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Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

Eskopti Sant-Brieg

Évêché de Saint-Brieuc

Bro-Oueloù

Goëlo

  Étables-sur-Mer

*Staol

 

pajenn bet digoret ar 24.02.2005 page ouverte le 24.02.2005     * forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière pise à jour 12/02/2025 17:05:48

Définition / Displegadur : Commune de la Bretagne historique, en Goëlo; évêché de Saint-Brieuc. 

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne", département des Côtes d'Armor, arrondissement de Saint-Brieuc; chef lieu de canton; sur les ruisseaux de Ponto et de Vau Durand.

Code postal : 22680

Superficie : 938 ha.

Population : 3000 'communiants' vers 1780, y compris ceux de Binic; 2920 hab. en 1860; 3000 hab. en 1863; 2511 hab. en 1878; 2221 hab. en 1881; 2379 hab. en 1890; 1954 hab. en 1968; 2041 hab. en 1978; 2039 hab. en 1982; 2145 hab. en 1990; 2514 hab. en 1999; 

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Carte J. Rigaud. 1890

Armoiries; blason / Ardamezioù; skoed

* Régis de Saint-Jouan (1990) : "gironné d'argent et de gueules de huit pièces".

inspiré, par homonymie, des armes de la famille d'Estemple ou d'Estaple, vivant à Rospez aux XVè et XVIè siècles.

* Précision de Froger & Pressensé (2008) : Armes de la famille d'Estable, seigneur de Kerhuélin, paroisse de Rospez (XVème siècle), adoptées par homonymie en 1885.

JC Even : "barlennet etre arc'hant ha gwad a eizh pezh"

Paroisse / Parrez : église sous le vocable de saint Jean-Baptiste, qui a remplacé le vocable à Notre-Dame.

Histoire / Istor

Le territoire d'Étables fait partie du Pagus-Vellavensis (> Goëlo), dans la confédération armoricaine des Ossismes.

Ce secteur semble être distrait du territoire des Ossismes, pour être attribué à celui des Curiosolites, vers la fin du IVè ou au début du Vè siècle, dans le cadre de la réorganisation administrative et économique de la baie de Saint-Brieuc.

Vers 385, Maxime, reconnu empereur, établi une principauté au nord de la cité des Ossismes, dont l'embouchure de l'Ic sert de point de limite à l'est. (cf. triangulation de Nennius) 

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Extrait de : Genèse de la Bretagne armoricaine.

 A l'époque de l'organisation de la Bretagne armoricaine, le territoire d'Étables fait partie du plou- de Plourhan. 

Étables est issue d'un démembrement, au XIIIè siècle, de Plourhan, son plou- breton primitif.

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* Ogée (1780 : Élables, à 2 lieues 1/2 au N.-N.-0. de Saint-Brieuc, son évêché et sa subdélégation, et à 22 lieues 1/4 de Rennes, son ressort. M. le duc de Penthièvre, possesseur du château de la Rochesuart, haute-justice , est seigneur supérieur de cette paroisse , qui compte 3000 communiants. La cure est en la présentation de l'abbé de Beauport. Son territoire, plein de collines et de vallons , est borné par la mer. Les terres y sont excellentes et assez exactement cultivées. A pu de distance  de son bourg est le village de Binic, petit port de mer ou le commerce, surtout celui des grains, est assez actif. — Les maisons nobles sont : la Vallée et la Ville-Durand. La première, en 1440, était à Guillaume Patenôtre; la seconde, en 1460, à Rolland de Beaulieu, et en 1510, à Jean de Teillac.

* Marteville et Varin (1843) : ETABLES, commune formée de l'anc. par. de ce nom, moins sa trève, Binic (voy. ve mot); aujourd'hui cure de 2è classe; la perception est à exception à Binic. — Limit. : N. Saint-Quay; E. la Manche; S. Binic, Lantic; O. Plourhan. — Princ. vill. : Le Portrieux, la Rue-Louais, Ponto, la Ville-ès-Rouxel, la Ville-Durand, la Roche, la Mare-Labu, le Tertre, Fosse-Chopin, la Ville-Barré, la Ville-Marqué, les Noës, l'Epine-Habé, la Ville-Gourio, la Ville-Jacob , la Cour, la Ville-Gauthier, les Fontaines-Gicquel. — Superf. tot. 955 hect. 21 a. 52 c., dont les princip. divis. sont : ter. lab. 802; prés et pât. 27; bois 19: verg. et jard. 3: landes et incultes 34;  sup. des prop. bât. 12; Cont. non imp. 57. Const. div. 782; : moulins 5 (de la Grève, de l'Etang, à eau; Carahel , de la Ville-Morel, Neuf, à vent). Le bourg d'Étables est à peine à 5 kilom. de Binic; son église est surmontée d'une flèche assez élégante et d'un dôme doré. — Il y avait jadis une maladrerie de fondation commune, et à présentation de l'évêque. — Avant la Révolution, Étables était un bénéfice-cure dont la portion congrue était fixée à 500 liv. En dehors du cimetière sont. dit M. Hahasque (t. 1 , p. 3711), des espèces de boutiques couvertes où, le dimanche, après la grand'messe, se tient un petit marché. — La cote d'Étables abonde en poisson; mais le défaut de règlement de pèche ruine chaque jour cette baie. - Géologie : schiste talqueux; granite au nord. — Archéologie: dom Morice , Preuves, t. 11, col. 1052. — On parle le français et le breton.

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* Régis de Saint-Jouan (1990) : 

1) par 1'ordonnance du 22 août 1821, qui en retrancha le territoire de la nouvelle commune de Binic (en compensation de cette perte, Étables redevint chef-1ieu d`un canton) ;

2) par l'ordonnance du 26 novembre 1823, suivant 1aquelle le village du Bua a été cédé à Plourhan ;

3) par la loi du 24 octobre 1849, annexant à Saint-Quay une fraction d'Étables comprenant le Portrieux en partie. Cependant, par 1a loi du 9 juillet 1852, la partie ouest du territoire cédé à Saint-Quay en 1849 a été rétrocédée à Étables.

L'histoire d'Étables-sur-Mer a retenu les événements suivants :

1) le 17 mai 1769 fut posée la première pierre du chœur de l'église. Le nouveau chœur fut béni le 16 octobre 1770 ;

2) le 11 janvier 1795, le chevalier de Solilhac et trois autres chouans, venus proclamer l'amnistie, furent faits prisonniers par les soldats de la République à l'Epine-Habet. En représailles une bande de chouans commandée par Philippe enleva le juge de paix et l'agent national d'Étables ainsi que deux officiers municipaux de Lantic;

3) le 11 février 1795, les Chouans firent encore une incursion à Étables et y brûlèrent les papiers publics, n'épargnant que les délibérations municipales et l'état civil (Arch. des C.-d'A., Lm5 83) ;

4) le 4 juillet 1801 une bande de chouans, vêtus d'uniformes de gendarmes, tua le maire d'Étables, 1'armurier Lesnard ;

5) par ordonnance du 5 décembre 1821, la paroisse succursale d'Étables, dépendant précédemment de la cure de Lanvollon, fut érigée en cure ;

6) le 29 septembre 1931 fut consacrée l'église d'Étables après restauration ;

7) le 19 août 1944 une fosse contenant les corps de deux instituteurs de Plouézec, fusillés par les Allemands, fut découverte à 1'Epine-Habet.

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Maires d'Étables-sur-Mer : TOUROUX; RUELLAN; JAN; VIDEMENT; 

Patrimoine. Archéologie / Glad. Arkeologiezh

seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs

Le bourg Ar bourg
Église saint Jean Baptiste, autrefois Notre-Dame Iliz sant Yann Badezour, gwechall Itron-Varia
Chapelle saint Roch Chapel Sant Roc'h
Chapelle saint Jacques Chapel sant Jakez
Chapelle Notre-Dame d'Espérance (XIXè) Chapel Itron varia an Esperarans
Château de la Roche-Suhart Kastell la Roche-Suart
Manoir de la Ville-Barré Maner la Ville-Barré
Manoir du Sieurne Maner du Sieurne
Manoir de la Ville-Durand / Cortemberg (XVIè) Maner la Ville-Durand / Cortemberg
Manoir des Noës Maner an Noës
Manoir du Bigneau Maner ar Bigneau
Calvaire de la Rue Louais (XVIè) Kalvar Rue Louais
Vallée du Ponto Traounienn ar Pontoù

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Manoir de la Ville-Durand

Frotier de la Messelière. 10 juillet 1930

Société d'Émulation des Côtes-du-Nord

 

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Image provenant de Google-Eart; épurée par J.-C. Even le 12.02.2025

Étymologie / Gerdarzh

* Régis de Saint Jouan (1990) : "ecclesiam d'Establa ou de Stabulis, 1202; de Estable, 1206, Estable, Estables, dès 1717; Etables, 1725; Etables-sur-Mer, 14.05.1949"

"L'adjectif ethnique qui se rattache à cette commune est tagarin".

- en note de renvoi n° 1 : "Avant l'indépendance de l'Algérie, il y avait à Alger un quartier des Tagarins. Ce nom pourrait avoir été, pour les habitants d'Étables-sur-Mer, d'abord un sobriquet, car il paraît sans rapport avec le nom de la commune. Le "tagarot" est un oiseau méditerranée".

"Le nom est devenu Étables-sur-Mer par décret du 14 mai 1949. Ce changement est de nature à éviter toute confusion avec les communes d'Étable (Savoie) et d'Étables (Ardèche) et de nombreux lieux-dits".

* Jean-Yves Le Moing (1990) : Establa, de Stabulis, 1202

* Bernard Tanguy (1992) : "Eccl. d'Establa, 1202; eccl. de Stabulis, de Stabulo, 1202; Estable, 1206; de Stabulis, 1232, 1260, 1296, 1307; Estable, 1420, 1486, 1490; en gallo Etab; en breton : Stol".

"Comme Les Estables (H.L), Estables (Loz.), Etable (Sav.), Etables (Ardèche), Etaules (Ch.Mar.), le toponyme procède du latin stabulum, terme désignant à l'origine aussi bien une "étable à vaches", qu'une "bergerie" ou une "écurie", mais aussi une "auberge ou une hôtellerie, où l'on logeait à pied et à cheval". Aussi certains de ces toponymes rappellent d'anciens relais de la poste romaine. Si on peut raisonnablement l'admettre, du fait de la situation du lieu sur l'ancienne voie d'Alet à Carhaix, pour la dénomination de Vetus Stabulum "la vieille étable" qui aurait été, selon la Vie latine de saint Brieuc, l'ancien nom de Licellion, à Hillion, il n'en va pas de même pour Étables. Sa situation ne le justifie pas. 

"Répondant à la forme bretonne St(a)ol, emprunt direct au latin, le nom actuel apparaît comme une francisation du toponyme, effective dès 1202, comme en témoigne la forme Establa employée fans un acte latin. Celle-ci est au singulier, mais à la même époque le nom apparaît concurremment, dans un autre acte, au pluriel et au singulier. Il n'est pas exclu que le lieu-dit Les Tablettes, au sud-ouest du bourg, en soit sous une forme altérée un diminutif, comme L'Etablette, hameau de Saint-Brieuc. Un  rapprochement malencontreux avec une famille d'Estiemble, - et non d'Estable -, mentionnée à Rospez aux XVè et XVIè siècles, est à l'origine des armes d'Etables. Le nom de Tagarins donné aux habitants reste obscur".

* Erwan Vallerie (1995) : Stabla, 1202; Estable, Stabulis, Stabulo, Estable, 1202; Estable, 1420; Tabulis, 1516; Etable, 1630.

* Éditions Flohic (1998) : "du latin stabulum, écurie, étable ou hôtellerie"

"La dénomination d'Etables-les-Grottes, précédant celle d'Étables-sur-Mer, lui vient des anfractuosités de la falaise".

* Hervé Abalain (2000) : "Stabulis et Establa en 1202; francisation de staol, étable, bergerie, puis auberge, hôtellerie, provient d'un stabulum ancien. Staol est une traduction récente".

* Daniel Delattre (2004) : "Ecclesia d'Establa ou Stabulis au XIIIè. Estable au XVè. Étables-sur-Mer depuis 1949".

* Jean-Yves Le Moing (2007) : Le latin stabulum signifie "étable", mais aussi "gîte, demeure"; il est à l'origine d'Etables-sur-Mer".

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- JC Even : voir aussi l'étude comparative entre Étables et Étaples (dans le Pas de Calais), dans le cadre de l'étude sur la triangulation de Nennius. cf : Kavell ar Vro.

Personnes connues Tud Brudet
Olivier Le Tardif

(Étables, 1601 - Château-Richer, Québec, 1665)

Olivier Le Tardif

(Staols, 1601 - Château-Richer, Kebeg, 1665)

Pierre Robert de la Grandville

(?? 01.1718 - Guingamp, 25.01.1795)

Pierre Robert de la Grandville

(?? 01.1718 - Gwengamp, 25.01.1795)

Anne-Thérèse Guérin

(Étables, 02.10.1798 - Sainte-Marie-des-Bois, Indiana, 1840)

Anne-Thérèse Guérin

(Staol, 02.10.1798 - Sainte-Marie-des-Bois, Indiana, 1840)

René-Yves Creston

(Saint-Nazaire, 25.10.1898 - Étables, 30.05.1964)

René-Yves Creston

(Sant-Nazer, 25.10.1898 - Staol, 30.05.1964)

Pour les biographies respectives, voir les pages des noms de personnes en activant leur nom, qui est un lien

Evit buhez-skrid pep hini, mont da welout pajenn anvioù-tud en ur lakaat o anvioù, hag a zo liammoù enno, da vont war raok. 

Armorial * Ardamezeg

       
Bernard        
Seigneurs de Kerbino et de Kerméno, par. de Saint-Gilles (les Bois); du Carpont, de Kerhamon. par. d'Etables; du Cosquer, de Kerhorre, de Kergrée, de Keryvot, de Kerjean. par. de Plouagat-Chatelaudren.

Anc. ext. réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Plésidy, Plouagat, Ploumagoër et Saint-Gilles, trève de Pommerit-le-Vicomte, év. de Tréguier.

"de gueules, à deux épées en sautoir, la pointe en haut, accompagnées de deux fleurs de lis, une en pointe, l'autre en chef, flanquées de deux molettes, le tout d'argent" 

"en gwad, e zaou c'hleze lammellet, heuliet gant div flourdilizenn, unan ouzh beg, unan ouzh kab, leziet gant div rodig-kentr, an holl en arc'hant"

- Rolland, épouse., vers 1417, Catherine Pouënces.

(PPC)

       

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Communes du canton d'Étables sur Mer Kumunioù kanton Staol
Binic Binig
Étables-sur-Mer Staol
Lantic Lantig
Plourhan Plourc'han
Saint-Quay-Portrieux Sant-Ke-Porzh-Olued

Communes limitrophes d'Étables sur Mer Kumunioù tro war dro Staol
Saint-Quay-Portrieux / Sant-Ke-Porzh-Olued Binic / Binig Lantic Plourhan

Sources; bibliographie / Eien; Levrlennadur

* OGEE : Dictionnaire de Bretagne; vers 1780.

* A. MARTEVILLE & P. VARIN (continuateurs et correcteurs d'Ogée), 1843.

* Anonyme : Dictionnaire des communes des Côtes du Nord. 1860.

* M.N BOUILLET : Dictionnaire universel d'histoire et de géographie. Hachette. 1863.

* Adolphe JOANNE : Département des Côtes du Nord. Hachette. 1878.

* Adolphe JOANNE : Département des communes du département des Côtes du Nord. 1886.

* J. RIGAUD : Géographie historique des Côtes du Nord. Imprimerie Francisque Guyon, Saint-Brieuc. 1890. Réédition La Tour Gilles. 1995

* Librairie LAROUSSE : Petit dictionnaire illustré. 1979; 

* Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire des communes de France. 1970.

* Jean-Claude EVEN : Kavell ar Vro. 1987.

* Régis de SAINT-JOUAN : Dictionnaire des communes . Département des Côtes d'Armor. Éléments d'histoire et d'archéologie. Conseil Général des Côtes d'Armor. Saint-Brieuc. 1990.

* Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. 1992

* Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes des Côtes d'Armor. 1998.

* Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000.

* Daniel DELATTRE : Les Côtes d'Armor. Les 372 communes. Éditions Delattre. 2004.

* Jean-Yves LE MOING : Noms de lieux de Bretagne. Christine Bonneton Éditeur. Mai 2007.

* Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes des Côtes d'Armor et d'Ille-et-Vilaine. 2008

Liens électroniques des sites Internet traitant d'Étables-sur-Mer / Staol

* lien communal :  Binic-Etables sur Mer (22)

* Office de tourisme (Etables-sur-Mer - Plourhan - Lantic) : 02.96.70.65.41

- otsi.etablesurmer@wanadoo.fr

- www.etablesurmer.com

* Wikipedia brezhonek :  https://br.wikipedia.org/wiki/Staol

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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