Jésus-Christ elle-même. Les révélations et les visions de cet honnête et vertueux agriculteur se trouvent détaillées fort au long dans un petit livre intitulé La gloire de sainte Anne, fait par un jésuite de la maison de Vannes, imprimé en 1682, et très-connu dans la province. Nous y renvoyons le lecteur pour ce qui concerne les apparitions de Sainte-Anne, ses conversations avec Nicolasic, et autres miracles dont cette invention fut précédée, et qui ne sont point de mon sujet; je passerai à la découverte de l'image, à l'établissement de la chapelle et de son culte.

Ce fut le 7 mars 1625, que le bon Nicolasic, déjà averti par la sainte, depuis près de deux ans, de l'existence de cette image, rebuté par son recteur, contrarié par les RR.. PP. capucins d'Aurai, qu'il avait consultés, et traité de fou et de visionnaire par tous ceux auxquels il s'était adressé pour la construction de la chapelle qu'il lui était ordonné d'édifier, prit enfin la résolution de céder aux impulsions divines, et se rendit, accompagné de quatre voisins et précédé d`une lumière miraculeuse, au champ nommé le Bocennu. Quand ils y furent arrivés, la lumière s'arrêta sur un certain endroit, fit trois sauts et disparut. Nicolasic ayant dit à un de ses compagnons de sonder le terrain, celui-ci n'eut pas plus tôt donné quatre à cinq coups de pelle qu'il sentit de la résistance. On alla chercher un cierge béni, à la lueur duquel on découvrit une statue demi-pourrie, et si défigurée que l'on ne savait ce que c'était. Cette statue fut appuyée sur le prochain fossé, et dès le lendemain la découverte devint publique. La populace, dévote et curieuse, vint en foule y faire ses prières et y répandre ses offrandes, et des les cinquième et sixième jours on vit des pèlerins y accourir en si grand nombre, qu'un des coopérateurs à l`exhumation de l'image crut devoir mettre à ses pieds un escabeau et un grand plat d'étain, pour recueillir les offrandes. Tel fut l'autel sur lequel l'image de la sainte fut longtemps exposée au culte et à la vénération des fidèles. Le recteur de Pluneret, toujours incrédule, instruit de ce qui se passait, envoya son vicaire pour s'opposer à la nouveauté : le vicaire, dans les mêmes principes, renversa l'image, jeta d`un coup de pied, le plat et les offrandes, maltraita Nicolasic, et gourmanda les pèlerins sur leur superstitieuse dévotion; mais il en porta bientôt la peine, ainsi que le recteur. Quant à Nicolasic, sans se troubler et sans rien répliquer, il releva l'image et recueillit l'argent, qu'il garda avec fidélité. Les choses resteront en cet état jusqu'au 3 de mai, que les paysans de Keranna, voyant l'affluence des pèlerins qui augmentait de jour en jour, lui dressèrent une cabane couverte de genêt. Cependant, Sébastien de Rosmadec, évêque de Vannes, instruit de ce qui se passait, fit interroger par des prêtres, des religieux et des magistrats, et interrogea lui-même le bon Nicolasic, dont la franchise, les réponses constamment uniformes et sages, surprirent et convainquirent ses interrogateurs. Après tous ces examens l'honnête vieillard reçut enfin la permission de bâtir une chapelle; en attendant, il fit un oratoire en planches, dans lequel on célébra la
messe le jour que la première pierre fut posée au au nom de l'évêque, c'est-à-dire le propre jour de sainte Anne 1625. On assure qu'il se trouva trente mille âmes à cette cérémonie. Les offrandes, que l"on évalue, depuis l'invention jusqu'à cette époque, à près de 4000 écus, et qui se soutinrent toujours, mirent cette chapelle en état d'être bientôt finie, et les RR. PP. capucins la desservirent pendant près de deux ans; mais comme ce maniement d'argent ne s'accordait pas avec leur institut, on y fit venir des religieux carmes réformés, qui prirent possession du sanctuaire le 21 décembre 1627. L'affluence des pèlerins, preuve visible de la sainteté du lieu, s'y est toujours soutenue, et leurs libéralités ont mis les religieux en état de changer la chapelle en une très-belle église, très-riche et très-bien décorée. Les murs sont couverts d'une infinité d'ex-voto, tribut de la reconnaissance des fidèles, et témoignage non suspect de la quantité des miracles qui s'y sont opérés journellement. Le trésor de la sacristie est rempli de reliques et autres présents faits à l'église, parmi lesquels le plus précieux et le plus remarquable est une relique de sainte Anne, donnée en 1639, par Louis XIII, pour l'accomplissement d'un vœu fait par la reine, et auquel ce pieux monarque attribua la naissance du dauphin, depuis Louis XIV; elle fut présentée par l'évêque de Vannes et par le présidial de la même Ville, et portée processionnellement, dans le plus grand appareil, d'Aurai à Sainte-Anne. Je suis bien persuadé que les esprits forts du siècle vont me traiter comme on traita le bon vieillard Nicolasic, et tourner en ridicule le sérieux de cette histoire. Que m'importe ? La vérité n'en paraîtra pas moins belle aux yeux de
ceux qui l'aiment, et le suffrages des âmes pieuses et honnêtes me dédommageront amplement des sarcasmes d'une philosophie insensée. Les faits que je viens de rapporter sont encore récents, et les preuves en sont évidentes et nombreuses. La Bretagne entière a été témoin des miracles multipliés qui s`y opèrent; et si, parmi ceux qu'on publie et qu'on a publiés, il s'en trouve quelques-uns qui paraissent très-douteux, il n'est pas moins certain qu'on ne peut raisonnablement et sans injustice nier la certitude d'un grand nombre d'entre eux, attestés par des personnes éclairées et dignes de foi.

La maison des religieux est très-grande et très-commode.. mais sans magnificence. L'enclos et les jardins, très-vastes, parfaitement bien entretenus, offrent les promenades les plus agréables et les plus diversifiées. Les environs, remplis de marais et trop couverts de bois, ont rendu long-temps le séjour malsain, et il y a apparence que l'on ne connaissait pas le principe du mal, puisqu'on n'y apportait pas de remède. Enfin, les esprits se sont éclairés, et l'on s'est empressé de détruire cette source de maladies. On a desséché des marais, on a coupé et élagué des bois, et cette double opération a rendu l'air salubre et le séjour agréable. Il s'en est suivi un autre bien : les religieux ont pris du goût pour les défrichements, goût utile, et parla quantité de manouvriers qu'il fait vivre, et par les productions de ce terroir si long-temps inculte; enfin, des terrains qui sans lui seraient encore des cloaques, commencent à prendre figure de campagne, et à rembourser les religieux des avances qu'ils ont faites. Je rendrai justice aux pères carmes, en disant que leur maison réunit à tant d'avantages une décence et une honnêteté qui la rendent aussi respectable qu'elle est délicieuse; aussi est-elle le séjour le plus ordinaire des provinciaux. Si la charité des fidèles a fait, dans le principe, toute leur fortune, et contribue encore leur aisance, ils n'en sont point ingrats; ils savent rendre aux pauvres une grande partie de leur superflu; mais leurs aumônes, faites avec connaissance de cause, et distribuées sans éclat par les mains des recteurs des paroisses voisines, soulagent ceux à qui elles sont destinées, sans devenir la proie de ceux qui peuvent travailler et auxquels on fournit de l'ouvrage. Il s'est formé, autour de ce monastère, une espèce de bourgade de merciers, qui ne laissent pas que de faire un débit assez considérable de joujoux d'enfants et de bagues de verre qu'ils tirent de Saumur; mais les deux articles de plus grande consommation sont les chapelets et les scapulaires.

En 1300, les manoirs de Kerjouan et de Kerambaz, à N... de Couzquet; en 1400, Talhouet, à Jean Dust; le Lestai, à Henri Leparisy; Keraudren, à Olivier de Keraudren; en 1530, Coessal, à Alain de Coessal; Kermorinant, à Gilles Perro; Kermadio, à Gilles d'Aurai; Kerfeyghant, à Raoul de Kerguyris. 

* Marteville et Varin (1843) :  PLUNERET (sous l'invocation de saint Pierre et de saint Paul); commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui succursale; brigade temporaire de gendarmerie à Sainte-Anne. --- Limit. : N. Plumergat, route de Sainte-Anne à Vannes, dans toute cette direction; E. Plougoumelen, bras de mer de Pont-Sal; S. bras de mer de Pont-Sal; O. Brech, Auray, la rivière du Loch. --- Princip. vill. : Sainte-Anne, Treulan, Kervenduc, le Guern, Fetanalan, Trévérien, Kersale, Kerdroguen, Keruahat, Sainte-Avoye, Kerisper, Rabihan. --- Superf. tot. 3213 hect., dont les princip. divis. sont : ter. lab. 1108; prés 379; verg. 45; herbages 8; pat. 154; marécages 48; courtils et jard. potagers 46;  étangs, etc. 3; bois 110; châtaigneraies 6; landes et incultes 1206; sup. des prop. bat. 23; cont. non imp. 74; moulins à eau de Hurtand, d'Esteing, Neuf., de Tréauray; a vent, Neuf, Conan. --- La Route de Vannes à Auray divise cette commune en deux parties, qui diffèrent l'une de l'autre. La partie méridionale, la plus fertile et la mieux cultivée, représente une espèce de presqu'île, baignée à l'est et au sud par la rivière la Sal,  et à l'ouest par la rivière du Loch ou d'Auray. Le château de Kerisper donne son nom a cette presqu'île; Ogée en parle a l'article Auray. Une partie du faubourg Saint-Goustan, le pont d'Auray, appartiennent à la commune de Pluneret, de même que sur la rive opposée plusieurs rues de la même ville dépendent de la commune de Brech. --- La partie qui s'avance vers le nord n'est tourmentée qu'aux approches des rivières de la Sal et du Loch, ses limites est et ouest. On y voit le bourg et le village de Sainte-Anne, nommé en breton Santez-Anna et Keranna; la moitié du village de Mériadec et un grand nombre de hameaux. --- La petite rivière du Loch, qui sépare la commune de Brech de celle de Pluneret, coule sur une pente assez rapide. A son entrée dans la commune, elle est resserrée entre des rochers sauvages, où l'on voit une masse de granit en équilibre sur l'extrémité saillante d'une autre roche; puis elle s'élargit, fait mouvoir plusieurs moulins, et s'enfuit vers le Morbihan, au milieu de bois des sapin, de groupes de chaumières et de vertes prairies. La vue dont on jouit à la descente qui conduit du château de Treulan au pont de Tréanray, est magnifique; en face s'étendent des palus que le flot couvre a chaque marée; à droite se montrent des collines d”un aspect sévère; au milieu d'une vallée, le temple grec du Champ-des-Martyrs; plus loin la flèche du couvent de la Chartreuse; à gauche, sur une hauteur, le château de Kermadio, et plus bas, au milieu des bois, le petit manoir de Kerzo. Un détour de la rivière vers l'ouest laisse apercevoir la ville d'Auray. On se trouve ainsi transporte tout-à-coup en présence d'un théâtre de grands et terribles souvenirs. C'est dans cette vallée de Kerzo que les émigrés furent fusillés, après les désastres de Quiberon. Elle fut le champ de bataille de Charles de Blois et du comte de Montfort, le 29 septembre 1364 et, sur les collines qui la dominent, eut lieu la bataille d'Auray, entre les royalistes bretons et les fédérés, le 21 juin 1815.

La chapelle actuelle de Santez-Anna, édifiée en 1625,au lieu dit Keranna, a été, selon dom Lobineau, construite sur l'emplacement d'une ancienne chapelle, tombée en ruine dès 699. Elle devait être une des plus anciennes de la Bretagne. Après deux siècles d'existence, le pèlerinage de Sainte-Anne attire encore aujourd'hui un grand nombre de pèlerins. Ils s'y rendent de préférence aux fêtes de la Pentecôte et de Sainte-Anne. Suivant Hugues de Saint-François, le nombre des pèlerins se montait, dans un  seul jour, à quatre-vingt mille et au-delà; on y a souvent compté par jour quarante mille communions. La chapelle ne pouvant contenir cette immense affluence de peuple, la messe se célébrait à la Scala-Sancta. La semaine qui suit la Pentecôte a été choisie de préférence, par un grand nombre de paroisses, pour s'y rendre en processions solennelles. Les habitants de l'Île-Dieu n'avaient pas été effrayés par soixante lieues de mer; ils les franchissent encore tous les ans. Les marins de la commune d'Arzon, dans l'ile de Rhuys, en mémoire d'un vœu fait par leurs pères dans un combat contre Ruyter, y viennent régulièrement le lundi de la Pentecôte. Ils s'embarquent avec leurs femmes et leurs enfants, à Port-Navalo, sur des chasse-marées à voiles rouges. En tête de la flotille, porté sur un navire richement pavoisé, s'avance le clergé, avec la croix d'argent de la paroisse. De tous les points de l'horizon on voit arriver le même jour, sur la place des Châtaigniers de Kerzanna, les processions des paroisses de l'intérieur des terres;toutes sont précédées de la croix, de la. bannière de leur patron, et du drapeau de la commune. On peut voir ainsi réunis, dans un seul jour, les costumes si pittoresques de presque toutes les contrées de notre Bretagne. --- Henriette-Marie, fille de Henri IV et reine d'Angleterre, en passant à Sainte-Anne, fit inscrire son nom sur le registre de la confrérie, ainsi que sa fille, Henriette-Anne, duchesse d'Orléans. Anne d'Autriche y fit inscrire son nom, et fit dire à la chapelle de Sainte-Anne, sa patronne, une neuvaine, afin d'obtenir de voir la fin d'une stérilité de vingt-deux années. On y trouve également inscrits les noms de Louis XIV, dauphin; de son frère Philippe d'Anjou, duc d'Orléans, et de Charlotte de Montmorency, mère du grand Condé. Imitant l'exemple d'Anne d'Autriche, la grande dauphine fit, en 1682, un vœu a Sainte-Anne, pour obtenir un héritier de la couronne. La reine Marie Leczinska, le 28 juin 1729, y fit également un vœu pour demander la naissance d'un dauphin. --- Les Carmes furent obligés de quitter Sainte-Anne en 1779, et le pèlerinage fut abandonné pendant la révolution de 93. Après le concordat de 1801, de nombreux pèlerins y accoururent de nouveau. En 1816, les Jésuites établirent un collège dans l'ancien couvent des Carmes. En 1823, la duchesse d'Angoulême y vint en pèlerinage. En 1825, les Jésuites y fondèrent un nouvel ordre de religieuses, sous la dénomination de fidèles compagnes de Jésus; cette congrégation commence a prospérer. En 1828, Charles X rendit les ordonnances qui supprimèrent le collège de Sainte-Anne, et enlevèrent l'éducation aux jésuites; et cependant peu de temps après, en 1828, la duchesse de Berry y fut accueillie avec enthousiasme. En 1829, le collège des Jésuites fut remplacé par un petit séminaire appartenant au diocèse, sous la surveillance de l'évêque; il continue à prospérer. Sainte-Anne est considérée comme  étant la patronne de la Bretagne.

Les châteaux de Kerisper, de Kermadîo, de Treulan, sont bâtis à la moderne et situés dans des positíons agréables. La commune contient en outre les maisons de campagne de Kerzo, de Quenvenn, du Rohlans, de Penhors et de Kerdroguen. La vois romaine qui sortait de Vannes forme la limite nord de la commune de Plunéret. Elle est connue parmi les paysans sous le nom de Hent-Conan (le chemin de Conan). On remarque dans le village de Mériadec, qu'elle traverse et qui lui doit sans doute son nom, une borne milliaire enfouie dans le talus d'un jardin. Elle se dirige ensuite vers Keranna (Sainte-Anne), et longe le mur de l'enclos. A la pointe de Kerisper, en face Roz-Narho, les débrîs d'un pont romain entravent le navigation de la rivière d'Auray. Suivant l'Annuaire du Morbihan de 1837, la route semaine qui y aboutissait se dirigeait  sur Locmaria-Kaër, peur communiquer avec la voie romaine qui part de Vannes, longe le littoral du golfe du Morbihan, et traverse la commune de Plougoumelen. Ce pont en fait supposer un autre auprès du lieu où s'élève le hameau du Bono. A l'endroit où croit qu'il devait exister, en a construit, en 1840, sur la rivière la Sal, le pont en fil de fer du Bono, d'après le modèle en petit de celui de la Roche-Bernard. Développement des chaînes de suspension, à partir des puits d'amarage, 112 m.; longueur du tablier entre les piles, 66 m;  largeur de la voie, 4 m. 40 cm, c'est à dire 1 m. 10 c. pour chaque trottoir, et 2 m. 20 c. peur le passage des voitures; hauteur se dessus des plus hautes mers, 9 m. Ce peut a été établi moyennant un péage de quatre-vingt-dix-huit ans, qui a commencé le 1er octobre 1840, et une subvention de10,000 fr. fournie par l'Etat.

Saint-Pereck est une autre chapelle frairíale de la commune. Sur le point le plus culminant de la presqu'île de Kerisper d'élève la chapelle de Sainte-Avoye, entourée d'un petit village, bâtie en 1555. Elle est gothique, et se fait remarquer par sa charpente faite avec luxe et les divers styles d'architecture de sa tour. L'intérieur est décoré d'un jubé en bois sculpté, d'un travail curieux, qui est lui-même orné d'un grand nombre de statuettes de saints.

Le dolmen de Men-Gorroët, de 14 pieds de longueur sur 11 de largeur, est le mieux conservé de la commune. Depuis quelques années, en a établi des salines sur les bords de la rivière la Sal. --- Géologie: constitutíon granitique. --- On parle le breton du dialecte de Vannes.

* Daniel Delattre : Sainte-Anne-d'Auray fut détachée du territoire de Pluneret en 1950.

Le 29 septembre 1364, en bordure des marais de Kerzo, bataille d'Auray, entre Charles de Blois et Jean de Montfort ... cet épisode mit fin à la guerre de succession de Bretagne.

Patrimoine. Archéologie

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Dolmen d'Er Mané  
Le bourg Ar bourg
Eglise saint Pierre et de saint Paul (fin XIXè) Iliz sant Pêr ha sant Paol
La Croix-Percée (XIIIè)  
Croix de Kerhouil (1771)  
Chapelle sainte Avoye (XVIè)  
Château de Kerzo (XVè ?)  
Château de Kermadio (XVIIIè-XIXè). 

ancienne propriété de la comtesse de Ségur

 
Château de Treulan (XIXè)  
Manoir de Kerisper (XVè ?)  
Moulin à marée (1851-1853)  
Moulin de Tréauray (milieu XXè)  
Tombeau de la comtesse de Ségur (1874)  

Étymologie

* Erwan Vallerie (1995) : Ploneret, 1259; Ploeneret, 1387; Ploenerec, 1422; Ploeneret, 1453; Ploineret, 1516; Ploenert, 1554; Ploeneret, Pleuneret, 1636

* Editions Flohic (1996) : "parmi quatre hypothèses, la plus communément admise distingue plou ou ploe signifiant peuple, paroisse ou territoire, et Neret, du nom du chef immigré qui aurait fixé sa tribu sur les bords du Loch"

* Hervé Abalain (2000) : Ploenoret, 1291 : "la paroisse d'Enoret"

* Editions Delattre (2004) : "Plou', paroisse, et "Neret", chef immigré.

Personnes connues Tud brudet
Yves Nicolazic

"inventeur" de Sainte Anne

 
Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur

aristocrate russe; écrivain

 

Armorial * Ardamezeg

       
d'Auray       d'Ust  
seigneurs de Kermadio, en Pluneret; Beaumer, en Carnac

"échiqueté d'or et d'azur"

"gwezboellek etre aour ha glazur"

(PPC)

      seigneurs dudit lieu en Saint-André-des-Eaux; Nirvillac; du Molant en Bréal; de Talhouët en Pluneret

"d'argent fretté de sable de six pièces"

"en arc'hant plezhek en sabel a c'hwec'h pezh"

références et montres de 1426 à 1513

(PPC)

 

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Communes du canton d'Auray Kumunioù kanton an Alre
Auray an Alre
Le Bono ar Bonoù
Crac'h Krac'h
Locmariaker Lokmaria-Kaer
Plougoumelen Plougouvelen
Plumergat Pluvergad
Pluneret Plunered
Saint-Philibert Lokfiliberzh
Sainte-Anne-d'Auray Santez-Anna-Wened

Communes limitrophes de Pluneret

Parrezioù tro war dro Plunered

Locoal-Mendon Sainte-Anne-d'Auray Plumergat Plougoumelen Le Bono Crac'h Auray

Sources; Bibliographie :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* A. MARTEVILLE et P. VARIN, vérificateurs et correcteurs d'Ogée. 1843.

* Adolphe JOANNE : Géographie du département du Morbihan. Librairie Hachette et Cie. 1888

* Dictionnaire MEYRAT : Dictionnaire national des communes de France. (année 1968). Editions Albin-Michel Paris. 1970

* Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995

* Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Morbihan. 1996

* Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Les Universels Gisserot. 2000

* Daniel DELATTRE : Le Morbihan. Les 261 communes. 2004

* Pol POTIER de COURCY : Nobiliaire et armorial de Bretagne. Editions des Régionalismes. 2011 / 2015

* AL LIAMM : Nouveau Dictionnaire Breton / Français; Français / Breton. 2014

Liens électroniques des sites Internet traitant de Pluneret / Plunered :

* lien communal : https://www.pluneret.fr/

* Wikipedia brezhonek : https://br.wikipedia.org/wiki/Plunered

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout vas vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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