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Breizh Bretagne |
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cigné cignë (*Egineg - *Eginieg) |
pajenn bet digoret e 2002 | page ouverte en 2002 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 20/11/2024 10:51:18 |
Définition : commune
de la Bretagne historique, en Pays de Rennes / Bro
Roazhon; évêché de Rennes. Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'de Bretagne', département d'Ille et Vilaine, arrondissement de Rennes, canton de Cesson-Sévigné; sur la rive nord de la Vilaine, 10 km à l'est de Rennes; sur la Veuvre, la Vilaine, le ruisseau de l'Étang des Forges Superficie : 2955 ha. Population : 1900 'communiants' vers 1780; 2077 hab. en 1981; 1776 hab. en 1968; 3554 hab. en 1982; 5321 (5246 ?) hab. en 1999. |
Armoiries; blason : * Éditions Flohic : "Ce sont les armes des anciens seigneurs d'Acigné. Les hermines de Bretagne sont chargées de trois fleurs de lis de France concédées, dit-on, par saint Louis". * Froger & Pressensé (2008) : "d'hermine à la fasce alésée de gueules chargée de trois fleurs de lys d'or" (Armes de la famille d'Acigné, XIIIè siècle). -------- * JC Even : "en erminoù e dreustell divouedet en gwad karget gant teir flourdilizenn en aour" |
Paroisse : église sous le vocable de saint Martin. |
Histoire : * Ogée : Acigné; sur la rivière de Vilaine à 2 lieues à l' E.N.E de Rennes son évêché et sa subdélégation. Cette paroisse compte environ communiants; elle a une haute justice qui de Vitré ressortit au présidial de Rennes. M Bonamour en est le seigneur. La cure est en présentation de l'abbé de Saint Melaine Rennes. Le pays produit du froment du seigle, du blé noir, beaucoup de fruits dont on fait du cidre, et assez de pacages pour les bestiaux; il ya plusieurs cantons en landes, quelques bois, et une grande quantité d arbres de futaie. Depuis 1010, que Rivalon, baron de Vitré, sépara de sa baronnie la seigneurie d'Acigné pour la donner à Renaud son fils, cette terre a toujours appartenu à des seigneurs de la distinction de cette province. La postérité de ce Renaud se rendit illustre par mille actions éclatantes et surtout par un attachement inviolable à ses princes et à sa patrie. Alain d'Acigné fut un des seigneurs de Bretagne qui prirent les armes contre Richard roi d Angleterre pour le contraindre à rendre la liberté à la duchesse Constance, veuve de Geoffroi II l'an 1186. Ce seigneur fut encore un des premiers à prendre les armes pour venger la mort de l'infortuné Artur de Bretagne que Jean sans Terre, roi d Angleterre, poignarda de sa propre main l'an 1205. Le plus illustre de cette famille fut sans contredit Pierre d'Acigné; qui s'acquit tant de gloire dans les armes. Ce seigneur, qui se sentait né pour jouer un rôle brillant, se rendit à la cour de France et s'attacha à Louis, duc d'Anjou. Ses talents, sa fidélité et son dévouement lui gagnèrent le cur ce prince qui prit plaisir à le combler de biens et à lui donner les meilleures places de sa maison. Attaché par goût et par reconnaissance à son bienfaiteur, il ne le quitta plus : il l accompagna dans les guerres qu il fit aux Anglais, en Guienne, en Poitou et ailleurs; il y montra tant de courage que son maître s'empressa de le récompenser par les distinctions les plus glorieuses : il lui donna l'ordre de chevalerie, l'emmena avec lui à la conquête du comté Provence des royaumes de Naples et de Sicile. Louis périt dans cette expédition avec une partie de la noblesse qui l avait accompagné. Pierre d'Acigné revint en France auprès de Marie de Bretagne, veuve du héros qui l'avait comblé de tant de biens. Cette princesse qui connaissait le mérite et l'expérience de Pierre le retint auprès de son fils aîné, Louis II duc d'Anjou et comte de Provence. Il servit le fils avec même fidélité qu'il avait servi le père par son courage et son habileté toutes les conquêtes que Louis I avait faites; et lorsque jeune prince fut dans un âge plus avancé il aida à reconquérir le royaume de Naples, dont Lancelot son rival s'était emparé. Pour prix de tant de services, il fut fait grand sénéchal de Provence, charge dont il s acquitta si bien qu il fut surnommé le chevalier sans peur et sans reproches. Louis lui donna encore les baronnies de Hiérarques et de Val Frenetie, et lui vendit, pour une modique somme, la vicomté de Grimaud-Reilland. Pierre d'Acigné, couvert de gloire et comblé des faveurs de la fortune, mourut quelque temps après à Vienne en Dauphin, où il fut inhumé dans l'église de Saint Antoine, avec Hélène d'Anguien, son épouse. Jean d'Acigné, frère de celui dont on vient de parler, ne se rendit pas moins illustre dans les armes: il passa pour un des grands capitaines de son temps et fut du nombre des 120 chevaliers bretons qui se signalèrent si glorieusement à la bataille de Nicopolis en Turquie, donnée en 1396. La mémoire de ce seigneur est dans une si grande vénération dans la paroisse d'Acigné que l'on y conserve encore dans les archives, sa bannière et son épée, que l'on porte en procession tous les jours des fêtes solennelles. Jean d'Acigné petit fils du précédent, fut chevalier des ordres du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre et son lieutenant général en Bretagne. Jean d'Acigné, son fils, servit au siège de Milan en 1521, et combattit à la bataille de Pavie où François Ier fut fait prisonnier l'an 1524 Il fut inhumé aux Cordeliers à Rennes, dans le tombeau de ses ancêtres, la même année 1524. François d'Acigné fut tué sous Charles IX à la bataille de Moncontour en Poitou l'an 1579. -- Jean d'Acigné, époux de Jeanne du Plessis, dame de la Burgonquierre (de la Bourgonnière) fut le dernier mâle de cette famille : il ne laissa qu'une fille nommée Judith d'Acigné, mariée à Charles de Cossé, comte de Brissac, maréchal de France, chevalier des ordres du roi, et son lieutenant général en Bretagne, en faveur duquel Henri IV érigea la terre d'Acigné en marquisat, en 1609 -- Ces seigneurs ont fait des donations considérables aux monastères des religieuses de l'abbaye Saint-Georges de Rennes, soit par des motifs de piété, soit en considération des personnes de leur famille qui s'y sont retirées en différents temps. La plus singulière est celle que Raoul d'Acigné fit à ces religieuses en réparation des outrages qu'il leur avait faits : il leur donna les dîmes d'une frairie qui leur appartenait, 2 journaux de terre, avec une maison nommée le Plessis, située dans cette paroisse. -- Geoffroy d'Acigné, après une jeunesse souillée de crimes, se retira pour faire pénitence au prieuré de Notre Dame du Feu, auquel il donna la plus grande partie de son bien. Pierre d'Acigné confirma par un contrat passé l'an 1263, les moines de l'abbaye de Saint-Melaine dans les droits de dîmes des moulins de sa seigneurie situés sur la Vilaine. Dans le XIII siècle le défrichement de quelques terres auparavant incultes sur le territoire d Acigné occasionna entre les moines de Saint-Melaine de Rennes; ceux du monastère de Gastine et le prieur d Alion, une contestation très vive au sujet de la dîme que chacun d'eux prétendait lui appartenir. Pour mettre fin à cette contestation, ils convinrent de cette dîme par portions égales (1). L'an 1237, Pierre de Dreux duc de Bretagne, et Jean, son fils, remirent à perpétuité aux seigneurs d'Acigné, le bail en rachat. -- L'an 1239, Alain d'Acigné obtint l'agrément de Jean Gicquel, évêque de Rennes, pour la construction d'une chapelle qu'il fit placer auprès de son château et qu il nomma la Motte-d'Acigné; il lui assigna des revenus pour l'entretien d'un chapelain, et s'en réserva la nomination. Comme l'église paroissiale d'Acigné dépend de l'abbaye de Saint-Melaine, il fut obligé de demander le consentement de son abbé. -- Dans le XIII siècle, les seigneurs d Acigné possédaient dans le territoire deux autres maisons nobles, l'une nommée les Forges et l autre Bréhon (Brenon). -- Jean Bourgon y possédait le Hail (le Hil) et Grabusson. On y connaissait encore la Togeray (Rougeraye) et la Havardière. On y voit, depuis ce temps, les maisons nobles de la Gretaye; le pâtis du Moulinet, les Onglois (Onglées) et Montellon, avec les chapelles de Louvigné, du Hy (Hil) et des Ecures (Escures). Il paraît qu'il existait autrefois un château auprès de dernière puisqu on y remarque des douves, des fossés, et une fuie en ruines. --------------- * Marteville et Varin (1843) : ACIGNÉ (Parocchia de Acigneio), commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui succursal. -- Lim. : N. Liffré, La Bouexière; E. Noyal sur Vilaine, La Bouexière; S. Cesson, Noyal-sur-Vilaine, Brecé; O. Thorigné. -- Princip vill. : les Escures, Louvigné, la Bouexellerie, le Hil, Bourgon, Grébusson, le Plessix, les Onglées, le Chénais, Monthëlon, Epinais, les Chanclins, la Jarsais, Brayon, la Villeguy, les Mottes. -- Moulins à eau de Sévigné : Moncor, Acigné. Cette commune est traversée du N au S par la rivière de Veuvre, ou Chévré, et limitée au S. par la Vilaine. Superf. tôt. 2952 hect. 68 a. 41 c., dont les princip. divis. sont : ter. lab. 1609; pr. et pât. 420; bois : 276; verg. et jard. 55; landes et incultes 483; prop. bat. 21; prop. non imp. 89; construct. div. 470; moulins à eau 3. Le pâtis du Moulinet n'est pas en Acigné. -- La terre d'Escures appartenait en 1399 à Simon d' Epinay; en1771, à la famille Tranchant des Tulays (V. à l'art Champeaux). -- On lisait autrefois sur la porte principale des Onglées : Pax huic domui, quia sine feudo. -- Jean d'Acigné ne put être que chevalier de l'ordre de Saint Michel, car l'ordre du Saint Esprit, qui, ajouté a celui ci, donnait la qualification de chevalier des ordres du roi ne fut créé qu'en 1578. Géologie : la commune repose sur un schiste argileux On parle le français. Archéol. littér. : Dom Morice, Preuves, t. 2, col. 865. ------------- |
Patrimoine.
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Étymologie : * A. Marteville et P. Varin : Parochia de Acigneio. * Dauzat et Rostaing : "de Accigneio, vers 1330; du nom d'homme latin *Accinius (de Accius) et suffixe -acum". * J-Y Le Moing (1990) : "Acigniacum, 1030 Abbé Bossard; Bibliothèque Nationale" * Erwan Vallerie (1995) : "Aciniacum 1030; Acigniacum 1030; de Accigneio 1330'. . * Éditions Flohic : "de l'anthroponyme gallo-romain Accinius ou du latin accinere, "ceinturer", en référence aux deux rivières et au ruisseau entourant la commune". |
Personnes connues | Tud brudet |
Renaud d'Acigné; Alain d'Acigné; Pierre d'Acigné;
Jean d'Acigné (plusieurs de ce prénom);
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Armand-Marie
THOME de KERIDEC (maire d'Acigné. 1815-1829) |
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famille De MONTIGNY |
Armorial * Ardamezeg
d'Acigné | d'Argentré | d'Iffer | de Talhouët | |
seigneurs
dudit lieu et de Launel, en Argentré;
de Montmorel, en Châteaubourg;
de Betton;
de Gosne, en Noyal-sur-Vilaine;
de Chabmbellan, d'Orgères; du Val, de la Guichardière, en Cornillé;
des Forges, en Acigné;
de la Boëssière; de Taillis, en Erbrée
"d'argent à la croix pattée d'azur" "en arc'hant e groaz pavek en glazur" (PPC) |
seigneurs dudit lieu et de la Rougeraye "d'argent à trois fermaux de sable" "en arc'hant, e dri ezev en sabel" référence 1427 (PPC)
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seigneurs dudit lieu en Pluherlin; de
Keredren et Kerbizien, en Questembert; de Trévérand, de
Boisorhand, en Sixte; de la Grationnaye, en Malensac; de
Sévérac; de la Ville-Quéno, en Carentoir; de Bonamour,
en Trévé; comte de Villayers, en Ossé; marquis d'Acigné;
seigneur de Kerminizic, en Saint-Tugdual; de Marzen, en
Caden; de la Villeneuve et de la Coudraye, en Saint-Dolay;
de la Souchais, en la Plaine; de Lourmois, de la Grée,
de la Jou, de Monthonnac, du Couëdic et de Trévécar,
en Nivillac; de Toulhouët, en Sulniac "d'argent à trois pommes de pin versées de gueules" "en arc'hant e deir aval pin war o eneb en gwad" devise / ger-ardamez : Nil altius (PPC) |
Vie associative | Buhez ar gevredadoù | Associations' life |
Communes du canton de Cesson-Sévigné | Parezzioù kanton Seczon-Sevinyaé | |
Acigné
Acignë |
* Eginieg | |
Cesson-Sévigné Seczon-Sevinyaé |
*Saozhon-Roazhon |
Communes limitrophes d'Acigné / Acignë | Parrezioù tro war dro *Eginieg |
Cesson-Sévigné | Thorigné-Fouillard | Liffré | La Bouexière | Servon-sur-Vilaine | Brécé | Noyal-sur-Vilaine |
Sources; Bibliographie : * Ogée : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; * MM. A. Marteville et P. Varin, continuateurs et correcteurs d'Ogée, 1843. * Albert Dauzat et Charles Rostaing : Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France. Librairie Guénégaud. Paris. 1963. 2è édition. * Éditions Albin-Michel : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970. * Éditions Flohic : Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. * Erwan VALLERIE : Traité de toponymie historique de la Bretagne. (3 volumes). Editions An Here. 1995. * J.L Ramel et A.J Raude : Liste des communes du département de l'Ille et Vilaine. Maezoe-Heveziken. 2003 * Daniel DELATTRE : L'Ille-et-Vilaine. Les 352 communes. 2004 * Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes des Côtes d'Armor et Ille et Vilaine. 2008. * Ofis Publik ar Brezhoneg / Office Public de la langue bretonne : Roll kumunioù Breizh / Liste des communes de Bretagne. 2011. * Institut du GALO. Liste des communes, communes déléguées et des anciennes communes de Haute-Bretagne. |
Liens électroniques des sites Internet traitant d'Acigné
/ Acignë / Egineg : * lien communal : https://www.ville-acigne.fr/ * Wikipedia brezhonek : https://br.wikipedia.org/wiki/Egineg * forum du site Marikavel : Academia Celtica * Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente : http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm * solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique * sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5. * Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3 hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout vas vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup go fast, my little friend, I love you very much |