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Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

Nerz kalon bepred, douster ivez

Bro Dreger

Trégor

  Perwenan / Penwenan

Penvenan

 

 pajenn bet digoret an 28.09.2004 page ouverte le 28.09.2004     * forum du site Marikavel : Academia Celtica Dernière intervention 31/03/2022 16:41:45

Définition : commune de la Bretagne historique, en Bro-Dreger / Trégor; évêché d Tréguier.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne", département des Côtes d'Armor, arrondissement de Lannion, canton de Tréguier, sur la Manche, à l'ouest de Plougrescant. 

Code postal : 22170

Superficie : 1984 ha.

Population : 1700 'communiants' vers 1780; 3008 hab. en 1859; 3257 hab. en 1878; 3200 hab. en 1881; 3167 hab. en 1890; 2614 hab. en 1978-1985; 2508 hab. en 1970; 2450 hab. en 1982; 2534 hab. en 1991; 2434 hab. en 1999; 

i

Carte J. Rigaud. 1890

Blason

* Editions Flohic : "ce sont les armes de la famille de Plusquellec, auxquelles sont ajoutées trois abeilles"

* Daniel Delattre (2004) : "de sinople à triple chevron de gueules sur champ d'argent, accompagné de trois abeilles d'or et au chef d'hermine".

* Froger & Pressensé (2008) : De sinople au chevron d'argent, chargé de trois étais de gueules, l'un sur l'autre, et accompagné de trois abeilles d'or; au chef d'argent à cinq mouchetures d'hermine

Note JCE : voir page consacrée à la commune de Plusquellec, canton de Callac-de-Bretagne.

Les abeilles chargées sur le blason de Penvenan font partie des motifs "parlants" en héraldique, ici le jeu de mots étant basé sur le fait que le mot breton, de sonorité proche de Gwenan, est gwenan = pluriel collectif pour abeilles (au singulier gwenanenn)

Devise : Nerz kalon bepred, douster ivez : Fermeté de cœur toujours, douceur également.

Concepteur : J.P. Fernandez

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JC Even : En geot, e gebrenn an arc'hant karget gant teir dintenn en gwad an eil dreist egile, hag heuliet gant teir wenanenn en aour; e gab en erminoù

Paroisse : autrefois sous le vocable de saint Pierre, ce qui tend à la désigner comme une possible paroisse primitive, l'église de Penvénan est depuis le Moyen age, suite à un raid manqué des Anglais, sous le vocable de la Vierge.

Histoire :

* Ogée (1780) : Penvenant; à 1 lieue 1/2 au N.-N.-O. de Tréguier, son évêché et sa subdélégation, et à 31 lieues de Rennes. Cette paroisse relève du roi, ressortit à Lannion, et compte 1700 communiants. La cure est à l'ordinaire. L'an 1233, Etienne, évêque de Tréguier, unit cette paroisse à la mense épiscopale. Ce territoire renferme des terres biens cultivées, et fertiles en toutes sortes de grains. A peu de distance du bourg, près la chapelle de Saint-Mandé, sont deux moulins à vent, sur une élévation qui forme un très-beau point de vue. Guermel, Lancivilien et Pean-Coët-Larzan sont des maisons nobles.

* Marteville et Varin (1843) :  PENVENAN (sous l'invocation de la Vierge; commune formée de l`anc. par. de ce nom; aujourd'hui succursale. — Lim. : N. la mer; E. Plougrescant; S. Plouguiel, Camlez; O. Trévou-Tréguignec — Princip. vill. : Bugueles, Kerguen, Kerué, Guernolier, Pellinec, Toul-an-Stivel, Queffioec, Leurin, Pencrec'h, Ty-Guen, Penprat, Keribot, Kerbelven, Kergoas-Doué, Lescadou, Kerfontel, Kercoadou, Guermeur, Kerprigent, Kerigout, Kergeffroy, Kerfino, Ponlfanc, Kerdeval, Mezoumeur, l'Isle-Meur, Landèbédan, Lan-Sévilien, Coat-Claëren, Kergastel, Bois-Yvon, Crec'h-Goulard, Liors-Courtès, Poulpry, Crec'h-Axel, le Pont-Blanc, le Port-Blanc, Kerdavid, Castel-Keriou, Crec'he-Bleiz, Saint-Maudez, Gonver, Kermarquer, Kerbrian. — Superf. tot. 1984 hect. 44 a., dont les princip. divis. sont : ter. lab. 1390; prés et pat. 191; bois 38; verg. et jard. 17; landes et incultes 237; sup. des prop. bât. 16; cont. non imp. 94. Const. div. 566; moulins 8; routoirs, 60. Penvenan est un exemple des transformations que subit aisément la langue bretonne par les changements de certaines consonnes. Son nom primitif était en effet Penguénan, et guénan est devenu vénan. — On voit en cette commune, outre l'église paroissiale, les chapelles Saint-Nicolas, Saint-Geneval, et Saint-Maudez. — La commune de Penvénan est située sur la côte; mais son chef-lieu a peut-être moins d'importance que le ports-Blanc, grand attérage situé à l'extrémité nord de ce territoire. Les navires de toute dimension peuvent aborder à ce petit port; aussi est-il devenu, depuis quelques années, le centre d'un certain commerce d'exportation pour les grains. Son entrée est défendue par une batterie située sur l'Ile-aux-Moines, et couverte par l'île Saint-Gildas, l'un des innombrables îlots qui bordent cette côte, et dont les principaux sont :
Saint-Gildas, Levren, Crées, Illiec, Aies, Baëllanec, Bilo, Islan, Vinic, Marquer, Castel-Coz, etc. — On voit en cette commune Lescado, à la famille Gillart; Kerbeulven, ancienne maison de plaisance des évêques de Tréguier; et Pellinec, belle propriété appartenant a M. Saliou. — Le pardon de la paroisse a lieu le dimanche de la Quasimodo. Tous les paysans qui ont des chevaux-étalons les y conduisent caparaçonnés et couverts de clochettes. Le pardon est une espèce de montre des étalons, et de prospectus pour la saillie. — Il y a un autre pardon à Saint-Gildas le dimanche et le lundi de la Pentecôte. Saint-Gildas est en mer, à une lieue environ; dès que la mer se retire, et souvent avant qu'elle se retire, les paysans se lancent au galop vers la chapelle. C'est un grand honneur que d'y arriver le premier, et aussi un profit pour l'avenir, car la renommée s'attache au cheval et au cavalier. Arrive à la chapelle, chaque cheval reçoit un pain qui a touché le pied du saint. La tradition porte que ceux qui ne sont pas conduits à Saint-Gildas ont la morve et autres maladies. Ce pardon est superbe. — On voit dans le granite du rocher, derrière la chapelle, l'empreinte du corps d'un homme; c'était, dit-on, le lit du saint. Cette empreinte est d'ailleurs parfaite, et semble etre la moulure véritable d'un corps humain. — La tradition rapporte que le Port-Blanc a été dédié à Notre-Dame, par suite d'un vœu. Les Anglais étaient en vue, et menaçaient  la côte; la population promit à la Vierge de lui élever en ce lieu une chapelle, si elle chassait les Anglais, et aussitôt toutes les fougères de la côte paraissant à ceux-ci autant de soldats en armes, ils virèrent de bord, et ne reparurent plus. — On voit, par l'acte que rapporte Dom Morice (Preuves, t. I, col. 638 ), qu'en 1160 les Templiers avaient un établissement en cette commune, désignée alors sous le nom de Penguénan, ainsi que nous l'avons dit ci-dessus. -- Outre les terres nobles indiquées par Ogée, une information de 1695 cite Troguindy, Kerbeulven et Kercoadout.  — Géologie : granite amphibolique. — On parle le breton.

* Benjamin Jolivet (1859) : "Le pardon de la paroisse a lieu le dimanche de la Quasimodo. Il est très fréquenté et les cultivateurs possesseurs d'étalons ne manquent jamais d'y conduire ceux-ci. Pour les montrer avec tous leurs avantages, leur cou est entouré de clochettes, et un gardien les tient par une simple bride, les excitant parfois à caracoler devant le public. L'exhibition de ces animaux, presque toujours ombrageux, est un acte d'imprévoyance; mais il est surtout inconvenant de permettre les saillies en pleine assemblée, ainsi que cela se pratique dans plus de vingt pardons du pays".

* J. Rigaud (1890) : l'auteur reprend les propos de Marteville et Varin concernant le Port-Blanc et la course de chevaux.

"L'église paroissiale, sous le patronage de la Vierge, a été construite en 1837; elle n'offre aucun intérêt".

"Dans l'anse de la Saudraie, on a trouvé en 1829  et en 1838, des débris de mosaïques romaines. Quatre menhirs existaient en Penvenan; ceux de Keribo et de Guernotier ont été abattus et exploités en 1864; les deux qui subsistent encore sont situés l'un près de la limite de Camlez et l'autre près du bourg"

* Régis de Saint-Jouan (1990)

Parmi les événements relatifs à Penvénan, on doit citer les suivants :

1) entre 1179 et 1188 ou peut-être dès 1163, 1'église Saint-Pierre de Penvénan fut donnée par l'évêque de Tréguier à 1'abbé de Saint-Jacut (Anc. év. IV, 257, n. 3, et 280);

2) le 2 mai 1230, une armée anglaise débarqua au port Saint-Gildas (aujourd'hui le Port-Blanc), pour soutenir le comte de Bretagne, Pierre Mauclerc contre les Français. Cette armée regagna 1'Angleterre en octobre suivant, après une promenade militaire qui la conduisit jusqu'à Bordeaux et sans aucune action sérieuse;

3) vers 1595 fut écrit par William Shakespeare le drame historique Richard Il, dans lequel est cité le Port-Blanc : « Port le Blanc, a bay in Brittany ›› (acte II, scène 1);

4) le 9 novembre 1700, la maison noble de Kerbeulven fut achetée par adjudication par les prêtres de la Mission pour le séminaire de Tréguier et servit de maison de campagne aux évêques jusqu'à la Révolution;

5) le 8 janvier 1731, trois filles sont nées d`une naissance triple dans la famille de Jean Bellec et Marie Paranthoën, à Penvénan;

6) le 10 mars 1750, dix-neuf ramasseurs de goémon se noyèrent sur les grèves de Penvénan. On en fit une complainte;

7) le 22 juin 1760, un orage accompagné de grêle a traversé toute la commune et dévasté ses récoltes;

8) le 9 septembre 1792, à Loguellou, des mutins armés de bâtons firent une émeute à l'occasion du tirage au son pour le service militaire. Cinq d'entre eux furent condamnés par le tribunal criminel du département le 16 octobre 1792 (Arch. des C.-d'A., 102 L 44). 1792 resta « bloavez an toliou vaz ›› (l'année des coups de bâton. P. de la Haye, Hist. de Tréguier, p. 345);

9) le 13 juin 1796, Pierre Le Jollic, président de la municipalité cantonale de Penvénan, habitant Croas-Squijou, fut tué près de chez lui par trois chouans;

10) le 28 mars 1836, un ouragan renversa la tour et enleva la toiture de l'ancienne église Notre-Dame;

11) le 30 janvier 1837 fut bénie la première pierre de la nouvelle église Notre-Dame, qui fut consacrée le 12 août 1838;

12) le 27 septembre 1841, un bâtiment de 250 tonneaux fut jeté à la côte à Buguélès;

13) le 8 décembre 1932, le Port-Blanc a été érigé en paroisse;

14) le 2 juillet 1937, le colonel Charles Lindbergh envoya au Dr Carrel, sur l'île Saint-Gildas, son premier message aérien (plaque commémorative). Ayant atterri à Morlaix le même jour, il arriva à Penvénan peu après, pour la première fois;

15) le 5 juin 1944, six hommes furent arrêtés par les Allemands au cours d`une rafle. Cinq d'entre eux, originaires de Plougrescant, furent condamnés à mort le 8 juin et exécutés aussitôt;

16) le 23 mars 1951 (J. O., 10 avril) fut créée la fondation Alexis-Carrel, ayant pour but la « conservation, diffusion et développement des conceptions scientifiques, philosophiques et sociales du Dr Alexis-Carrel ››, ainsi que la «réunion des personnes physiques et morales intéressées par cet objet››. Cette fondation eut la jouissance de l'île Saint-Gildas;

17) la fondation Alexis-Carrel confia l'île Saint-Gildas aux Petits Frères de Foucauld en 1959;

18) en 1966, les Petits Frères de Foucauld furent remplacés, dans l'île Saint-Gildas, par les religieux de Boquen;

19) le 9 avril 1967, la «marée noire›› du Torrey-Canyon atteignit le littoral des Côtes-du-Nord au Port-Blanc;

20) par décision du tribunal de grande instance de Guingamp, en date du 25 septembre 1968, confirmée en appel à Rennes le 8 octobre 1969, la fondation Alexis-Carrel fut dissoute et les religieux de Boquen quittèrent l'île Saint-Gildas;

21) au cours du 2è trimestre de 1971 a été publiée la première Histoire de Penvénan, Port-Blanc, Buguélès, écrite par Mme Chouteau.

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* Jean-Claude EVEN : 

A l'époque de l'indépendance gauloise, puis durant l'empire romain, ce territoire fait partie de la cité des Ossismes, dont la capitale est Vorgium / Carhaix, située au centre géographique de la cité. 

De façon plus précis, le territoire de Penvenan se trouve en Pagus Tricurius > Bro Dreger / Trégor. 

Il fait partie de la dotation faite par l'empereur Maxime (Magnus Clemens Maximus Augustus) / Maxen Wledig, à son beau-frère, le Britto-romain Conan (Mériadec), vers 385. Il fait donc ainsi partie du premier 'royaume' breton de Bretagne armoricaine. 

 

Patrimoine. Archéologie

seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs

Le bourg Ar vourc'h
Église Notre Dame Iliz Itron Varia
Buguélès; chapelle saint Nicolas (XVIè) Bugeles; chapel sant Nikolaz
Chapelle du Port-blanc Chapel ar Porzh gwenn
Chapelle de Kerdéval (détruite en 1786) Chapel Kerdeval (bet diskaret en 1786)
Ile saint Gildas et sa chapelle Enez sant Gweltaz gant hi chapel
Chapelle saint Gonval (Geneval ?) Chapel sant Gonval
Chapelle saint Mandé Chapel sant Maudez
Tumulus de Tossen-Keller Tossen Keller
Menhir de Parc-an-Goff

classé le 21 décembre 1965

Peulven Park ar Gov

enrollet an 21 Kerzu A965

Kerbeulven, avec menhir, manoir et chapelle 

menhir classé le 27 mars 1972

manoir et chapelle inscrits le 17 décembre 1970

Kerbeulven, gant e peulven, e maner, hag e chapel

ar peulven bet enrollet ar 27 Meurzh 1972

ar maner hag ar chapel bet enbrollet ar 17 Kerzu 1970

Sépultures de Roc'h-Las, en Port-Blanc

découvertes au début du mois d'août 1935, classées le 2 octobre 1936

bezioù ar Roc'h C'hlas, e Porz-Gwenn

bet dizoloet e deroù mis Eost 1935, bet enrollet an 2 Here 1936

Pellinec Pelineg
Manoir de Guernautier (XIVè-XVè)  
Manoir de Bois Yvon (XVè)  
Manoir de Kermarquer (XVIè et 1772), aujourd'hui ferme  
Manoir de Pencrech  
Croaz Squijou Kroaz Skijou

Étymologie :

* Ogée (1780) : "Penvenant".

* Marteville et Varin (1843) : "Penvénan est un exemple des transformations que subit aisément la langue bretonne par les changements de certaines consonnes. Son nom primitif était en effet Penguénan, et guénan est devenu vénan".

* Benjamin Jollivet (1859) : "Penvenan a subi plusieurs transformations. On a écrit primitivement Penguenan et Penvenan, puis Peroënan. Penquenan ou Kenan pourrait bien rappeler saint Kenan, prêtre, qui naquit au commencement du cinquième siècle dans la Bretagne-armorique. Albert Le Grand parle de lui dans la vie de saint Jouen".

* Dauzat et Rostaing (1963-1978) : "Pennguenan, 1170 : pen = tête + nom de sainte, Gwenan"

* Régis de Saint-Jouan (1990) : "Pennguenan, 1160-1200; Penvennan, 1162; Penguennan, 1330; 1554; Penvenan, 1731; Penvénan, 1790". "Pen veut dire "cap" et Guennan est un nom d'homme".

* Bernard Tanguy (1992) : "Plebs Penvean, Xè-XIè siècles; Pennguenan, 1160; ecclesia de Penvennan, 1163; ecclesia S. Petri de Penguennan, vers 1180; Penguenan, 1228; Penguennan, Penvennan, 1330; Penguenan, fin XIVè siècle; Penguennan, 1464; Penvenan, 1731; en breton : Perwenan".

" ... c'est dans la Vie latine de saint Conval, composée vers la fin du Xè ou le début du XIè siècle, que se rencontre pour la première fois le nom de la paroisse de Penvénan, fautivement noté Penvean

" D'après les auteurs de ce texte, Penve(n)an était la fille du comte Judael. Sainte moniale, elle avait préféré servir Dieu plutôt que d'épouser le roi de son peuple. Avec toute la paroisse qui portait son nom, son père la confia à un saint homme nommé Cunval, qui avait été formé dans le monastère d'un saint moine nommé Maelgur. Cet établissement se trouvait dans la paroisse de Plougrescant, paroisse bretonne primitive dont fit certainement originellement partie celle de Penvenan. Outre qu'il lui confia sa fille, Judual donna à saint Conval le "presbytérat" de la paroisse où il avait établi son monastère, ainsi que le meilleur village".

" On ne précise pas où se trouvait ce monastère qui comportait une église, un cimetière, un cellier et un jardin. II accueillait, outre des élèves, des hôtes de passage, et avait ses serfs et ses colons. Mais la chapelle et le village de Saint-Gonval, chef-lieu de 1'ancienne frairie de Trégonval, pourraient en perpétuer le souvenir. On connaît un Judael, fils de Judual et père de Judicael, qui aurait régné sur la Domnonée vers la fin du VIè siècle, mais parmi les 21 enfants que lui attribuent d'anciennes généalogies rédigées au XIe siècle, aucun ne répond au nom de Penve(n)an. On peut donc soupçonner 1'hagiographe d'avoir assimilé un nom géographique, formé avec le breton penn "tête, sommet", et un nom de sainte.

" Cette confusion a peut-être sa raison d'être : la présence de l'ile Saint-Gildas, au nord, près du Port-Gildas, aujourd'hui le Port-Blanc, village devenu siège d'une paroisse en 1932, pourrait ne pas y être étrangère, sainte Gwenan passant, en effet, au pays de Galles pour être fille de Gildas. C'est la même sainte qui pourrait être l'éponyme de Lanvénan, village de Plougrescant, précisément, et, au sud-ouest, en Camlez, de Kerguénan, aujourd'hui Saint-Nicolas, dont la chapelle dite Notre-Dame de Kerguenhaff, est mentionnée au XVè siècle. On ne retrouve à  Penvénan aucune tradition autour de cet éponyme.

" Dédiée aujourd'hui à la Vierge mais jadis à saint Pierre, 1'église paroissiale était possession de 1'abbaye de Saint-Jacut, à laquelle elle appartenait dès 1163, avant qu'elle ne fut réunie, si on en juge par une bulle papale, à la mense épiscopale en 1228".

* Erwan Vallerie (1995) : "Penguennan, 1160; Penvennan, 1163; Penguennan, 1165; Peneguan, 1188;  Penvennan, Penguennan, 1330; Penguenan, 1429; Penguennan, 1516; Pla~guenon, 1630; Penguenan, 1636; Penvenant, 1779"

* Éditions Flohic (1998) : "du breton pen, tête, extrémité, et du prénom Guénan"

* Hervé Abalain (2000) : "Plebs Penvenan au Xè-XI- siècle, Penguennan en 1160, de penn + Gwenan, de sainte Gwenan, moniale; cf. Lanvénan"

* Daniel Delattre (2004) : "Plebs Penvean au Xè, Pennguenan au XIIè, Penvénan dès 1731".

* Office de tourisme (2006) : "On peut supposer que les abeilles du blason représentent l'origine du nom de Penvénan en breton : Pen Gwenan : tête d'abeille".

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Note JCE : 

La forme *Peroënan donnée par Jollivet correspond exactement à la prononciation que faisait de ce nom ma propre grand-mère, Maria Kernivinen (1888-1970), monolingue bretonnante trégorroise. Cette forme est très voisine de celle donnée par Bernard Tanguy : Perwenan. Encore que je tienne à préciser que la terminaison est un -an clair, comme -ann, entre les sons français an (jour de l'An !), et le prénom Anne

L'étymologie proposée à partir des abeilles est totalement abusive. Quant au blason, il fait partie des armoiries dites 'parlantes', les abeilles n'étant ici que par jeu de mot, à partir d'une étymologie erronée.

Personnes connues Tud brudet
Vicomte Cavelier de Cuverville  
Anatole Le Braz  
Théodore Botrel  
Alexis Carrel  
Edouard Donzelot  
Jean Guehenno  
Charles Lindbergh  
Nicole Chouteau (... / 1996)  

Armorial * Ardamezeg

       
Acigné de Baloré        

(ramage de Vitré)

seigneurs dudit lieu, en Vitré; de la Lande et de la Grézionnaye, en Guichen; vicomtes de Coëtmen, en Tréméven; vicomtes de Tonquédec; seigneurs de Montjean en Anjou; de Fontenay, en Chartres; vicomtes de Loyat; barons de Malestroit; vicomtes de la Bellière, en Pleudihen; de Châteauloger en Saint-Herblon; de Cramou, de Beaumont, de la Couppaye, en Comblessac; de Cottouët; comtes de Combourg; barons de Châteaugiron; d'Amanlis; de Sillé-le-Guillaume, au Maine; de Chollet et de Bécon, en Anjou; barons de La Roche-Jagu, en Ploëzal; comtes de Grandbois, en Landebaëron; seigneurs de Troguindy, en Penvénan; de la Touche-à-la Vache, en Créhen; de Carnavalet, ou Kernévénoy, en Quimper-Guézénnec; de Carnabat, en Plouisy; du Bois-Joli, en Chauvé; de la Motte au Vicomte, en le Rheu; de la Villemario, en Saint-Quay; de Kervenniou et de la Ferté, en Plouigneau; de Keruzec, en Pleumeur-Bodou; de la Villequéno.

"d'hermines à une fasce alezée de gueules chargée de trois fleurs de lys d'or"

"en erminoù, e dreustell divouedet en gwad karget gant teir flourdilizenn en aour"

références et montres de 1426 à 1670

[PPC]

Seigneurs dudit lieu en Hengoat; de Kersauzon, en Penvénan

"de sable au château d'or, sommé de trois tourillons de même"

"en sabel e c'hastell en aour, leinet gant tri dourigan ivez en aour"

Fondu dans Trévou

(GlB)(PPC)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

       

 

       
de Guernautier du Halegoët de Kergrec'h de Kermorvan de Kersauzon    
 

seigneurs de Gouermel et Kerbeulven

"d'azur au lion morné d'or"

"en glazur e leon kudennek en aour"

(PPC)

seigneurs de Pean-Coet-Glazran

"de sable à deux fasces de gueules, accompagnées de sis quintefeuilles d'argent, 3, 2, 1"

"en sabel e ziv dreustell en aour, heuliet gant c'hwec'h pempdiliaouenn en arc'hant, 3, 2, 1"

(B. Jollivet)

     

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
A.C.A.P

Denis BAULIER. 02.96.92.79.73

 
A.P.E

Nathalie PIERME-COLOMBEL. 02.96.92.82.99

 
A.P.E.L

Annick PEILLON. 06.60.22.12.92

 
Air du Large

André LE PAPE. 02.96.92.68.57

 
Amis des sentiers et des grèves

François LE MAGUET. 02.96.92.70.36

 
Amicale des employés communaux

Christiane GUILLOIS. 02.96.92.79.27

 
Amicale des Plaisanciers

Guy JANINET. 06.60.15.09.02

 
Amicale laïque

Corinne LE MEST. 02.96.92.70.09

 
Association des résidents du Foyer logement

Marie-Louise PIRIOU. 02.96.92.68.07

 
Association des Riverains du littoral de Penvénan

Marie-Thérèse DORNER. 02.96.92.60.36

 
CAPTEB Culture et arts

Martine KEREMPICHON. 02.96.92.73.07

 
Club "Drieg Noad Pors Gwen"

Jeannine PENNARUN. 02.96.92.64.15

 
Club "Gwenan an Aod"

Antoinette COTE. 02.96.92.78.69

 
Club "Rencontres-Loisirs"

Aimable GALAND. 02.96.92.69.31

 
Club de Loisirs

Marie-Claude SEUBILLE. 02.96.92.68.42

 
Comité de Crec'h Avel

Monique LE TYNEVEZ. 02.96.92.66.41

 
Comité de Jumelage Penvenan-Castlecomer / Caisleán an Chumair 

(Co. Kilkenny, Irlande)

Michel LE JUNTER. 02.96.92.77.48

http://www.castlecomer.ie/

 
Comité de Sauvegarde

Françoise COTTAREL. 02.96.92.86.17

 
Comité des Fêtes

Philippe JAQUET. 02.96.92.55.43

 
Donneurs de sang (Tréguier)

Jean BROUDIC. 02.96.38.49.73

 
Ensemble vocal de Tréguier

Vonette RAOULT. 02.96.92.60.44

 
Fur ha Foll

Gwenola COIC. 02.96.92.86.58

 
Kan ar Skrill

Claude NICOLAS. 02.96.92.60.23

 
Nature et Création

Katel DE PARSCAU. 02.96.47.11.16

 
O.G.E.C

Xavier POUGRARD. 02.96.92.72.98

 
SIVU Ecole de Musique du Pays des Estuaires

Simone CHATELAIN. 02.96.92.76.44

 
Société de Chasse La Trégorroise

Yves BOULARD. 02.96.92. 76.44

 
Office de Tourisme

Armel LE BORGNE. 02.96.92.81.00

 
Yaouankiz Buguélès

Stéphane GUILLERM. 02.96.92.60.47

 

Communes du canton de Tréguier Parrezioù kanton Landreger
Camlez Kamlez
Coatréven Koatreven
Langoat Langoad
Lanmérin Lanvilin
Minihy-Tréguier Ar Vinic'hi
Penvénan Pervenan
Plougrescant Plougouskant
 Plouguiel Priel
Tréguier Landreger
Trézény Trezeni

Communes limitrophes de Penvenan Parrezioù tro war dro Perwenan
Trévou-Tréguignec / Treou-Tregigneg Plougrescant / Plougouskant Plouguiel / Priel Camlez / Kamlez

Sources

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de Bretagne. vers 1780.

* A. MARTEVILLE et P. VARIN : continuateurs d'OGEE. 1843. Éditions régionales de l'Ouest. Mayenne. 1993.

* Benjamin JOLLIVET : Monographies des villes et villages de France. Côtes-du-Nord. Arrondissements de Lannion et Loudéac. Volume IV. 1859. Réédition Res-Universis. 1990 / Rassorts Lorisse. 2002.

* Adolphe JOANNE : Département des Côtes du Nord. Hachette. 1878.

* Adolphe JOANNE : Dictionnaire des communes du département des Côtes-du-Nord. 1886. Éditions du Bastion. 1990.

* J. RIGAUD : Géographie historique des Côtes-du-Nord. Imprimerie Francisque Guyon. 1890. Réédition La Tour Gile. 1995.

* A. DAUZAT et Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Librairie Guénégaud. 1963-1978.

* Dictionnaire MEYRAT : Dictionnaire national des communes de France. Albin Michel. 1970. 

* Régis de SAINT-JOUAN : Dictionnaire des communes . Département des Côtes d'Armor. Éléments d'histoire et d'archéologie. Conseil Général des Côtes d'Armor. Saint-Brieuc. 1990.

* Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. ArMen-Chasse-Marée. 1992.

* Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus. An Here. 1995

* Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes des Côtes-d'Armor. 1998.

* Edmond REBILLE : Itinéraire littéraire en Côtes d'Armor. Coop-Breizh. 1998.

* Hervé ABALAIN : Noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000. 

* Daniel  DELATTRE : Les Côtes d'Armor. Les 372 communes. Editions Delattre. 2004.

* Office de tourisme de Penvenan : Guide pratique 2006.

* Michel Froger et Michel Pressensé :  Armorial des communes des Côtes d'Armor et Ille-et-Vilaine. 2008

Liens électroniques des sites Internet traitant de Penvenan / Pervenan

* lien communal :  http://ville-penvenan.com/

- Mairie. 10. place de l'Église. 22710. Penvenan. Tél : 02.96.92.67.59; Fax : 02.96.92.74.64. mail : contact@ville-penvenan.fr

- http://www.ville-penvenan.fr/

* Wikipedia brezhonek : https://br.wikipedia.org/wiki/Perwenan

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés pat J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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