Encyclopédie Marikavel-Jean-Claude-EVEN/Encyclopaedia/Enciclopedia/Enzyklopädie/egkuklopaideia
A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L |
M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W-X-Y-Z |
AAAAA
pajenn bet digoret e miz Mae 2001 |
page créée en mai 2001 |
Non actif |
Actif |
* forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière intervention 29/09/2024 14:30:58 |
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z; a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z
|
AA. Ce nom, qui en celtique veut dire eau, est porté par un grand nombre de petites rivières, dont une en France, qui se jette dans la Manche à Gravelines (dép. du Nord), et plusieurs en Suisse, en Hollande, en Prusse (où une rivière d'Aa passe à Munster), et dans divers autres états d'Allemagne. Parfois le nom d'Aa est joint à un nom qui le précède et dont on peut le détacher à volonté, comme : Boulderaa, Treideraa, Gouldenaa. Voy. BOULDER, TREIDER (cf. M.N Bouillet. D.U.H.G; 1863) |
|
AA. : fleuve du nord de la France, navigable de Saint-Omer à la Mer du Nord; 80 km |
Aachen : nom allemand d'Aix-la-Chapelle |
Aalborg : * M.N Bouillet (DUHG. 1863) : "Ville du Danemarck, chef-lieu du bailliage et du diocèse d'Aalborg, sur le Limfiord, à 71 km nord-est de Viborg; 9000 hab.. Évêché; bon port, mais dont l'entrée est difficile; école de navigation; bibliothèque; collège. Grande pêche de harengs et commerce de grains". |
Aalborg : diocèse. * M.N Bouillet (DUHG. 1863) : "... se compose de la partie septentrionale du Jutland et de l'île de Lessoë, et tire son nom d'Aalborg, ville capitale du bailliage et du diocèse du même nom". |
Aalen :
(cf. M.N Bouillet. D.U.H.G; 1863) : "ville du Wurtemberg (cercle d'Iaxt), sur le Kocher, à 11 km sud d'Elwangen; jadis ville impériale; 2400 hab. Filatures; mines de fer". |
Aalst : nom néerlandais d'Alost. |
Aalten :
(cf. M.N Bouillet. D.U.H.G; 1863) : "ville de Hollande (Gueldre), à 35 km sud-est de Zutphen; 3700 hab".. |
Aalter : commune de Belgique (Flandre-Orientale). 8200 hab. en 1979 |
Aar : massif de Suisse; culmine au Finsteraarhorn (4725 m) et à la Junfrau ((4166 m) |
|
Aar (Arola
/ Arula) : * DUHG (1863) : rivière de Suisse qui sort de deux sources, aux monts Shreckhorn et Finster; traverse les lacs de Brienz et de Thun, et rejoint le Rhin après avoir arrosé les villes de Thun, Berne, Soleure, Aarau. Elle a 265 kil. de cours. Le 17 août 1799, le prince Charles, voulant tenter le passage de cette rivière, en fut repoussé avec pertes par les généraux français Ney et Heudelet" * Larousse (1979) :... lacs de Brienz, Thoune, Brienne; long. 280 km; rejoint le Rhin sur la rive gauche. |
Aarau / Arau : (ville sur la rivière Aar)
: chef-lieu du canton d'Argovie, en Suisse, sur l'Aar, qu'on
y traverse sur un pont couvert, à 40 km sud-est de Bâle;
4660 hab. Fonderie de canons. Patrie adoptive du
romancier Zschkke.(cf. M.N Bouillet.
D.U.H.G; 1863) * Larousse (1969) : chef-lieu du canton d'Argovie, sur l'Aar; 17000 hab. Instruments d'optique |
Aarbourg : (ville ou forteresse sur la rivière Aar) : ville du canton d'Argovie, en Suisse, sur l'Aar, à 13 km sud-ouest d'Aarau. Citadelle qui sert de dépôt d'armes et de munitions de guerre; construite en 1660; 1653 hab. (D.U.H.G; 1863) |
|
Aargau - Argovie canton suisse, entre ceux de Zurich, Zug, Lucerne, Soleure, Berne, Bale. L'épine dorsale du canton est constituée par la rivière Aar. |
Aarhuus : * M.N Bouillet (DUHG. 1863) : "Ville du Danemarck, chef-lieu du bailliage et du diocèse d'Aarhuus, à 58 km sud-est de Viborg, par 7°52' long. E, 56°10' lat. N, sur le Cattégat. Évêché fondé par Othon Ier; bon port; la plus haute cathédrale du Danemark; bibliothèque; musée d'antiquités; 6000 hab". |
Aarhuus (diocèse) : * M.N Bouillet (DUHG. 1863) : "se compose de la partie est de la presqu'île de Jutland et des îles d'Anholt, Knoben, Nordvest-Rev, Hielm et Endeclave". |
Aasi,
ou Assi : * M.N Bouillet (DUHG. 1863) : "Oronte ou Axius, rivière de Syrie sort, du Djebel-el-Chaïk ou Antiliban, et se jette dans la Méditerranée"; |
* Aba : nom de lieu cité par Pline pour désigner un mont d'Arménie. |
Aba, ou Abae : * M.N Bouillet (DUHG. 1863) : "ville de Phocide, au nord-est, sur le Céphise, fondée, dit-on, par Abas, roi d'Argos, et célèbre par un oracle d'Apollon. Ses habitants la quittèrent lors de l'invasion de Xerxès et allèrent s'établir dans l'Eubée qui reçut d'eux, dit-on, le nom d'Abantis". |
Aba : * Larousse (1979) : ville du sud du Nigéria; 151 000 hab. Centre commercial. Textile. |
Abacène : * M.N Bouillet (DUHG. 1863) : "ville de la Sicile ancienne, près de Tyndaris". |
Abadan : * (DUHG. 1863) : * Larousse (1979) : port de l'Iran, près de l'embouchure du Chatt al-Arab; 273000 hab. Raffinage de pétrole |
(an) Abadez : nom de lieu en Plougasnou. |
Abainville : 55. Meuse. arrondissement de Commercy; canton de Gondrecourt-le Château. 369 hab. en 1968 |
ABAKAN : riv. de Russie d'Asie (Tomsk), sort des monts Altaï et tombe dans l'Iénisséi à Oulianova, après un cours de 350 kil. environ.(DUHG. 1863) |
ABAKANSK : fort de la Russie d'Asie (Tomsk) sur l'Iénisséi, à 230 kil. S. O. de Krasnoïarsk; 1,000 hab. Il a été bâti par Pierre-le-Grand en 1707 et réparé en 1725. (DUHG.1863) |
|
* Abalites sinus : (cf. Pline) : Golfe abalite, dans la mer Erytrée. |
* Aballaka (La Pommeraie) : variante d'Aballava; voir ce nom, ci-dessous. |
* Aballava : avant-dernière forteresse
romaine du Mur
d'Hadrien, dans la presqu'île formée par l'embouchure
de ma rivière Ituna / Eden et la Mer d'Irlande.
Aujourd'hui : Burgh by
Sands, Cumberland. Aballava correspond au lieu mythique de l'Ile d'Avalon des Romans arthuriens. " L'Ile d'Avalon" correspond probablement à l'ancien forum (à l'intérieur) ou à l'ancienne basilique (à l'extérieur) de ce fort. |
* Aballo : ville de Gaule; aujourd'hui Avallon, en Bourgogne. |
* Abalus : (réf : Pline) : île de la côte nord de Germanie. |
Abancourt : commune du Nord; arrondissement de Cambray; canton de Cambray-Ouest. 344 hab. en 1968 |
Abano, Aponus : ville du royaume Lombard-Vénitien, à 8 kil. S. O. de Padoue; 2,900 hab.; eaux thermales. Elle dispute à Padoue lu gloire d'avoir donné naissance à Tite-Live. (DUHG. 1863) |
* Abantias : (réf : Pline)
: l'île Eubée. Abantis, nom de l'Eubée. Voy. ABA et ABANTES. (DUHG. 1863) |
Abartim, montagnes de la Palestine, dans la tribu de Ruben. Le mont Nébo, d'où Moïse vit la terre promise et sur lequel il mourut, faisait partie des monts Abarim. (DUHG. 1863) |
ABASCIE ou ABAZIE, Abasci et Achi chez les anciens, région de la Russie d'Asie, au S. du Caucase, située entre 42° 30' - 44° 45' lat. N. et 34° 50' - 38° 21' long. E. Environ 150,000 hab. Villes principales : Soouksou, Sokoumkaleh, Pitzounda, Anapa. C'est chez les Abazes qu'était la fameuse Dioscuriade. Ce pays est tout en montagnes et en vallées, sauf le long de la mer Noire. Le sol en est très fertile. Les Russes n'y sont maîtres que de nom. Les Abazes ont une langue à eux, très différente des autres langues caucasiennes. Chrétiens au IVè siècle, ils embrassèrent l'islamisme lorsqu'ils échappèrent au joug des Romains, pour vivre sous les Persans, les Géorgiens et les Turcs. Sous ceux-ci, ils vendaient des esclaves; les Russes ont mis fin a ce trafic. (DUHG. 1863) |
Abaty Cwm-hir : paroisse du Pays de Galles; comté de Radnorshire / Maesyfed. |
Abayte, riv. du Brésil (Minas Geraes), tombe dans le San-Francisco après un cours de 200 kil. C'est dans l'Abayte qu'a été ramassé le plus gros diamant connu. (DUHG. 1863) |
ABBACH, ville de Bavière (cercle de la Regen), à 8 kil. S. O. de Ratisbonne; 540 hab.; eaux thermales. L'empereur Henri II y naquit. (DUHG. 1963) |
Abbas Combe. Somerset. see COMBE (ADMills. BPN) |
Abberley Worcs. Edboldelege 1086 (DB). 'Woodland clearing of a man called Eadbeald'. OE pers. name + lëah. (AD.Mills.2003) |
Abberton Essex. Edburgetuna 1086 (DE). 'Farmstead or estate of a woman called Eadburh'. OE pers. name + tûn. (AD.Mills.2003) |
Abberton Worcs. Eadbrihtincgtun 972, Edbretintune 1086 (DB). 'Estate associated with a man called Eadbeorht'. OE pers. name + -ing- + tûn. (AD.Mills.2003) |
Abberwick Northum. Alburwic 1170. 'Dwelling or (dairy) farm of a woman called Aluburh or Alhburh'. OE pers. name + wïc. (AD.Mills.2003) |
Abbess Roding, Essex, see RODING. (AD.Mills.2003) |
Abbey Dore Herefs., see DORE. (AD.Mills.2003) |
Abbey Hulton, Staffs., see HULTON. (AD.Mills.2003) |
Abbey Town, Cumbria, Abbey Towne 1649. 'Estate by the abbey', with reference to the former abbey of Holme Cultram. (AD.Mills.2003) |
Abbeydorney / Mainistir Ó dTorna, Kerry. 'Abbey of Uí Thorna'. (AD.Mills.2003) |
Abbeyfeale / Mainistir na Féile, Limerick. 'Abbey of the river Feale' (AD.Mills.2003) |
Abbeylara / Mainistir Leathrátha, Longford. 'Abbey of the half ring-fort' (AD.Mills.2003) |
Abbeyleix / Mainistir Laoise, Laois. 'Abbey of the Laois' (AD.Mills.2003) |
Abbeyshrule / Mainistir Shruthla, Lonford. 'Abbey of the stream' (AD.Mills.2003) |
Abbeystead, Lancs. Abbey 1323. '(Deserted) site of the abbey', with reference to the abbey of Wyresdale. ME abbeye + stede. (AD.Mills.2003) |
Abbotsbury (Abboddesburig)
: ville d'Angleterre;
comté de Dorset. Abbotsbury, Dorset. Abbedesburie 946, Abedesberie 1086 (DB). 'Fortified house or manor of the abbot'. OE abbod + burh (dative byrig). With reference to early possession by the abbot of Glastonbury. (AD.Mills.2003) |
Roxburgh |
ABBOTSFORD, château d'Ecosse,
résidence favorite de Walter Scott, sur la rive droite
de la Tweed, à 1 kil. de son confluent avec l'Ettrick.
Site pittoresque. Le château est remarquable par la
bizarrerie de son architecture qui offre plusieurs genres
confondus. (DUHG. 1863) Abbotsford. Sc. Bord. '(Place of the) abbot's ford'. The mansion was built by Sir Walter Scott in 1816 on land owned by the Abbot of Melrose by a ford over the Tweed. (AD.Mills.2003) |
? | Abbotsham, Devon. Hama 1086 (DB), Abbudesham 1238. OE hamm 'enclosure' with the later addition of abbod 'abbot' (referring to early possession by the abbot of Tavistock). (AD.Mills.2003) |
? | ABBOTS-LANGLEY, vill. d'Angleterre (Hertford), à 30 kil. N. de Londres; 1,700 hab. Il avait été donné par le roi Jean à l'abbaye de Saint-Alban, et fut la patrie du pape Adrien IV (Nic. Brakespeare). (DUHG. 1863) |
? | Abbotsley, Cambridgeshire. Adboldesle
12th cent. 'Woodland clearing of a man called Ealdbeald'.
OE pers. name + leah. (AD.Mills.2003) |
? | Abdon, Shropshire. Abetune 1086 (DB). 'Farmstead or estate of a man called Abba'. OE pers. name + tun. (AD.Mills.2003) |
* Abdera : ville de Bétique (cf. Pline). Aujourd'hui Adra, à 125 km Est de Malaga (cf. François Lasserre. Strabon. Tome II. Lexique des noms de lieux. p 223) |
ABEL, nom commun à plusieurs
villes de Palestine et de Syrie, entre autres : (DUHG.
1863) - ABEL DE LYSANIAS, Abila Lysani, en Coelésyrie, au N. O. de Damas, près des sources du Chrysorrhoas. Elle tirait son nom d'un de ses tétrarques. - ABEL-MECHOLA, dans la demi-tribu de Manassé
en-deçà du Jourdain, patrie du prophète Elisée. |
* Abellae : ville d'Italie, à 8 km au nord de Nola; aujourd'hui Avella Vecchia. |
ABELLINUM, auj. AVELLINO : ville du royaume de Naples. (DUHG. 1863) |
ABELLINUM MARSICUM, auj. MARSICO VETERE : ------ (DUHG. 1863) |
ABENPACE. Voy. AVENPACE (DUHG. 1863) |
ABENSBERG. Aventinum ou Abusina, ville de Bavière (cercle de la Rearen), sur l'Abens, à 23 kil. S. O. de Ratisbonne : 1050 hab. Château fort. Patrie de l'historien Thurnmaïer ou Aventinus. Napoléon y défit le prince Charles (20 avril 1809). (DUHG. 1863) |
Aberaeron : commune du Pays de Galles; comté
de Cardiganshire. Aberaeron Cergn. ad ostium Ayron 1184. 'Mouth of the River Aeron'. Welsh aber. The Celtic river name means 'battle'. (A.D. Mills. 2003) |
Aberavon; (Aberafan) Neath-Port-Talbot. Abberauyn c.1400, Aberavan 1548. 'Mouth of the River Afan'. Welsh aber. The river name is probably derived from a pers. name. (A.D. Mills. 2003) |
|
Aber Benoit : |
? | Aber Alaw : lieu du littoral gallois, faisant face à l'Irlande. Nommé dans le poème Branwen, fille de Llyr, comme lieu d'accostage (in Tal Ebolyon) du groupe transportant la tête de Bran vers Londres. |
Aber-Carn : commune du Pays de Galles; comté de Monmouth. |
Abercraf (anglais : Abercrave) :
commune du Pays de Galles;
comté de Powys. Abercraf, Powys. Abercraven 1680. 'Mouth of the River Craf. Welsh aber. The river name means 'garlic' (Welsh craf). (A.D. Mills. 2003) |
ABERCROMBY : |
ABERDALGIE, paroisse d'Ecosse (Perth),
à 4 kil. S. O. de Perth, sur l'Earn; 500 hab. On y fait
la pêche du saumon. En 1332, il s'y livra la bataille
sanglante de Dupplin, où Edouard Baliol et les Anglais
défirent le comte de Marr, régent d'Ecosse. (DUHG.1863) gaélique : Obar Dheilgidh (Confluence du Thorn-Stream) |
Aberdar : commune du Pays de Galles; comté
de Glamorgan. Aberdare (Aberdâr)
Rhondda Cynon Taf. Aberdâr 1203. 'Mouth of the
River Dâr'. Welsh aber. The Celtic river name
means 'oak river'.(A.D. Mills. 2003) |
Aberdaron : commune du Pays de Galles; comté
de Caernarvon.. Aberdaron, Gwynedd. 'Mouth of the River Daron'. Welsh aber. The Celtic river name means 'oak river'. (A.D. Mills. 2003) |
Aberdaugleddau. See MILFORD HAVEN. (A.D. Mills. 2003) |
ABERDEEN, Devana ou Denana,
ville d'Ecosse, à l'embouchure de la Dee, à 170 kil. N.
E. d'Edimbourg; ch.-l. du comté d'Aberdeen, situé entre
ceux de Kincardine, Forfar, Perth, Inverness, Banff, et
la mer. Aberdeen se divise en Vieil-Aberdeen (Old
Aberdeen), au N., à l'embouchure du Don, et en Nouvel-Aberdeen
(New Aberdeen), au S., sur la Dee; 58,000 hab. (1831). On
remarque une digue formée de blocs de granit énormes;
le nouveau palais de justice; le nouveau collège de
médecine; un superbe pont en pierres sur le Don (cinq
arches, chacune de 23 mètres d'ouverture); un port grand
et sûr; une université qui possède deux collèges,
celui du Roi dans Vieil - Aberdeen, fondé en 1494, et
celui de Marischal ou Maréchal, dans Nouvel-Aberdeen,
fondé en 1598; un observatoire; deux bibliothèques.;
beaucoup de fabriques, surtout pour ce qui concerne la
construction des navires. (DUHG.1863) gaélique écossais : Obar Dheathain; scots : Aiberdeen. Aberdeen, Abdn. Aberdon c.1187, Aberden c.1214. 'Mouth of the River Don'. Pictish aber. The river is named after Devona, a Celtic goddess. Modem Aberdeen is at the mouth of the DEE, but the name relates to Old Aberdeen, at the mouth of the Don. (A.D. Mills. 2003) |
Aberdour Fife. Abirdaur 1226. 'Mouth of the River Dour'. Pictish aber. The river name means 'waters'. (A.D. Mills. 2003) |
Aberdovey : voir Aberdyfi Aberdyfi Gwyd. Aberdewi 12th cent., aber dyfi 14th cent. 'Mouth of the River Dyfi'. Welsh aber. The river name probably means 'dark one'. (A.D. Mills. 2003) |
Aber Deu Cleddyv (= estuaire des deux épées) : domicile de Tringad, dans le poème "Culhwch & Olwen". Aujourd'hui : Milford Haven, en Pays de Galles. |
Aberedw : commune du Pays de Galles; comté de Radnorshire. |
Abereilun : lieu dit du Pays de Galles, en
Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 1 : 1 mile. SSE of Cilcain Village (xiii sw). Cf. Moel Eilin, nr. Corris, Cilfach yr Eilin, nr. Nantgaredig; Nant yr Eilin, Ffrwd yr Eilin, Pemb. IV, 418; Nant ir (yr) Eilin, Lib. Land., 78; Luch (' lake ') ir Eilin, 173; Rhyd yr-Eilin, a farm on the Denbighshire side of the stream, Paroch. i, 79. Aber, ' confluence ', sometimes ' stream '; old forms aper, oper. Eilun, ' idol', ' image ', the name of a tributary of River Alun, marking the boundary of Cilcain parish on the south. |
Aberfeldy Perth. 'Confluence of Peallaidh'. Pictish aber. Peallaidh is the name of a water sprite said to haunt the place where the Moness Burn enters the Tay. (A.D. Mills. 2003) |
Aberffro / Aberffraw : commune du Pays de Galles; comté d'Anglesey. Mines de cuivre. (IA Richmond; Roman Britain; p 155) |
Aberford Leeds. Ædburford 1176. 'Ford of a woman called Eadburh'. OE pers. name + ford. (A.D. Mills. 2003) |
Aberfoyle Stirlingshire. Abirfull 1481. 'Confluence of the streams'. Pictish aber + Gaelic poll (genitive phuilll). The two headstreams of the river Forth unite near here, and are joined by the river Foyle. (A.D. Mills. 2003) |
|
Abergavennyn/ Abergafenni :
commune du Pays de Galles;
comté de Monmouthshire. Fort romain de GOBANNIUM. ABERGAVENNY, Gobanium, ville d'Angleterre (comté de Monmouth), à 18 kil. O. de Monmouth, sur la Gavenny et l'Usk. Beau pont de quinze arches. Église vieille et restes d'un très vieux château. Houille, mines, forges aux environs; 3,700 hab. Patrie de Thaliassin, barde gallois. On y a célébré en 1837 une fête galloise, à laquelle assistaient des Bretons français. (DUHG.1863) Abergavenny (Abergafenni or Y Fenni) Monmouthshire. Gobannio 4th cent., Abergavenni 1175. 'Mouth of the River Gafenni'. Welsh aber. The river name probably means 'the smith', referring to the ironworks exploited here by the Romans, whose fort was Gobannum, from the same Celtic source. (A.D. Mills. 2003) |
|
Abergele : commune du Pays de Galles; comté
de Denbighshire. Abergele Conwy. Opergelei
9th cent., Abergele 1257. 'Mouth of the River Gele'.
Welsh aber. The river name means 'blade' (OWelsh gelau).
(A.D. Mills. 2003) |
Abergwaun : commune du Pays de Galles; voir Fishguard. |
Abergwili : commune du Pays de Galles; comté de Carmarthen. |
Abergwyngregyn / Aber : commune du Pays de Galles; comté de Caernarvon |
Aberhafesb : commune du Pays de Galles; comté de Montgomery / Trefaldwyn. |
Aberhonddu : commune du Pays de Galles; comté de Powys. voir Brecon |
|
Aber Iltud : |
Aber Keiryawg : contrée du Powys, e Pays de Galles, citée dans le poème "The Dream of Rhonabwy". |
Aberkinsey : lieu dit du Pays de Galles, en
Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 1 : Aberkinsey 1. 1/2 mile NE of Rhuddlan (iv NE); 2. Aberkinsy Bach, 1 1/2 mile E of St Asaph (iv SE). Perthgensie, Peithkynsie 1626 Cwt. Cyf. 114, 134 Perth Kinsey 1639 Arch. Camb. (1890), 34, 35, 43 Perthgensey, 1695 HD 157 Berkinsey, 1699 Paroch. i, 57 (No. 1) Cf. Perth(y)Bwl ('Bull '), Llanasa (q.v.). There is a stream less than 1/4 mile E of 1, but aber probably represents perth or berth, ' bush'. Kinsey, no doubt is a personal name, cf. John Kinsey a ' witness ' in HD 111 (1669 A.D.). |
Aberllannerch : lieu dit du Pays de Galles, en
Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 1 : 3/4 mile w of St. Matthew's Church, Buckley (xiv NW). Aberllanerch 1840 Old 1 in. map. Aber usually appears in conjunction with a river name, which Llannerch, 'glade', can hardly be. A stream passes the farm, but there is no confluence (aber). The word frequently signifies a brook. ' The Llannerch stream '. |
Aberllynfi : commune du Pays de Galles; comté de Brecknockshire / Brycheiniog. |
Aberlour / Obar Lobhair : commune
d'Ecosse, comté de Moray. Production importante de
whisky. 'Confluence of the Lour Burn'. Pictish aber. The river name means 'babbling brook'. Thr town's formal name is Charleston of Aberlour, after Charles Grant, who laid the original village out in 1812' (A.D. Mills. 2003) |
Abermo / Barmouth : commune du Pays de Galles; comté de Meirioneth. |
Abermorddu : lieu dit du Pays de Galles, en
Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 1 : 1/4 mile N of Cefn-y-bedd station (xvii SE). One of the rivers of Hope parish mentioned in Paroch. i, 97, is 'black brook yr Avon dhy, Nant fechan o Alyn'. Cf. FI. HS IX, 99 (afon ddu). Morddu is apparently the brook that joins the River Alun, hence aber, 'confluence '. |
Aber-nant : commune du Pays de Galles; comté de Caermarthen. |
ABERNETHY, paroisse d'Ecosse (Elgin
et Inverness), à 40 kil. S. O. d'Inverness, sur le Tay
et le golfe de Forth, près du mont Cairngorum, où l'on
trouve des pierres précieuses, fut, à ce qu'où croit,
le séjour d'anciens rois pictes. (DUHG.1863) Abernethy est un siège titulaire sous le nom d'Abernethia (Abernethiensis) Abernethy Perth. Aburnethige c.970. 'Confluence
of the River Nethy'. Pictish aber. The river name
means 'pure' (Pictish nectona). Nectonos is also
the name of a Celtic water divinity. (A.D. Mills. 2003) |
Aberpennar : See Moutain Ash. (A.D. Mills. 2003) |
Aber-Porth: commune du Pays de Galles; comté
de Cardigan. Aber-porth Cergn. Aberporth 1284. 'Estuary in the bay'. Welsh aber + porth. (A.D. Mills. 2003) |
Aberriw / Berriew: commune du Pays de Galles; comté de Montgomery / Trefaldwyn. |
Abersychan : commune du Pays de Galles; comté
de Monmouthshire / Mynwy. Abersychan. Torfaen. Aber Sychan c.1850. "Mouth of the river Sychan". Welsh aber. The river name is based on Welsh sych 'dry', implying a river that dries up in summer"(A.D. Mills. 2003) |
Abertawe : commune du Pays de Galles; voir Swansea |
Aberteifi : commune du Pays de Galles; comté de Cardiganshire / Ceredigion. |
Aberteleri / Abertyleri : commune du Pays de Galles; comté de Monmouthshire / Mynwy. |
Aberysgir : commune du Pays de Galles; comté de Brecknockshire. |
Aberystruth : commune du Pays de Galles; comté de Cardigan / Ceredigion.. |
Aberystwyth : commune du Pays de Galles; comté
de Cardigan / Ceredigion. ABERYSTWlTH. ville d'Angleterre
(Cardigan, dans le pays de Galles), port de mer, au
confluent du Rheidiol et de l'Ystwith. Commerce, pêche,
chantiers; bains de mer très fréquentés; 3,550 hab. On
y voit les ruines d'un château-fort bâti par Edouard II.
(DUHG.1863) |
ABILÊNE, petite contrée de la Syrie, qui avait pour ch.-lieu Abila Lysania. Voy. ABEL. (DUHG.1863) |
Abingdon (Abbandun)
: ville d'Angleterre;
comté de Berkshire. Depuis 1974, dans le comté d'Oxfordshire.
ABINGDON, ville d'Angleterre (Berks), à 80 kil. N. 0. de Londres, sur la Tamise; 5,300 hab. Son marché pour les grains est un des plus considérables de l'Angleterre. II y a aussi plusieurs villes de ce nom aux Etats-Unis en Amérique. (DUHG.1863) |
* Abiolica : aujourd'hui Pontarlier (cf : Didier Audinot : DCD, p 682).France; département du Doubs. |
|
*
Abissum : rivière
de Grande-Bretagne, citée par Ravenna 10740
: Abisson. La racine est un dérivé de l'indo-européen
*ab- = eau. Cette rivière n'est pas identifiée,
mais semble située dans le sud-ouest de l'Ecosse (cf.
Rivet & Smith), p. 238-239 : DERIVATION. The root is Celtic *ab- 'river', as in Abona, Abus; Indo-Europcan *ap- *ab- ' water', Sanskrit apas, Old Irish ab (also aba, oub, etc.), and probably Latin amnis (by assimilation of *ab-nis, according to Ernout & Meillet). Williams, following Holder II 80, notes that *-isso- is a common suffix in Gaul, as in personal names Dubnissus, Dumnissus; in place-names its sense may be simply 'place where', as in Epoissum ' horse-place' of AI 366,1 > Yvois or Ivoy in French (Ardennes, France) = Ipsch in German, and a Navissus river. The suffix occurs also in British Devionissum and *Dubabissum, the latter possibly paired with the present name. The sense may therefore be ' river-place, place by a river', On this and other *ab- 'river' names, see. C. Watkins in Eriu, XIV (1973), 80-89. IDENTIFICATION : Unknown, but perhaps in south-west Scotland. |
Ab Kettleby. Leics., see Kettleby |
ABLON, vill. du dép. de Seine-et-Oise, sur la rive gauche de la Seine, à 15 kil. S. de Paris, a de grandes caves pour les vins de Bourgogne qui viennent à Paris.(DUHG.1863) |
ABNOBA, m. de Germanie, d'où sort
le Danube. (DUHG.1863) Le Danube prend son nom à partir de Donaueschingen |
ABO, v. et port de Russie, capit.
de la Finlande sous les Suédois, auj. ch.-l. du lan d'Abo,
entre les golfe de Bothnie et de Finlande, et près
de l'embouchure de l'Auraioki, à 450 kil. O.N.O de St-Pétersbourg,
par 19° 57' long. E., 60° 27' lat. N.; 13,600 hab.
Archevêché luthérien; université, fondée en 1640,
transf. en 1827 à Helsingfors. Riche bibliothèque;
feuille périodique, la seule de toute la Finlande.
Fabriques de draps, savon, verrerie; deux chantiers de
construction; commerce très actif. La fondation d'Abo
est postérieure à 1157. Elle a beaucoup souffert des
incendies, surtout de celui de 1775. On y signa en 1743
la paix dite d'Abo, entre la Suède et la Russie; elle
cédait à cette dernière Kimmenegard, Friedrichshamn,
Vilmanstrand. (DUHG.1863) Aujourd'hui Turku, en Finlande. |
ABO [('archipel d'), situé devant la ville d'Abo et la long de la côte S. O. de Finlande, est un labyrinthe d'innombrables rochers pointus, à pic, et très redoutables aux navigateurs. (DUHG.1863) |
* Abobrica (réf : Pline) : ville de Tarraconaise. |
* Abodiacum : (réf : Suétone) : ville de Vindélicie. |
ABOMEY, ville d'Afrique, capit. du
Dahomey, par 7° 12' lat. N., est quelquefois la
résidence du roi. 24,000 hab. Foires considérables. (DUHG.1863)
photographie issue de Wikipedia |
|
* Abona : nom de
plusieurs (7) rivières de Grande-Bretagne; racine indo-européenne
*ab- = eau. - en Écosse : - en Gloucestershire : Ravenna 10827 : Abona; 109-14 : Elaviana. (cf. Rivet & Smith) - en Somerset / Avon, prend sa source près de Chippenham; arrose Melksham, Bradford on Avon, Bath (Aquae Sulis), Bristol, et débouche sur le Canal de Bristol entre Avonmouth (Abonae), et Portishead. - en Dorset : - en Devon : prend sa source près de Ryder's hill, dans les Brent Moor; arrose Ivybridge, Ermington, et débouche sur la Manche entre Kingston et Newton Ferrers. |
* Abonae : la village situé près de l'embouchure de la rivière Abona : voir Sea Mills, Gloucestershire. |
ABOU-ARICH, ville de l'Arabie (Yémen), près de la mer Rouge, à 89 kil. N. de Loheia, a donné son nom à un petit état situé entre le grand chérifat de la Mecque et l'imamat de Sanaa. (DUHG.1863) |
ABOUCHEHR ou BENDER-BOUCHIRE, ville d'Iran (Fars), sur le golfe Persique, par 48°20'long. E., 28° 58' lat. N.; 10,000 hab. Ville commerçante. Les Anglais y ont une factorerie. Bon port, mais d'entrée difficile. Occupée par les Anglais en 1856. (DUHG.1863) |
ABOU-DJIRDJEH, vilIe de Moyenne-Egypte (Beni-Soueyf), à 70 kil. S. O. de Beni-Soueyf. Bataille entre les Français et les Égyptiens (1799). (DUHG.1863) |
ABOUKIR, petite ville de Basse-Egypte, à 17 kil. N. E. d'Alexandrie, par 27° 47' long. E., 31° 20' lat. N.; citadelle. Rade peu abritée, fermée à l'E. par la pointe de l'embouchure occid. du Nil. On y voit beaucoup d'antiquités, des ruines, des salles taillées dans le roc. On est incertain sur son nom ancien : les uns veulent que ce soit Canope, les autres nomment Caposiris ou Thonis. Il s'y livra en 1798 une bataille navale où Nelson détruisit la flotte française; en 1799, un combat sur terre où 5,000 Français battirent 15,000 Turcs; en 1801 Abercromb y fit une descente et prit Aboukir aux Français. (DUHG.1863) |
ABOULIOUN ou ABOULLONIA, ville de Turquie d'Asie (Kodavenkhiar, dans l'Anatolie), sur un îlot du lac qui porte son nom, à 44 kil. S.O. de Brousse; 2,000 hab. On croit que c'est l'ancienne Apollonia. (DUHG.1863) |
ABOUSYR ou BOUSYR, Busiris, ville de la Basse-Egypte (Mehallet-el-Kébyr), sur l'ancienne brancha athribitique du Nil, à 93 kil. N. du Caire. Voy. BUSIRIS. (DUHG.1863) |
ABOUSYR ou TOUR des ARABES, endroit fortifié sur la côte de la Basse-Egypte (Alexandrie), à 40 kil. 0. d'Alexandrie, est le premier point de la côte que l'on aperçoive en venant de la haute mer. (DUHG.1863) |
ABOUSYR, bourg de la Moyenne-Egypte, sur la rive gauche du Nil, à( quelques kil. S. 0. du Caire. On y voit des ruines de pyramides et de célèbres catacombes d'oiseaux. On la nommait aussi Busiris. (DUHG.1863) |
ABOUTIG, Abotis, ville de la H.-Egypte (Syout), sur le Nil, à 350 kil. S. du Caire. Evêché copte. On y fait le meilleur opium du Levant. (DUHG.1863) |
ABOUZABEL, bourg de la Basse-Egypte, à 17 kil. N. du Caire. Meheme-Ali y av. formé un grand hôpital avec une école de médecine de chirurgie, qui ont depuis été transférés au Caire. (DUHG.1863) |
ABRANTÈS, ville de Portugal, dans l'Estramadure, sur le Tage, à 124 kil. N. E. de Lisbonne; 6000 hab. Vue délicieuse; superbe église de Saint-Vincent; très grand commerce. Elle est un des boulevards de Lisbonne, à cause des montagnes dont elle est environnée. Junot l'occupa sans coup férir en 1807, et reçut de là le titre de duc d'Abrantès. (DUHG.1863) |
|
Abravannus : nom
de rivière du sud-ouest de l'Écosse; probablement la
Water of Luce. Références : Rivet & Smith Ptolemy II, 3, 2 : Abraouannou potamon Ekbolai ( = ABRAVANNI FLUVII OSTIA).: variantes : Abraounon ( = ABRAVANUS); Auraouannon ( = ABRAVANNUS); Auraouanon ( = AVRAVANUS); Abrauanon ( = ABRANANUS). Discussion étymologique : "This is unknown. Bradley alludes hopeful to aber-afon 'river-mouth', and Müller in editing Ptolemy proposes a relation with the name of Abrincatui people of Gaul, but these are thought by Holder, I,10 to be the Abrinc-atui with a name based on *ber- 'to bring'. The name has nothing to do Spanish abra 'inlet', which is from french Havre" |
ABRETTÈNE, petite contrée de la Mysie, au S. E., sur les confins de la Bithynie, était arrosée par le Rhyndacus. (DUHG.1863) |
ABRUZZES, Prtutii, etc., province du royaume de Naples, bornée à l'E. par la mer Adriatique, su N. et à l'O. par les Etats de l'Église, au S. par le Sannio et la Terre de Labour. Elle se divise en Abr. citérieure el Abr. ultérieure, et celle-ci se subdivise en 1è et 2e : total, 3 prov., Abr. ultérieure 1Ere (ch.-l., Téramo); Abr. ultérieure 2ème (ch.-l., Aquila); Abr. citérieure (ch.-l., Chiéti). Monts, forêts, où l'on trouve des loups et des ours. Pierres aurifères dans le mont Mujella; huile, riz, vins, soie, safran. Climat âpre; industrie nulle. (DUHG.1863) |
* Abrytus : ville de Thrace; l'empereur Decius y fut assassiné. |
ABSYRTIDES INSULAE, îles de la mer Adriatique, adjacentes à la côte d'illyrie. Les principales sont: Crepsa (Cherso), Apsorus (Ossero), Asla (Arbé), Curicta (Veglia), Cissa (Pago). (DUHG.1863) |
ABU-BEKR. Voy. ABOU-BEKR. (DUHG.1863) |
|
Abus Fl.
: la rivière Ouse et son embouchure, en Yorkshire. ABUS, riv., auj. l'HUMBER. (DUHG.1863) |
* Abilix : aujourd'hui Djebel Musa, au Maroc, sur le promontoire d'Abyla, sur le Détroit de Gibraltar. (cf. François Lasserre. Strabon. Tome II. Lexique des noms de lieux. p 223) |
Abrytus : lieu de Dacie. (cf Aurelius Victor, 29,4) |
|
|
ABYDOS, auj. Nagara-Bouroun, ville d'Asie-Mineure, sur l'Hellespont, à l'endroit le plus resserré du détroit, vis-à-vis de Sestos en Europe, est fameuse par l'aventure de Héro et de Léandre et par le pont de bateaux qu'y fit jeter Xerxès. Aujourd'hui Nagara-Bouroun est, comme toute la côte, hérissée de batteries qui, jointes à celles de la côte européenne, dominent les Dardanelles el garantissent Constantinople d'une invasion par le sud. (DUHG.1863) |
|
|
ABYDOS, Madfouneh (c.-à-d. la ville enterrée), ville d'Egypte sur la gauche du Nil, au S. de Ptolemaïs, fut jadis la première de l'Egypte après Thèbes; mais dès le temps de Strabon, ce n'était qu'un village. Il ne faut pas croire que ce soit le Memnonium des anciens. On y admire des hiéroglyphes et des peintures remarquables. C'est là que fut trouvée en 1818 la table chronologique des anciens Pharaons désignés par leurs noms royaux, dite Table des prénoms d'Abydos. (DUHG.1863) |
ABYLA, auj. Ceuta, mont, et cap de l'Afrique septentrionale, en face du mont Calpé en Espagne. Ces deux montagnes ne sont séparées que par quelques milles et forment les Colonnes d'Hercule. (DUHG.1863) * Abyla : une des deux Colonnes d'Hercules (Gibraltar). C'est celle qui est située sur la côte d'Afrique opposée à Kalpé (cf F. Lallemand; Pythéas; glossaire) * Abyla : promontoire du Maroc, sur de Détroit de Gibraltar. voir *Abylix. |
|
|
ABYLA, ville de Judée. Voy. ABEL et ABILÈNE. (DUHG.1863) |
|
|
ABYSSINIE, AEthiopia sup. AEgypt., grande contrée de l'Afrique orientale, bornée au N. par la Nubie, à l'E. par la mer Rouge, à l'O. par le Kordofan et au S. par une haute chaîne de montagnes, est arrosée par plusieurs affluents du Nil, dont les principaux sont le Bahr-el-Azrek ou fleuve Bleu, le Maleg, le Tacazzé. On évalue approximativement l'étendue du pays à 788,000 kil. carrés et la population à 2,000,000 selon les uns, à 4,000,000 selon les autres. Autrefois toute cette contrée formait un vaste empire soumis à un seul prince, qui portait le nom de Grand Négus; il a été depuis peu divisé en plusieurs états indépendants. On y reconnaît 7 divisions principales : les royaumes de Tigré, de Gondar, d'Ankober, d'Amhara, d'Angot, de Naréa, de Samara. Gondar était autrefois la capitale de l'Abyssinie; auj. Ankober joue le principal rôle. Les Gallas font de fréquentes incursions dans ce pays et en ont conquis une partie. Les Abyssins professent le christianisme et appartiennent à la secte monophysite ou eutychéenne; toutefois ils pratiquent la polygamie; les principales langues qu'ils parlent sont l'amhara, le galami et le tigrin, qui, toutes trois, dérivent de l'arabe. On trouve en Abyssinie les végétaux et les animaux des zones tropicales, et aussi, à cause des nombreuses montagnes, ceux des zones tempérées; le zèbre, la girafe, l'hippopotame y sont communs; les arbres propres au pays sont le colqual, le girgir, le ouansé, le cédera, le ginous, le gaguédi. Le seul commerce de l'Abyssinie consiste dans l'exportation de l'ivoire et de la poudre d'or et dans la vente des esclaves. (DUHG.1863) |
|
|
ACADIE. voy. Ecosse (Nouvelle-) (DUHG.1863) |
|
ACANTHE, ville de Macédoine, en Chalcidique, au N. du mont Athos, sur la mer. (DUHG.1863) |
|
|
ACANTHE, Ville d'Egypte sur le Nil, au S. de Memphis. (DUHG.1863) |
|
|
ACANTHE, Ville de Carie, dans la presqu'île de Cnide. (DUHG.1863) |
ACAPULCO, ville du Mexique, prov. de Mexico, sur la mer Pacifique, à 290 kil. S. 0. de Mexico, par 102° 6' long. 0., 16° 50' lat. N.; 4,000 hab. Port superbe où tiennent 600 vaisseaux; au S. E., est une petite baie non moins sûre. Climat funeste et pestilentiel. Commerce actif avec Manille. (DUHG.1863) |
|
ACARNANIE, Acarnania, état de la Grèce ancienne, sur la mer, à l'extrémité occid. de la Grèce propre, à l'O. de l'Etolie, au S. de l'Epire, dont le séparait le golfe Ambracique; est baignée par l'Achéloüs (Aspropotamo). Habitants farouches, guerriers, et dont le caractère grossier donna lieu au proverbe porcus Acarnas. Sous les Romains, or, y comptait 200,000 hab. Villes principales : Stratos, Métropolis, Limnée, Actium. Les Acarnaniens étaient souvent en guerre avec les Etoliens; sous Antigone-Doson, ils devinrent sujets de la Macédoine (vers 225 av. J.-C.); ils reçurent la liberté des Romains après la bataille de Cynocéphales (197), puis furent compris dans la province romaine d'Achaïe (146). Après la prise de Constantinople par les Turcs, l'Acarnanie fut annexée au gouvernement de Roumélie. Voy. Grèce. (DUHG.1863) |
|
|
ACCARON, v. des Philistins, près de la mer, entre Azoth et Jamnia, fut ensuite comprise dans la Palestine (tribu de Dan). On y adorait Béelzébuth. (DUHG.1863) |
Accar y Vran : lieu dit du Pays de Galles, en
Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 1 : Accar y Vran (Acer y frân) 1 mile s of Flint (ix NE). Ackar y fran 1687 CD 72 ('a close of land in Counsillt ') Accar, acer, ' acre, field'; bran, 'crow '; ' The Crow Field '. ------- JCE : en breton : Park ar vran; en français : Le champ du corbeau. |
|
|
ACCION Lacus : peut-être le lac de Genève (DUHG.1863) |
|
ACCOUS, chef-lieu de canton. (B.-Pyrénées), arr. d'Oloron, à 23 kil. S. d'Oloron. 1,600 hab. Eaux minérales. (DUHG.1863) |
Accu (Notre-Dame d') : lieux près de Montélimard; autrefois : ACCU (cf. Provincia, p 72) |
ACERENZA, Acherontia, ville du roy. de Naples (Basilicate) non loin du Brandano, à 20 kil. N. E. de Potenza; 3,600 hab. Archevêché (avec Matera). (DUHG.1863) |
Acer Fer : lieu dit du Pays de Galles, en
Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 1 : 1 mile N of Meliden (i SE). Cf. Acer Fer, Llanbedr nr. Ruthin; Long-acre, London. Ber, ' short '. -------- JCE : en breton : Park berr; en français : Le champ court. |
ACERNO, Acernurn, ville au roy. de Naples (Principauté citérieure), à 26 kil. N. E. de Salerne; bâtie sur les ruines de Picenza. Êvêché. (DUHG.1863) |
ACERRA, Acerr. ville du roy. de Naples (Terre de Labour), à 15 kil. N. E. de Naples, sur l'Agno; 6,300 hab. Êvêché. Fondée, à ce qu'on croit, par les Etrusques; saccagée par Annibal, elle fut rebâtie aux frais de la république romaine. (DUHG.1863) |
ACES1NES, Chennab, riv. de l'Inde ancienne, se jetait dans l'Indus après avoir reçu l'Hydraote et l'Hydaspe. (DUHG.1863) |
ACESTA, ville de Sicile. Voy. SEGESTA. (DUHG.1863) https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9geste |
|
ACEYR-GHOR, ville de l'Hindoustan, à 18 kil.N. de Bourhampour, ch.-l. de la prov. de Kandeych. Jadis très forte; elle fut prise par Akbar, puis enlevés par les Anglais aux Mahrattes en 1803 et 1819. (DUHG.1863) |
Ac'h (Ac'hm; Achmensis pagus) : archidiaconé de Léon, en Bretagne. |
|
ACHAIE, Achaia, région du Péloponèse, avait pour bornes l'Elide, l'Arcadie, la Sicyonie, le golfe de Corinthe et la mer Ionienne. On l'appelait d'abord Egiale (Maritime) : conquise par les Ioniens vers 1430 av. J.-C., elle prit le nom d'Ionie; elle reçut celui d'Achaïe vers 1184, après que les Achéens Phthiotes eurent expulsé les Ioniens. L'Achaïe avait 12 villes principales qui étaient chacune la capitale d'un petit état : Dyme, Olenos, Egire, Hélice, Bura, AEgium, Cérinée, Leontium, Patres, Phares, Tritée, Pellène; ces 12 villes formaient une fédération qui fut le noyau de la célèbre ligue achéenne (Voy. ce nom). (DUHG.1863) |
|
On nomme encore Achaïe : 1° Une portion de la Phthiotide en Thessalie (ch.-l., Alos), où régna Achaeus, petit-fils d'Hellen, et d'où sortirent les Achéens conquérants de l'Egiale; (DUHG.1863) |
|
On nomme encore Achaïe : 2° La prov. romaine formée après la destruction de la ligue achéenne et la prise de Corinthe (146 av. J.-C.), par la réunion du Péloponèse, de la Grèce propre, de la Thessalie et de l'Epire; elle fut ensuite comprise dans le dioc. de Macédoine; (DUHG.1863) |
|
On nomme encore Achaïe : |
|
On nomme encore Achaïe : |
|
On nomme encore Achaïe : |
|
ACHANTI ou ASHANTEE, état important de l'Afrique, dans la Nigritie maritime, situé entre les riv. de St-André et de Volta, vers 3° long. O., et 6° lat. N. Il a environ 444 kil. du N. au S. et 311 de l'E. à l'O. Il se compose de l'Achanti propre, situé à l'intérieur des terres, en arrière de la côte d'Or, et de plusieurs états tributaires qui entourent l'Achanti propre, tels que les roy. de Moisan, Takima, Coranza, au N; Tufel au S; Dankara et Saoui, à l'O; Amiena, Akim, Assim, à l'E, etc. On porte à 22 le nombre des états soumis aux Achantis. Leur population a été évaluée à environ 1,000,000 d'Achantis proprement dits, et à 3,000,000 d'hab. en tout. Ils peuvent mettre 80.000 hommes sous les armes. Les principales riv. du pays des Achantis sont le Dah, l'Ofim et le Tando. Coumassie est la capit. de tout l'empire; mais elle est moins importante que Dagoumba. Ce peuple, qui n'est guère connu que depuis le XVIIIè siècle, habite un pays très fertile; on y trouve aussi les mines les plus riches, mais les naturels n'en tirent qu'un très faible parti. Cependant les Achantis sont assez industrieux; ils tissent et teignent le coton et construisent leurs maisons avec beaucoup d'art. La religion dominante est le fétichisme. Les Achantis sont braves, mais féroces; ils obéissent à un roi absolu. Quelques établiss. hollandais et anglais. (DUHG.1863) |
Acherontia, aujourd'hui ACERENZA, Italie, (Basilicate ) non loin du Brandano, à 20 kil. N. E. de Potenza. |
ACQUAVIVA, ville du roy. de Naples : à 28 kil. S. de Bari; 5,300 hab.(DUHG.1863) |
ACQUAV1VA, ville du roy. de Naples : à 35 kil. N. E. de Campobasso, fondée par des Esclavons au XVIè siècle. (DUHG.1863) |
ACQUI, Aqu Statiell, ville des États sardes, ch.-l. de l'intendance d'Acqui, à 31 kil. S. O. d'Alexandrie, sur la Bormida. Évêché; eaux thermales; 6,600 hab. Les Français y battirent les Autrichiens et les Piémontais, en 1794. (DUHG.1863) |
ACRAGAS, nom grec d'Agrigente ou Girgenti, et d'une petite rivière de Sicile, auj. Fiume di Girgenti, qui se jette dans la Méditerranée, près d'Agrigente. (DUHG.1863) |
|
ACRE ou SAINT-JEAN D'ACRE, Akka des Turcs, Acco très anciennement, puis Ptolémaïs, ville d'Asie, chef-lieu du pachalik d'Acre, en Syrie, sur la mer, à 122 kil. N. O. de Jérusalem, par 32° 46' long. E., 32° 55' lat. N.; 20,000 hab. Port célèbre jadis, auj. comblé (les navires mouillent à Caïffa). Fortifications anciennes, auxquelles l'on a ajouté des ouvrages modernes qui rendent la place très forte. Ruines et quelques beaux édifices, surtout le bain public. Elle soutint plusieurs sièges mémorables pendant les croisades. Les Chrétiens là prirent en 1191; les Sarrasins la leur reprirent en 1291. Elle appartient aux Turcs depuis le XVè s. Au XVIIIè s., Daller, puis Djezzar,s'y rendirent quelque temps indépendants. Elle fut inutilement assiégée par Bonaparte en 1799. Les Anglais l'enlevèrent en 1840 au pacha d'Égypte pour la rendre au sultan. Le pachalik est entre ceux de Tripoli au N. et de Damas à l'E. Mont, peu élevées, épaisses forêts; pays fertile. (DUHG.1863) * Aujourd'hui en Israël. blason issu de Wikipédia. |
ACROCERAUNII MONTES, auj. monts della Chimera ou Khimiaroli, chaîne de mont, de l'Épire, au N. O., près des côtes, ainsi nommée parce que ses sommets fort élevés étaient souvent frappés de la foudre (des mots grecs acron, cime, et ceraunios, exposé à la foudre). (DUHG.1863) |
ACROCORINTHE (du grec acros, haut), citadelle de Corinthe, était placée sur la partie la plus élevée de la ville. (DUHG.1863) |
ACROPOLIS (du grec acros, haut, et polis, ville), partie la plus élevée d'Athènes. C'est là que se trouvaient la citadelle, les Propylées et le Parthénon. (DUHG.1863) |
ACTIUM, ville et cap d'Acarnanie, à l'O. d'Anactorium et à l'entrée du golfe d'Ambracie, est célèbre par la victoire navale qu'Octave y remporta sur Antoine, le 2 septembre de l'an 31 av. J.-C., et qui mit fin à la république romaine. En mémoire de cette bataille, Octave bâtit la ville de Nicopolis en face d'Actium, releva le temple d'Apollon Actiaque et renouvela les jeux actiaques, en les transférant à Rome. La ville d'Actium est auj. Azio, et le promontoire est nommé cabo di Figolo ou puma della Cinola. (DUHG.1863) |
ACTOPAN, ville du Mexique (prov. de Mexico), a 102 kil. N. E. de Mexico, par 101° 9' long. O., 20° 17' lat. N.; 14,000 hab. (DUHG.1863) |
* Achélaïde : |
ACHELOUS, nom commun à beaucoup de riv. de l'ancienne Grèce; la plus fameuse est l'Aspropotamo actuel, qui séparait l'Acarnanie de l'Etolie et se jetait dans la mer Ionienne. C'est sur ses bords que la fable place la mort du centaure Nessus. (DUHG.1863) |
ACHEM ou ACHIN, état formé dans la partie N. d Sumatra, occupait au XVIè siècle la moitié de l'île, mai est à peu près réduit auj. à la capit. et à ses environ immédiats. Les Achémois sont Mahométans. (DUHG.1863) |
ACHEM ou ACHIN, ACHEM ou ACHIN, capit. du roy., à la pointe N.O de Sumatra : 8000 maisons sur pilotis; fonderie de canons. Grand commerce; mines d'or et d'argent. (DUHG.1863) |
ACHEN, petite riv. allemande, passe du Tyrol en Bavière et se jette dans le lac de Chiem, après un cours de 55 kil. Il y a beaucoup d'autres riv. de ce nom en Allemagne, entre autres celle qui jointe au ruisseau d'Ober-Salz donne naissance à la Salza, et qui se précipite dans le gouffre de Tauern de plus 660 mètres de haut. (DUHG.1863) |
ACHERON, nom commun à 2 riv. : l'une, en Epire, passe à Pandosie, reçoit le Cocyte et tombe dans la mer Ionienne au Glykys Limen; l'autre dans l'Italie mérid., baigne une autre Pandosie et tombe dans le golfe Térinéen (golfe de Sainle-|Euphémie): c'est auj. le Crisaora. Un bras du Nil au S. de Memphis se nommait aussi Achéron. Les poètes ont fait de l'Achéron un fleuve des enfers. Voy. ACHERUSIA PALUS. (DUHG.1863) |
ACHERUSIA PALUS, c.-à-d. lac achérontique, nom donné : 1° à des mares formées sur le bord de l'Achéron d'Epire, vers son embouchure; 2° à un lac d'Egypte au S. de Memphis. Dans une île de ce lac était une nécropole. Les morts n'y étaient admis qu'après des formalités qui simulaient une épreuve judiciaire. De là les fables sur le jugement aux enfers, sur les fleuves infernaux, sur le nautonnier Charon, qui n'est que l'Achéron personnifié : ces fables sont toutes d'origine égyptienne. On donnait aussi le nom d'Acherusia palus au lac Fusaro actuel, dans la Campanie, entre Misène et Cumes. (DUHG.1863) |
ACHILLE (cours d'), Achilleos dromos en grec, langue de terre que forme le Borysthène (Dniepr) avec le continent en tombant dans le Pont-Euxin (mer Noire) (DUHG.1863) |
ACHILLE (île d'), Achillis insula. Voy. LEUCÉ. (DUHG.1863) |
ACHMOUNEIM, Hermopolis magna, ville de la H.-Egypte, à 23 kil. de Minyeh; 5,000 hab. Ruines magnifiques. (DUHG.1863) |
ACHNAGAR, ville du Kaboul, dans l'Afghanistan, à 72 kil. N. O. d'Attock. Commerce autrefois florissant, mais bien déchu aujourd'hui. (DUHG.1863) |
ACHOUR ou ASSOUR, vill. de Nubie, sur le Nil. rive droite, au-dessous de Chendy. C'est près de là qu'était la fameuse Méroé. Belles ruines déc. en 1821. (DUHG.1863) |
ACHRAF ou ECHREF, ville d'Iran (Mazenderan), près de Farhâbâd, à 2 kil. de la mer Caspienne et à 200 kil. N. E. de Téhéran; 12 à 15,000 hab. Très déchue. Restes d'un magnifique palais d'Abbas-le-Grand qui voulut y établir sa résidence et les chantiers de sa marine militaire. (DUHG.1863) |
ACHRIDA. Voy. OCHRIDA. (DUHG.1863) |
ACIDALIE, fontaine de Béotie au N., près d'Orchomène, était consacrée à Vénus et aux Grâces. (DUHG.1863) |
ACIMINCUM, auj. SALANKEMEN. (DUHG.1863) |
ACINCUM ou AQUINCUM, auj. BUDE. (DUHG.1863) |
ACI-REALE, Acis, ville de Sicile, à 17 kil. N. E. de Catane, sur des masses de basalte et à l'embouchure de l'Aci. Port, prison d'état. Air malsain. Source minérale. 15,000 hab. Evêché (récent). (DUHG.1863) |
ACIRIS, auj. l'Agri, petite riv. d'Italie, coule sur les limites de l'Apulie et du Brutium et tombe dans e golfe de Tarente. (DUHG.1863) |
ACONCAGUA, prov. du Chili, entre les Andes, les prov. de Coquimbo au N., de Santiago au S. eut longtemps pour capit. Aconcagua, qui a été depuis remplacée par San-Felipe el Real. On y trouve des mines de cuivre et d'argent. Riv. de cette prov., sort des Andes et tombe dans l'Océan à 30 kil. O0. de Quillota. Ville du Chili, ancienne capit. de la prov. d'Aconcagua, à 145 kil. N. E. de Santiago. (DUHG.1863) |
AÇORES, Accipitrum insulæ, îles de l'Atlantique, 1,300 kil. des côtes du Portugal, par 38° 38' lat., 29° 32' long. O., appartiennent au Portugal, elles sont au nombre de 9 : Santa-Maria, San-Miguel, Terceira, Graciosa, San-Jorge, Pico, Fayal, Flores, Corvo; 180,000 hab. Très fertiles en céréales, fruits, vins fameux. Phénomènes volcaniques fréquents (tremblement de terre horrible en 1591, volcan sous-rnarin de San-Miguel; fontaines bouillantes). Inconnues aux anciens, elles furent découvertes, la 1è en 1432, la dernière vers 1446. (DUHG.1863) |
* Achyrona : ville et fleuve du Pont-Euxin, près de Nicomédie. |
* Acitodunum : aujourd'hui Ahun (cf : Didier Audinot : DCD, p 682). |
* Acmodae : voir Aemodae. (ci-dessous) |
ACQUAPENDENTE,
Acula, ville de l'Etat romain, à 22 kil. 0. d'Orvieto;
2,400 hab. Evêché. Tout entière bâtie en lave. C'est
la patrie du célèbre anatomiste Jérôme Fabrice. Voy.
ce nom. (DUHG.1863) * aujourd'hui en Lazio, province de Viterbe. ---------- |
Acre Woods : lieu dit du Pays de Galles, en
Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 1 : Golden Grove, Llanasa (ii SW). Cf. Talacre q.v., Acre Fair, Ruabon. Acre, pronounced ac-re (ray), apparently acrau, plural of acer, 'acre', 'field'. For acre, acrau pl., of acer, cf. CD 64 (1679 A.D.); R'ackre gwnion 'White fields' CD 50 (1673 A.D.). Ackre duon 'Black fields'. The modern plural is aceri". |
Acstyn, Axton : lieu dit du Pays de Galles, en
Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 2 : Between Llanasa and Trelawnyd (ii sw). Asketone 1086 Domes; Axtone 1310 FI. Pleas 48; Actstyn 1699 Paroch. i, 57. Cf. Axton, Sherwood Forest; Axford, Wessex. Acs, ax, OE aesca, 'ashtrees'; tyn, ton, ' farm, town'; ' The Ashtrees farm'. |
* Actobonum : aujourd'hui Le Crest (cf : Didier Audinot : DCD, p 682). |
* Acula : voir Acquapendente. |
* ACUNHA (îles de TRISTAN-D'), groupe de l'océan Atlantique, par 13° 4' long. O., 37° 5' lat. S. La principale, Tristan-d'Acunha proprement dite, a 40 kil. de tour, 100 hectares en culture, offre de bonne eau, et est remarquable par son pic élevé (environ 2,400 mètres) ; elle est habitée depuis 1816 par quelques Anglais. Ces îles furent découvertes, en 1606, par le capitaine portugais Tristan d'Acunha. (cf : DUHG. 1863, p. 14). |
* Acunum : aujourd'hui
Montélimar (cf : Didier Audinot : DCD, p 682).
* Acunum : aujourd'hui Notre-Dame d'Accu, près de Montélimar (cf. Provincia, p 72) |
* Acunum : ville de Pannonie; auj. Peterwaradin (cf : DUHG. 1863, p. 14). |
ADAD-REMMON, ville de Judée, dans la tribu de Manassé, au N. O. de Samarie. Néchao, roi d'Egypte, y vainquit Josias, roi de Judée, vers 608 av. J.-C. Sous l'empire romain, elle prit le nom de Maximianopolis, en l'honneur de l'empereur Maximien. (cf : DUHG. 1863, p. 14). |
* (Ad) Aesium : station d'Italie, sur la rivière Aesis > Esino. |
Adamklissi : ville de ***; où fut élevé un trophée en hommage à l'empereur Trajan (Tropaeum Traiani). |
|
Adana : rivière de Turquie, aujourd'hui appelée Seyhoun. |
ADANA, Adana, ville de la Turquie d'Asie, ch.-l. de l'eyalet de même nom, sur la riv. d'Adana ou Seyhoun, à 25 kil. de la mer, par 32° 56' long. E., et 36° 59' lat. N. ; 25,000 hab. Aqueduc, ruines, commerce actif. Climat malsain en été : aussi les riches la quittent-ils dans cette saison pour la campagne montueuse et boisée des environs. (cf : DUHG. 1863, p. 14). |
ADANA (eyalet ou gouvernement d'), dans la Turquie d'Asie, est borné au S. par la Méditerranée, au S. par l'eyalet de Cararnanie, à l'O. par celui de Selefkeh, et à l'E. par la Syrie. La possession de ce district a donné lieu, en 1833 à de violents démêlés entre la Porte et le pacha d'Egypte. (cf : DUHG. 1863, p. 14). |
Adam's Grave : lieu-dit de Alton Priors, où en 592 eut lieu un grand massacre et où le roi Ceawlin fut expulsé. |
* (Ad) Ansam : voir Higham, en Stratford-Saint-Mary |
* Adarum : aujourd'hui Beaucaire (cf : Didier Audinot : DCD, p 682). |
ADDA, Addua, riv. du roy. Lombard-Vénitien, affluent du Pô, sort du mont Umbrail, coule dans la Valteline, traverse les lacs de Corne et de Lecco, reçoit le Serio, arrose Bormio, Sondrio, Lecco, Lodi, et a 240 kil. de cours. Le consul Flaminius défit les Gaulois sur les bords de 1 Adda, 223 av. J.-C. Sous Napoléon, il y eut, au roy. d'Italie, un dép. de l'Adda (ch.-l. Sondrio), au N. de celui du Serio. |
Addua, rivière d'Italie du Notf. Voir Adda |
Adel, ou Adaiel : état de l'Afrique orientale, au S.E; de l'Abyssinie, s'étend depuis le détroit de Bab-el-Mandeb jusqu'au cap Guardafui. Au XVIIè siècle, Zeilah, sa capitale, fut remplacée par Auça-Guriel. Puissant aux XVIè et XVIIè siècles, l'Adel a bien déchu. Il a eu beaucoup de débats avec les Portugais". (cf : DUHG. 1863, p. 15). Somalie. Province d'Awdal (auto-proclamée d'Awdalland en 2009) |
Adige
: rivière d'Italie; longueur 410 km. Elle prend sa
source dans les Alpes, à ***, entre la Suisse et l'Autriche;
traverse le Trentin et la Vénétie. Elle arrose Trente
et Vérone, et se jette dans l'Adriatique. Pour étude étymologique, voir le rivière Spey, en Écosse. |
* Admagetobriga : victoire
du chef suève Arioviste sur les Romains. Étymologie proposée, sur l'Arbre celtique, par l'abonné Matrix : Ad-mageto-briga = la très puissante forteresse Maurice RAT la situe "... aux environs de Sélestat". Le forum allemand Post Scriptum la situe à La-Moigte-de-Broie près de Pontarlier http://www.nexusboard.net/showthread.php?siteid=6365&threadid=296760&showpage= lastpage&nx=b1769acd57a38d642c5aad9bc1e430ff#pid3264979 Voir discussion dans le forum de l'Arbre celtique : http://www.arbre-celtique.com/forum/forum.php |
* Ad Pontem : nom de lieu cité par l'Itinéraire d'Antonin, et identifié au lieu-dit East-Stoke, en Thorpe, en Nottinghamshire. |
* Adra : ville de Bétique (cf. Pline). Aujourd'hui Abdera; à 125 km Est de Malaga (cf. François Lasserre. Strabon. Tome II. Lexique des noms de lieux. p 223) |
Adwywynt : lieu dit du Pays de Galles, en
Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 2 : 1/4 mile N of Moel y Gaer, Bodfari (viii NW). - Adwywynt, Llanfair D.C.; Bwlch y Gwynt, Llysfaen. - Adwy, 'gap'; gwynt, 'wind'. 'Wind (windy) gap '. |
* Aetiacus : aujourd'hui Boulogne-sur-Mer (cf : Didier Audinot : DCD, p 682). |
* Aegitna : aujourd'hui Cagnes-sur-Mer (cf : Didier Audinot : DCD, p 682). |
* AElam : nom de pays : Elam. |
|
* AElana : nom romain d'Elana, ville de l'Arabie Pétrée. |
|
* AElia : nom romain de Jérusalem, à partir d'Hadrien. |
|
* AElia : nom romain de ***, en Afrique du Nord, selon Itinéraire d'Antonin, 55,4, et Table de Peutinger. |
|
* AEliana : nom romain de ***, en Arménie (Notitita Dignitatum Or. XXXVIII,24). |
|
* AEliana : nom romain d'une ville de Pont. (doublet du précédent ?) |
|
* AElice : nom romain d'une ville d'Afrique du Nord. |
Ael y Bryn : lieu dit du Pays de Galles, en
Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 2 : 1/2 mile s of Halkyn (ix NE). Cf. Ael-y-Coryn (Corun), Llanarmon D.C. ' Brow of the Hill '. |
Aelwyd Uchaf : lieu dit du Pays de Galles, en
Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 2 : Tremeirchion (V NW). - Aylwyd Ucha in Dimerchion 1633 Cwt. Cyf. 147 - Aelwyd Ycha 1699 Paroch. i, 66 |
* Aeminius : aujourd'hui Six-Fours-les-Plages (cf : Didier Audinot : DCD, p 682). (arrondissement de Toulon; canton de La Seyne sur Mer). |
* Aeria : nom de lieu de
la Gaule du sud, cité par Apollodore et par Pline l'Ancien
Selon François Lasserre (Strabon, Tome II, Lexique des noms de lieux, p 223), cette localité doit être recherchée entre la Sorgue et le Jabron. Selon cet auteur, plusieurs sites ont déjà été proposés : Malaucène, La Roche-Saint-Secret, Carpentras Cet auteur propose aussi : Valréas. Didier Audinot, Dictionnaire des cités disparues, propose aussi : Mardiers, La Roche-Saint-Secret-Béconne, Sault |
* (Ad) Pontem : station romaine près d'un pont sur la rivière Trisantona / Trent.; voir : East Stoke, Thorpe, Nottinghamshire.. |
* Ad Pontem : nom de lieu d'Espagne cité par l'Itinéraire d'Antonin, 409,2. |
* Ad Pontem : nom de lieu d'Autriche, cité par la Table de Peutinger : St Georgen ou Polshals. |
|
* Adrana (all. : Eder) : rivière de Germanie, affluent de la Fulda. Germanicus y défait les Germains en 15 après J.C. |
* Adrianopolis : "Ville d'Hadrien"; aujourd'hui Edirne / Ederneh, en Turquie. |
* Adron : nom de lieu cité par Ravenna, 108,33; selon Rivet & smith, voir Vedra. |
* Adrus Insula : l'île d'Howth; Irlande. |
* Aebudae Insulae : voir Ebudae Insulae. |
* Aemines : probablement Port Miou, en Provence. |
* Aemodae : références : Rivet & Smith. - Mela III, 6, 54 : Septem HAEMODAE contra Germaniam vectae. Pliny NH IV, 103 : VII ACMODAE. probablement les îles Shetland.; voir discussion chez Rivet & Smith, The Place-Names of Roman Britain, p 241. |
|
*
Aequoranda = Interamnis : en toponymie, désigne
l'endroit ou le point de délimitation de deux
territoires su un cours d'eau. - Antrain : - Entrammes : - Ingrandes; - |
* Aesica : forteresse romaine du Mur d'Hadrien : Great Chester (les Grandes fortifications); Northumberland; |
|
|
* Aesis : rivière d'Italie, en Picenum; aujourd'hui la rivière Esino. |
* Aesius : rivière de Bithynie. |
* Aetiacus : aujourd'hui Boulogne-sur-Mer (cf : Didier Audinot : DCD, p 682). |
|
Afallenau (Les Pommiers) : Ruth Minary et Charles Moorman, Petit dictionnaire du Monde arthurien, p 14 : "Poème gallois anonyme (XIIè siècle), contenu dans le Livre Noir de Carmarthen. Il s'y trouve probablement la plus ancienne référence à Merlin, ici Myrddin, un fou vivant dans la Foret de Calédonie". |
Afon
Clywedog : rivière du Pays de Galles, en Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 2 : voir River Clywedog |
Afon
Disgynfa : rivière du Pays de Galles, en Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 2 : Boundary between the parishes of Nannerch and Ysgeifiog, called Nant yr Hen Blas in Paroch. i, 79. Cf. Afon Disgynfa, above (NW of) the Waterfall, Llanrhaeadr-ym-Mochnant. Afon, ' river '. Disgynfa, 'descent, place of descent'. |
Afon
Drefraith : rivière du Pays de Galles, en Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 2 : Runs down the dingle E of Caerwys to the Chwiler. The same as Avon Galchog and Afon Wen. See Trefraith. |
Afon
Elwy : rivière du Pays de Galles, en Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 2 : See Elwy |
Afon
Fihangel : rivière du Pays de Galles, en Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 2 : Tributary of the Chwiler (Wheeler). It runs from ' Ffynnon Mihangel ' (St. Michael's Well), near Caerwys. - Afon Vihangel 1699 Paroch. i, 66 - Avon Mihangel 1699 Paroch. i, 67 |
Afon
Galchog : rivière du Pays de Galles, en Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 2 : Joins the Wheeler 1/4 mile E of Caerwys station. Eastern boundary of Caerwys parish (viii NW). Also called Afon Wen, ' White River '. - Rivulus qui vocatur Calghok 1357 Arch. Camb. (1891), 184 - Avongalchog or (o'r ' from the ') Fynnon Deg tan y dre ag i chwiler 1699 Paroch. i. 67 - Calchog, from calch (Lat. calx, calcem), ' lime'. ' Limed River '. |
Afon
Glandder : rivière du Pays de Galles, en Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 2 : Tributary of the Wheeler. Avon Glandher 1699 (Paroch. i, 69) 'or (o'r) pant glas yn Ghaerwys ag i chwiler vilhdir odhiar yr eglwys. Rises at Pantglas in Caerwys parish and flows to the Wheeler a mile from the church.' The name is not now known. Glandder, ' glandderw ' ? ' Oakbank '. (cf. cefnder-cefnderw, ' cousin '). |
Afon
Goch : rivière du Pays de Galles, en Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 3 : The lower (NW) part of Berthengam, Trelogan, Llanasa (ii.SE). - Afongoch 1840 Old 1 in. map - Paroch. iii, 43 : ' Llanasaph... No river, springs a good many '. - Afon Goch, ' Red River', is said to be so called from a chalybeate (iron) spring (formerly) at the spot. |
Afon
Gonwy : rivière du Pays de Galles, en Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 3 : Flows into Afon Swinsheard (ix NE). - 'Avon Gonwy sy'n Kodi ym hlwy Hylygen a thrwy'r Plwy i'r Mor '. 1699 Paroch. i, 88 Conwy, meaning unknown. River Conway (Conwy) the east boundary of Caernarvonshire. Lat. Conovium and Kanovium. |
Afon
Lwyfen : rivière du Pays de Galles, en Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 3 : Boundary between the parishes of Flint and Holywell (ix NE). - Afon Lwyven 1699 Paroch. i, 85, 86; Llwyfen, ' elmtree ', Irish leaman. |
Afon
Swinchiard : rivière du Pays de Galles, en
Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 3 : Enters the estuary of the Dee at Flint (ix NE). See Swinchiard. |
Afrique / Africa : Province romaine sur la frange littorale méditerranéen du continent africain; capitale Carthage. |
* Agatha Tyché : Bonne
Chance / Bonne Fortune. Apparemment surnom donné à
la ville d'Agde. - cf M.N Bouillet : Dictionnaire universel d'histoire et de Géographie. 1863. - cf Ferdinand Lallemand; Pythéas le Massaliote; glossaire. |
|
Agde : commune de France; province de Languedoc; département de l'Hérault; arrondissement de Béziers; chef-lieu de canton; 8230 hab. en 1863. Un concile s'est tenu à Agde en 506. |
* Agedincum : aujourd'hui Pont-sur-Yonne (cf : Didier Audinot : DCD, p 682). ??? |
* Agedincum : ancien nom de Sens, capitale du peuple gaulois des Senones; rattachée à la Lyonnaise sous Auguste, elle est promue capitale de la Lyonnaise IVè sous Maxime, vers 385. |
Agen : commune de France; province d'Aquitaine; chef-lieu du département de Lot-et-Garonne, sur la rive droite de la Garonne. |
* Agenticum : aujourd'hui Milly-le-Foret (cf : Didier Audinot : DCD, p 682). |
* Agilla : aujourd'hui L'Ile-Rousse (cf : Didier Audinot : DCD, p 682). |
* Aginnum : nom latin d'Agen; voir ce nom ci-dessus. |
Agned (Mont Agned) : lieu de la onzième bataille du Roi Arthur, selon Nennius, Historia Brittonum. Il semble que certains manuscrits donnent le nom Breguoin. (cf. Ronan Coghlan, p. 32) |
* Agnemetum : aujourd'hui Le Crest (cf : Didier Audinot : DCD, p 682). |
* Agri Decumates / Champs Décumates : pays de la Gaule Belgique, région de la Marne (article en attente) |
* Agueranda : aujourd'hui Fouchères (cf : Didier Audinot : DCD, p 682). |
* Ahse : nom de lieu cité par Vita Sanctii Cuthbertii, à mi distance de Hexham et de Carlisle, identifiable à l'antique forteresse romaine du Mur d'Hadrien : Aesica / Great-Chesters. Voir ces noms. |
Ain : nom d'un département français, portant le n° 1. Formé en grande partie de la Bresse. Chef-lieu : Bourg-en-Bresse; sous préfectures : Belley, Gex, Nantua |
Aipht,
Aifft : nom de lieu du Pays de Galles, en
Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 3 : Llannerch-y-môr, Mostyn. See Egypt. |
Airlie : agglomération écossaise, où on été trouvées des coupes peintes (I.A Richmond; Roman Britain; p 178) |
* Alabum : station britto-romaine; probablement le fort romain de Llanfair-ar-Bryn, en Llandovery, Carmarthenshire, Pays de Galles. |
Alagon : site d'Espagne, dans la province de Sarragosse. Nommée Allabone sur l'Itinéraire d'Antonin, 444,1. |
* Alalia : colonie phocéenne sur la côte orientale de la Corse. Aujourd'hui Aleria (cf F. Lallemand; Pythéas; glossaire) |
* Alamannicum : aujourd'hui Aimargues (cf : Didier Audinot : DCD, p 682). |
* Alarante : aujourd'hui Tallard (cf : Didier Audinot : DCD, p 682). |
Alauna
: nom de plusieurs rivières de Grande Bretagne. * Rivet & Smith, The Place-Names of Roman britain, p. 243 : S O U R C E S R&C take the first of these entries literally; it was early identified with the Blackmore Forest in Dorset. However, the Cosmography does not normally mention forests. We think Silva a corruption of another name : see SORVIODUNUM. As often in Ravenna a name is duplicated, either from careless use of one map or from use of two maps. DERIVATION. This is a Celtic name of unusual diversity; a name not only of rivers (both Alauna and Alaunus) and settlements, those of the latter presumably taken from the former, but also of persons, a tribe and of divinities. In addition to the numerous British names there are many on the Continent: among settlements Alaunium (Vases Apollinaires, AI 343,1 and 388,3, TP) > Alaun (Basses-Alpes, France); Alauna (Al 386,6, TP) > Alleaume-les-Valognes (Manche, France); Alaona, Aulauna (DAG 595) > Allonnes (Sarthe, France). In Noricum lived the 'Alaunoi (Alauni) tribe (Ptolemy II, 13, 2). Among divine names are Alaunius (CIL XII. 1517) in Gallia Narbonensis, Alauna of the Treveri (DAG 756), and the Alounae goddesses of CIL III. 5572, etc. (sec Holder I. 107). Ekwall relates to these the Welsh personal name Alun and Breton personal name Alunoc (ERN 6-8). The etymology proposed by Watson (CPNS 32, 467-69) for the Alauna names of Scotland is attractive : British *al- or *alo- 'rock', with suffixes as in Gaulish *acaunos *acounos, hence 'rocky place' or (for a rivcr) 'rocky one'. But as Ekwall and others have noted, the name has such a wide application that it cannot be confined to such a sense. Since we find the name in both masculine and feminine forms, and applied in a range of references, the only reasonable assumption is that it is adjectival and broad in meaning. Ekwall ERN suggests that 'some meaning such as "holy" or "mighty" would give a suitable starting-point'. Dauzat TF 46 remarks of Alauna in Gaul that 'le radical doit être le même que celui du gaulois *(vel)-launos', and this seems reasonable, because it takes us towards the second element in the British name Bolvelaunium, where it probably means 'good'. The latest view is that of Pokorny 31, who relates the name to Gaulish *alausa > French alose, a kind of fish, and gives to the Alauna names the sense of 'die glänzende' ('shining' or 'brilliant' one) relating this ultimately to Indo-European *albho- white' (Latin albus, ctc.). This clearly has the necessary wide sense to be applicable in a wide range of references, and is especially suitable for water-names. See also W. Nicolaisen in BZN, VIII (1957), 227-28. As to the form of the names, most of the British and Continental sources record the stressed syllable with -au-. Jackson shows in LHEB 313 that in British 'au, ou and eu fell together in o in the late first century, at least in part'. Hence most of these names in Britain were taken into Latin usage soon after the Conquest, and in that usage were preserved with an -au- which must have appeared fossilised to Celtic speakers but was normal in Latin (au > o in major are as of Latin speech only very much later). For further discussion and for the implications of the -o- recorded in forms of ALAUNA (3), see pp. 25-26. A Continental name which offers a parallel is the Greek colony 'Alwnai (- Alonae) of Ptolemy II, 6, 14, perhaps now Guadamar near Benidorm (Alicante, Spain),whose form shows the same au > o development as in British and probably at an earlier date, since by Ptolemy's day Ccltic speech is thought to have been extinct for some time in Iberia. IDENTIFICATION. Unknown, but from its position in the list evidently in south-west Britain and probably to be associated with Ptolemy's river ALAUNUS(1). The suggestion of S. Applebaum in JBAA(3), XVII (1954), 77, that it is represented by the name Alcester in Shaftesbury, Dorset, must be dismissed, because this is related to land granted to the abbey of Alcester, Warwickshire, in A.D 1307". |
Alauna
: aujourd'hui la rivière Aln, en Northumberland; Angleterre.. Ravenna, 10837 : ALAUNA. |
Alauna : aujourd'hui la rivière Ellen, en Cumberland, Angleterre. |
* Alauna : Fort romain d'Alcester, Warwickshire, Angleterre. | ||||
|
* Alauna : Fort romain d'Agricola, à Ardoch, Perthshire, Écosse |
* Alauna : probablement la forteresse de Learchild, Northumberland, Angleterre, près de l'embouchure de la rivière Aln. |
* Alauna : station britto-romaine : Maryport, Cumberland, Angleterre. |
* Alauna : Fort romain de Watercroock; Westmorland, sur la rivière Kennet., Angleterre. |
? |
* Alauna : site non identifié de (G)Bretagne. Selon Rivet & Smith, celui-ci se situe non loin de Manchester. - Ravenna, 10659 : "Aluna; variante Alicinca". "This name is very uncertain. Ravenna's main form is probably an abbreviation for *Alauna (perhaps via a mistaken *Alanna, with n for u, as often; the stroke over the preceding letter normally indicates omission of n or m), even though this name is not abbreviated elsewhere in the text. The Alicinca variant may have borrowed its last two letters from initial Ca- of the next name (also 106,59), Camulo dono : there are cases of this not uncommonly in the Cosmography. The variant just possibly might represent a form of Ptolemy's 'Olikana (= Olicana). In the ordering of Ravenna's list, the name occurs in a group of names in Derbyshire, Lancashire and the West Riding. DERIVATION. See ALAUNA1. IDENTIFICATION. Unknown but, if not a misplaced repetition, apparently not far from Manchester. |
Alauna Silva : aujourd'hui la Blackmore Forest, séparant le territoire des Durotrigues en deux secteurs ayant chacun sa métropole : Durnovaria / Dorchester, et Lindinae / Ilchester. (I.A Richmond; Roman Britain; p 79). |
|
|
|
* Alaunium : nom de lieux cité sur les Vases Apollinaires, dans l'Itinéraire d'Antonin 343,1 et 388,3, et par la Table de Peuntinger s, et correspondant aujourd'hui à Alaun, commune de France, dans le département des Basses Alpes. (cf Rivet & Smith, p 243). |
|
|
* Alaunium : aujourd'hui Lurs (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
? |
* Alaunocelum : Site non identifié, mais situé, selon Rivet & Smith, dans le sud-ouest de Écosse, sur un éperon ou un promontoire. Étymologie : Ravenna 10734 : ALITACENON, variante ALITHACENON "Ravenna's forms must be corrupt, as they suggest no etyma Celtic or Latin. In favour of our emendation, it should be noted that Ravenna 106,14 Alauna, has a variant Alatina, a miscopying which illustrates how the present form could have arisen : see also Alauna (7) for Litana = Alauna. The second element as given by Ravenna almost certainly stands for -celon, that is (o)celon, ocelum; compare Ravenna's Iuliocenon for *Itunocelum. DERIVATION. For the first element, see ALAUNA(1). The second is British *ocelo 'headland, promontory, spur'. It appears in British *Cintocelum, Itunocelum and Ocelum Promontorium, and quite widely on the Continent. Ptolemy (II, 6, 22) gives "Okelon (= Ocelum), a polis of the Calliaci in Hispania Tarraconensis, now perhaps Navia near Bilbao; Ocelodurum was on a famous promontory overlooking the river Duero, now Zamora (Zamora, Spain); Strabo IV, I, 3 and V, I, II mentions another Okelon > Ocello south of Susa (Torino, Italy). Ocel(l)io appears also as a personal name (Holder II. 826), and a divine name, of a god associated with Mars and others and known in inscriptions at Caerwent (RIB 309, 310) and Carlisle (RIB 949), also in Gallia Narbonensis and Germania Inferior (Whatmough DAG 836); presumably he is 'the first, chief. The name seems to have had British -l- but often appears witb-ll- in Latin sources. It may be ultimately related to Greek "Okris Latin ocris (also medi-ocris), Irish och(a)ir; see A. Tovar in Homenaje al Profesor Alarcos (Valladolid, 1966), 85, and Pokorny 21. IDENTIFICATION. Unknown, but from its position in thc list apparently in south-eastern Scotland and presumably sited on a spur or promontory. |
|
Alaunus : rivière non identifiée de Grande Bretagne. Discussion chez Rivet & Smith entre la rivière Axe qui débouche à Seaton, en Devon, et les rivières Allen, en Hampshire et en Dorset, qui se réunissent pour déboucher à Christchurch, lieu qui aurait donc pu s'appeler Alaunus. Ptolémée, II,3,3 : Alaunon Potamon Ekbolai ( = ALAUNI FLUVII OSTIA). cf Rivet & Smith : "IDENTIFICATION. from its position in Ptolemy this should be the Axe which flows into the sea at Seaton, Devon, but this name ought to be derivcd from Isca. Two possible solutions suggest themselves, neither of them entirely satisfactory. First, both the Hampshire Avon and the Dorset Stour have tributarics called Allen, and although they are not attested in early sources (Ekwall, ERN 4) the common mouth of the two rivers at Christchurch might once have been called Alaunus. Second, the distribution of the river names derived from Isca (as also that of names derived from Abona - see maps) suggests that at some stage Anglo-Saxons misunderstood the names they were given and mistook the generic word 'water' (or 'river') for the proper name, which was thus lost; in that case Alaunus here could still represent the Axe". |
|
Alaunus Fl. : la rivière Alne, Northumberland, Angleterre. Ptolémée, II,3,4 : Alaunon Potamon Ekbolai ( = ALAUNI FLUVII OSTIA). DERIVATION. See ALAUNA(1). The name seems to be the same as that of ALAUNA(5) (river), the Northumbrian Aln. The river could well have been known in both forms (both -a and -us being recorded elsewhere as river-names), or a slight error could have occurred in Ptolemy's text or in Ravenna. IDENTIFICATION. The river Aln, Northumberland. |
|
Alba : nom donné à l'Écosse à partir de 900, par la dynastie issue de Kenneth Mac Alpin, en remplacement de "royaume des Pictes et des Scots". Ce nom continue de désigner l'Écosse en langue gaélique. Fàilte Gu Alba Bienvenue en Écosse * Degemer mat e Bro-Skos |
|
* Alba Helviorum : aujourd'hui discutée entre Alba-la-Romaine, Aps, Aubignas, Le Teil (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
|
Alba-la-Romaine : commune de France, département de l'Ardèche, arrondissement de Privas, canton de Viviers. 871 hab. en 1968. |
|
* Albiniano : site non identifié; peut-être en Monmouthshire ou en Glamorgan. (cf. Rivet & Smith) Sources - Ravenna 10624 : Albinumno DERIVATION. The name in Ravenna is almost certainly corrupt, and its second element has no analogies. An attractive correction produces *Albiniano, on the assumption that as often happened original ni was miscopied as m; there is a parallel for this, in that some modern editors have read Albanianis of TP (also Al 369,1 = Alphen, Holland) as Albamanis. Albinianus seems an acceptable Latin name, in which case we presumably have the name of a villa-owner. The name is perhaps a kind of locative (strictly -i) expressed by an ablative, signifying 'at Albinianus's. The few other probable estate-names known in Britain are expressed in similar ways : Anicetis and Sulloniacis, probably locative (and plural in form, perhaps with reference to 'the family of' or ' the descendants of'); and Villa Faustini, in which Villa may originally have been an itinerary ablative rather than the nominative it seems. IDENTIFICATION. Unknown, probably in Monmouthshire or Glamorgan. |
|
* Albinum : aujourd'hui Marigny-Saint-Marcel, Haute-Savoie, arrondissement d'Annecy, canton de Rumilly (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
|
Albion : l'un des anciens noms de l'Ile de Bretagne. ***** * M.N Bouillet (DUHG, 1863) : "Albion était le nom de la Grande-Bretagne, ou plutôt de la côte sud et est de la Grande-Bretagne, dans le langage des indigènes au temps de César. Ce nom s'est conservé longtemps, même après la domination romaine, et il est encore d'usage en poésie". ***** * Rivet & Smith (PNRB, 1979-1982) : " - Pseudo-Aristote, III : Albiwn ( = ALBION); - Pline NH IV, 102 : ALBION ipsi nomen fuit cum Britanniae vocarentur omnes. - Ptolémée II (prologue), et II-3 : Alouiwnos ( = ALVIONOS, génétif); - Pseudo-Agatheremus IV-13 : Alouiwn ( = ALVION); - Marcien, I-8 : Albiwn ( = ALBION); - Avienius, 112 : INSULA ALBIONUM ('island of the Albiones') - Stéphane de Byzance : Albiwn ( = ALBION), et ethnique Albiwnios ( = ALBIONIUS); The name undoubtedly had -b-; on Greek ou for b, see Jackson LHEB 35. DERIVATION. The older idea was that the name was based on a supposed Celtic word equivalent to Latin albus 'white', the sense being 'white land', that is with reference to the white cliffs of Kent as seen from the Continent. Holder I. 83 adopted this, but modern specialists think that no such word existed in Celtic. Williams in BBCS, VI (1931-33), 134, drew attention to medieval Welsh elfydd 'world, land', derived from a British stem *albio-. A meaning 'the land, the country' given by its own inhabitants is perfectly acceptable. Dottin LG 95 mentions a Gaulish divinity Mars Albiorix 'king of the world'. Pliny (NH IV, III) notes the tribe of the Albiones, a people of Hispania Tarraconensis in the area of the Navia river (Lugo and Oviedo, Spain); the existence of this tribe may have induced confusion into Avienus's reference to Britain as insula Albionum: see C. F. C. Hawkes, Pytheas : Europe and the Greek Explorers (Oxford, 1977), 17-22. The name was recalled by Bede (I,I): Britannia Oceani insula, cui quondam Albion nomen fuit, a reference evidently taken from Pliny, whose work he knew. The name was obsolete by Pliny's time, but such was its authority that it continued in the Greek tradition; Avienius's mention depends upon very ancient sources and not on any currency contemporary with his work. See further Chapter II, p. 39. The name continued strongly in Irish tradition : in Irish and in Gaelic up to the twelfth century, Alba (genitive Albu, Albou) was the regular name for the region of Scotland north of the Forth, and some Irish writers use the name for thewhole of Britain (see Rhys (1904), 206, and Watson CPNS II). IDENTIFICATION : An ancient name for Britain". ------ Commentaire JCE : Selon Rivet & Smith, PNRB, p. 248 : si la plus ancienne étymologie proposée repose sur une racine *albus = blanc (du fait des falaises de craie du Kent, vues du continent), il semble qu'une racine celtique *albio- = pays, soit préférable. ***** Ferdinand Lallemand; Pythéas; glossaire : "Al-Fiôn : nom punique de la Grande-Bretagne, confondu plus tard en Albion, à cause des falaises de craie. ***** Ruth Minary & Charles Moorman (1996) : "Nom que donnaient les Grecs et le Romains à la Bretagne insulaire. Ce terme est probablement celtique, mais les Romains pensaient qu'il venait du latin albus (blanc) et qu'il faisait référence aux falaises de Douvres". |
|
Alcester : Angleterre; comté de Warwickshire, sur la rivière Alne. Ancien camp romain Alauna. |
|
Alchester (***) : |
Alclud : variante de Arclud; de Are-Cluta = près de la rivière Clyde. Voir Dumbarton, en Ecosse. |
|
* Al(c)onis : aujourd'hui la Baie de Cavalaire, en Provence. |
|
Aldborough : dans la commune de Boroughbridge, en Yorkshire. voir Isurium Brigantium. |
Alderley Edge : présence de cuivre (I.A Richmond; Roman Britain; p 155) |
|
Aldgate : l'une des portes de la ville romaine de Londres. |
Alderley Edge : une hauteur située dans le Cheshire. (cf. Ronan Coghlan, p. 33) |
|
* Alerca / Alerta : aujourd'hui discutée entre Ardentes et Argenton-sur-Creuse (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
Aleria : commune de Corse; autrefois colonie phocéenne d'Alalia (cf F. Lallemand; Pythéas; glossaire) |
|
* Alesia : oppidum de la Gaule médiane, dans la tribu des Mandubii, rendue fameuse par le siège mis par Jules César et la défaite du chef Gaulois Vercingétorix, en 52 avant J-C. Site discuté entre : Douvres, Izermore, Alise-Sainte-Reine; Alaise; Lons-le-Saunier; Salins-les-Bains (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) * Maurice RAT, dans notes de sa traduction de la Guerre des Gaules : "Place forte des Mandubiens, anciennement Palesia "roc, falaise", aujourd'hui Alise-Sainte-reine, sur le Mont Auxois, à l'ouest de Dijon. Des fouilles y ont été exécutées de 1861 à 1865, puis reprises en 1906. BG VII, 68, 69, 70, 75, 76, 77, 79, 80, 84, 85-89; VIII, 14, 34". |
|
|
* Alet (o)-(um) : voir Saint-Malo (nom de ville). |
|
|
|
|
Alexandrie (Alexandria) : - importation de verre attestée en Ile de Bretagne (cf. I.A Richmond; Roman Britain; p 178) |
|
* Al-Fiôn : nom punique de la Grande-Bretagne, confondu plus tard en Albion, à cause des falaises de craie (cf F. Lallemand; Pythéas; glossaire) |
|
* Alione : variante d'écriture d'Alauna, selon Notitia Dignitatum, XL53; fort romain de Maryport, Cumberland; voir ci-dessus |
* Alista : site de Corse (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
|
|
* Allabone : nom de lieu cité par Itinéraire d'Antonin, et correspondant à un établissement Vascones. Aujourd'hui Alagon, dans la province de Saragosse, en Espagne Il correspond au lieu Alauwna de Ptolémée (II,6,66). |
Allaire / Alaer : commune de la Bretagne historique, dans l'évêché de Vannes; aujourd'hui dans la région économique dite "de Bretagne", département du Morbihan, arrondissement de Vannes; chef lieu de canton. |
Alégoët : nom de lieu |
Allia : rivière d'Italie, affluent du Tibre, à 15 km au nord-est de Rome. Les Romains y furent défaits par les Gaulois le 11 juillet 390 avant J.-C. | |||
|
Allier / Elaver : rivière de France, affluente de la Loire. |
Allineuc / Alineug : commune de la Bretagne historique, dans l'évêché de Saint-Brieuc. Aujourd'hui dans la région économique dite "de Bretagne", arrondissement de Saint-Brieuc, canton d'Uzel près l'Oust. |
* Alt : racine signifiant
: hauteur, et entrant en toponymie. -------------------------- - en breton armoricain, elle est présente sous la forme *ault, *aod. > Duault : nom de commune. |
Allt-Mawr : commune du Pays de Galles; comté de Brecknockshire / Brecheniog. |
Almeria : ville d'Espagne. Citée par Ptolémée II,4,7 : Portos Magnos ( = Portus Magnus). |
|
Almondbury : site d'une forteresse bretonne de l'Age de Fer de la tribu des Brigantes, dans le Yorkshire actuel, entre Eburacum / York et Mamucium / Manchester. |
|
*Alobergium : site non identifié; peut-être en Devon ou en Somerset (cf Rivet & Smith, Place-Names of Roman Britain, pages 248-249) - Ravenna, 1065 : ALOVERGIUM DERIVATION. If we take it that Ravenna's -v- is for -b-, as often, the name seems to have British *alo- 'rock' and *berg- 'hill, mountain; heap', with the common derivational suffix -io-, giving a sense 'rocky hill', a very acceptable type. The first element is cognate with Gothic hallus 'rock' and Anglo-Saxon heall 'stone, rock' (rare except in personal names). Other possibilities are less attractive but in view of uncertainties over Ravenna's forms cannot be ruled out. If this text has reduced -//- to -/-, the first element might be *allo- 'other, second', as in the ethnicon Allobroges of Gaul. If Ravenna's -v- is correct, there might be a relation with a word corresponding to Gaulish *uerco- uergo-, for which see VERCOVICIUM; but this would not make for an easy sense here. It may be relevant, in support of our original etymology, that Scandinavian Bergos is Vergos in one of the texts of Pliny. Dillemann (p. 65) regards the name as a corruption, Alovergium involving an erroneous transliteration of Ptolemy's Ouergionios, one of the two oceans that lie to the west of Britain, this name being misread from a map. However, the suggestion seems rather strained. Against it, we note that : (1) the name as it stands has a good British etymology; (2) at no other point has Ravenna included ocean names as though thcy were inland habitation-names (though the Cosmographer was not incapable of doing so, as shown by his misreading of the name of Land's End : see ANTIVESTAEUM); (3) if Ravenna is here following the course of a road from the Devon coast (Moridunum1) to Bath, we know of no named place along its considerable length, and this name could well apply to a station on it. IDENTIFICATION. Unknown, but probably in Devon or Somerset. |
|
*Alone : variante d'écriture, chez A.I 4813, pour Alauna, fort romain de Watercook, Westmorland. |
* Alonis : aujourd'hui Bergwise (07). (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
* Alonis : aujourd'hui Bandol (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
|
Alpes : chaîne de montagnes d'Europe, d'une longueur de 1200 km, entre le golfe de Gênes et le Danube. Elle séparait autrefois la Gallia Cisalpina (Italie du Nord), de la Gallia Transalpina et la Germania. Elle concerne aujourd'hui les pays : France, Italie, Suisse, Autriche, ***. Le sommet se trouve en France au Mont Blanc (4807 mètres); |
Alpes : nom de plusieurs provinces romaines : - - - |
Alston : mines de plomb (I.A Richmond; Roman Britain; p 153-4) |
* Altaretum : aujourd'hui La Grave. (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
Alteburg : ville d'Allemagne rhénane, à 3 km sud de Cologne. Base importante de la Classis Germanica (A. Grenier, Quatre villes rhénanes, p 154). |
Altenburg : ville d'Allemagne rhénane, près de Cologne. Garnison de la Cohors I Classica (A. Grenier, Quatre villes romaines, p 144-45, n 9). Probablement la même que la précédente. |
Alton Priors : comme du Whiltshire, où en 592 eut lieu un grand massacre, au lieu-dit Adam's Grave, et où le roi Ceawlin fut expulsé. |
* Altimurium : aujourd'hui Murviel-lès-Montpellier (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
* Altisiodurum / Autisiodurum : forme ancienne écrite proposée pour la ville d'Auxerre. |
* Aluca : aujourd'hui lieu en Corse (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
* Amberiacum : aujourd'hui Ambérieu (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
Ambianie (Pagus Ambianensis) : pays des Ambiani / Ambiens. Aujourd'hui l'Amiénois, en Picardie. Première mention dans un diplôme de Clotaire III en faveur de l'abbaye de Corbie (657-661). (A. Leduque, Ambianie, p 26) |
Ambleside : Angleterre; Westmorland; l'ancien camp romain GALAVA |
Ambleteuse : (62164) commune du Pas-de-Calais, arrondissement de Boulogne-sur-Mer, canton de Marquise, sur la rive nord de l'embouchure de la Slack. (IGN : 2104-ET & 2103-ET). |
|
* Amboglanna : variante d'écriture erronée pour Camboglanna, forteresse romaine du Mur d'Hadrien; Cumberland; Angleterre |
|
Amboise : affluent gauche de la Somme, près de l'embouchure. Elle prend sa source à Pendé et rejoint la Somme au sud de Saint-Valéry-sur-Somme, après un parcours de 7 km. |
Ambon : commune de la Bretagne historique, dans l'évêché de Vannes; aujourd'hui dans la région économique dite "de Bretagne", département du Morbihan, arrondissement de Vannes; canton de Muzillac.. |
* Ambrussum : aujourd'hui Lunel ou Villetelle (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
America : nom de lieu du
Pays de Galles. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 4 : 1 1/4 m. south of Gwernymynydd (xiii SE). CF. America Llansilin. |
Amiénois : pays dont le chef-lieu est Amiens; partie de l'ancienne Ambianie dans la Belgique 2ème; * DUHG : (idem comté d'Amiens) partie du gouvernement de Picardie, contenait Amiens, Conti, Poix, Doullens, Picquigny, Rubempré. Les comtes d'Amiens étaient vassaux de l'évêque. Philippe-Auguste unit ce comté à la couronne en 1185; Charles VII le cède par traité à Philippe le Bon, duc de Bourgogne, 1435; la mort de Charles le Téméraire le rend à Louis XI, en 1477. |
Amiens (Samarobriva) : France; Picardie. chef-lieu du département de la Somme (80000), sur le fleuve Somme. (IGN : 2308-O). |
Amlwch : commune du Pays de Galles; comté d'Anglesey / Monmouthshire. voir : Parys Mountain. |
* Ampuglia : aujourd'hui Pietrocorbara (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
|
|
|
Ampurias (Castello de) : station maritime d'Espagne, sur le Llobregat, à 40 km N.E de Girone; autrefois connue sous le nom grec d'Emporion / Emporiae. Ville commerciale importante d'Espagne à l'époque de l'Empire romain. |
Amroth commune du Pays de Galles; comté de Pembrokeshire / Penfro. |
|
|
|
* Anao : Aujourd'hui Port Saint-Jean, en Provence; Saint-Jean-Cap-Ferrat (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
?
|
* Anas : Non identifié; il s'agit apparemment d'une île de la côte ouest de l'Écosse. * Rivet & Smith, The Place names of Roman Britain, p. 249 : - Ravenna, 10918 : ANAS. DERIVATION. If we take this at face value, it is the Latin word for 'duck' (anas, anitis or anatis; > Spanish anade, etc.). Richmond in Antiquity, XIV (1940), 194, paired this name with Atina of Ravenna 109,19 and thought the references might be to 'duck' and 'drake'; in their 1949 study R&C seem to have accidentally moved their note about Anas 'duck' to Atina, where it certainly does not belong. The name of the latter is of unknown meaning, and there is really no evidence for the pairing, especially since Atina in Ravenna is not next to Anas but next-but-one. If 'duck' is right for the present name it might be a picturesque, perhaps humorous creation, doubtless one made by the Roman fleet during its exploration of the Western Isles in Flavian times; this is the only explanation for the existence of the Latin names for wholly unromanised islands off W. Scotland - Anas, Cana, Grandina, Susurra and possibly Saponis. These are not likely to be translations of native British names. It is unsure how much currency they had; Cana may survive, but the others do not (R&C note that the names of the Western Isles were so thoroughly changed by Norse settlers that the older names have almost completely disappeared. However, R&C draw attention to the possible survival of the present name for a time, as the unidentified Inis Ane in the Book of Leinster, 182a, 42, 183,a 10.) IDENTIFICATION. Unknown, but apparently an island off the west coast of Scotland. |
|
Anava Fl. : la rivière Annan, dans le sud-ouest de l'Écosse. |
|
* Anaziacus : aujourd'hui Azé (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) (à préciser. Il existe 4 AZE en France) |
|
Ancaster : Angleterre; Lincolnshire. Site présumé du camp romain de Causennae., selon Ordnance Survey. (Identification discutée !) |
Ancenis / *Ankiniz : commune de la Bretagne historique, dans l'évêché de Nantes; aujourd'hui dans la région économique dite des "Pays de Loire", département de Loire-Atlantique, chef-lieu d'arrondissement et de canton. |
|
Ancre : rivière qui prend sa source à Miraumont et rejoint la Somme à Corbie, après un parcours de 55 km environ. Elle arrose la ville d'Albert. |
Andel / Andel : commune de la Bretagne historique, dans l'évêché de Saint-Brieuc. Aujourd'hui dans la région économique dite "de Bretagne", arrondissement de Saint-Brieuc, canton de Lamballe.. |
|
|
* Andematunnum : aujourd'hui : Langres. |
* Anderetum : voir Anderitum (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
|
|
* Anderita / Anderitum : nom celte latinisé de l'actuelle Pevensey; Sussex; Angleterre. |
|
* Anderitum Gaballorum : nom gaulois de la capitale des Gaballi. Aujourd'hui : Javols. - DUHG : selon M. Walckenaër, Antérieux, près de Chaudes-Aigues, dans le diocèse de Saint-Flour. - M.Rat, Guerre des Gaules, lexique p 237 : aujourd'hui Anterrieux (15110. Chaudes-Aigues). - A. Ferdière, archéologue responsable du site de Javols, l'hypothèse Antérrieux a eu effectivement ses heures de gloire au XIXè siècle, mais abandonnée depuis. L'acceptation actuelle désigne Javols (48130), sur la rivière Triboulin. Ancienne capitale du Gévaudan, dans le Massif Central. |
|
* Anderitum : aujourd'hui Andrésy (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
Andernach (Antunnacum) : ville d'Allemagne rhénane (20 km aval de Coblence). Garnison romaine dès l'époque d'Auguste. Enceinte fortifiée dans la deuxième moitié du IVè siècle (Julien ?). Il semble que dans cette ville se trouvait une fabrique de meules à grains, dont on a retrouvé des exemples en Ile de Bretagne, datant du début de l'implantation romaine.(cf. I.A Richmond; Roman Britain, p 169) |
* Andesina : aujourd'hui Bourbonne-les-Bains, ou Laneuville-devant-Nancy, ou Grand, ou Martigny-les-Bains (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
Andouillé-Neuville / *Andolieg-Kernevez : commune de la Bretagne historique, dans le Pays et évêché de Rennes; Aujourd'hui dans la région économique dite 'de Bretagne'; département d'Ille-et-Vilaine; arrondissement de Rennes; canton de Saint-Aubin-d'Aubigné. |
|
Andover : ville d'Angleterre; comté de Hampshire. Ancien camp romain Leucomagus. |
|
|
* Andusia : aujourd'hui Soustelle (France; Gard; arrondissement d'Alès; canton d'Alès-Ouest). (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
* Andredesceaster : nom de lieu cité dans Anglo-Saxon Chronicle, et désignant la ville-port fortifiée d'Anderita / Pevensey. |
|
|
* Andredesleag : nom de lieu cité dans Anglo-Saxon Chronicle, et désignant la foret qui couvrait une partie du Sussex, autour de la ville-port fortifie d'Anderita / Pevensey. Voir ces noms. |
|
|
Andrinople / Adrianopolis : aujourd'hui Edirne / Ederneh, en Turquie |
Anetz / Arned : commune de la Bretagne historique; comté et évêché de Nantes; aujourd'hui dans l'artificielle région administrative non historique dite 'Pays de Loire', département de Loire-Atlantique, arrondissement et canton d'Ancenis. |
Angers : |
Anglesey (Mona Insula / Môn) : - mines de cuivre (I.A Richmond; Roman Britain; p 154). |
Angleterre. England. Lloegr, Bro Saoz page spéciale en cours de montage |
Anglico sinus : Baie de Somme. A. Leduque, Ambianie, p 174. JCE : Il n'est pas impossible, à l'extrême, que le nom Anglico Sinus ait pu être traduit abusivement en Baie des Anges, à partir d'une confusion voulue entre Angli et Angeli qui, même si elle paraît exagérée, n'en n'a pas moins existé. Elle est attribuée au pape Grégoire le Grand (590-604) : "non Angli, sed Angeli" = "ce ne sont pas des Anglais, ce sont des Anges". (envoi du British Council. Paris). Cet argument est soulevé par le fait que dans La Bretagne ancienne et moderne, de Pitre-Chevalier, note 1, page 64, il est fait mention d'une Baie des Anges, dans le cadre de la recherche de Tolente sur le territoire de Landéda, sur la rive ouest de l'embouchure de l'Aber-Vrac'h, face à Plouguerneau. Il n'est pas impossible que l'argument de Pitre-Chevalier soit sous-tendu par la présence de plusieurs toponymes sous le vocable de Conan sur le territoire de Plouguerneau : Croaz Quénan tout près du bourg, Saint Quénan et Coat Quénan, en direction et près de la chapelle de Grouanec. L'argument reste fragile, car probablement anachronique. En effet, le toponyme Les Anges semble être tiré de la présence locale d'un ancien couvent. Quant au reste, il suffit de lire une carte IGN pour se rendre compte qu'il faudrait être fou pour tenter un débarquement en force dans une baie barrée par autant de récifs et dans un chenal aussi étroit que tortueux. |
Angus (ou Forfar) : comté d'Écosse. |
|
* Anicetis : nom de lieu en Ile de Bretagne romaine, non identifié. * Rivet & Smith : pensent qu'il s'agit d'un site du sud de l'Ile, quelque part entre Gloucester (Glevum) et Badbury. Étymologie : - Ravenna, 10615 :ANICETIS. DERIVATION. This is probably the designation of an estate, based on the Latin personal name Anicetus. Its plural form might indicate 'the family of or 'the descendants of' Anicetus, as in the other British estate-name having plural form, Sulloniacis. Two N. African villa-names in AI show the same plural with perhaps the same implication : Casas Villa Aniciorum 612 and Megradi Villa Aniciorum 623. Anicetis then has locative plural case, for reasons suggested on pp. 34-35. In all, sixteen British names come to us exclusively in this form : Anicetis, Causennis, Concangis, Dubris, Lavatris, Lemanis, Lindinis, Magis, Magnis(1), Magnis (2), Pontibus, Spinis, Vagniacis, Varis, Venonis, Verteris, and others such as Rutupis show this usage nearly established as standard. There are also indications that a few names of singular number were also becoming established in this fossilised ablative-locative case. There have been attempts to identify the Anicetus in question. R&C remind us that there was a famous Anicetus, freed-man of Nero, 'who might well have acquired British estates'. S. Applebaum in JBAA3, XVII (1954), 77-79, wonders whether Q. Pompeius Anicetus, a Roman citizen who dedicated an altar to Sulis at Bath (RIB 148) might be the man. IDENTIFICATION. Unknown, but probably in southern Britain between Gloucester and Badbury. ------------ Selon Rivet & Smith, selon de fortes probabilités, ce nom dériverait d'un nom de personne Anicetus, et désignerait alors l'endroit appartenant, ou habité, par la famille des Aniceti. Ils pensent qu'il s'agit d'un site du sud de l'Ile, quelque part entre Gloucester (Glevum) et Badbury. ------------ Question JCE : ne pourrait-on pas y voir *An(d)- = grand, important + *cet-os = bois, foret ? |
* Anicium : aujourd'hui Le Puy (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
* Anilhacum : aujourd'hui Pont-Saint-Esprit (cf : Didier Audinot : DCD, p 682) |
|
* (Ad) Ansam : voir Higham, en Stratford-Saint-Mary |
* Ansilla : aujourd'hui Saint-Symphorien-d'Ancelles (cf : Didier Audinot : DCD, p 683) |
* Antea : aujourd'hui Draguignan (cf : Didier Audinot : DCD, p 683) |
* Antioche : aujourd'hui Chalais (cf : Didier Audinot : DCD, p 683) |
|
|
|
* Antipolis : aujourd'hui Antibes, en Provence. |
|
* Antivestaeum : le cap Land's End; Cornwall. voir aussi Belerium Promontarium. |
Antona, Avona. Discussion chez Rivet & Smith, The Places-names of Roman Britain, B.T. Batsford Ltd, London,, 1982, page 510 : "The MSS of Tacitus's Annals at XIIi, 31, read cunctaque castris Antonam et Sabrinam fluvios... Mannert emended Antonam to Avonam, Heinsius inserted inter after it, and others suggested usque or contra. In The Academy for 28 April and 13 May 1883, Henry Bradley put forward the suggestion cunctaque cis Trisantonam et Sabrinam, which was supported by Haverfield and bas been accepted by most Romano-British scholars since. It involves the alteration of only one letter (cas- to cis), makes excellent geographical sense, and is confirmed archaeologically by the distribution of early Roman forts. (See also TRISANTONA2.) |
|
|
Antonin (le Mur d') : système de fortification érigé à l'époque d'Antonin le pieu, au nord de l'Ile de Bretagne, rejoignant la Bodotria Aestuarium / Firth of Forth, coté Mer du Nord, au Clota Aestuarium / Firth of Clyde, coté Mer d'Irlande. |
Antrain / Entraven : commune de la Bretagne historique, dans le Pays et évêché de Rennes; Aujourd'hui dans la région économique dite 'de Bretagne'; département d'Ille-et-Vilaine; arrondissement de Fougères; chef-lieu de canton |
Co. Antrim / Co. Aontroma lien non actif |
Antrim : ville d'Irlande, dans le comté d'Antrim, sur la rive ouest du Lough Neagh. |
|
* Antros Insula : lieu en Aquitaine (Rivet & Smith, p 254) |
* Antro Vicum : voir Ancre, en Franche-Comté. |
|
* Antrum : lieu de l'Ile de Bretagne non identifié (voir Rivet & Smith, Place-names of Roman Britain, pages 253 et 254); quelque part sur la cote nord-est de l'Ile de Bretagne. Rivet & Smith, p. 253-254 : SOURCE - Ravenna 10834 (=R&C 257) : ANTRUM. "DERIVATION. This name is problematical, and may be corrupt. It is in the river-list, but we know this to be untrust-worthy in several instances. If it does represent a river, an equivalence to the Vedra (R. Wear) cannot entirely be ruled out, perhaps via a map in which an unintended mark over the first vowel was taken to represent the abbreviation of n, this n then being written out in full by the Cosmographer; but since the Wear already figures in his text (as ADRON), this seems unlikely. O' Rahilly in EIHM14 notes that Ptolemy's "Adron(gen. Adros) is Pliny's Andros, perhaps a corruption of *Antro = Irish Étar, the Hill of Howth (Ireland, mistaken for an island); but Ravenna's Antrum can hardly represent this, as the name is grouped with others on the north-east British coast. An association with Ravenna's preceding entry, Intraum at 10834, is more likely; there are instances in which, in a pair of adjacent names, one represents a correction of the other. If this is right, neither form seems preferable by offering an obvious etymology. In any case, -um is not a proper termination for a river-name, and other instances of it (or of -on) in Ravenna's river-list are known to be corrupt. There are three possible analogues abroad, also apparently of unknown meaning : an Antro Vico > Antre (Franche-Comté, France : see DAG 1087); Antrum insula > Indre (Loire-Inférieure, France), mentioned in late authors; and Antros insula in Aquitania (DAG 360). IDENTIFICATION. Uknown. |
* Antrum Insula : voir la rivière Indre (Loire Atlantique) (Rivet & Smith, p 254) |
Anvers / Antwerpen (Antuerpia / Handoverpia) : ville de Belgique, près de l'embouchure de l'Escaut. |
|
* Apaunaris : forme donnée par le Cartulaire de Ravenne pour Aquae Calidae ou Aquae Sulis; voir Bath. (Rivet & Smith, p 254) |
* Apeliote : nom donné par les Grecs au vent d'Est (cf F. Lallemand; Pythéas; glossaire) |
* Appia (Porta) : nom de l'une des portes antiques de Rome; aujourd'hui Porta San Sebastiano. |
* Appia (Via) : nom de l'une des premières grande routes romaines. |
* Aquae ( = Les Eaux ) : radical latin servant de base aux noms de plusieurs villes de l'empire romain; (les développements sont faits sous les noms modernes) : - Aquae : Aachen / Aix-la-Chapelle, Germanie; - Aquae : Acqx, ou Ax (département de l'Ariège); - Aquae Arnemetiae : station de bains britto-romaine : Buxton; Derbyshire; Angleterre. - Aquae Augustae : Dax; - Aquae Aureliae : Baden-Baden, Germanie; - Aquae Borboniae : Bourbon-l'Archambault; - Aquae Borbonis : Bourbonne-les-Bains; - Aquae Bormonis : Bourbon-Lancy (cf : Didier Audinot : DCD, p 683) - Aquae Calentes : Chaudes-Aigues; - Aquae Calidae : Bath, en Ile de Bretagne. - Aquae Calidae : Vichy; - Aquae Convenarum Retent : Capvern (cf : Didier Audinot : DCD, p 683) - Aquae Flaviae : Chaves; - Aquae Grani : Aachen / Aix-la-Chapelle. - Aquae Helveticae : Bade (Suisse); - Aquae Minerva : Bath (Ile de Bretagne); - Aquae Mortuae : Aigues-Mortes; - Aquae Nisineii : Saint-Honoré-les-Bains (cf : Didier Audinot : DCD, p 683) * Nourbon-Lancy ?; * Saint-Honoré-les-Bains ? (cf : Didier Audinot : DCD, p 683) - Aquae Origines : Caldas d'Orense; - Aquae Pannonicae : Bade (Autriche); - Aquae Segestae : Ferrières; Didier Audinot : DCD, p 683 : Aquae Segetae / Segeste / Segestae : Moingt (?), Montbouy (?), Sceaux-du-Gatinais (?), Sceaux (?), - Aquae Sextiae / Sextae : Aix-en-Provence; - Aquae Siccae : Sèches, ou, selon Didier Audinot : DCD, p 683 : Seysses. - Aquae Solis / Sulis : station thermales britto-romaine : Bath; Somerset; Angleterre. La même qu'Aquae Minerva. - Aquae Statielle : Acqui; - Aquae Tapapianae : El-Hamma; - Aquae Tarbellicae : Dax; - Aquae Verbigenae : Bade (Suisse); |
|
Aquilée (Aquileia) : Primitivement capitale des Carni, peuple de Vénétie. Colonie romaine fondée en 181 av. J.C, au fond du golfe adriatique. |
Aquitaine Aquitania A l'époque du Bas-Empire, ce nom désigne l'ensemble des contrées comprises entre les Pyrénées, la Garonne, la Loire, et l'océan atlantique. L'Aquitaine est divisée en deux provinces: - Aquitania Prima, capitale Bourges (Bituriges Cubi). Suffrageantes: Cahors (Cadurci), Clermont (Arverni), Le Puy-en-Velay (Vellavi), Javols (Gabali), Limoges (Lemovices), Rodez (Ruteni). - Aquitania Secunda, capitale Bordeaux (Bituriges Vivisci). Suffrageantes: Agen (Nitiobroges), Poitiers (Pictones), Périgueux (Petrocorii), Saintes (Santones). La mention de Pline (IV.105) affirmant que l'Aquitaine s'appelait autrefois Armorique* n'est qu'une bévue selon Y. Janvier (Orose, p 232) et cela réduit à néant les interprétations d'une Armorique* allant de l'embouchure de la Seine à celle de la Garonne. |
|
* Aramis : graphie erronée donnée par Ravenna, 10615, pour ARMIS. cf. Rivet & Smith, Place Names of Roman Britain, p 256. Voir Armis. Rivière Erme, Devon. |
* Aradum : Sommières (cf : Didier Audinot : DCD, p 683) |
Aran (Island) : île de l'ouest du Donegal, en Irlande. |
|
|
|
|
* Arausio Secundanorum : ville de la cité gauloise des Cavares; aujourd'hui : Orange. |
* Arba : ile de Liburnie, en Dalmatie; aujourd'hui Arbe (Pline, NH III,140), |
|
* Arbeia : station romaine en Ile de Bretagne : South Shields; Durham; Angleterre. |
Arberth (Narberth) : commune du Pays de Galles; comté de Pembrokeshire / Penfro. |
Arbrissel / Ervrezhell : commune de la Bretagne historique, dans le Pays et évêché de Rennes. Aujourd'hui dans la région économique dite 'de Bretagne'; département d'Ille-et-Vilaine; arrondissement de Rennes; canton de Retiers. |
|
|
Archelaïde / Archelaïs : aujourd'hui Erekli, en Cappadoce, Turquie. Lieu où fut assassiné l'empereur Macrin. |
|
|
* Ardaoneon : graphie utilisée par Ravenna, 10619, pour Portus Ardaoni / Portchester; Hampshire. |
Ardara : village côtier de l'ouest du Donegal, en Irlande. |
|
|
Arde : nom d'une rivière qui rejoint la Maritza et la Tondja à Andrinople. |
|
|
* Ardecancum : aujourd'hui Beaucaire (cf. Didier Audinot. DCD, p 683) |
Ardèche : département de l'Etat Francais, correspondant à la province du Vivarais. Chef-lieu : Privas. Sous-préfectures : Largentière, Tournon. 33 cantons; 342 communes. 5523 km2. Population : 257 065 hab. en 1978; |
Ardennes / Ardenna : Rivet & Smith, The Place-Names of Roman Britain, p 257 : "... in which the root seems to have evolved from 'hieght' > 'wooded height' > 'wood'. ". |
Ardennes : département de l'Etat Francais, correspondant à la province ***. Chef-lieu : ***. Sous-préfectures : ***; *** cantons; *** communes. *** km2. Population : *** hab. en 1978; |
|
|
* Ard Mhacha : nom gaélique de la ville et du comté d'Armagh. |
|
* Ardobriga : nom de lieu du nord de l'Espagne, cité par Mela, III,1-13. |
|
Ardoch : Ville d'Écosse; comté de Perthshire. Ancien fort romain d'Alauna, dans le système des forts d'Agricola, sur la Allen River. |
|
* Ardotalia : fort romain de l'Ile de Bretagne : Melandra Castle, Glossop. Derbyshire; Angleterre. |
* Ardotium (Ardotion) : nom de lieu en Illyricum, cité par Ptolémée, II,16-6. |
Ardres : (62610) chef-lieu de canton du Pas-de-Calais; arrondissement de Saint-Omer (IGN 2103 ET; 2203 E); |
|
|
* Ardua : nom cité par Ravenna, 10550 : ARDUA. Ce nom fait l'objet de doute et de discussion chez Rivet & Smith, Place-Names of Roman Britain, p 257. Report à Derventio. "R&C read this name jointly with the next in Ravenna's list, Ravenatone. Schnetz in his edition prints them separately. If Ardua is taken separately, it is presumably a latinised form of British *ardu-, for which see the previous entry, perhaps assimilated to Latin ardua 'high places'. However, this is very doubtful. We prefer to consider this jointly ith Ravenatone as a garbled entry : see DERVENTIO (5)". |
|
* Arduina : aujourd'hui Marzy (cf. Didier Audinot, DCD, p 683); département de la Nièvre, arrondissement de canton de Nevers; 1381 hab. en 1968. |
* Area ( Pons Aerarius) : aujourd'hui Bellegarde, ou Courry, ou Saint-Gilles (cf. Didier Audinot, DCD, p 683) |
|
* Areduno vico : aujourd'hui Ardin; Deux-Sèvres; France. |
Argae, Yr : nom de lieu du Pays
de Galles. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 4 : Llyn Helyg, Whitford (v NE, not named). Cf. Argae, Llansilin: Rhyd yr Argey, Meiriadog, Cefn (Cwt. Cyf. 88) Erow (Erw) yr Argey, a parcel of land in township of Caergwrle (HD 66, 1641 A.D.). Argae : ar 'in front of, before', cae, 'enclosure', 'what encloses - dam, embankment ' (here, of the artificial lake.) Local pronunciation : 'argia '. |
|
|
|
* Aregenua : station indiquée par Ptolémée; voir pages spéciales consacrées à Hillion et à Vieux |
|
|
|
|
* Arelate : voir Arles. |
|
* Arelaunum silva : en attente. (cf Rivet & Smith, p 258) |
|
Arezzo (Arretium) : ville de Toscane; centre important de fabrication de poterie sigillée, dont on trouve des exemplaires en Ile de Bretagne (I.A Richmond; Roman Britain; p 175). Aujourd'hui chef-lieu de la province d'Arezzo. |
* Argenianum : aujourd'hui Arcenant (cf. Didier Audinot, DCD, p 683) |
* Argentomagus : aujourd'hui Saint-Marcel (cf. Didier Audinot, DCD, p 683) |
|
|
* Argentorate (um) : ville et place forte des Tribocci, sur le Rhin; voir Strasbourg. |
* Argentovaria : aujourd'hui Biesheim ou Horbourg-sur-Ordain (cf. Didier Audinot, DCD, p 683) |
|
* Argentovaria : (voir discussion chez Rivet & Smith, p 345) |
|
* Argistillum : Rivet & Smith : site non identifié, mais peut-être situé près de Gloucester. - Ravenna, 10630 : ARGISTILLUM. DERIVATION. Williams finds the origin of this name in a British word which has given Welsh gwystl (Irish giall) 'hostage', drawing attention to Holder I, 1993 (*geislos, *geistlos), and the modern Welsh place-name Arwystli; there is prefixed *are- *ar- ' in front of ' (as in Arnemetia - see AQUAE ARNEMETIAE - and Ariconium). The meaning is thus perhaps 'at the hostage', 'with a folklore reference now lost'. This seems possible, and we have nothing better to offer, even though this makes difficult sense. It should not be forgotten that in a gravely miscopied text like Ravenna there are no certainties when this text alone gives us a name. The present entry could be a garbled version of Ariconium, on the ground that this stands next to Gloucester in Iter XIII of AI, just as in Ravenna Argistillum stands next to Gloucester at 106,29. It is also possible that a root in Celtic *arganto- 'silver', which is common in place-names, is involved. IDENTIFICATION. Unknown, probably near Gloucester. |
Argoed Hall, House, Farm : nom de
lieu du Pays de Galles, en Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 5 : 1.1 mile NE of Mold (xiii NE). 2. 1/2 mile N of Overton (xxii sw). Argoyde (No. 1.) 1573 HD 21; Argoed (No. 1.) 1658 CD 43; Plas yn Argoed (No. 1.) 1699 Paroch. i, 90. Argoed : ar, 'over against, opposite'; coed 'wood '. Cf. Arfon, Arfor, Ardwyn, arfordir, Armorica. |
Argol : commune de la Bretagne historique, en Cornouaille; aujourd'hui dans la région économique dire 'de Bretagne', département du Finistère, arrondissement de Châteaulin, canton de Crozon. |
Argonne : |
Argyle : comté d'Écosse. |
* Arica Insula : aujourd'hui l'ile d'Hoédic (cf. Didier Audinot, DCD, p 683) |
* Ariconium : station romaine en Ile de Bretagne : Weston-under-Penyard; Hertfordshire; Angleterre. (voir aussi I.A Richmond; Roman Britain; p 158, 159, 169) |
|
* Ariola : aujourd'hui Vroil, ou Noyers, ou Revigny-sur-Ordain (cf. Didier Audinot, DCD, p 683) |
|
* Ariolica : aujourd'hui Arfeuilles, ou Avrilly, ou Saint-Martin-d'Estréaux (cf. Didier Audinot, DCD, p 683) |
|
|
|
Arles (Arelate / Theline) (13200) chef-lieu d'arrondissement des Bouches du Rhône. Ville de la tribu gauloise des Salyens (ou Cavares ?), sous le nom d'Arelate. Dernier point de passage du Rhône avant la Méditerranée. |
|
|
Arma : rivière du Piémont, tributaire de la Stura. |
Armagh / Ard Macha : en latin Regia. Ville d'Irlande du Nord, en Ulster; chef lieu du comté du même nom; Siège de l'archevêché Primat d'Irlande, dont l'évêché de base a été fondé par le Britto-romain Saint Patrick, en 432. |
Arménie / Armenia : contrée géographique d'Asie mineure. Une partie de cette contrée sut réduite en province romaine en 75 après J-C, puis partagée plus tard en : - Arménie Ière, chef-lieu Satala; - Arménie 2ème, chef-lieu Simbra. |
|
* Armis : selon Rivet & Smith, Place-names of Roman Britain, p 258-59, il s'agit de la rivière Erme, en Devon. |
|
*Armisa : forme étymologique du nom de la rivière Erms, tributaire du Neckar, en Germanie (cf. Rivet & Smith, Place Names of Roman Britain, p 258) |
Armorique Aremorica A part les diverses interprétations qui ont été exposées dans le texte de Genèse de la Bretagne armoricaine, on peut donner la mention suivante qui résume assez bien l'opinion des chercheurs de la fin du XXè siècle : R. Soulignac, Les Calètes, année 1980, p 15 : "Dans l'Antiquité ce sont les côtes du Pas-de-Calais à l'estuaire de la Gironde, habitée par les "peuples de la mer". JCE : la recherche à partir des propos de J.César parlant des "... peuples riverains de l'Océan, qui se nomment Armoricains..." (BG, VI.75) pour identifier la Petite Bretagne actuelle ou le littoral d'entre l'embouchure de la Garonne et celle de la Seine a été une erreur fondamentale qui a conduit à l'impasse et à l'incompréhension. J.César n'a jamais dit que les Santones, Pictones, Namnetes, ni Veneti, étaient des Armoricains. Par contre, il a qualifié Armoricains les Unelles, Lexoviens, et les Calètes, ces derniers étant situés sur la rive nord-est de la Seine, ce qui bien entendu n'a pas manqué de troubler les chercheurs. Ma recherche, déjà publiée dans Maxen Wledig, permet de comprendre que le concept gaulois archaïque d'Armorique désigne en fait le littoral de la Manche : (P)are-mori-Ic(tis/ia) = devant la mer Ikt-, conformément à l'appellation gaélique de la Manche : Muir n' Icht. A l'époque du Bas-Empire romain, ce nom désigne par extension l'ensemble territorial de la Gaule du nord-ouest compris entre la Loire, la Seine (plus le Pays de Caux et le Vexin), la Manche et l'Océan atlantique, c'est-à-dire ce qui deviendra la Lugdunensis Secunda / Lyonnaise IIè (Rouennaise de Dioclétien), tandis que le reste de la côte de la Manche est rattachée à la Belgica Secunda / Belgique IIè. Depuis Maxime, en 385-6, l'Armorique contient donc les provinces : - Lugdunensis Secunda, cap. Rouen (Veliocasses); suffragantes : Avranches (Abrincatui), Bayeux (Baiocasses), Carentan ou Coutances (Unelli), Évreux (Eburovices), Lillebonne (Caletes), Lisieux (Lexovii), Sées (Sagii), Vieux (Viducasses). - Lugdunensis Tertia, cap. Tours (Turones); suffragantes : Angers (Andecavi), Corseul / Alet (Coriosolites), Jublains (Diablintes), Le Mans (Cenomani), Nantes (Namnetes), (Osismi = Carhaix?), Rennes (Riedones), Vannes (Veneti). |
|
|
Arnhem / Arnheim (Arnoldi villa) : ville de Hollande; province de Gueldre; autrefois : Carvone, selon la Table de Peutinger. |
|
Arno : nom de rivières. - forme étymologique de la rivière Earn, en Somerset. |
|
|
* Arnoldi villa : aujourd'hui Arnehem / Arnheim, ville de Hollande; province de Gueldre; autrefois : Carvone, selon la Table de Peutinger. lien non actif |
|
|
* Arola : nom de rivière; voir Aar, en Suisse. |
|
Aron : rivière de P. Bretagne; affluent de la Chère. |
|
Arque : Étymologie : - DUHG, p 112 : la ville d'Arques a pour forme ancienne Archiae. - DDR : "... a tiré son nom de la ville; serait une variante de Orca. Voir Ourcq..." - DR : "de Archis, 1024". du latin arca, idem arcus = arche (d'un pont). - M. Grandin, p 90, prétend que cette rivière "... tient son nom des arches des ponts construits au VIIIè siècle, face au hameau qui a conservé le nom d'Archelles..." - JCE : si les formes écrites anciennes sont bonnes, on peut donc sous réserves évacuer les recherches à partir de : - Argentia, rivière d'argent, rivière de la déesse Argentia, - Hercynea (< Quercus = chêne). Voir noms de communes Erquy, Ergué, etc. |
Arowry : nom de lieu du Pays de
Galles, en Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 5 : 1 mile SE of Hanmer church, Little Arowry 1/2 mile (xxvi NW). - Yr Owredd c. 1490 Tud. Al. i, 183, 184 - The Bowri heath 1699 Paroch. i., 142 - Rowri Heath 1699 Paroch. ii, 10 T. Gwynn Jones (Tud. Al. ii, 589) suggested that Owredd represented 'over heath'. Cf. Owrtyn (Overton) and Hersedd (Hartsheath) 'Heath on a river bank or slope '. |
Arras (Nemetacum) : (62000) chef-lieu du département du Pas-de-Calais, au confluent du Crinchon et de la Scarpe. (IGN : 2406-E). Capitale de la cité gauloise des Atrebates. |
* Arrebrachium / Aera Bacchi : Rebréchien (cf : Didier Audinot : DCD, p 683). |
Arrée (Monts d'Arrée) : ensemble de
collines s'allongeant au nord-ouest de la Petite Bretagne,
séparant le Trégor et le Léon de la Cornouaille.
Recherche étymologique du nom Arrée : * Ogée (1779) : - sous Plounéour-Menez : "Ce territoire renferme partie des montagnes Darès, des landes et le bois du Relec" - sous Plourac'h : Darès * Marteville et Varin (1843) : - sous Carhaix : "Enfin, pour appuyer notre étymologie sur une autre non moins frappante, nous demanderons si la montage d'Arès n'a pas elle-même la même origine que Keraes ? Les mines sont situées à la naissance de cette chaîne et les Romains ont dû dès lors l'appeler Mons AErus, d'où les naturels ont fait leur Mené-Arès car ne connaissant pas l'oe le traduisent et le prononcent comme a". - sous Plourac'h : d'Arès * Anonyme (vers 1860) : sois article consacré à Bourbriac : "... coupé dans le nord et dans le sud par deux chaînes de montagnes, suite de celle d'Arrèz, qui la traversent de l'est à l'ouest". * Jules Verne; V.A Malte-Brun; Adolphe Joanne (1879) : Les Côtes du Nord : " Le système orographique du département des Côtes du nord est peu accusé; une suite de collines le soulève de l'Est à l'Ouest, et est désignée sous le nom de Monts-du-Menez; arrivée à l'ouest, cette chaîne bifurque, et de ses rameaux l'un va s'épanouir dans le Finistère sous le nom de Montagne-d'Arès, et l'autre, appelée Montagnes Noires, se dirige vers le sud-ouest du département". * Adolphe Joanne (1878) : Département des Côtes du Nord : "Ces dernières collines, celles de la forêt de Beffou, où s'élève un sommet de 326 mètres, le Menez-Kersperz (321 mètres), au sud-est de Plougonver, ne font plus partie du Méné; on peut les considérer comme appartenant à la montagne d'Arrée ou d'Arrez, chaîne qui couvre en partie le département du Finistère, où elle atteint son altitude maxima, 391 mètres". * V.A Malte-Brun (1882) : Côtes du Nord : "Vers son extrémité occidentale, la chaîne se bifurque en deux rameaux, dont l'un, sous le nom des montagnes d'Arrée (324 mètres), continue de courir à l'ouest sur le département du Finistère, et l'autre, sous le nom de montagnes Noires (330 mètres), se dirige au sud-ouest vers le même département". * A. Chaboseau (1926) : Histoire de la Bretagne avant le 13è siècle, p 16 : "La branche septentrionale, les monts d'Arrhée (d'Ar-Harz, du Bornage), est haute, en maints endroits, de 350 à 370 mètres. Son point culminant, qui est aussi celui de la Bretagne entière, est au Mont-Saint-Michel-de-Brasparts, de 391 mètres" * Camille Vallaux (1941) : Visages de la Bretagne. Montagne d'Arrée. * Bernard Tanguy (1993) : sous Plounéour -Ménez, p. 169-170 : "Noté Mons Araegi vers 880, Mons Aray au XIIè siècle, Mons Araiis au XIIIè siècle, le nom est très vraisemblablement pré-breton et se rattache à un radical oronymique pré-latin ar, à l'origine de plusieurs noms pyrénéens notamment". |
*** |
Arrest : (80820). commune de la Somme,
arrondissement d'Abbeville; canton de Saint-Valéry-sur-Somme;
sur le ruisseau Avalasse, affluent droit de l'Amboise. (IGN
: 2107-E). Étymologie : - LP, N° 142, p 7, L. Sagebien : Arrest, 1205; Arrech, 1301. Arresta = digue, retranchement, élévation de terre (Du Cange); équivalent du latin classique agger. - LP, n° 144, p. 13 : Maurice Lebègue : Ce toponyme reste ignoré des auteurs. A l'hypothèse avancée par Sagebien, nous préférons le nom d'homme latin Arestius, d'où le composé Arestium ("fundum", sous-entendu-) "le domaine d'Arestius". Selon M.T. Morlet (M II p.21a), Arestius serait une variante graphique de Aristius, gentilice, dérivé de Aristus (issu du grec) et cité par Schulze (n° 128). |
* Arretium : voir Arezzo, ville de Toscane (supra : Arezzo) |
Arthfa : nom de lieu du Pays de
Galles, en Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 5 : Just s of Holywell (Lluesty). The name is now superseded by Highfield (vi sw). Arth occurs as a river name, cf. Llanddewi Aber-arth, Llanfihangel-ar-arth. Cf. Arthog, Merionethshire. 1. arth + ma. ' Bear Place '. 2. garth + ma, ' Hill Place '. Could it be a shortened form of Cyfarthfa 'barking or barking place (of dogs) ' ? Cf. Cyfarthfa nr. Merthyr Tudful. Rhyd y Gyfarthfa nr. Loggerheads (Pen. MS. 147, p. 911.) |
Arthuret : Angleterre;
Cumberland.
Lieu proposé comme site arthurien. |
* Arula : : nom de rivière; voir Aar, en Suisse. |
* Arun : nom de rivière, d'Angleterre, dans le Sussex. Elle débouche dans la Manche à Littlehampton, entre Bognor Regis et Worthing. Elle baptise Arundel |
Arundel : Angleterre; comté de Sussex. |
* Arva : site d'Espagne méridionale; aujourd'hui Pena de la Sal, province de Séville; citée par Pline, NH,III,II (cf. Rivet & Smith, p 256) |
Arwystli : nom de lieu du Pays de Galles. |
Arx-im-Boiis : Arzembourg (cf : Didier Audinot : DCD, p 683). |
Asa Paulini : Anse (cf : Didier Audinot : DCD, p 683). |
As Fach (Yr) / Nash : commune du Pays de Galles; comté de Glamorgan / Morgannog. |
As Fawr (Yr) / Monknash : commune du Pays de Galles; comté de Glamorgan / Morgannog. |
Ashley (Angleterre; Hampshire) : cette commune contient probablement l'ancien établissement romain *Briga, situé en son secteur sud-est, juste au nord de Farley Mount (cf. Rivet & Smith, p 278). |
* Asinaria : nom de l'une des portes antiques de Rome; aujourd'hui fermée. |
Ashtead : agglomération du Surrey, dans laquelle ont été trouvées des tuiles estampillées. (I.A Richmond; Roman Britain; p 168) |
*Aspa Luca : Accous (cf : Didier Audinot : DCD, p 683). |
Assendun : victoire de Knut le Grand sur Edmond Côte-de-Fer, le 30 novembre 1016. Lieu non identifié, probablement en Essex. |
Aston : nom de lieu du Pays de
Galles, en Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 5 : 1 mile NW of Hawarden (x SE) - Estone 1086 Domes; Aston 1284 Fl. Pleas. 22; Aston 1384 CD 2. East + Tun, 'East farm or town'. |
Les Asturies ont fourni plusieurs unités militaires à l'Empire romain, dont certaines ont été identifiées : - Cohors I Asturum / Première cohorte asturienne, à Aesica / Great Chesters, sur le Mur d'Hadrien. |
ATACAMA, ville de Bolivie, ch.-l. d'une contrée du même nom, par "2° 6' long. 0. et 21° 52' lat. S. |
Atholl : région comté d'Écosse. |
|
* Atina : ce nom, qui désigne quelque chose en Ile de Bretagne, reste pour l'instant inexpliqué. La source, relatée par Rivet & Smith, cite Ravenna, 10919 : ATINA., sans aucune explication apparente. |
Atiscross, Attiscrosse : nom de
lieu du Pays de Galles, en Flintshire. cf. Ellis Davies, FLINTSHIRE PLACE-NAMES, p. 5 : 1 m. E of Flint (ix NE). In Welsh Croes Ati. - Atiscros 1086 Domes; Attiscrosefyld 1534 CD 5; Atiscrosfild 1536 CD 6; Pentre Assicrosse 1699 Paroch. i, 86, Atticrosse 1699 Paroch. ii, 7. Pennant (Tours, i, 68) : 'About a mile from the town (Flint)... stood a cross whose pedestal I remember, which was called Atis, cross, and the land around is still called, Croes-ati.' Ati, probably a person's name. Axtyn, Acstyn See Acstyn. |
|
Atlantique : océan baignant les côtes occidentales de l'Europe; dit aussi parfois Océan Celtique. |
Atrébatie : pays des Atrébates*, aujourd'hui l'Artois. |
* Atrebatum : Neuve-Chapelle (cf : Didier Audinot : DCD, p 683). |
* Attegia : Beaucaire (cf : Didier Audinot : DCD, p 683). |
* Atura : Aire-sur-l'Adour (cf : Didier Audinot : DCD, p 683). |
Audresselles170) :
commune du Pas-de-Calais, arrondissement de Boulogne-sur-Mer;
canton de Marquise. (IGN : 2103 ET), sur la Manche;. ***b.
en 1968. lieux-dits dominants : les Combles; Les Louvières. Étymologie : (cf Dauzat et Rostaing) : "--- *** ". |
Augan / Algam : commune de la Bretagne historique; comté et évêché de Saint-Malo; aujourd'hui dans la région économique dite de 'Bretagne', département. du Morbihan; arrondissement de Vannes; canton de Guer. |
Aughrim : ville d'Irlande. Défaite des Irlandais en 1691. |
Augsbourg / Augsburg (Augusta Vindelicorum) : ville d'Allemagne, en Bavière, au confluent du Lech et du Wertach. |
Augusta ( = Impériale) : radical latin servant de base aux noms de plusieurs villes de l'empire romain : (les petites icones sont des liens actifs) - Augusta : Agosta, en Sicile; - Augusta : Londres, en (G)Bretagne; - Augusta, ou Neomagus : Nyons; - Augusta Rauracorum : Augst, en Helvétie; - Augusta Asturica : Astorga, en Espagne; - Augusta Auscorum : Auch, en Aquitaine; - Augusta Firma, ou Astigis : Acija, en Espagne; - Augusta Nemetum : Spire, en Germanie; - Augusta Praetoria / Augustum : Aoste, en Gaule Cisalpine; - Augusta Rauracorum : Augst, en Helvétie; - Augusta Suessiorum : Soissons; en Gaule Belgique; - Augusta Taurinorum : Turin, en Gaule Cisalpine; - Augusta Treverorum : Trèves / Trier, en Germanie. - Augusta Tricastinorum : Aoust-en-Diois, en Gaule Viennaise. - Augusta Trinobantium : Londres, en (G) Bretagne; - Augusta Vagiennorum : soit : Citta di Bene, soit : Saluces, en Gaule Cisalpine; - Augusta Vangionum : Worms, en Germanie; - Augusta Veromanduorum : Saint-Quentin, ou Vermand, en Gaule Belgique 2è; - Augusta Vindelicorum : Augsbourg, en Germanie; ajouter lorsque Augusta est placée en déterminant : - Aquae Augustae : Dax; hypothèses à ajouter à cette liste : - Augusta : Oust-Marais ? près d'Eu et Le Tréport. - Augusta : ancienne ville, aujourd'hui totalement disparue, sur la voie romaine d'Amiens à Boulogne-sur-Mer, et dont le nom s'est conservé dans celui du Bois d'Aouste, sur le territoire d'Estrée-lès-Crécy. (A. Leduque, Ambianie, p 128) |
* Augustodunum : "forteresse impériale"; nom hybride latino-celte de la capitale des Eduens; aujourd'hui Autun. Voir ce nom. |
* Augustodunum : "forteresse impériale"; nom hybride latino-celte; aujourd'hui Laizy. (cf : Didier Audinot : DCD, p 683). |
* Augustodurum : aujourd'hui : Bayeux. |
|
* Augustum : aujourd'hui : Aoste (cf Provincia, p 73) |
|
Aulne : rivière de l'ouest de la P. Bretagne. Elle pre,nd sa source à Lohuec, dans les Monts d'Arrée, et se jette dans la rade de Brest, en aval de Châteaulin. |
Aumale : (76390) chef-lieu de canton de Seine-Maritime,
arrondissement de Dieppe, sur la Bresle. (IGN : 2109E) Agglomération de la cité des Ambiani. Cédée en 988 par le comte de Flandre au duc de Normandie. Érigée en comté par Guillaume le Conquérant vers 1070 en faveur d'Eudes de Champagne. Étymologie : - DUHG : Albemarle. - DR : Albamarula, 1086. du latin alba = blanche + margila = marne. |
Auray / An Alre : commune de la Bretagne historique, dans l'évêché de Vannes. Aujourd'hui dans la région économique dite 'de Bretagne', département du Morbihan; arrondissement de Lorient; chef-lieu de canton. |
* Auria : Saint-Lizier (cf : Didier Audinot : DCD, p 683). |
Authie : fleuve côtier qui prend sa
source au lieu-dit la Fontaine, sur le territoire de Coigneux,
et se jette dans la Manche entre Berck-Plage et Fort-Mahon-Plage,
après un parcours de 100 km. Il baptise
six communes et arrose Doullens, Auxi-le-Château,
Orville (Audriaca villa, 769). Étymologie : M. Grandin : Alteia. |
* Autisiodurum / Altisiodurum / Autessiodurum : forme ancienne écrite proposée pour la ville d'Auxerre. |
* Autricum : capitale des Carnutes, en Gallia Comata / Gaule Chevelue, puis Lyonnaise; aujourd'hui Chartres; |
|
Autun : France; Bourgogne; chef-lieu d'arrondissement
de Saône et Loire, sur l'Arroux. Capitale de la cité gauloise des Eduens. Intégrée à la province Lugdunensis Prima / Lyonnaise Ière. Certains historiens l'identifient à la forteresse gauloise de Bibracte. Évêché : en attente Étymologie : - Augustodunum : forteresse de l'empereur Auguste, ou Forteresse impériale. |
* Auxenna : Evergnicourt (cf : Didier Audinot : DCD, p 683). |
Auxerre / Altisiodurum / Autisiodurum : capitale de la cité gauloise des Senones, sur la rivière Yonne. Patrie de l'évêque Saint Germain d'Auxerre. |
|
Auzon : nom de rivière de France, dans le Vaucluse. Prend sa source à ***; arrose Mourmoiron, Carpentras, et rejoint la Sorgue à *** après un parcours de 195 km. |
Availles-sur-Seiche / Avaylh / *Avallod-ar-Sec'h : commune de la Bretagne historique, dans l'évêché de Rennes. Aujourd'hui dans la région économique dite "de Bretagne", département d'Ille et Vilaine; arrondissement de Rennes; canton de La Guerche-de-Bretagne. |
Avallon selon la Légende, lieu d'inhumation du Roi Arthur. Voir Aballaka et Burgh by Sands. |
Généralités concernant le thème d'Avalon.
Ronan Coghlan : The Illustrated Encyclopaedia of Arthurian Legends.
|
Avallon : ville de France, en Bourgogne. Chef-lieu
d'arrondissement de l'Yonne, sur le Cousin ou Voisin. Ancienne capitale de comté dépendant du duché de Bourgogne. Conquise en 1433 par le roi de France Charles VII. La sonorité du nom d'Avallon lui a valu d'être souvent citée, à tort, pour identifier le site arthurien de l'île mythique d'Avallon. |
* Avara : nom de rivière. |
* Avaricum : nom gaulois latinisé de la capitale des Bituriges; aujourd'hui Bourges. |
Avebury : Angleterre; Wiltshire. Site mégalithique réputé. |
Avella Vecchia (Abellae) : ville d'Italie, ancien royaume de Naples; selon DUHG, c'est de cette ville qu'ont pris leur nom les Avelines (nuces avellanae, pour abellanae). |
Avellino (Abellinum) : ville d'Italie, ancien royaume de Naples, au pied du Mont Vergine. C'est entre cette ville et Bénévent que se trouve le site du Val di Gargano, emplacement des Fourches Caudines; |
Avenches (Aventicum) : ville de Suisse; canton de Vaud; ancienne capitale des Helvetii. |
|
Aven : fleuve côtier de Petite Bretagne; prend sa source à ***; arrose Rosporden; baptise : Pont-Aven; et se jette dans l'Atlantique à Port Manec'h, après un cours de *** |
|
* Avenio : ville des Cavares, en Gaule viennaise; aujourd'hui Avignon. |
Avens : |
* Aventia : nom de rivière : Avenza, Etrurie, Italie. |
* Aventia : > Avenche (4 noms de lieux en France + 1 en Suisse). |
* Aventicum : Avançon; |
|
Aventio Fl. / Aventius : la rivière Ewenny, en Pays de Galles, dans le comté de Glamorgan. |
Avesne-sur-Helpe : ville du Hainaut; aujourd'hui commune de France (suite au traité des Pyrénées), dans la région économique dite du "Nord-Pas-de-Calais", département du Nord, chef-lieu d'arrondissement. 6414 hab. en 1968. |
Avessac / Avezeg : commune de la Bretagne historique, dans l'évêché de Nantes; aujourd'hui dans la région économique dite des "Pays de Loire", département de Loire-Atlantique, arrondissement de Châteaubriant; canton de Saint-Nicolas-de-Redon.. |
Avignon (Avenio) : ville de la tribu gauloise des Cavares, sur le Rhône, en Provence. Capitale du fief papal du Comtat Venaissin. Aujourd'hui dans la région économique Provence-Alpes-Côtes d'Azur; chef-lieu du département du Vaucluse. |
* Avis : aujourd'hui Cale Saint-Laurent, sous Eze, en Provence. |
* Avitacum : Aydat (cf : Didier Audinot : DCD, p 683). |
Avon : préfixe d'un très grand nombre de cours d'eau du Pays de Galles. Une page spéciale sera ouverte pour donner la liste de ces hydronymes. |
|
Avon / Abona : rivière d'Angleterre, comté de Somerset, qui débouche dans le canal de bristol à Avonmouth, anciennement Abonae. |
Avon : comté du sud-est de l'Angleterre, possédant une façade sur la rive sud de l'embouchure de la Sévern. |
Avranches / Ingena : ville de Normandie, au fond de la baie du Mont-Saint-Michel. Département de la Manche; chef-lieu d'arrondissement et de canton. Ancienne capitale du peuple gallo-armoricain des Abrincates / Abrincatui. |
Avranchin : < Abrincatinum : le pays d'Avranches. |
|
Avre : affluent gauche de la Somme (Picardie). Il prend sa source à Fresnières (sud de Roye) et rejoint la Somme à Longueaux / Amiens, après un parcours de 55 km environ. Il reçoit lui-même la Brache et la Noye. |
|
Axe : nom d'une rivière du Somerset. Selon Rivet & Smith, le nom est peut-être issu de < Isca. Voir Uxela. |
* Axeloduno : graphie erronée dans Notitia Dignitatum, XL49, pour Uxelodunum / Stanwix, en Cumberland. |
* Axima : forme archaïque du nom d'Ayme-en-Tarentaise, France. |
|
* Axium
: lieu, qui semble désigner une rivière, ou une
agglomération près d'une rivière, non identifiée;
peut-être dans le sud de l'Ile de Bretagne. Étymologie,
selon Rivet & Smith : Ravenna, 108-24 : AXIUM SOURCE Ravenna 10824 (= R&C 237) : AXIUM DERIVATION. This is unknown. The name has not produced that of the modern R. Axe (Somerset) as R&C think, improperly criticising Ekwall, since a modern Axe supposes (like Exe) an original Isca. There are parallels abroad : Axima > Ayme-en-Tarentaise (Tarentaise, France); Axona river with a settlement Axona, Axuenna upon it > R. Aisne (Aisne, France). Axantia, Axanthos (Ushant) has more properly U-. In Macedonia there was the Axius river (modern Vardari or Wardar), but this is in non-Celtic territory and can hardly be relevant. The British name is not certainly that of a river, since -um is not natural for a river-name, and a number of entries in this section of Ravenna turn out to be the names of forts or settlements. IDENTIFICATION. Unknown, but probably in southern Britain. |
Axius
: fleuve de Syrie. Il arrose Antioche et se
jette dans la Méditerranée près de Séleucie. * M.N Bouillet (DUHG. 1863) : "Oronte ou Axius, rivière de Syrie sort, du Djebel-el-Chaïk ou Antiliban, et se jette dans la Méditerranée"; |
|
* Axius : nom d'une rivière de Macédoine et de Grèce; aujourd'hui le Vardari, Vardar, ou Wardar. Elle a sa source près de Kicevo, arrose Skopje, Tito V, Gevgelija, Polikastro,..., et se jette dans le golfe de Salonique à Thermaïkos Kolpos. Cette rivière est citée en histoire, car sa vallée a servi de lieu de passage entre les empires d'Orient et d'Occident, souvent pour faire passer des armées en cas de conflit, comme entre Constance et Magnence, entre Constance et Julien, et entre Théodose Ier et Maxime. |
|
* Axona : forme ancienne de plusieurs noms de rivières : Aisne; |
|
* Axona : rivière de la Gaule belgique; aujourd'hui l'Aisne. Elle prend sa source en Argonne, près de Beaulieu; arrose Sainte-Ménéhould, Vouziers, Attigny, Réthel, Château-Porcien, Neufchâtel, Vailly, Soissons; baptise ***; elle reçoit l'Aire, la Retourne, la Suippe, la Vesle, et rejoint l'Oise en amont de Compiègne, après un parcours de 240-280 km (?). |
Axtyn, Acstyn : nom de lieu du Pays de Galles, en Flintshire. Voir Acstyn. |
|
* Axuenna : idem Axona > Aisne. |
Aylesbury (AEgelesburg) :
chef-lieu du comté de Buckinghamshire, dans le centre
sud de l'Angleterre. tombée aux mains du saxon Cuthwulf en 571, en même temps que Benson, Lymbury, et Eynsham. |
Aylesford (AEgelesford) : Angleterre; comté de Kent. Lieu de deux grandes batailles décisives pour l'avenir de la (G)Bretagne : en 43 après J-C : les Bretons contre les Romains; en 455 après J-C : les Britto-romains contre les Jutes. |
Ayme-en-Tarentaise : Lieu-dit de la commune de Tarentaise, en France, département de la Loire, arrondissement de Saint-Étienne, canton de Saint-Genest-Malifaux. Selon Rivet & Smith, le nom est issu de la forme Axima. |
* forum du site Marikavel : Academia Celtica hast buan, ma mignonig vas vite, mon petit ami go fast, my little friend |