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Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

 

Bro hag Eskopti Sant-Maloù

Pays et Évêché de Saint-Malo 

 

Corseul

*Kersaout

Fanum Martis

(Le Temple de Mars, dieu de la Guerre)

 

pajenn bet digoret er bloaz 2006 page ouverte en 2006     * forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour 01/08/2024 20:05:35

Définition / Displegadur : Commune de la Bretagne historique; comté de Penthièvre; sénéchaussée de Dinan; évêché de Saint-Malo.

Aujourd'hui dépendant de la région administrative non historique dite 'de Bretagne', commune du département des Côtes d'Armor; arrondissement de Dinan; canton de Plancoët; évêché de Saint-Malo.

Code postal : 

Superficie : 4174 ha 

Population : 3600 'communiants' vers 1780; 3294 hab. en 1890; 1925 hab. en 1968;   1987 hab. en 1990.

Carte J. Rigaud. 1890

 

Histoire / Istor :

* J. -C. Even : Fanum Martis est une création ex-nihilo de l'Empire romain sur le territoire de la cité gallo-armoricaine des Curiosolites, au détriment probable d'un chef-lieu gaulois antérieur (à rechercher probablement du côté de Merdrignac, sur ou près de l'axe Rennes-Carhaix)

* Ogée (1780) :  Corseul; sur une hauteur, à 4 lieues au S.-S.-O. de Saint-Malo, son évêché; à 12 lieues de Rennes, et à 2 lieues 1/2 de Dinan, sa subdélégation et son ressort. Cette paroisse relève du roi. On y compte 3600 communiants. La cure est présentée par l’abbé de Beaulieu. Ce territoire renferme quelques bonnes terres, le bois du Parc , qui peut avoir une lieue de circuit, et des landes, comme presque partout ailleurs, en très-grande quantité.

Corseul est une paroisse très-remarquable par les antiquités qu'elle renferme , et les ruines des anciens monuments qu’on y découvre tous les jours. Les savants, et même de célèbres académiciens, fondés sur la conformité du mot Corseul avec celui de Curiosolites, ont pensé que c’était autrefois la capitale du peuple connu en Bretagne sous cette dénomination; mais ce serait une témérité de prononcer là-dessus d’une manière décisive ; nos connaissances sur ce point sont très-incertaines, et les conjectures à cet égard pourraient être détruites par d’autres, qui ne sont pas en moindre quantité et moins satisfaisantes. Je ne suis pas méme de l’avis de ceux qui pensent que c’était une ville des Curiosolites , et je crois avoir appuyé mon sentiment d'assez bonnes raisons. (Voy. la dissertation qui se trouve page 79 de l’Abrégé de
l'histoire de Bretagne, en tête de ce Dictionnaire.) Je m'en tiendrai là, jusqu’à ce que de nouvelles découvertes aient fixé les idées du public sur les premiers habitants de ce lieu , et je me contenterai de rapporter ce qu’on en a dit dans les derniers temps.

En 1709, M. le Pelletier de Souzi chargea un ingénieur de Saint-Malo de se transporter sur les lieux, pour y examiner, avec tout le soin possible, les ruines indiquées, et d’en faire le détail le plus circonstancié. L’ingénieur se rendit à Corseul, et envoya à l'Académie le mémoire suivant :

Mémoire sur les vestiges d’antiquités que l'on trouve au village de Corseul, en Bretagne.

" Ce village est certainement sur les ruines d’une ville considérable, comme il parait dans la grande quantité des restes de murailles que l’on trouve dans les champs et dans les jardins, à quatre et cinq pieds de profondeur dans la terre. Son église a été sûrement bâtie des débris de quelques grands édifices; car on voit en différents endroits des tambours de colonnes, de même grosseur que ceux des piliers qui forment les ailes du chœur; tels sont ceux qui sont à trois cents pas de l'église , au milieu du grand chemin de Dinan , auprès desquels est une base de profil atticurge , de trois pieds six pouces de diamètre, avec environ un pied de fut cannelé en spirale; mais ce qui est de plus remarquable est une grande pierre, de cinq pieds de long sur trois de largeur et d'épaisseur, que l'on a tirée d'un tombeau pour en faire un octogone, auquel on a laissé une face plus large que celles qui lui répondent, pour conserver une inscription latine , telle qu'elle est figurée dans la copie suivante  :



Au bas du clocher de la même église, dans un trou de seize pouces en carré, on voit une inscription gothique, mais difficile à déchiffrer. Il parait en quelques endroits, à fleur de terre, un petit mur de deux pieds quatre pouces, continue en droite ligne du sud de l'église vers le nord, sur la longueur d'environ deux cent toises; il traverse le cimetière par-devant la grande porte, passe entre deux maisons, et se détache dans un champ où l'on n'a pas fait chercher, parce qu’il est trop mince pour être un mur de ville. Les paysans disent qu'il est coupé perpendiculairement par un autre mur de sept à huit pieds d'épaisseur;
ils le reconnaissent par le blé qui est toujours plus court au-dessus de ce mur que dans les autres endroits. Il est assez difficile de deviner ce que c'est, vu la quantité d'autres restes de murs que l'on rencontre en fouillant dans ce champ.

A l'est de ce mur est un puits creusé dans le roc, couvert d’une pierre de sept pieds de diamètre, et percée au milieu d’un trou rond de dix-huit pouces. Le grand chemin de Dinan, au sortir du village, est traversé par des restes de murs de deux à quatre pieds, éloignés les uns des autres de deux et de cinq toises. Sur le chemin , à deux cents toises de l'église, on a fouillé et l'on fouille encore dans une pièce de terre inculte , pour chercher et ramasser du tuileau à faire du ciment pour les fortifications de Saint-Malo; on y a trouvé plusieurs vestiges d'anciens bâtiments. Le premier qui fut découvert est une espèce de citerne de six pieds en carré, qui avait, du côté de l'est, une ri-




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Notes de renvoi d'Ogée, par Marteville et Varin (1843) : 

(1) L’inscription que donne ici Ogée a été reproduite dans beaucoup d’ouvrages, et notamment dans1'Histoire de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (t, p. 295). Deux erreurs principales sont à signaler dans le texte ci-dessus. D. M. S. signifie, selon les principes les plus élémentaires du style tumulaire : Diis maniibus sacrum. Or, cette dédicace toute païenne ne peut s’accorder avec les croix qui se trouvent entre les lerres. Ce que nous avons vu par nous-mêmes, autant que ce qui nous a été rapporté par des antiquaires en qui nous avons toute confiance, notamment par M. Lecourt de Villebassetz, nous a appris qu’il y avait entre chaque lettre une petite branche de peuplier. (Les branches out été travaillées de façon à leur donner l'aspect d'une croix. Quelques personnes, abusées par la forme de la feuille du peuplier, out cru, an contraire, y voir des cœurs. — La seconde erreur, que nous n'attribuons pas à Ogée , mais aux imprimeurs de la première édition, consiste à avoir, à la troisième ligne, substitué un O à un G.
Plusieurs variantes ont été publiées sur les autres mots; mais peu d'explications complètes ont été données sur le tout. Avant de nous occuper de celles-ci, rétablissons l’inscription telle qu'elle nous semble être.

D.M.S. | SILICIANA | M. G. I. D. DE DO | MO AFRKA |
EXIMIA PIETATE | FILIVM SECUTA | HIC SITA EST |
VIXIT AN LXV | C. F. I. JANVARI | VS FIL POSVIT.

Les quatre lettres M. G. I. D. sont sans doute quatre initiales d'adjectifs; aussi, loin d’y voir, comme M. Mérimée, les mots Magistra Isidis dominae, interprétation bien hasardée, nous croyons être plus prés de  la vérité en y lisant Mater genorosa, imitabilis, dilectissima, épithètes communes sur 1es tombeaux  romains. Mais évidemment les lettres C. F. veulent bien dire , comme l'avance le méme auteur, Clarissimoe foeminoe; car on rencontre fréquemment dans les épitaphes romaines C. V. pour Clarissimo viro, et la déduction est ici tonte naturelle. M. Mérimée se demande encore si , à l'avant-dernière ligne, il  n’y aurait pas L., abréviatif de Lucius, an lieu de I, abréviatif de Julius. Nous ne voyons pas par quelle raison le Januarius qui a élevé ce monument à sa mère aurait eu nom plutôt Lucius que Julius ou Junius. Selon nous cette inscription peut en définitive se rétablir comme il suit : Diis manibus sacrum. Siliciana M. G. I. D. de demo afrika, eximia pietate filium secuta, hic sita est. Vixit annos sexaginta quinque. Clarissimoe foeminoe Julius Junuarius, filius, posuit.

Depuis que le Mémoire ci-dessus a été publié, une autre inscription a été découverte au château de Montafilan,



 

suite en préparation

 

* Marteville & Varin (1843)

 

i

Extrait de Patrick GALLIOU : L'Armorique romaine, p 47.

Indication de Fanum Martis en rouge par J.C Even

i

Extrait de la carte établie par le Vte FROTIER de la MESSELIERE, 

Société d'Émulation des Côtes du Nord, en 1933.

o

Extrait de la carte établie par Alain LE DIUZET, pour le comte de Mouez ar Vro, en 1960.

i

Extrait de Kavell ar Vro. tableu 11. Jean-Claude Even. Copyright.

Analyse de la Table de Peutinguer

Le point rouge désigne Fanum Martis / Corseul; Le point bleu, à l'ouest, représente Aregenua / Hillion

Patrimoine. Archéologie / Glad. Arkeologiezh

seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs

Le bourg Ar bourg
Église saint Pierre (1836/1839) Iliz sant Per
Chapelle sainte Eugénie  
Temple de Mars Templ an doue Meurzh
Clos-Mulon  
Château de Montafilant  
Château de Tandouric (XVIè)  
Château du Plessix-Madeuc (XVIIè)  
Château de la Caulnelaye  

Étymologie / Gerdarzh

* Régis de Saint-Jouan (DCDCA) : 

- Charte de fondation du prieuré de Saint-Florent sous Dol, 1084 : Corsolt; Corsoltum.

- ecclesia Sancti Petri Corsoltensis, 1123; 

- Corsot, 1184.

* Bernard Tanguy, p 54 : Fanum Martis, IIIè s.; Civitas Coriosolitum, IVè s.; ecclesia Corsult, v. 869; Corsolt, 1084; villa Corsolt, Sancti Petri Corsoltensis ecclesia, 1123; etc.

Explication étymologique : Corseul tire son nom de l'ethnonyme CORIOSOLITES / CURIOSOLITES.

Personnes connues Tud brudet
 Toussaint-Marie du Breil,

 vicomte de Pontbriand de la Caunelaye

Chef chouan

Dinan, 02.09.1776 / Pluduno, 1844

 Toussaint-Marie du Breil,

beskont Pontbriand de la Caunelaye

Penn chouan

Dinan, 02.09.1776 / Pluduno, 1844

Mgr Olivier-Laurent-Louis HERVE

préfet apostolique de Guyanne

Corseul, 06.12.1823 / Guyanne, 02.09.1885

 
Marin-Jean-Pierre DAGORNE

Supérieur du Petit séminaire de Saint Brieuc, 1860

Supérieur du Grand séminaire de Saint-Brieuc, 1890

Corseul, 20.10.1826 / Saint-Brieuc, 15.07.1905

 
Mgr Joseph MARCADE

évêque de Laval, du 17.08.1936 à 1940

chanoine d'honneur de la cathédrale de Saint-Brieuc, 1er mai 1937

évêque titulaire de Bargala, 10.07.1938

Corseul, 23.11.1894 / ???????? 

 
Mr le docteur GUIDON

fondateur de la Société archéologique de Corseul la Romaine

 

Armorial * Ardamezeg

 
de Bégasson le Bégassoux du Breil  
Seigneurs dudit lieu, par. de Pleucadeuc; de la Ville-Guihart, par. de Sérent; de la Lardais, par. de Maure; des Métairies, par. de Nivillac; de la Porte; de  Trémédern, par. de Guimaëc; du Bois-Adam, par de Plorec; de la Motte et du  Couëdic, par. de Comblessac; du Roz, par. de Concoret; de la Forestrie, par. de Corseul; de Rollieuc, par. de Missilliac; de la Haye-Riau, par. de Saint-Philbert; de Hirgarz, par. de Crozon; de Mareil, par. de Saint-Dolay; du Bot. 

Anc. ext. réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1428 à 1536, par. de Pleucadeuc, év. de Vannes.

"D’argent à une bécasse de gueules"

"En arc'hant e gefeleg en gwad"

- Perrot, armé pour le recouvrement de la personne du duc en 1420, marié à Charlotte de Brignac;

- Thibaut, obtient, en 1485, lettres d'abolition pour sa participation à la mort du trésorier Landais; 

- trois pages du Roi depuis 1703; 

- Julien-René, conseiller au parlement en 1738, 

- un lieutenant des maréchaux de France à Quimperlé en 1775.

La branche de la Villeguihart et de Trémédern, fondue vers 1750 dans Grignart.

(PPC)

Seigneurs de Couessura, par. de Saint-Méloir près Bourseul; du Boisrolland, par. de Corseul; de la Charronniére, par. de Saint-Aubin-des-Landes.

Anc. ext. réf. 1669, sept, gén., réf. et montres de 1440 à 1513, par. de Saint-Meloir, et Corseul, év. de Dol et Saint-Malo.

D’azur à trois têtes de bécasse d’or

En glazur e zri fenn kefeleg en aour

- Jacques fils Jean, épouse Marie de la Chouë, veuve en 1472. 

Fondu dans le Febvre de Laubriére.

(PPC)

en préparation

war ar stern

 

 

 
  Cadet L'enfant Halna de la Vallée
  seigneur de la Dieuzays et du Boisrolland, en Corseul; de Bellevue; du Bois-Tual

"d'or au pin de sinople, sommé d'un épervier de sable"

"en aour, e binenn geotet, leinet gant ur sparfell en sabel"

débouté en 1669; ressort de Dinan

(PPC)

seigneur de la Tandourie et du

Plessix-Madeuc en Corseul

"d'argent à quatre fusées de sable en pal"

"en arc'hant, e beder gwerzidenn en sabel peuliek"

devise / ger-ardamez

Audacibus audax

référencé en 1513

(PPC)

seigneur de la Ville-Cadio, en Saint-Glen; des Portes, en Saint-Melaine de Lamballe; du Fretay et de Boisquilly, en Maroué; de la Mettrie, en Cuguen; du Chesnay et de la Rivière, en Mégrit; de la Haute-Rivière, en Evran; du Val; des Domaines, en Corseul

"d'argent au chevron de sable, accompagné en chef de deux haches d'armes, adossées de même"

"en arc'hant e gebrenn en sabel, eilet ouzh kab gant div kadvouc'hal ivez en sabel kein ouzh kein"

devise / ger ardamez

"Arcana servant"

références et montres de 1423 à 1535

(PPC)

seigneur dudit lieu et de la Chèze, en Plumaudan; de le Haterie, en Plumaugat; de la Pignonnaye, du Val, de la Burie, en Mégrit; de la Forestrie, en Corseul; de la Hingrais, de la Couvinaye, en Taden; de la Chapelle-Chaussée; de la Lande-Menguy, en Evran

"de gueules à trois fermaux d'argent"

"en gwad, e zri ezev en arc'hant"

références et montres de 1444 à 1513

(PPC)

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Communes du canton de Plancoët Kumunioù kanton *Plangoed
Bourseul *Boursaout
Corseul

*Kersaout
Créhen *Krehen
Landébia *Landebiav
Languenan *Langenan
Plancoët *Plangoed
Pléven *Pleven
Pluduno *Pludunoù
Saint-Lormel *Sant-Loheñvel

Communes limitrophes de Corseul Parrezioù tro war dro *Kersaout
Bourseul Plancoët Créhen Languenan Taden Quévert Aucaleuc Saint-Maudez Saint-Michel de Plélan

Sources; Bibliographie / Eien; Levrlennadur

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* A. MARTEVILLE et P. VARIN, vérificateurs et correcteurs d'Ogée. 1843.

* Adolphe JOANNE : Département des Côtes du Nord. Hachette. 1878.

* J. RIGAUD : Géographie historique des Côtes du Nord. Imprimerie Francisque Guyon, Saint-Brieuc. 1890. Réédition La Tour Gilles. 1995

* Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire national des communes de France. 1970. Recensement de 1968.

* Régis de SAINT-JOUAN : Dictionnaire des communes . Département des Côtes d'Armor. Eléments d'histoire et d'archéologie. Conseil Général des Côtes d'Armor. Saint-Brieuc. 1990.

- Bernard TANGUY, Communes des Côtes d'Armor.

- Patrick GALLIOU : L'Armorique romaine. Les Bibliophiles de Bretagne. Braspars. 1984.

- Éditions FLOHIC  : Le patrimoine des communes des Côtes d'Armor. 1998.

- Charles FLOQUET : Le temple de Mars. Corseul. Éditions des Montagnes Noires. Keltia Graphic. 2001.

* Ouest-France Dimanche. 05.10.2008. Guide p. 4.

Liens électroniques des sites Internet traitant de Corseul / *Kersaout :

* lien communal : 

* Wikipedia brezhonek : 

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés pat J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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