Encyclopédie Marikavel-Jean-Claude-EVEN/Encyclopaedia/Enciclopedia/Enzyklopädie/egkuklopaideia
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* forum Marikavel : Academia Celtica |
dernière mise à jour 11/09/2024 20:09:40 |
* Cabaion / Cabæon / Kabaion : voir Kabaion. |
Cabasse : Commune de France, en Provence; département du Var. Cité par Itinéraire d'Antonin, 298,2, sous le nom de Matavonium.. |
* Cabellione : ? forme ancienne de Cavaillon ? |
Cabezas (Las) : Commune d'Espagne, dans la province de Séville. Connue autrefois sous le nom de * Ugia / Ugium, cité par Itinéraire d'Antonin, 410,2 et Ravenna, 81,52. |
* Cabillionum : ancien nom de Chalon-sur-Saône, France. |
* Cabillonum : ancien nom de Cavaillon, en Provence |
Cadarache ( (apud) Cateractam) : ville de France, département de la Drôme. |
Cadbury : Angleterre; Devon. Étymologie, selon Eilert Ekwall : Cadebeirie DB, -beria 1093 Fr, 1188 P). Pour l'explication étymologique, voir le suivant. |
Cadbury (South) : Angleterre; Somerset. Cadbury Castel a été proposé pour identifier la ville de Camaloth des Romans arthuriens. |
* Cadereita (Cataracta) : ville d'Aragon, en Espagne. voir Caderechas, ci-dessous. |
Caderechas (Cataracta) : ville d'Aragon, en Espagne. |
* Caeliacum : aujourd'hui Ciago, en Italie (Trentino). |
Caelis
Fl. :
rivière Deveron, en Écosse. Etude étymologique, par Rivet & Smith, Place-Names of Roman Britain, p 285-86 : Source : - Ptolémée, II,3,4 : Kailios Potamou Ekbolai ( = CAELIS FLUVII OSTIA); variantes Kelios ( = CELIS), Kailnion ( = CAELNIUS), Kelnion ( = CELNIUS; MS U) Derivation : The form of this name is uncertain. In modern British works it has been variously presented as Celnius by Bradley in 1885, who thought it (the stream which runs by the town of Cullen', as Caelius Fl. on the O.S map, as Caelis by Richmond in Roman and Native in North Britain (1958 ; p. 137), and as Kelnios by Ogilvie and Richmond in their text of th Agricola (1967). The only reason for preferring Kailios (Caelis) with Müller is that it does have Continental analogues, none of them rivers : Celio Monte AI 250, in Raetia; an assumed *Caeliacum (from *Caelius) > Ciago (Trentino, Italy: Holder I. 675); Koiliobriga (= Coeliobriga : Ptolemy II, 6, 41) > Calabre (Lamas de Moledo near Viseo, Portugal). In some of these and in the British name there may have been assimilation to Latin caelum. The meaning of the root in Celtic is not known;. Watson CPNS 49 discusses possibilities. IDENTIFICATION. Probably the river Devcron, Banff. Note. This river might be the same as that which Ravenna lists at 108,33 as Certis (conflated with Nassa). If they are the same, Ptolemy's uncertain forms and the untrustworthy nature of Ravenna in general do not allow us to assert that one version is the better, though Certis has an analogue among rivers and a known etymology. |
Caen : ville de la Normandie historique; aujourd'hui dans la région administrative non historique dite de "Basse-Normandie"; chef-lieu du département du Calvados; sur les rivières Orne et Odon. |
Caer- / Cair- /
: traduction en ancien breton et en gallois du latin castrum;
repris par les Anglo-Saxons sous la forme Chester. Cette racine a fait l'objet d'importantes discussions. |
Caerdydd / Cardiff : ville capitale du Pays de Galles; comté de Glamorgan / Morgannwg; abbaye; mosaïques |
Caereinion Fechan : Commune du Pays de Galles; comté de Montgomeryshire / Trefaldwyn. |
Caergybi / Holyhead : Commune du Pays de Galles; comté d'Anglesey / Mon. |
Caerhun : Pays de Galles; comté de Caernarvon; sur la rivière Conwy / Congoy. L'antique établissement romain de CANOVIUM |
Caeriw / Carew : Commune du Pays de Galles; comté de Pembroke / Penfro. |
Caerleon / Caerllion : ville du sud du Pays de Galles, comté de Monmouth / Mynwy. |
Caernarvon / Caernarfon (Segontium) : Ville du nord du Pays-de-Galles, comté de Gwynedd,. Voir page spéciale. |
Caernarvonshire comté de Caernarvon, au nord-ouest du Pays de Galles |
Caerwent : ville du sud du Pays de
Galles, comté de Monmouth / Mynwy. Ancienne Venta Silurum, capitale de la cité britto-romaine des Silures. |
Caerwys : Commune du Pays de Galles, comté de Flintshire / Fflint. |
* Caesaro- : racine latine
entrant en composé toponymique. Deux significations possibles : soit désignation de Jules César; soit désignation de l'empereur ou vice-empereur. Voir les noms en : *Caesarobriga, *Caesarodunum; *Carsaromagus; |
* Caesarobriga : - Talavera de la Reina; Espagne; Tolède. |
* Caesaromagus : (Le
Marché / la ville / de César) : - Caesaromagus Bellovacorum : Beauvais. France; Picardie; Oise |
* Cair Brithon : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Dumbarton. |
* Cair Caratauc : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Caradoc's Fortress ? Forteresse de Caradoc. |
* Cair Ceint : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Canterbury. |
* Cair Celemion : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Celemion Fortress. |
* Cair Custoeint : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Constantine's Fortress. |
* Cair Daun : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Doncaster. |
* Cair Draitou : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Draithou Fortress. |
* Cair Ebrauc : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Eburacum / York. |
* Cair Grauth : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Cambridge. |
* Cair Guent : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Caerwent. |
* Cair Guiragon : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Canterbury ? |
* Cair Golun : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Colchester ? |
* Cair Guorthigirn : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Vortigern's Fortress / Forteresse de Vortigern. |
* Cair Guinntguic : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Venta Belgarum / Winchester / Caer Guent. |
* Cair Guricon : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Viroconium / Wroxeter. |
* Cair Legion : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Chester. |
* Cair Legion Guar Usic : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Caerleon. |
* Cair Lerion : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Leicester ? |
* Cair Ligualid : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Luguvallium / Carlisle. |
* Cair Luit Coyt : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Wall by Lichfield. |
* Cair Lundem : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Londinium / london. |
* Cair Maunguid : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Mannucium / Manchester ? |
* Cair Mincip: nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Verulamiun ? / St Alban's ? |
* Cair Meguaid : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Lindisfarne. |
Cairnpapple : |
* Cair Pensa vel Coyt : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Penselwood Fortress. |
* Cair Peris : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Llanberis. |
* Cair Segaint : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Caernarfon. |
* Cair Urnarc : nom de lieu de G. Bretagne cité par Nennius (de Civitatibus Brittaniae). Identifiée à Urnac Fortress ? |
Cailloux : mot entrant en
toponymie. Étymologie : - Petit Larousse : mot emprunté au gaulois. Pierre de petite dimension (de l'ordre du centimètre). - JCE : A ne pas confondre avec la racine Calv-us = chauve. Toponymes issus de caillou(x) : - Cayeux-en-Santerre : - Cayeux-sur-Mer : (80410) - Mont à Cailloux : lieu-dit de la Commune d'Abbeville. - Mont à Cailloux : lieu-dit de la Commune d'Ailly-sur-Somme, à 7,5 km en aval d'Amiens, rive gauche.. - Mont à Cailloux : lieu-dit de la Commune d'Argoeuves, à 6 km en aval d'Amiens, rive droite. - Mont à Cailloux : lieu-dit de la Commune de Breilly, 10 km environ en aval d'Amiens, rive gauche. (tout près d'un Mont-Joie) - Pont à Cailloux : lieu-dit de la Commune de Quend, au départ de l'embouchure de la rivière Authie. Erreur d'interprétation toponymique : L'interprétation du nom de l'Aber-Wrac'h = Havre à Cailloux a pu induire l'erreur des historiens qui se sont focalisés sur un point de débarquement de Maxime et de Conan Meriadec à Plouguerneau. Voir ces noms. |
* Cair- / Caer- / : traduction en ancien breton et en gallois du latin castrum; repris par les Anglo-Saxons sous la forme chester. |
* Cair Celemion : nom de lieu cité par Nennius; voir Camelon / Colania. |
* Cair Daun : nom de lieu cité par Nennius : voir Doncaster / Danum. |
Caistor : Angleterre; Lincolnshire. Peut-être l'antique station romaine Bannovalium, identité qu'elle dispute avec Horncastle. |
Caister by Yarmouth : |
Caistor Saint Edmund's (Venta Icenorum) : Angleterre; comté de Norfolk. Capitale de la tribu bretonne des Iceni. |
* Cala = forme étymologique du nom de Chelles. (pour l'étymologie, voir Rivet & Smith, concernant Calacum) |
Calabre : agglomération du Portugal, Lamas de Moledo, près de Viseo; racine issue du Coeliobriga. (voir Rivet & Smith, Place Names of Roman Britain, p 286) |
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* Calacum : nom d'une rivière près de Tarente, en Italie du sud ( pour l'étymologie, voir Rivet & Smith, concernant Calacum) |
* Calacum : probablement le fort romain de Burrow-in-Lonsdale ( = Overborough), Lancashire (selon Rivet & Smith, Place Names of Roman Britain, p 288. |
* Caladunum : aujourd'hui Châlons, France; département de la Mayenne. |
* Calagum : aujourd'hui Chailly-en-Brie, département de Seine-et-Marne, en France. |
Calais : (62100) chef-lieu d'arrondissement du Pas-de-Calais. Port important de trafic trans-Manche entre la Gaule belgique (Bouches du Rhin) et l'Ile de Bretagne. (IGN : 2103-ET). |
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* Calcaria : aujourd'hui Calas, département du Var, en Provence, France. |
* Calcaria : station britto-romaine de (G) Bretagne : aujourd'hui : Tadcaster, Angleterre; Yorkshire; |
Calderdale : |
Étymologie, -------------- * Rivet & Smith, The Place-Names of Roman Britain, p 289-290 : - Tacite, Agricola, 10-4 et suiv : CALEDONIA (5 mentions); - Xiphilinus 322 (= Dion Cassius LXXVI, 13) : CALEDONIAM - Solinus 22-1 : Kaledonian (= CALIDONIA); - Jordanes 2,13 (reprenant Tacite) : CALYDONIA. DERIVATION The e/i variation in recorded Latin forms is probably of little account : this applies not only the present name of the region but also the ethnic and personal names and the adjectival forms. It is noteworthy that whereas Pliny has -i- ('correctly'. see below), the other mentions in the first century A.D. which have -e- are all from verse : it is likely that Caledonius has e in order to fit the hexameter, since e or i would not serve, and that such was the authority of verse that the name tended to settle down in Latin - but not exclusively - in this form. The same e/i variation is in any case recorded on the coins and in personal names mentioned in the next entries. Holder analyses the personal names in Latin form with vowels Cal-edu, Cal-edon-es. We are led back towards the original British form by the statement in Nennius 56 that Arthur's seventh battle was the bellum in silva Calidonis (var. : Celidonis), id est Cat Coit Celidon: this derives from an original Calidon- with -i-; the modem Welsh would be Coed Celyddon. The name is represented also by the second element in Dunkeld (from Dunchailden or Dun Chailleann), Schiehallion and Rohallion, all in Perthshire, these being Gaelic forms of names taken earlier from British; see Jackson in Scottish Historical Review, XXXIII (1954), 14-16; also, in general, Watson CPNS 21, and LHEB 607, 616. It seems, then, that Calidonia has the better authority. For *cal- *calet-, the base of this name, see ANCALITES. To the base is added the *-on(o)- surfix (see BREMETENACUM). The regional name is doubtless a Roman creation, following the example of Hispania, Gallia, Britannia, etc.; a sort of abstraction from the ethnic name Calidonii, who seem to be (like the Ancalites) 'hard men, tough men'. With this base and these analogues, it is not easy to understand Jackson's reservation about the name, as he expressed it in PP 135 : ' it cannot be proved to be Celtic, and may therefore very possibly be pre-Celtic'. IDENTIFICATION. a name applied generally to Scotland north of the Forth-Clyde isthmus and occasionnally to the whole of northern Britain. ----------------------- Explication étymologique : Si les sources écrites ont été recensées et ne semblent pas provoquer d'objections, leurs interprétations font par contre l'objet de vives discussions : A. le nom est basé sur la radical celtique *calet = dur, puissant : *** en attente B. le nom est basé sur un radical pré-celtique : - Jackson, The problems of the Picts (Edinburgh, 1956), p135 : " It cannot be proved to be Celtic, and may therefore very possibly be pre-Celtic". Information donnée par Rivet & Smith, o.p. Dérivés toponymiques : - Silva Calidonis / Silva Celidonis / Coit Celidon, - Dunkeld ( < Dunchailden ou Dun Chailleann ); Écosse; Perthsire. - Schiehallion; Écosse; Perthsire - Rohallion; Écosse; Perthsire |
* Caliacus : racine celtique à la base de toponymes : Chaillac, Chaillé, Chailly, ... |
* Calidonia : voir Caledonia, ci-dessous. |
Calidonia
Sylva : forêt
située dans la région du Glen More / Great Glen / Canal
Calédonien, et d'une façon générale les contrées 'naturelles
/ sauvages' de ce secteur. Étymologie * Rivet & Smith, The Place-Bames of Roman Britain, p 290 : - Pline NH, IV-102 : SILVAE CALIDONIAE (génétif) - Florus, Epit. de T. Livius, I,12 (I, 17, 3) : SALTUS CALEDONIUS; - Ptolémée, II,3,8 : Kaledonios drumos (CALEDONIUS SALTUS); - Martianus Capella, VI-666 : CALIDONIA SILVA. There are two further mentions : Florus, Epit. de T. Livio, I, 45 (III, 10, 18) has CALEDONIAS. . .SILVAS (ace.); Silius Italicus, Punica, iii, 598, bas CALEDONIOS LUCOS (acc. pl.). These in their different ways, but especially in their plural form, hardly seem to refer to a single (however extensive and ill-defîned) place and are not real toponyms. DERIVATION. See CALIDONIA. The forest is discussed, on the basis of Nennius's mention of Arthur's seventh battle (see previous entry), by O. G. S. Crawford in Antiquity, IX (1935), 286-87. There is much of interest about the sources and their implications, including medieval references, in B. Clark's 'Calidon and the Caledonian Forest', BBCS, XXIII (1969), 191-201. IDENTIFICATION. The forest appears to be localised by Ptolemy in the region of the Great Glen, but in general classical usage the name seems to mean simply 'the wilds of Calidonia'. |
Calleva Atrebatum : capitale britto-romaine des Atrébates insulaires : Silchester; Angleterre; Hampshire. |
Calne : vile d'Angleterre; dans le Wiltshire. Contient le site de Sandy Lane, autrefois établissement romain Verlucio. |
* Calodunuo : aujourd'hui Montealegre, province de Léon, en Espagne. |
* Calunio : graphie erronée donnée par Ravenna 107-1 pour Galava; / Ambleside, Westmorland. voir lettre G. |
* Caluosus / Calvosus : voir Portus Calvosus. |
Camaloth l'une des villes principales du Roi Arthur. Il s'agit de toute évidence d'une ville de (G)Bretagne romaine, mais son identification est toujours discutée et aléatoire. |
Propositions d'identification de
Camaloth, suivies des noms des auteurs : - Caerleon : William Caxton; - Carwent : William Caxton; - Camelford : (cité chez Hutchings pour information, mais sans agrément d'office de celui-ci) - South Cadbury : Leland; Drayton; Selden; Hutchings (?) - Winchester : Malory |
*cambo- : racine celtique présente
dans da de nombreux toponymes : Cambate : aujourd'hui Gross-Kembs; Suisse; Cambaetum : aujourd'hui Cambezes, Orense, Espagne; Cambracum : aujourd'hui Cambarco, Santander, Espagne; Cambodunum : - Chambezon, Haute-Loire, France; - Chandon, Fribourg, Suisse; - Kempten, en Autriche. - site non encore identifié près de Leeds, en G. Bretagne; voir article séparé ci-après. Voir discussion sur le forum de l' : |
* Cambodunum : station britto-romaine non identifiée de façon formelle : Clekheaton, près de Leeds ?; Angleterre; Yorkshire. |
* Camboglanna : forteresse
du Mur d'Hadrien. Il y a discussion quant à son identification exacte : - Rivet & Smith proposent : Castlesteads, Cumberland, GB. - Ordnance Survey, dans Map of Roman Britain, et Hadrian's Wall, proposent : Birdoswald. Deux entrées sont donc proposées pour ce nom : Birdoswald et Castlesteads. Il s'agit du site nommé Camlann dans les romans arthuriens, lieu de l'ultime bataille menée par le Roi Arthur, non contre des Anglo-Saxons, mais contre d'autres Britto-romains menés par son propre neveu dont il avait fait son fils adoptif, Mordret. Arthur a été gravement blessé lors de son combat contre Mordret, et a succombé à ses blessures le lendemain. |
* Camboritum : - Chambord, Département de Loir-et-Cher; France; - ? Lackford, Suffolk, au passage de la rivière Lark par la route "Icknield Way". |
* Camboritum : aujourd'hui Lackford, Angleterre; Suffolk. |
* Cambracum : Cambarco; province de Santander; Espagne. |
Cambrai (Camaracum)
: (59400) chef-lieu d'arrondissement du Nord, sur l'Escaut.
(IGN : 2607-O). Histoire : La ville tombe aux mains des Francs Saliens entre 430 et 440. Rattachée en 511 au royaume de Soissons, dans le cadre de la Neustrie (Nort Reich). Dauzat : poste militaire, puis forteresse, la ville se développa sous les Mérovingiens, puis devint le siège d'un évêché, transformé en archevêché en 1559. Étymologie : Cameracum, Camaracum, TP & IT. - Dauzat : Du nom d'homme gallo-romain Camarus, surnom (du latin cammarus, homard, crabe). - Histoire de Cambrai, (ouvrage collectif) p 14 : "...le nom ... est tiré d'une racine gauloise camb, qui signifierait courbe, par allusion à celle que dessine l'Escaut en cet endroit. Mais ceci n'est qu'une supposition." JCE : cette supposition vaut cent mille fois mieux que celle donnée par Dauzat ! Evêché : L'évêché de Cambrai a englobé celui d'Arras de 584 ? à 1093. Cathedrale sous le vocable de Sainte-Marie (apparemment bâtie sur l'emplacement du palais du procurateur romain local). Erigé en archevêché en 1559 à 1789. Evêché de 1801 à 1842. Archevêché depuis cette date. |
Cambraisis : pays de Cambrai. CAF.1859 : Pagus Cameracensis. |
Cambridge (Duroliponte) : ville d'Angleterre; chef-lieu du comté de Cambridgeshire, sur la rivière Cam. |
Camel : rivière du Cornwall. |
Camelford : * M.N Bouillet (1860) : "dite autrefois Cambalu, ville d'Angleterre (Cornouailles), sur le Camel, à 35 km N.O de Callington; 1 000 habitants. patrie du roi Arthur". |
Camelon : Écosse; Stirlinghire. Le fort romain de COLANIA, sur le Mur d'Antonin, à l'est |
Camlan : selon les
Romans arthuriens, Camlann a été le lieu de la
dernière grande bataille arthurienne, aboutissement d'une
guerre civile, qui a vu la mort du Roi Arthur, roi des
Britto-romains, et celle de son compétiteur, un autre
Britto-romain, son propre fils adoptif : Mordret. Sources : - ALF Rivet & Smith , p 294 : " Survival of the name for a time may be indicated if the Camelon of Harleian MS 3859, where Arthur fought two of his battles (one placed at A.D 537), is really for Camlann or Cambglan. ... Hassall notes, in support of the identification with Castlesteads, that the Cambeck, the river at the site, mays preserve the firts element of the old name". Discussion quant à la localisation : - Selon ALF Rivet & Colin Smith, la forteresse romaine du Mur d'Hadrien, Camboglanna, doit être identifiée à Castlesteads, Cumberland, près de la rivière Cam Beck. Discussion quant à la datation : |
Camp de César : appellation
abusive d'un grand nombre de camps romains de l'époque
de la conquête, et même de camps gaulois de l'âge de
fer. On trouve ces Camps de César partout sur le
territoire de l'ancienne Gaule, du Rhin au Pyrénées,
des Alpes à l'extrême ouest armoricain. Pour les côtes de la Manche, il est possible d'en donner une liste non exhaustive, du nord à l'ouest : Wissant, Chaussée-Tirancourt, Mareuil-Caubert, Dieppe, Sandouville, etc. |
Campine / Kempenland : région du nord-est de la Belgique. |
Campus Ardiensis : lieu de Thrace, où Constantin Ier bat Licinus pour la seconde fois. |
Camros / Camrose : Commune du Pays de Galles, comté de Pembroke / Penfro. |
* Camulodunum (2) : station britto-romaine : Slack ? ; Yorkshire; Angleterre. |
* Camulos : nom celto-britannique
du dieu de la Guerre, entrant en combinaisons
toponymiques : - Camulodunum > Colchester; - Camulodunum > Slack; - Camulosessa > ?, dans le sud de l'Écosse. |
* Camulosessa Praesidium
: Site non identifié, mais apparemment un fort romain du
sud de l'Écosse Rivet & Smith : SOURCE - Ravenna, 10738/39 : CAMULOSSESA PRESIDIUM. We have no means of knowing whether Ravenna is citing two distinct places, or a place-name to which Praesidium is in apposition. Both solutions can be justified from other texts : ND lists a Praesidio, alone, in north-east England, and other cases of this are known from the Continent; equally, two N. African places listed by AI, Ballene Praesidio 373 and Tamariceto Praesidio 383 show clear appositional use. Our slight preference for the latter in the present instance is based on the frequency with which Ravenna in its British section lists appositional adjuncts such as Glebon Colonia, *Eburo Castellum. DERIVATION. Praesidium is Latin, 'small fort, post'. For Camulo-, see CAMULODUNUM-1. *Sessa is 'seat ' in British, from earlier *sed-ta, whose root is represented in Latin by sedeo (supine sessum), sessio, etc. This element is found also in British Demerosessa, Eposessa, and a related one in Manduessedum. The name is thus 'small fort at the seat of Camulos '. R&C aptly note 'For this fashion in naming hills, cf. Arthur's Seat'. IDENTIFICATION. Unknown, but apparently a Roman fort in southern Scotland. ----------------- Explication étymologique : "le petit fort établi au siège (lieu; endroit) de Camulos". - Praesidium : mot latin signifiant petit fort, petit poste militaire. - Camulo- : du nom du dieu de la Guerre : CAMULOS. - *Sessa- : mot celtique signifiant : siège, à partir d'un préalable *sed-ta. Cette racine est à l'origine de plusieurs toponymes. |
* Cana : nom latin d'un lieu nom
identifié de (G)Bretagne. Peut-être l'île Canna, sur
la côte ouest de l'Écosse. Sujet à discussion. voir
Rivet & Smith, Place-names of Roman Britain, p
296. Source : Ravenna 10919 : CANA. DERIVATION. R&C suggest that the name is the Latin adjective canus 'white', here féminine to agree with an unexpressed insula, 'white one, white island'. For other Latin namings among the western isles, see ANAS. It is more doubtful whether the name has anything to do with 'reeds' : 'reed' in British was *cano- (as in the next names), in Latin canna, but one would expect at least a plural form and, if the name were originally British, a suffix too. IDENTIFICATION. An equation with the island of Canna, off the west coast of Scotland, is usually rejected on the grounds that all the modern names of the western islands are of Scandinavian origin. But since the name appears in the list of islands and Ravenna's spelling is unreliable in detail, the coincidence should not be rejected out of hand. |
Canche
(Cantia) : fleuve côtier qui
prend sa source à Gouy-en-Ternois, et se jette dans la
Manche au Touquet-Paris-Plage, après un parcours de 97
km. Il constitue la frontière entre la cité des Morins (pagus Bononiensis) et celle des Ambiens (pagus Pontivus), baptise huit Communes, et arrose Frévent, Hesdin, Montreuil-sur-Mer, Etaples. Il reçoit du côté droit : la Ternoise (à Hesdin), la Planquette (à Contes), la Créquoise (à Beaurinville), la Course (entre Montreuil-sur-Mer et Attin). Étymologie : - DDR : Quantia, IIè siècle. .. racine pré-latine obscure : les formes anciennes de Canche (le qu est répété jusqu'au IXè siècle), comme la présence du n. dans l'Ardèche et l'Orne (où c + a latin devient ch) écartent le gaulois canto-, "brillant", auquel on avait pensé (le protoptype est *Quantia et nom *Cantia). - J. Leroy, Montreuil, p 26 : Canta (Vie de Saint Theodore, VIIIè); Cuens, Cuentawic (Vie de Saint Boniface, 718); Quentawich, ad Quentia Fl. (Chroniques de Fontenelles, IXè). - M. Grandin, Rivières, p 83 : Ciceus, ou Quentia. - E. Vanneufville, Anglo-Saxons et Frisons, p 15 : " ... la Canche ... ou Cantia, pouvait très bien être le fleuve des gens du Kent, le nom de peuple Gaulois, les Cantii, ayant été conservé par les Anglo-Saxons". JCE : autres rivières portant le même nom : Canche, affluent gauche de la Béthune (anciennement Thelle). Elle arrose Canchy (Cantiacum). L'interprétation proposée par E. Vanneufville semble suspecte, car le nom de pays Cantium (territoire des Cantii), tribu bretonne, est attesté dès Jules César, BG, V,13,2. - J. Leroy, Montreuil, p 124, rappelle une assertion du XIXè siècle selon laquelle le nom de Vitlana aurait été attribué à la Canche. Il semble, selon cet auteur et sa référence, L. Cousin, que le nom de Vitlana soit plutôt à rapprocher de celui de la Vilaine, en Petite Bretagne. On pourrait alors, dans l'hypothèse d'une confusion de bonne foi, soulever le fait que la ville de Rennes, située sur la Vilaine, a aussi la prétention de s'identifier à Redoni, donnée pour être la ville dont se seraient emparés Maxime et Conan le jour même du débarquement. |
Canewdon : |
* Caniacum : voir Cany-Barville. |
Canivet : noms de lieux-dits - Vieux-Rouen-sur-Bresle (?; voir infra Leduque); - dans le quart nord-est de la Commune d'Abancourt (60220), à 400 mètres de la voie romaine d'Amiens à Rouen, et 1400 mètres de la source de la Bresle. Étymologie : - Dom J. Laporte, Saint Germain, p 13 : "... le nom de Canivet, qui doit dater du XIè ou XIIè siècle signifie simplement "petit canif", couteau mince et aigu; peut-être parce que la terre avait été donnée à une léproserie par le symbole d'un canif déposé sur l'autel - on en a de nombreux exemples dans les chartes - ou comme sobriquet d'un propriétaire". - Francis Gourvil, Noms de famille bretons : p 117 : Kerganevet : "... pour second élément le nom de famille Canévet qui réunissait plus de 500 homonymes répartis dans une cinquantaine de Communes du Finistère en 1957. C'est un ancien prénom, cité sous la forme Cadnémet à Quimperlé, 1070, Caznévet à Trégunc, 1278, composé du Vieux-Breton cad = combat, et nemet, en gaulois nemeton = temple". p 118 : Kerganivet, nom de famille attesté au XIXè siècle en Locqueffret. Kercanivet, en Arzano. - Alphonse Leduque, Ambianie, p 164 : "Le prieuré de Saint-Germain-sur-Bresle se dresse à proximité de l'antique voie. Saint Germain l'Ecossais, évêque régionnaire, y aurait subi le martyre par la décollation le 2 mai 480 près d'un oratoire dédié à la Vierge, sur ordre d'Hubauld, seigneur païen. Ce dernier revenait d'un temple sis au Canivet sur les ruines duquel devait s'élever, plus tard, l'église de Vieux-Rouen". - Léon Fleuriot, OB, p 103 : "On a signalé qu'autour de Saint-Samson-la-Roque (Pentale), nous trouvons Saint-Thurien et trois Saint-Maclou. Villers-Canivet et Saint-Pierre-Canivet dans le Calvados, Quenivetum en 1150, Kenivet en 1195, peuvent contenir l'anthroponyme vieux-breton /Cadnimhet/, écrit Catnimet, breton moderne Canevet. L'évolution de i bref en e ne s'étant pas produite, c'est un nom antérieur au 10è siècle." - Maurice Lebègue, envoi du 28.05.1998 : "ce lieu-dit, absent des listes de microtoponymes de la Somme, est issu d'un nom de personne. On le relève, dans cet emploi d'anthroponyme, dans les régions Normandie et Picardie. Étymologie : probablement variante de Canivel, petit couteau. Ancien-Français quenivet (de l'Ancien-Français knif, couteau, selon M.T.Morlet, p. 166)." JCE : a) l'hypothèse de Dom Laporte trouve une explication chez A.J. Greimas, Dictionnaire de l'ancien français, p 85 : Canivet, cnivet : (1175, Chrestien de Troyes; cf anglais Knif) Canif, lancette. b) Il me semble que la date de référence donnée en a) 1175, comparée à l'époque des IVè et Vè siècles, antérieure de six siècles, permette d'écarter l'hypothèse de Dom Laporte et de Morlet, sauf aux partisans de ces derniers à démontrer que le mot *knif- avait déjà remplacé un toponyme gaulois plus ancien désignant un temple. Il me semble bien qu'il est préférable de suivre Fr. Gourvil et L. Fleuriot, et de rechercher une origine celtique catu-nemeton = sanctuaire (Nemeton) - (dédié au dieu) - de la guerre (Cat-). |
Canna : nom d'une île de la côte ouest de l'Écosse.
Proposée pour identifier le nom CANA, figurant dans l'écrit
de Ravenna, 10919, mais sujette à
discussion. voir ce nom. SOURCE - Ravenna, 10919 : CANA DERIVATION. R&C suggest that thename is he Latin adjective canus 'white', here feminine to agree with an unexpressed insula, 'white one, white island'. For other Latin namings among the western isles, see ANAS. It is more doubtful whether the name has anything to do with ' reeds ' : ' reed ' in British was *cano- (as in the next names), in Latin canna, but one would expect at least a plural form and, if the name were originally British, a suffix too. IDENTIFICATION. An equation with the island of Canna, off the west coast of Scotland, is usually rejected on the grounds that all the modem names of the western islands are of Scandinavian origin. But since the name appears in the list of islands and Ravenna's spelling is unreliable in detail, the coincidence should not be rejected out of hand". |
* Canonium : station romaine de (G)Bretagne, au bord de la rivière Blackwater, entre Camulodunum / Colchester et Caesaromagus / Chelmsford : aujourd'hui Rivenhall en Kelvedon (Angleterre; Essex). |
* Canovium : le fort romain de Caerhun, Caernarvonshire, Pays de Galles.(voir ce nom ci-dessus) |
Canteleu : nom de Communes et
de divers lieux-dits : - Canteleu : Commune de Seine-Maritime, arrondissement de Rouen; canton de Maromme. - Canteleux : (Cantelou, 1183) Commune de Pas-de-Calais, arrondissement d'Arras; canton d'Auxi-le-Château. JCE : Ce nom semble pouvoir se rapprocher de celui des lieux en Chanteloup : - Canteloup : (Canteleu, 1184) Commune du Calvados; arrondissement de Caen; canton de Troarn. - Canteloup : (de Cantu-lupi, 1332) Commune de la Manche, arrondissement de Cherbourg; canton de Sainte-Mère-Eglise. - Chanteloup, en Corseul, près du Temple de Mars. Étymologie : - DR proposent d'y voir le nom de Cantu Lupi, Cantilupus ...= le chant du loup. - JCE (sous réserve de formes anciennes, sans étymologies forcées) : Centulus : brillant ? Voir Centule et Saint-Riquier. |
Canteraine : nom de
divers lieu-dits en plusieurs Communes : - Canteraine : au passage de l'Authie par la route de Therouanne à Abbeville, entre Labroye et La Boisle. Voir la proximité des toponymes : Tollent, Bas-Tollent, Caumont. - Canteraine : Berteaucourt-les-Dames (80850); - Canteraine : Guyencourt-sur-Noye (80250); - Canteraine : Longpré-les-Corps-Saints (80510); - Canteraine : Miannay (80100, Abbeville), rive gauche (ouest); - Canteraine : Remiencourt (80250); - Canteraine : 1,5 km nord-est de Rue; - Canteraine : Yzeux (80310); - Cantrainne ; Commune de Lilliers (62190); - Chanteraine : Commune de Criel-sur-Mer (76910). rive droite (est). Étymologie : - DR proposent d'y voir le nom de la grenouille : latin rana, ancien-français raine, breton ran, pour donner = le chant de la grenouille. - M. Lebègue : forme contractée de chante rainette. - JCE : noter les mots bretons ran = grenouille, raned = grenouilles. |
Canterbury : (Durovernum
Cantiacorum). Angleterre. Kent. Capitale de la cité britto-romaine des Cantiaci. |
* Cant Guic (Cantia vicus) : Voir *Quentovic, et *Binic. |
*Cantia : racine, dont
la signification globale est acceptée par la plupart des
chercheurs pour désigner : Blanc, Blanche, Brillant,
Brillante. Propositions trouvées en toponymie : - Cance (*Cantia < *Quantia ?) : affluent du Rhône. (cf Rivet & Smith, p 297) - Canche : nom de fleuve côtier débouchant à Etaples; - Canche : nom de rivière, sous-affluent de la Bresle; - Canche : nom de rivière, affluent de la Selle, elle-même affluent de l'Arroux; - Canche : nom de rivière, affluent direct de l'Arroux; - Centule-(a) : ancien nom de la Commune de Saint-Riquier. Cette indication est induite par l'observation d'A. Leduque, Ambianie, p 172 : "... Centule, Kentulus ... toponyme qui n'est pas, sans doute, sans affinités avec la Canche, Quentovic et le Kent". - Chantelle < *Cantilia (cf Ravenna 77-30); France; départ. de l'Allier. - Chanza (*Cantia), affluent du Guadiana, Espagne (cf Rivet & Smith, p 297); - Kinz (*Cantia), près d'Aix-la-Chapelle, Allemagne (cf Rivet & Smith, p 297); - Ynis Caint, près du Menai Bridge (Pays de Galles); cf Williams, cité par Rivet & Smith, p 297. |
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* Cantia : site non identifié du sud-ouest
de la (G)Bretagne romaine. Pour la discussion, voir A.L.F
RIVET & C. SMITH : Place-names of Roman Britain,
pages 297-98-99. SOURCE The proper form is established by comparison with other names in Ravenna in which the compiler represented original /tj'/ when assibilated in Vulgar Latin as z (see AQUAE ARNEMETIAE). Dillemann (66) thinks that Kent is here referred to; he notes that the prcvious name in Ravenna is Lindinis, which he (like Pinder & Parthey) takes to be for Londinis, London, and thinks that Canza could have arisen from an over-zealous scribe who added to it the gloss in Cantiu 'in Kent'. But there is no reason to believe that in this section the Cosmographer has moved outside south-west England, and there is no trace of other interpolations or glosses of this kind elsewhere in the British section; moreover, Lindinis (q.v.) is a good distinct name, and in none of our numerous records of London does it figure in plural form. DERIVATION. There are exact parallels to *Cantia in the names of Gaulish rivers and others. *Cantia (perhaps earlier *Quantia) > Cance, a tributary of the Rhône; > Chanza, a tributary of the Guadiana (Spain) ; and > Kinz, near Aachen (RIO xxv (1973), 205). To these Ellis Evans (see below) adds other Canche, Cance rivers of France. In Britain Cantium belongs with these. Williams mentions Ynys Gaint near theMenai Bridge. It is not certain how many other Continental names are relevant here. One notes particularly Cantilia (Ravenna 77,30) > Chantelle (Allier, France), Canta Insula in Illyria (DAG 143), and a Cabricantium on or near the Spanish coast (Ravenna 79,43) for which a sense 'goat-cliff' would be fitting (Spanish acantilado ' cliff') ; possibly also Cantabria 'pays des falaises', though a variety of other suggestions are made about this. Many other names and nouns are assembled by Holder I. 737, Whatmough DAG 143 and Ellis Evans. An admirable treatment of the etymological problem is that of Jackson in JRS, XXXVIII (1948), 55, in studying Cantium. He begins by dismissing a supposed Celtic *canto- 'white', lovingly applied by older authorities (and some not so old) to the 'white land' of the Kentish clifFs. No such word existed. Jackson lists three possible roots : (1) *canto- 'rim, border, circumference, circle, tyre' (Pokorny 526 : *kantho-, with many derivatives). (2) Middle Welsh cant 'host, party', probably to be seen also in Old Irish céte '(place of) assembly'; from *cantia. (3) *canto- 'a hundred' (Welsh cant, Irish cet). Hence, for Cantium, Jackson suggests a variety of possible meanings : 'encircled (seagirt) land'; 'land on the periphery', 'borderland'; or 'land of hosts'; or perhaps 'land of hundreds'. Of these, as we argue under Cantium, Jackson's first meaning, 'corner land, land on the edge', or similar, seems the most natural. Jackson, however, further thinks that in any case Cantium derives from an ethnic name (see CANTIACI), in which case his second sense 'armies, hosts' is the best. He cites the Penmachno tombstone of Cantiorix (about A.D. 500), for whose name a sense 'king of hosts' is obviously proper. However, against Jackson's view is the fact that 'Cantii', though long accepted, is probably a ghost which has arisen from an erroneous form in Ptolemy; there may have been no unity among the peoples of Kent until the Romans formed them into a canton of the Cantiaci, and if this is so, Cantium is the prime form and is not (because so ancient) dependent upon any prior ethnie name. Jackson's study is supplemented by D. Ellis Evans, 'SomeCeltic Forms in cant-', BBCS, xxvii (1977), 235-45, which provides a great deal of information about Jackson's three main etyma and a good deal else besides. It was not, of course, Ellis Evans's intention to resolve the problem of the name of Kent as such, and he expresses no preference about this. An important recent study by P. Quentel, 'Le nom celtique du canton en Gaule et en Grande-Bretagne', RIO, xxv (1973), 197-223, with further notes by G. Néel in RIO, xxviii (1976), 118-25, helps to link several of the apparently disparate senses of names in cant-. Citing Gaulish *cant-, Welsh cant, Breton can, kant (= Irish cet), Quentel identifies in widespread place-names the senses '100', 'circle' and 'edge', together with an adjective 'bright', and a pre-Indo-European base meaning 'stone'. Eventually discarding these last two as unrelated to the Celtic word in question, Quentel concludes (pp. 212 ff.) of the other senses that they can be seen as originating in a Celtic *kn-to from Indo-European *km-to. 'La notion de "cercle" est liée à celle de "territoire", car le territoire est conçu comme un "cercle" [Quental had discussed this earlier : cf. German Kreis, French arrondissement] . . . Ceci explique le sens général de kant "cercle", d'où dérive celui de "bornage", éventuellement de pierre. 'Quentel goes on to explain as derived or related ternis German Kante 'corner, edge', Dutch Kant 'edge', English cant, Spanish canto 'edge; corner', also 'stone, pebble'. The sense '100' is part of this series, the numeral deriving from the custom of organising territories on the basis of 100 hearths and the soldiers these provided (Welsh cant tref). As for modem canton, it is Gaulish *cant- with -on suffix, well-known in many names and words. It is clear from the above that a sense 'corner land,
land on the edge' still seems the likeliest for Cantium.
For Cantia it is hard to make suggestions,
especially if as in the numerous Continental *Cantia
names it is really a river-name which was adopted
for a settlement, as often, or was a river-name misread
from a map as though it referred to a settlement, as is
also frequent in Ravenna. R&C concluded that 'corner
stream' was intended; perhaps 'river at the edge' (of a
tribal area?) is possible too, but there can be no
certainty. IDENTIFICATION. Unknown, but apparently in south-west Britain. |
* Cantium / Kent : pays formant l'angle sud-est de l'Ile de Bretagne. Peuple occupant : les Cantii. Capitale avant la conquête romaine : selon toute vraisemblance : le camp de Bigbury; après la conquête : Durovernum / Canterbury. |
* Cantium Promontarium :
cap du sud-est du Kent : South Foreland. (voir carte du
Kent : cap situé Douvres et Deal, et faisant face aux
côtes gauloises) - Diodore de Sicile, V,21 : Akrwterion ... Kantion ( = PROMONTARIUM ... CANTIUM) - Ptolémée , II,3,3 et 4 : Kantion Akron ( CANTIUM PROMONTARIUM). Rivet & Smith précisent qu'il ne s'agit pas de Thanet, qui était une île séparée. |
* Cantiventi : nom de lieu mentionné chez Ravenna, 1072. Il s'agit d'une erreur ou d'une variante incomprise de Glannoventa, le fort romain de Ravenglass, Muncaster, Cumberland. (voir ces noms) |
* Cantobenna : aujourd'hui Chantoin, dans le Puy de Dôme (cf. Rivet & Smith, p 262) |
Cantref : Commune du Pays de Galles, comté de Brecknockshire / Brycheiniog. |
Cantscaul (Denisburna, près d'Hexham). Défaite et mort de Cadwallon. |
Capel Colmann : Commune du Pays de Galles, comté de Pembrokeshire / Penfro. |
Capel Curig : Commune du Pays de Galles, comté de Caernarvonshire / Caernarfon. |
Capheaton : |
Caracotinum : nom ancien d'Harfleur, à l'embouchure de la Seine. |
Caragh river : rivière d'Irlande. Autrefois : Main, Maoin. Nom tiré de la racine * Moina, semblable à celle du Main / Moenus, en Germanie. Cf Rivet & Smith, The Place names of Roman Britain. p 419. |
*carbant(o)- : racine celtique signifiant véhicule à roues, charrette, chariot, wagon ... elle entre en composition toponymique ( Carbantoritum = le gué qui sert de passage aux véhicules). |
|
* Carbantia : aujourd'hui Balzola, Italie du nord. (pour la racine, voir étude concernant Carbantoritum). |
* Carbantorate Meminorum : aujourd'hui Carpentrras; Vaucluse. |
* Carbantoritum / Carbantorigum : probablement le fort romain de Easter Happrew, en Peebleshire, sur la Lyne Water, un peu au-dessus de son confluent avec la rivière Tweed. |
Cardean : nom de lieu d'Écosse, comté d'Angus. Identifié au camp romain *Tameia |
Car Dyke : |
Carduel : capitale arthurienne; identifiée par beaucoup d'historiens à Carlisle, ancienne Luguvallium, sur la rivière Eden / Ituna, en Cumberland |
Carentan : Ville de Normandie. proposée pour être l'antique Crouciaconnum / Kroukiatonnon. |
Carentoir / Kerantoer : |
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Carlisle : Ville d'Angleterre; comté de Cumbria / Cumberland. Site britto-romain important du Mur d'Hadrien au passage de la rivière Ituna / Eden : *Luguvallium. Site arthurien important. |
Carmarthen : ville majeure du sud du Pays de Galles; capitale du comté de Carmarthenshire. |
Carndonagh : village de la presqu'île d'Inishowen, en Donegal. |
* Carpentorate : ancien nom de Carpentras; Commune de France, en Provence; département du Vaucluse. |
Carpentras : Commune de France, en Provence; département du Vaucluse. Autrefois Carpentorate. |
Carrantuahill : le plus haut sommet d'Irlande (1038 m), dans la chaîne des Macgillucudd's Reeks. |
Carrawburgh : Angleterre; comté de Northumberland; l'antique forteresse romaine BROCOLITIA du Mur d''Hadrien, où a été découvert un sanctuaire de la déesse Conventina. |
* Carrodunum : nom celtique de Krappitz, sur le fleuve Oder. |
Carrouge : toponyme issu du
latin quadruvium = carrefour. Il désigne
habituellement des villes ou villages d'une certaine
importance à la croisée d'anciens chemins.. a) Villes : - Carhaix-Plouguer. (29270) Finistère. voir ce nom. - Carrouges (61320). Orne. Carrouges, 1373. - Charroux (86250). Vienne. Karofium, 789. - Charols (26450). Drôme. Carrovolis, 956. - Charost (18290). Cher. Caroth, 1085; Carrofum, 1108. b) Lieux-dits : - Carouge : lieux-dits et hameaux en Normandie, Ain, Jura, Loiret, Nièvre, Saône et Loire, Haute-Savoie, Seine-et-Marne, Somme. Ecrit Cas-Rouge en Loiret. - Carouge, en Auberville-la-Campagne (76170), 4 km nord-est de Lillebonne; - Carouge, en Autheux (80600); - Carouge, en Rogerville (76700), près Harfleur. - Carouge, en Saint-Aubin-Routot (76430), près Saint-Romain-de-Colbosc. - Carouge, entre Sainte-Geneviève et Fontaine-en-Bray (76440) 10 km N-O de Forges-les-Eaux. - Carouge, en Sainte-Marguerite-sur-Fauville (76640), au nord de Fauville-en-Caux. - Carouge, en Sandouville (76430). - Carouge, en Villers-sur-Authie (80120). JCE : par traduction aberrante, à partir d'une homophonie entre Car- et Ker- (breton = ville), on a très bien pu interpréter Quadruvium > Carohès (= Carrouge. voir ci-dessus) en Ker-Roge > Ville Roge > Ville Rouge, désignant ici au départ la ville capitale de l'extrême ouest armoricain, c'est-à-dire : Carhaix, pour aboutir curieusement à désigner, à partir des textes historico-légendaires : Rennes, par simple logique de glissement sémantique et géopolitique, Rennes ayant remplacé Carhaix en tant que métropole britto-armoricaine, après l'expansion nominéenne et érispoéenne. Pour la concurrence entre Ker- et Car- : - Fr. Gourvil, Noms de famille bretons d'origine toponymique, 1970, p XVIII et n° 235, Carfantan et 237, Carhaix. - Jean-Yves Le Moing, Noms de lieux de Haute Bretagne, 1990, p 144 à 147. - B. Tanguy, Communes des Côtes-d'Armor, 1992, p 12. Voir aussi le parallélisme avec Petromantalum ( = quatre chemins) = Saint-Clair-sur-Epte, lieu historique renommé justement pour la rencontre entre le chef viking Rollon, venant de la mer, et Charles III le Simple, roi des Francs, installé à Paris, et le traité signé par eux à cet endroit, en 911. |
Carriden : nom de lieu d'Écosse, comté de West-Lothian. Autrefois le camp romain de Velunia , ou Veluniate, sur le Mur d'Antonin. |
Carrigart : village côtier du nord du Donegal, Irlande. |
* Carsicis : aujourd'hui Cassis, en Provence. |
* Cantiventi : lieu cité par Ravenna 1072. Voir Glannoventa : Ravenglass, en Muncaster, Cumberland. |
Carthage : colonie romaine fondée en 44 av. J.-C. par Jules César sous le nom Colonia Iulia Carthago. Restaurée par Auguste en 13 av. J.-C. |
* Carvancas : nom de montagne donné par Ptolémée (Karouagkas, latinisé Cirvencus), II,13,1. Voir aussi le nom de cité britto-romaine apparu au IIIè siècle : Carvetii. |
* Carvone : ancien nom de Arnhem, ville de Hollande. L'étymologie semble être basée sur une racine *carvo-s = chevreuil, cerf. (cf Rivet & Smith : Place-Names of Roman Britain, p 301). Lien non actif. |
* Carvoran : fort romain Magnis, en Northumberland. |
* Casas Villa Aniciorum :
nom d'une villa d'Afrique du Nord citée par Itinéraire
d'Antonin, 61-2. cf. Rivet & Smith : The place-names of Roman Britain, p 252. |
Cassitérides (Iles) : nom
donné à des îles d'où était extrait l'étain entrant
dans la composition du bronze. Plusieurs identifications
ont été tentées : - Fr. Lasserre, traducteur de Strabon, Tome II, livres III & IV, p 227 : "Si cet archipel appartient à l'Ibérie plutôt qu'à la Grande-Bretagne, il réunit les îles de la côte de Galice. Voir les notes s'y rapportant en III,5,11." (notes en pages 203 et 204). - J. Chardronnet, Histoire de Bretagne, (1965) p 14 : les îles Scilly. - L. Kervran, Brandan, (1977) p 241 : archipel de Molène.
- Patrick Galliou, Armorique romaine, (1984) les qualifie de "trop fameuses Cassitérides" , ... mais ne les situe pas ! - J. Briard, Protohistoire de Bretagne, (1991), p 11 : "... les fameuses "îles Cassitérides" décrites par les géographes anciens et dont des tonnes de littérature n'ont jamais réussi à préciser la situation exacte .. et pour cause ... Il est certain que les bénéficiaires des ces circuits d'échange ne tenaient pas à dévoiler leurs sources ..." - Y. Brekilien, Histoire de la Bretagne, (1993) p 44, pour simplifier les choses (?), les identifie à la fois à "..la Grande et la Petite Bretagne". |
Casson : Commune de la Bretagne historique, en Pays de Nantes / Bro Naoned; évêché de Nantes. Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'des Pays de Loire', département de Loire-Atlantique; arrondissement de Châteaubriant; canton de Nort-sur-Erdre. |
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Castlecomer / Caisleán an Chumair : ville d'Irlande, dans le comté de Kilkenny.
***** |
Castledykes : Écosse; comté de Lanarkshire. Peut-être le fort romain CORDA, sur la Douglas Waters. |
Castlecary : |
Castleford : Angleterre; comté de Yorkshire; l'antique fort romain Rigodunum. |
Castle Hill : en East Bridgforf, Angleterre; comté de Nottinghamshire; un antique fort romain présumé Margidunum. |
Castleshaw : Angleterre; comté de Yorkshire; l'antique fort romain Rigodunum. |
Castlesteads : Angleterre; comté de Cumberland; l'antique forteresse romaine de Camboglanna , selon Rivet & Smith |
* Castra Exploratorum : forteresse en position avancée au nord du Mur d'Hadrien : Netherby; Cumberland; Angleterre. |
* Castra Vetera : voir Xanten. |
*Cataract- : racine latine de quelques toponymes actuels : Catterick near Settle (Yorkshire), Catterick Moss (Durham), Chalette / Cataracta (Aube, France), Cadarache / (apud) Cateractam (Drôme, France), Cadereita, et Caderechas (Aragon, Espagne). |
* Cataractonium : station britto-romaine : Catterick; Yorkshire; Angleterre. (voir infra) |
Catsgore villa : |
Catterick : Angleterre; North-Yorkshire, sur la rivière Swale. l'ancienne forteresse romaine : Cataractonium. |
Cattle-raising : |
Cau- : syllabe entrant
en toponymie. La signification qui est adoptée désigne
le latin calvus : ce qui est blanc, ce qui est
chauve, et désigne les crêtes dénudées qui laissent
apparaître le substrat calcaire ou blanchâtre. En cela,
il fait concurrence à Blanc- . Voir cette racine. a) noms de Communes basés sur la racine calv- > cau- / chau- : - Caumont (Calmont, IXè), Commune de l'Aisne.; - Caumont (Calvus Mons, 1269), Commune du Calvados; - Caumont (Calvus Mons, 1271), Commune de l'Eure; - Caumont (Calinon = Calmon, 877), Commune du Pas-de-Calais. - Chaumont-en-Bassigny (Chalmunt 1134); - Chaumont-en-Vexin (Castrum Calvi Montis, 1112); - Chaumont-devant-Damville (Calmontis villa, IXè); - Chaumont-la-Ville (Chaumont, 1288); - Chaumont-Porcien (Calvomonte, 1087); - Chaumont-sur-Aire (Calvus Mons, 1177); - Chaumont-sur-Loire (Calvum Montem, 1114) ... b) noms de lieux-dits et écarts divers : - Calmont, en Arques-la Bataille. - Calmont, en Vendeuil-Clapy. - Caubert : voir ce nom. - Caumondel, en Huchenneville. - Caumont, en Dreuil-Hamel, près Airaines, à 1,5 km nord en direction de Liercourt. - Caumont, en Croix-Dusault, près Villequier, en bord de Seine (Est N-D de Gravenchon) - Caumont, en Fontaine-sur-Somme; noter que tout près de ce lieu se trouve un Camp Rouge, sur une hauteur à la côte 102. - Caumont, en Huchenneville. - Caumont, en Warloy-Baillon. - Caumont, en Woignarue. - etc |
Caubert (sur la Somme) : (observation
personnelle JCE du mercredi 25 juin 1997, à 13H15) Caubert désigne aujourd'hui une portion de la Commune de Mareuil-Caubert (80100). (IGN : 2207-O). Ce lieu semble tirer son nom (à moins que ce ne soit l'inverse) des Monts de Caubert, situés à proximité, sur la rive ouest de la Somme. Ces Monts de Caubert constituent une crête de 3 km à la base, 1,2 km au sommet, allongée dans le sens nord-sud, et culminent à la côte 82, où se trouve précisément un vestige nommé Camp de César. Le village de Caubert se trouve au pied sud de ces Monts. Un peu plus en aval (au nord) de Caubert se trouve un lieu nommé le Cellier, qui semble être l'aboutissement de la route venant de Blangy-sur-Bresle, et le côté sud d'un gué permettant de rallier le site de Talense, en Abbeville, de l'autre côté du fleuve. Cette route supposée venant de Blangy-sur-Bresle et reliant Hesdin et Therouanne a été signalée par R.Fossier (La Terre et les Hommes en Picardie, dont carte annexée à R. de Boissard, La Bresle, in fine). Caubert a fait d'abord partie de la Commune d'Abbeville, avant d'être rattachée à celle de Mareuil, en 1832, pour former avec cette dernière la Commune indépendante de Mareuil-Caubert. Étymologies : a) Mareuil : Marolum, 1105. Dauzat : gaulois maros = grand + ialo = champ, clairière. b) Caubert : - le village de Caubert : Calbertum, 1100; Caubercum, 1164; Caubert, 1184, 1200; Cauberc, 1203. - le Mont de Caubert (oppidum supposé) : Mons Calberti, 1184; Mont Caubert, 1733. - La première réponse obtenue de la bouche même du maire de Mareuil-Caubert consiste à dire que le nom de Caubert est basé sur cau- = chauve, blanc, et bert, identique à l'allemand berg = montagne, et que ce nom serait à rapprocher des autres Mont-Blanc, Blamont, ou Chaumont, présents en cette région. Il s'agirait de la désignation du substrat calcaire dénudé apparaissant après l'élimination des terres par érosion. Cette même idée à partir d'une racine allemande berg a été reprise par R. Fossier (conversation téléphonique du 01.07.97). - E. Vanneufville semble partager cet avis, Anglo-Saxons et Frisons, p 13 : "... Berg (mont) : devenu Bert en plusieurs lieux" - R. Agache semble dubitatif, et voit mal la présence d'une racine allemande à cet endroit, compte-tenu du fait que le toponyme est déjà ancien. - L. Sagebien, LP 142, traitant du nom de Boubert, évoque pour la seconde syllabe un mot bers, issu du bas-latin bersa qui signifie claie, treillis d'osier (d'où berceau) et aussi clôture de branches entrelacées dont on entourait les bois et les parcs pour retenir le gros gibier. Boubert, ou mieux Boubers, est le bois clôturé'. JCE : Peut-on en rapprocher le nom de Caubert, pour imaginer un mont clôturé ? - P. Leman, (envoi du 27.07.97) : "Caubert ne peut pas venir de Cauberg". - M. Lebègue, LP, (envoi du 16.08.1997) : " Pour expliquer Caubert, on a tenté 2 hypothèses : a) un nom d'homme de type germanique du genre Calbert (jamais bien précisé); or, la racine anthroponymique Calb- n'a rien donné sur le territoire de l'ancienne Gaule. b) un composé germanique associant les deux éléments : kalwa (chauve) et berga (mont; scandinave). Cette hypothèse (fragile) est avancée par M. Gysseling dans son Dictionnaire toponymique, p 223. Elle me semble, toutefois, plus vraisemblable que la première (voir aussi le site); mais Mont de Caubert est une tautologie. A signaler, enfin, une localité homonyme : le hameau de Caubert, Commune de La Selle (45). " - G. Dovergne, maire de Mareuil-Caubert, faisant suite à ma communication du 26.01.1998 répond, dans un mot daté du 20 février 1998 : " j'ai bien reçu votre communication, qui confirme ce que je pensais sur l'existence d'un port à Caubert au pied de l'oppidum gaulois et du camp de César (on a trouvé dans la tourbe des pieux de chêne : estacade ?)". - JCE : la situation des lieux, associée aux toponymes qui y sont directement attachés, doit permettre de revendiquer une racine indo-européenne *p°r°tus = passage, gué, qui a donné en latin portus = passage > porte, en toponymie les lieux-dits Le Perthus, Pertuis, et en breton et gallois, après aphérèse, respectivement red, roud, rhyd. Ainsi, l'association des racines semble claire : Portus = le passage de la rivière + Kal-v- = la butte chauve, dénudée. c) Le Cellier : Selon Dauzat, le mot cellier provient du latin cellarium, lui-même dérivé de cella = chambre. JCE : A noter alors que la racine est la même que pour celle = chambre de moine, et cellule = petite chambre. Compte-tenu de cela, s'il s'agit bien de l'un des points de passage du gué, on pourrait penser à un autel votif d'origine païenne dédié à la divinité du gué ou du fleuve. L'observation de M. Lebègue semble intéressante : la présence du hameau de Caubert, en la Commune de la Selle-en-Hermoy (45210), dans la mesure ou le nom de cette dernière Commune ressemble étrangement à celui du Cellier, étudié ci-dessus. Dauzat rapporte en effet une forme Cella in Hermeio, vers 1350, qu'il rattache au sens d'Hermitage. Les savants développements d'A. Longnon à propos de Cella (nos 1443 à 1456) tendent à confirmer cette orientation. En confirmation, on peut noter également dans le monde celtique la racine Kil ou Kel, dans la revue druidique Ialon, n° 2, p 18, note 7 en marge : Kil ou Kel correspond au latin "cella" au sens de cellule ou de cercle par extension d'enclos ou d'enceinte. (exemple Kel deru = Kildare = église des chênes) Or, la notion de cellae = chambres de moines, n'est pas inconnue dans la région, puisqu'il s'agit précisément de l'une des hypothèses avancées pour expliquer le nom de Centule / Saint-Riquier : Centum cellae. Voir ce nom. d) Les Planches : Dauzat apporte plusieurs noms de Communes La Planche, dérivés de Plancis, et un dérivé de Plankae, issus selon cet auteur du français planche, petit pont de bois, passerelle. e) La Portelette : selon toute vraisemblance forme diminutive de Portel, issu du latin portus = port + suffixe -ellum . |
Caudebec-les-Elbeuf (Uggate)
: (76320) Commune de Seine-Maritime, arrondissement de
Rouen, canton d'Elbeuf. Étymologie : Uggate (B. Beaujard) |
* Causella : aujourd'hui Chuzelles; Isère; France. |
* Causennis : station
britto-romaine de (G)Bretagne; identification discutée
entre Saltersford, en Little Ponton, Lincolnshire, et Sapperton, Lincolnshire. Rivet & Smith, Place-Names of Roman Britain, avancent que si le premier est bien situé sur une route romaine, le second, au passage de la rivière Witham par la Salters Way, serait préférable si le nom de Causennis était basé sur un hydronyme. Source étymologique : Itinéraire d'Antonin 4752 (Iter V) : CAUSENNIS., |
* Causila : aujourd'hui Choiselle, affluent de la Loire. |
* Causostis Castrum : aujourd'hui Chausot; Marne; France. |
Cavaillon : ville de Provence; autrefois Cabillonum. |
Cave-dwellings : |
Cavenham : |
Cayeux-en-Santerre : (80720) Commune de la Somme; arrondissement de Montdidier, canton de Moreuil, sur la rivière Luce. (IGN : 2409-O). Pour l'étude étymologique, voir le suivant. |
* ceaster, caester :
élément de toponymie anglo-saxonne. cf Eilert Ekwall, The Concise Oxford Dictionary of English Place-Names, p. 92 : OE ceaster, cster, an early loan-word from Lat castra, means 'a city or walled town, originally one that had been a Roman station". This is actually the meaning in many pl. ns., such as GLOUCESTER, MANCHESTER, CHESTER &c. But in many cases the meaning must have been 'prehistoric fort' generally. The Northumbrian names in -chester, for instance, cannot all denote old Roman stations. The usual form of the word in pl. ns. is Chester-, -chester. But Caster-, -caster, from OE caester, is regular in some districts, viz. Y, NLa, Cu, We, Li, Ru, Nf, and occurs in Np. See CAISTER, CASTOR &c. Caster-, -caster is sometimes replaced by castle. Cf. BEWCASTLE, HORNCASTLE, CASTLEFORD. Owing to Norman influence Chester-, and especially -chester, often becomes Cester, -cester or even -(c)eter, as in GLOUCESTER, EXETER, WROXETER. |
* Celemion (Cair Celemion) : nom de lieu cité par Nennius; voir ci-dessus l'article consacré à Colania / Camelon. |
* Celidon : voir Cat Coit Celidon (ci-dessus) |
* Celio Monte : agglomération de Réthie. (réf : Itinéraire d'Antonin, 250-7). |
* Celovion : nom de lieu de G. Bretagne, cité par Ravenna 10741. Rivet & Smith renvoient à Gelovium, lieu non identifié du sud de l'Écosse. |
Celtique : qualificatif attribué à : - l'océan Atlantique - à la Gaule Chevelue / Gallia Comata. |
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* Cenio : nom latin d'une rivière de (G)Bretagne.
Peut-être la rivière Kenwyn,
en Cornwall. - Rivet & Smith, p. 306 et suiv. CENIO SOURCES - Ptolemy II, 3, 3 : Kenionos potamon ekbolai (= CENIONIS FLUVII OSTIA), var. Kennionos (= CENNIONIS) Beyond this it is probable that four names from Ravenna are, with different types of corruption, versions of this name : -- I0547 (= R&C 3) : ELCONIO -- 10830 ( = R&C 249) : COANTIA, var. COANCIA -- 10841 (= R&C 270) : CUNIA -- 10911 ( = R&C 279) : CUNIS It is apparent, first, from other examples, that Elconio is Fl(umeri) Conio, misread from a map and then listed as though it were a habitation-name. Coantia and Cunia both figure properly in the river-list, but it is to be noted that each time the name is listed immediately after Sena (Senua), giving strong indication of being a repetition, and probably a clue to identification. Cunis figures in the island-list and might just possibly be an island (Ptolemy's Kcbouvvoç ?), but this part of Ravenna's list is so corrupt that this is not a strong argument. Cunis follows mention of Minerve, which we take to be an attribute of Sulis at Bath (see AQUAE SULIS), and it is very probable that Cunis is yet a further repetition of the same river-name. For the miscopyings involved, see p. 203. It seems a priori likely that Ptolemy, whose MSS agree on Ken- (= Cen-), would have a more trustworthy form than any in Ravenna. As is their usual practice, R&C regard all the forms as distinct and try to provide each with an etymology and a location, but this is to place a naive trust in the textual source. Quadruplication in Ravenna has a prevedent, in the four versions of the name of Moridunum(1); moreover, the present name seems to be somewhere in the south-west, to judge by Ptolemy's position, by the citation of Cunis after Minerve, and by the listing of Fl(umen) Conio in a group of south-western names and after *Fl(umen) Tabo (see TAVUS 2) in N. Devon : it was precisely for south-west England that Ravenna employed an extra source, which enhanced the danger of repetition (see p. 197). Dillemann (65) thinks that at least Ravenna's Elconio and Cunia = Ptolemy's Cenio and refer to the same river. DERIVATION. This name can hardly have the Celtic root *cen- *gen(n)- 'to be born of, descend from', discussed under BRANOGENIUM, for although this is quite common in personal and place-names it is normally présent in compounded forms only (for examples, see GPN 175-77). It is impossible to see how the sense of this could be present in uncompounded Cen- names or in simple forms with suffix, and it is still more difficult to see how such a sense could suit the present river-name (*Cen- with *-io- suffix?), which is the only river-name listed under this head in GPN. Since, however, we know of such place-names as Cenabum/Genabum (now Orléans) and personal names Cenia, Cennia, Cennius, etc., it is likely that these and others are formed on an element *cen- of unknown meaning, which was able to use a variety of suffixes in name-formation ; the other *cen- roots mentioned in GPN seem inapplicable here, for different reasons, and the name is best left unresolved. IDENTIFICATION. Ptolemy's location suits the river Kenwyn, Cornwall, and the Fal estuary, by wwhich it reaches the sea, would certainly have been noted in any coastal survey. But the modern river-name is almost certainly a back-formation from the village of Kenwyn, so the identification must remain uncertain". |
* Centule : ancien nom de Saint Riquier. voir ce nom. |
* Cerma : nom cité par Ravenna, 1082 : voir le nom de peuple Caereni, en Ecosse. |
* Cermium : nom cité par Ravenna, 10811 : voir le nom de peuple Caereni, en Ecosse. |
Certis
: nom d'une rivière non identifiée, située apparemment
à l'est de l'Écosse ou au nord-est de l'Angleterre; Source, selon Rivet & Smith, Place-Names of Rorman Britain : - Ravenna 10833 : CERTISNASSA. DERIVATION. Ravenna's entry bas the appearance of a conflation, and we have so treated it : see NASSA. R&C following Holder I. 995 suggest a root *s(q)err- or *qert- 'to turn, twist', and 'winding one' makes good sense here. Holder cites Livy XXVIII 22,1 for Certis (ace. Certim) as an alternative name for the Baetis of S. Spain. A place Certis in TP in Pannonia Inferior (now Diakovar) is Cirtisa in AI 260,9 and Cirtisia in AI 268,5, Kertissa (= Certissa) in Ptolemy II, 15, 4, and may be comparable. See also, however, CAELIS. IDENTIFICATION. A river which, from its position in Ravenna's order, is probably in eastern Scotland or north-east England ; or which may be identical with Ptolemy's Caelis. --------------------------- Peut-être identique avec la mention donnée par Ptolémée : Caelis. |
* Certis : nom de lieu donné par la Table de Peutinguer, en Pannonie Inférieure. Aujourd'hui : Diakowar. |
* Certissa (Kertissa) : nom de lieu donné par Ptolémée, II,15,4, en Pannonie Inférieure. Aujourd'hui : Diakowar. |
* Cetobriga : aujourd'hui Setubal, en Portugal (cf. R&S, p 387) |
Chaillac : pour l'étymologie, voir Rivet & Smith, concernant Calacum |
Chaillé : pour l'étymologie, voir Rivet & Smith, concernant Calacum |
Chailly-en-Brie : pour l'étymologie, voir Rivet & Smith, concernant Calacum. |
Châlon-sur-Saône / Cavillonum; Cabillonum : port fluvial important de la Gaule, sur la Saône. |
Châlons / Caladunum : Commune de France; département de la Mayenne |
Chalons-sur-Marne (Catalauni, Durocatalaunum, Durocatelauni); capitale de la cité gauloise des Catalauni, sur la Marne. |
Chanctonbury Ring : |
Charterhouse-on-Mendip : ancien établissement Iscalis, en Somerset. |
Chartres : autrefois Autricum, capitale des Carnutes, en Gallia Comata / Gaule Chevelue. |
Chausot (Causostis Castrum) : Commune de France; département de la Marne. |
Cheapstow : abbaye du sud-est du Pays de Galles; mosaïques |
Chedworth : |
Chelmsford : Angleterre; comté d' Essex. L'antique Caesaromagus. |
Cheix |
Chelun |
Chère : rivière de Bretagne armoricaine; affluent de la Vilaine, qu'elle rejoint à ***; elle arrose Châteaubriant. |
Chester / Y Gaer (Deva) : Angleterre; chef-lieu du comté de Cheshire, sur la rivière Dee. |
Chesterfield : |
Chesterford : |
Chesterholm : le fort romain de VINDOLANDA, sur le Mur d'Hadrien. |
Chester-le-Street : Angleterre;
comté de Durham; l'ancienne forteresse romaine CONCANGIUM
/ IS, sur la Cong-Burn. Etude étymologique, selon Rivet & Smith : Place-Names of Roman Britain, p 314 : - Ravenna, 107-17 : COGANGES; variante : CEGANGES. - Notitia Dignitatum, XL9 : Praefectus numeri vigilium, CONCANGIOS. - Inscription : CIL VII 1234 ;: une tuile provenant de Binchester portant l'inscription N CON, que Richlmond, dans Arch. XLIII (1949), 29, penserait issue de N(UMERUS) CON(CANGIENSIUM). Interprétation : discussion difficile, mais qui semble aboutir sur une racine *konkos = cheval. Histoire : Selon l'indication de Notitia Dignitatum, le camp de CONCANGIUM a donc reçu en garnison, à la fin du IVè siècle, une unité ( = numerus) de surveillance ( = vigilum), sous les ordres d'un préfet, ce qui tendrait à indiquer une unité de cavalerie. |
Chesters : Angleterre; comté de Northumberland. Ancienne forteresse CILURNUM du Mur d'Hadrien. |
Chesterton : |
Chevré-en-la-Bouëxière : paroisse de la Bretagne historique, en Pays de Rennes / Bro Roazhon; évêché de Rennes. Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'de Bretagne', département d'Ille et Vilaine, arrondissement de Redon; canton de Liffré; Commune de La Bouëxière, sur la Chèvre, la Vouvre, ou la Veuvre. Intégrée à La Bouëxière, |
|
Chiavenna : autrefois Clavenna, au nord du Lac de Côme, en Italie. |
Choiselles (Causila) : rivière affluent de la Loire (en Indre et Loire) |
Chuzelles (Causella) : Commune de France, département de l'Isère. |
Chichester (Noviomagus
Regensium) : Angleterre, comté de Sussex. Capitale de la cité bretonne, puis britto-romaine des Regnenses. |
Chigwell : Angleterre; comté d'Essex. Ancien établissement romain de DUROLITUM |
Churchover : Commune d'Angleterre; comté de Warwickshire; ancien établissement romain Tripontium, sur le cours médian de la grande route Ermine Street, tout près de la rivière Swift. |
* Chrysopolis (Scutari ?) : ville de Bithynie, sur le Bosphore. |
|
Ciago : agglomération du Trentino, en Italie; racine : *Caelius > *Caeliacum (voir Rivet & Smith, Place-Names of Roman Britain, p 286) |
* Cibalae / Cibalis (Swilei) : ville de Pannonie / Illyrie, sur la Save. Victoire de Constantin sur Licinus en 323. Patrie de Valentinien Ier et de Valens. |
* Cibra : nom de lieu de (G)Bretagne cité par Ravenna, 10756 : voir Coria, probablement le fort de Barochan Hill, en Renfrewshire, en Écosse. |
* Cicucium : selon Rivet & Smith : probablement le fort romain de Brecon Gaer, Fenni Fach, Breconshire. (voir aussi Cicutio) |
* Cicutio : station britto-romaine : Y Gaer / Brecon Gaer; Breconshire; Pays de Galles. (voir aussi Cicucium) |
Cilicie (Cilicia) : pays du sud de l'antique Asie Mineure; réduit en province romaine en 63; villes principales : Tarse; Séleucie. |
Cilgwri : nom gallois de la péninsule de Wirral, en Grande Bretagne;entre le comté de Cheshire, en Angleterre; et le nord-est du Pays de Galles. Péninsule située entre les embouchures des rivières Dee et Mersey. Ville principale : Birkenhead / Pen Bedew. |
* Cilurnum : forteresse du Mur d'Hadrien; Chesters; Northumberland; Angleterre. (voir ci-dessus). |
|
*Cintocelum : site non
identifié, mais apparemment en Écosse. Discussion chez Rivet & Smith, Place-Names of Roman Britain, p 308. SOURCE - Ravenna, 1081 : CINDOCELLUM. DERIVATION. For *ocelo- 'headland, promontory, spur', see *ALAUNOCELUM. Cindo- suggests no Celtic etymon. Rostaing ETP identifies a pre-Indo-European root *kend- *kind- 'mountain' (present e.g. in Mont Cénis), and a sense 'mountain-headland' might be proper for the British name; however, Rostaing's forms provide no real support for this. R&C suggest that the name might have Vindo-, but Ravenna seems to have no instance of c for v. They go on very reasonably to suggest that Cindo- is a slight corruption of Cinto-, whose base is the well-known *cinto- 'first', represented by Welsh cynt 'first', Breton cint 'before', Irish cet- 'first', etc., and in many ancient names such as Centus, Cintus, Cintugenus ('first-born'), all of potters; see Dottin LG 246 and 356, Ellis Evans GPN 179, for numerous personal names. There seem to be no place-names with this root apart from the present one, but a sense 'chief headland, principal spur' is obviously acceptable. IDENTIFICATION. Unknown, but apparently in Scotland. -------------------------------------- Proposition étymologique : du celtique *ocelo : cap, promontoire; + *cinto = premier, tête, majeur, grand. |
Cirencester (Corinium
Dobunnorum) : Angleterre; comté de
Gloucestershire; capitale de la tribu bretonne des Dobunni. |
* Cirtisa : nom de lieu donné par l'Itinéraire d'Antonin, 260-9, en Pannonie Inférieure. Aujourd'hui : Diakowar. |
* Cirtisia : nom de lieu donné par l'Itinéraire d'Antonin, AI , 268-5, en Pannonie Inférieure. Aujourd'hui : Diakowar. |
* Citharista : aujourd'hui La Ciotat, en Provence. |
* Civitas Ambianorum : Cité des Ambiani (cap. Samarobriva / Amiens). |
* Civitas Atrebatensium : Cité des Atrebates (cap. Nemetacum Atrebatum / Arras) |
* Civitas Bononsium : Cité du Boulonnais (cap. Bononia / Boulogne-sur-Mer), issue d'un démembrement de la Civitas Morinorum à la fin du IVè siècle. |
* Civitas Caletensium ? : Cité des Caletes (cap. Juliobonna / Lillebonne). |
* Civitas Dumnoniorum : Cité des Dumnonii (cap : Isca Dumnoniorum / Exeter). |
* Civitas Menapiorum : Cité des Ménapii (cap. Castellum Meniaporum / Cassel). |
* Civitas Morinorum : Cité des Morini (cap. Tervanna / Therouanne). Démembrée à la fin de l'Empire, dont est extraite la Civitas Bononensium à la fin du IVè siècle. |
* Civitas Ossismiorum : Cité des Ossismi (cap. Vorgium, puis Quadruvium > Carhaix). |
* Civitas Parisianorum : Cité des Parisii; (cap : Lutecia / Lutetia / Paris) |
* Civitas Venetorum : Cité des Vénètes (cap : Darioritum / Vannes) |
* Clanoventa : graphie erronée dans Itinéraire d'Antonin, 4811; voir Glannoventa. (Ravenglass, Muncaster, Cumberland) |
Clanville : |
Clarence
rivière qui prend sa source à Bours, et se jette dans
la Lys à Merville / Calonne-sur-la-Lys, après un
parcours de 27 km environ. Elle arrose Calonne-Ricouart,
Marles-les-Mines, et Robecq. Étymologie : DDR : dérivé du latin clarus : rivière d'eau claire. RD : Calona (p 100, 101); cf Longnon. JCE : comparer avec le toponyme Clere, dans le Hampshire. Selon E. Ekwall, "le nom pourrait dériver du Moyen-Gallois clayer 'gentle', en gallois claear 'lukewarm'. Selon certains spécialistes le gallois claear 'bright' signifie la même chose... Clare est située sur un émissaire de la Stour". JCE : (Pour mémoire) Il existe une référence à une cité de Clarence, dans le Roman de Merlin l'Enchanteur (traduction J. Boulanger, chap XXXVI : La guerre aux Saines). Le roi Arthur y aurait fait son chevalier Galessin duc de Clarence. Le texte semble désigner une ville du sud de la Grande-Bretagne, dans les environs de Salisbury. Le site ne semble pas avoir été identifié. Ceci mérite d'être étudié de près. On pourrait penser à Clarendon, dans le Wessex (Ouest-Saxon), d'autant que dans le Roman il s'agit aussi d'une cité revendiquée par les Saxons = Saines. |
* Clausentum : station britto-romaine : Bitterne; Hampshire; Angleterre. |
*Clausetia : nom de lieu en Aquitania Prima. (voir étude Rivet & Smith concernant Bitterne / Clausentum). |
* Clausonna : aujourd'hui Clausonne; France; Alpes Maritimes. |
Clausonne (Clausonna) : France; Alpes-Maritimes. |
|
* Clavenna : aujourd'hui Chiavenna, au nord du Lac de Côme, en Italie. |
* Clavicum : nom d'une station romaine d'Espagne. |
* Clavinium : la racine
n'étant pas
clairement identifiée, Rivet & Smith, Place-Names
of Roman Britain, p 309, considèrent que ce
nom est en fait une erreur de graphie pour Glevum
/ Gloucester. CLAVINIUM. (?) SOURCE Ravenna 10612 ( = R&C 29) : CLAVINIO, var. CLAVIMO DERIVATION. This name if taken literally (as it is by R&C) could have any of the roots mentioned for the previous name; or it could perhaps be analysed Clavinium, with a second element as in Magiovinium, where it is unexplained. However, the form is most probably corrupt. Dillemann (p. 66) thinks it a conflation of parts of two other names, and has a detailed argument in support of this. We think it more likely that Ravenna's form is simply a corruption of Glevum, misread from a map. It should be noted that there is a detached *Colonia floating in the Cosmographer's list at 10614 (textually Coloneas), which is almost certainly an adjunct of the name of Gloucester, the only colonia in this region, so that the present Clavinio at 10612 could well represent Glevum, the two parts of the name having been written separately (one above the other, perhaps; see p. 191); the full name, taken by the Cosmographer from a different map, figures as Glebon colonia at 10629. For miscopyings involving -nio or -mo, see p. 203. IDENTIFICATION. Probably a duplication of Glevum, q.v. |
*Cled : voir la rivière Clota / Clyde. |
*Clindum : voir Lindum / Lincoln. |
Clochmabenstane : voir lien Internet : http://www.themodernantiquarian.com/post/45369/images/lochmaben_stone |
Clontarf : ville d'Irlande. En 1014, Brian Boru y bat les Vikings et libère ainsi l'Irlande du joug scandinave, mais il est lui-mêle tué dans la bataille. |
Clyde (Clota Fl.) : rivière importante Écosse |
|
* Coantia : nom cité par Ravenna, 10830, désignant quelque chose en (G)Bretagne. Selon R & C, il est possible que ce nom soit en relation avec celui de Coventina. L'argument est contesté par Rivet & Smith, Place-Names of Roman Britain, p 310, qui préfèrent y voir une relation avec le nom Cenio. |
* Coccium : station
britto-romaine : Wigan (Ordnance Survey), près de
Edgeworth (Rivet & Smith); Lancashire. * Rivet & Smith : SOURCE - AI 4821 (Iter X) : COCCIO DERIVATION. Jackson in Britannia, I (1970), 71, explains that the British name was *Coccion, from *cocco- 'red' (Welsh coch) with the *-io- derivative suffix. The adjectjve might refer to the town, or to its soil, or might be a river-name transferred to the settlement. Holder I. 1056 lists personal names Coccus, Coccillus; recorded in inscriptions are British Cocceia Irene (RIB 507), Cocceianus (RIB 902), Cocceius (RIB 932), perhaps originally 'red-headed'. Among place-names abroad, seemingly based on personal names, were Coccacus and Cocciacus (Holder) and a Mutatio Cocconis of the Bordeaux Itinerary 562,4. Compare also British Coccuveda. IDENTIFICATION. Probably an unlocated Roman fort or settlement near Edgeworth, Lancashire (SD 7317), where the waters of the streams, especially when in spate, run red with iron. |
* Coccuveda : nom latin de la rivière Coquet, en Northumberland. (voir ci-dessous). |
Coddenham : voir Baylham House / Combretovium |
Coeuzon : voir Cuzon, aujourd'hui en Kerfeunteun. |
Coglès : pays de Haute Bretagne, dans le nord-est du pays de Rennes. Voir Saint-Jean-en-Coglais. |
Cogfry : site d'une bataille, en G. Bretagne, en 644, qui vit la mort d'Oswald, roi des hommes du Nord, et Eawa, roi de Mercie. |
Coimbra : Ville de Portugal. - lieux de naissance de Sancho Ier le Colonisateur, le 11 novembre 1154; d'Alphonse II le Gras, le 23 avril 1185; Sancho II le Pieux, le 8 septembre 1207; Alphonse III le Boulonnais, le 5 mai 1210; - lieux de décès d'Alphonse Ier le Conquérant, le 6 décembre 1185; de Sancho Ier le Colonisateur, le 26 mars 1211; d'Alphonse II le Gras, le 25 mars 1223; Alphonse III le Boulonnais, le 16 février 1279 |
* Colania : station romaine de (G)Bretagne. voir ci-dessus Camelon, en Stirlingshire, Écosse. |
Cologne / Köln (Colonia Claudia Ara Agrippinensis) : ville germano-romaine des Ubii, et capitale de Germanie IIè, sur le Rhin. |
* Colonia : nom latin de plusieurs
grandes villes de l'empire romain : - Colchester, en Ile de Bretagne; voir ci-dessus. - Cologne / Köln, en Germanie rhénane; voir ci-dessus. - Gloucester, en Ile de Bretagne. |
* Colonia Claudia Ara Agrippnensis : colonie latine de Germanie IIè; aujourd'hui Cologne. |
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* Colonia Julia Apta : colonie latine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Apt (en Provence). |
* Colonia Augusta Apollinaris Reiorum : colonie latine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui *** |
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* Colonia Julia Augusta Aquae Sextiae : colonie latine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Aix-en-Provence. |
* Colonia Julia Augusta Nemausus : colonie latine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Nîmes. |
* Colonia Julia Avennio : colonie latine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Avignon. |
* Colonia Julia Cabellio : colonie latine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Cavaillon. |
* Colonia Julia Carcaso : colonie latine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Carcassonne. |
* Colonia Julia Claudia Luteva : colonie latine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Lodève. |
* Colonia Julia Dinia : colonie latine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Digne. |
* Colonia Julia Firma Secundanorum Arausio : colonie romaine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Orange. |
* Colonia Julia Meminorum Carpentoracte : colonie latine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Carpentras. |
* Colonia Julia Paterna Narbo Martius Decemanorum : colonie romaine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Narbonne. |
* Colonia Julia Paterna Arelatensis Sextanorum : colonie romaine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Arles. |
* Colonia Julia Paterna Septimanorum Baeterrae : colonie romaine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Béziers. |
* Colonia Octavanorum Pacensis Calassica Forum Julii : colonie romaine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Fréjus. |
* Colonia Julia Ruscino : colonie latine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui *** |
* Colonia Julia Tolosa : colonie latine de la Gaule méridionale; aujourd'hui Toulouse. |
* Colonia Julia Valentia : colonie latine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Valence. |
* Colonia Julia Vienna : colonie romaine de la Gaule méditerranéenne; aujourd'hui Vienne (sur le Rhône). |
* Colonia : graphie abusive pour Glevum
/ Gloucester : Colonia Nervia (ou Nerviana) Glevensium. Source, selon Rivet & Smith : Ravenna, 10614 : COLONEAS. |
Colpo : |
Combourg |
Combourg |
* Combretovium : station britto-romaine : Baylham House, en Coddenham; Suffolk; Angleterre. |
* Complutica : aujourd'hui Compludo, en Léon espagnol. (voir racine *Condate) |
* Complutum : aujourd'hui Alcala-de-Henares, province de Madrid, en Espagne. (voir racine *Condate) |
* Concangium / is : forteresse romaine du Mur d'Hadrien : Chester-le-Street; Durham; Angleterre. voir ci-dessus. |
* Concavata / Congavata : forteresse romaine du Mur d'Hadrien, à l'ouest, côté sud de l'embouchure de la rivière Ituna / Eden. Aujourd'hui Drumburgh, en Cumberland. voir ce nom. |
* Condate : racine
celtique désignant un confluent (Con-fluens =
couler ensemble). Elle constitue la racine de nombreux
noms de lieux répondant à cette caractéristique. Il n'existe
cependant pas d'exemple en Italie du Nord ni en Espagne. Parmi les toponymes gaulois et bretons, nous pouvons citer : En Gaule : - Condate > variantes en Candé; Candes; Condat; Condé; Condeau; Condel; Condes; Condets; Cône ... - Condate Redonum = Rennes; au confluent de l'Ile et de la Vilaine. En Ile de Bretagne : - Condate = Northwich, Cheshire; au confluent de la Dane et de la Weaver. En Germanie : - (***), en Wurtemburg. indication Rivet et Smith, p 316. en attente. Parmi les noms de lieux français, cette racine apparaît en préfixe sous des formes Candé, Condat, Condé ... Il n'est pas impossible que certains noms en Conflans < Con-fluens puissent avoir été au préalable des Cond(ate). Le cas semble démontré pour Complutum, aujourd'hui Alcala-de-Henares, en Espagne. Il reste à en vérifier les époques de fondation. Confluentes est aussi l'étymologie latine de Coblence / Koblenz, en Germania Prima, au confluent du Rhin et de la Moselle. De la même manière, il n'est pas impossible non plus que certains noms du breton-armoricain en Kemper = confluent aient pu être de préalables et anciens Cond(ate) gaulois. |
* Condate : station britto-romaine : Northwich; Cheshire; Angleterre. |
* Condate Redonum : nom celte latinisé de Rennes, capitale des Riedones. |
* Condatis : |
* Condercum : forteresse du Mur d'Hadrien : Benwell; Northumberland; Angleterre. |
* Condivicnum : nom celte latinisé de Nantes, capitale de Namnetes. |
Cône : rivière de Bretagne armoricaine. Affluent de la Don, elle-même affluent de la Vilaine. |
* Congavata / Concavata : forteresse du Mur d'Hadrien : Drumburgh ; Cumberland; Angleterre. |
|
Cuige Connacht / Connaught :
province d'Irlande, comprenant les comtés de : - Co. na Gailimhe : Gaillimh, Tuaim, Béal Atha na Sluaighe, Baile Locha Riach. - Co. Liatroma : Cora Droma Ruisc, Béal an Atha Mhou, Cluainin Ui Ruairc. - Co. Mhaigh Eo : Caislean an Bharraigh, Béal an Atha, Cathair na Mart. - Co. Ros Comain : Ros Comain, Mainister na Buille, Bealach an Doirin. - Co. Shligigh : Sligeach, Baile an Mhota, Tobar an Choire. |
Constantinople / Constantinopolis
: nom donné à la nouvelle ville fondée par
Constantin Ier, empereur de Rome, sur l'emplacement de l'antique
Byzance, sur le Bosphore. Constantinople devient par la
suite la capitale de la partie orientale de l'empire
romain. Aujourd'hui ville de Turquie, sous le nom de Istamboul / Stamboul. |
* Contrebia : ville de Celtibérie; aujourd'hui : Banos de Sacedon, Guadalajara |
* Contrebis : inscriptions provenant d'autels (votifs) de Lancaster et d'Overborough. |
Convey Island : probablement l'ancienne COUNUS (voir Rivet & Smith. Place-Names of Roman Britain, p 326). |
Conway
: fleuve côtier du nord du Pays de Galles. Il prend sa
source au Llyn Conwy, à l'est de Blaenau Ffestiniog, à
l'altitude de 1488 mètres. Il arrose : Ysbyty Ifan, Bets-y-Coed,
Llanrwst, Caerhun, Llangelyn, et débouche dans la Conway
Bay, à l'est de la Menay Strait et de l'île d'Anglesey,
après un parcours de 48 km environ. Il sert de limite, sur une grande partie de son cours, aux comtés de Caernarvon et de Denbigh. Il reçoit, - côté gauche en descendant : Hafnant, Afon Eidda, Afon Machno, Afon Lledrr, Afon Llugwy, Afon Crafnant, Afon Ddu, Afon Porth Lwyd, Afon Dulyn, Afon Roe, - côté droit en descendant : Afon Ddu; Afon Serw, Nant Llan Gwrach, Afon Merddwr, Afon Gwrysgawg, Afon Iwrch, Afon Gallygwg, ... Il baptise : Conway / Conwy. |
Conway / Conwy : ville du Pays de Galles; comté de Caernarvon, à l'ouest de l'embouchure de la rivière Conway. |
Coq Gaulois : lieu-dit sur la Commune de Morvillers-Saint-Saturnin (80590); carrefour important de la route d'Amiens à Rouen et de Beauvais à l'embouchure de la Bresle. (IGN : 2209-O). |
Coquet : rivière de (G)Bretagne; Angleterre; Northumberland. |
Corbridge : voir Corchester, ci-dessous. |
Corchester : lieu-dit de Corbridge, en Angleterre; comté de Northumberland; l'ancien camp romain de CORIOSOPITUM / CORSTOPITUM, en arrière d'ONNUM / Halton, sur le Mur d'Hadrien. |
* Corda : ville attribuée aux Selgovae / Selgoves par Ptolémée. Aujourd'hui Castledykes, Lanakshire, Ecosse. |
* Cordanum Insula : aujourd'hui Cordouan; (voir racine sous Corda) |
Cordoba : ville d'Espagne; autrefois Corduba |
Cordouan : ville de France, en Aquitaine; département de la Gironde; autrefois Cordanum insula. |
* Corduba : aujourd'hui Cordoba, en Espagne (voir racine sous Corda) |
* Corda : peut-être le fort romain de Castledykes, en Lanarkshire, en Écosse. (voir ci-dessus). |
*Coria- : racine celtique entrant en toponymie; longue discussion étymologique chez Rivet & Smith, Place-Names of Roman Britain, pages 316 / 322. |
* Coria : 'ville' des Dumnonii du Nord; probablement Barochan Hill, Écosse, Renfrewshire. |
* Coria : 'ville' des Selgovae; voir CORDA. |
* Coria : 'ville' des Votadini; probablement Inveresk, Écosse, Midlothian |
* Coriallum ( < *Coriovallium, Coriovallum) : aujourd'hui : Cherbourg, Normandie, département de la Manche. |
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* Coria Soliliorum : non
identifié, mais apparemment dans les Midlands d'Angleterre. - cf Rivet & Smith, Place-Names of Roman Britain, p 320 : CORIA SOLILIORUM SOURCE An inscription, published in JRS, LVI (1966), 223. It was found in 1965 in the remains of a Roman building on the west side of Watling Street near Caves Inn (Tripontium), Warwicks. It consists of four lines eut before firing on a tegula (now in two portions) : (CIV)ITATISCORIELSOLILIOROM[. . ./
|
* Coridorgis ( = Koridorgis) : nom de lieu cité par Ptolémée, II,I I, 15) : non identifié, en Germania Magna / Grande Germanie. |
* Corie Lopocarium : (article en attente) |
* Corinium Dobunnorum : capitale de la tribu bretonne des Dobunni, puis capitale de la province romaine Britannia Prima. Voir : Cirencester. |
* Corinium : site de Liburnie, en Illyrie. (Korinion Ptolémée, II,16,2) (Pline, III,140); aujourd'hui : Karin (en Yougoslavie) |
Corinthe / Corinthus : ville et port du Péloponnèse; fondée en 1900 avant J-C par Ephyre, fille de l'Argien Phoronée. |
* Coriosolimagus : article en attente; cf. Rivet & Smith, sous Coria Soliliorum. |
* Coriosopitum : le fort romain de Corchester, en Corbridge, Northumberland. (voir Corstopitum ci-dessus) |
* Coriovallium : station romaine de Germanie Inférieure, aujourd'hui : Heerlen, en Hollande. |
*Coriticiana regio : nom de lieu dans la Vita Brioci; il désigne la région de Cardigan / Cardiganshire, en Pays de Galles : Ceredigion = pays de Ceredig / Caratacus. |
Cornwall / Kernew aujourd'hui comté de l'extrême sud-ouest de l'Angleterre. |
A l'époque de la Bretagne indépendante et de la Bretagne romaine, ce territoire faisait partie intégrante de la cité britonnique des Dumnonii, qui avait Isca / Exeter pour capitale. Cette cité britto-romaine est restée intacte jusqu'en 614, date à laquelle elle a été attaquée par les Saxons du Wessex, qui ont été vainqueurs à Beandune. Ceux-ci se sont alors emparés des deux-tiers de la cité, y compris de la capitale, et les ont conservés sous le nom de Dyfnaint > Devon. Le Cornwall a désigné dès lors, sous la forme Cerniu-Wealas, le "secteur" de la cité resté aux mains des Bretons ( = Wealas = Welch). Contrairement à ce qui est souvent affirmé sans preuves, le nom du Cornwall n'a rien à voir avec la tribu bretonne des Cornovii. |
Corse (une page lui sera consacrée dès que possible) |
* Corsula : nom de lieu non identifié
de (G)Bretagne qui, selon Rivet & Smith, est un 'mirage',
basé sur une mauvaise écriture ou lecture du mot insula. * Rivet & Smith, p. 325-326 : SOURCE - Ravenna 1099 : CORSULA. The name is a 'gost'. R&C thought it a good form, and Williams supplied an etymology. However, as Dilleman (p. 72) observes, the 'name' is a corruption of Insula. For once the fault was not that of the Cosmographer, but of an early copyist. The name heads Ravenna's first group of islands. Dilleman clinches the argument by noting the introductory phrases to the two groups : to the first, diverse insule ... id est Corsula Mona; to the second, Item an aliam partem dicitur insula Magantia, from whicht it is plain that the first should read *id est insula Mona". |
* Corterate : ancien nom de Coutras, Commune de France, en Aquitaine; département de la Gironde. |
* Cortoriacum : nom ancien de Coutrai, à partir d'une racine celtique *Corio. |
Couesnon : fleuve côtier, qui sert, sur une partie de son cours, de limite entre la Bretagne et la Normandie. Elle débouche dans la Manche au fond de la baie du Mont-Saint-Michel |
* Counus : apparemment l'île
Convey Island, située au sud-est de l'Ile de Bretagne. * Rivet & Smith (p. 326) : COUNUS (?) SOURCE - Ptolemy II, 3, 14 : Kwounnos nesos (= COUNNUS INSULA), vars. Kwounos (= COUNUS, preferred by Millier), Kwouennos (= COVENNUS), Koouenos (= COVENNUS), etc. It is unlikely that Cunis of Ravenna 10911 (= R&C 279) belongs here, even though it is listed among the islands; see CENIO DERIVATION. The correct form is very unsure. Jackson in JRS XXXVIII (1948), 56, discusses possibilities : an emendation to Koounos ( = *COUNUS) as is suggested by a variant could then represent Celtic *counos or better *caunos 'harbour', much the best semantically and supported by a number of Cauno- names and one Counos in Holder. If Koouinnos is read, British *couinnos 'chariot' might be intended, but this seems an unlikely name for an island. Holder's listing of the present name as Covenno-s seems merely to respond to his wish to identify it with modem 'Convey' island, presumably a misreading of Canvey in his notes. IDENTIFICATION. An island off the coast of south-eastern Britain (see p. 146). ***** |
Course : rivière qui prend sa source près de Course (3,5 km sud de Desvres), et rejoint la Canche entre Attin et Neuville-Montreuil, en face de Montreuil-sur-Mer, après un parcours de 20 km environ. |
Courtrai : ville de Belgique, en Flandre orientale. En latin : Cortoriacum. |
Coutances / Constantia : ville de Normandie; capitale gallo-romaine des Unelli / Unelles, peuple armoricain. |
Coutras : Commune de France, en Aquitaine; département de la Gironde. Autrefois : Corterate. |
Cowbridge : agglomération du sud du Pays de Galles, comté de Glamorgan. Autrefois : BOVIUM |
Crambeck : |
Cranborne Chase : |
Crannogs : |
Crayford / Noviomagus : Angleterre; comté de Kent. Lieu d'une écrasante victoire des Jutes et des saxons contre les Britto-romains, en 457 ap. J-C. |
* Credigones : station du Mur d'Antonin : West-Lothian, en Écosse. |
Crédin : |
Creeslough : village côtier du nord du Donegal, Irlande, sur la Sheep Haven. |
Crémone / Crémona : Ville de Gaule cisalpine, en Lombardie, à 65 km S-E de Milan; colonie romaine en 191. |
Créquoise : rivière qui prend sa source à Créquy, et se jette dans la Canche à Beaurinville, après un parcours de 14 km. Elle reçoit elle-même un sous-affluent : l'Embienne. |
* Crispina : |
* Crispinensis : qualificatif latin signifiant : originaire de Crispina. |
* Crocium : forme ancienne du nom de Cruis, (Basses-Alpes, en France) |
*Crococalana : Brough, Nottinghamshire. |
Crolly : village côtier de l'ouest du Donegal, Irlande. |
* Crouciaconnum / Kroukiatonnon : peut-être Carentan, en Normandie, département de la Manche. |
* Croucincum : lieu nom identifié;
apparemment dans le sud de l'Écosse. * Rivet & Smith, Place-Names of Roman Britain, p 328 : - Ravenna, 10731 : CROUCINGO In the source, -g- is miscopied for c, as often, or is the result of voicing c > g in Vulgar Latin; compare Durotincum, which is Durotingo in Ravenna 648. DERIVATION. The base is British *crouco-, later *croco- 'mount, tumulus', etc., for which see the previous entry. The suffix *-inco- is listed by Holder II. 39, with examples in Agedincum, Durotincum, Vapincum, etc. Dauzat TF 181-82 thought the suffix pre-Gaulish in Gaul, since it is found in Bodincus, the old name for the river Po, said to be Ligurian, and either borrowed into Gaulish or merging with a cognate there; at a later stage in Gaul the suffix was used to form estate-names, so it may have been équivalent to Celtic *-âco-, Latin -acum. In Welsh patronymics it appears as -ing, e.g. Coeling, Cadelling. A Germanic origin was debated at one time, but is firmly rejected by Schnetz in ZONF, I (1925), 176-78, though by the fifth century confusion with the Germanie suffix was no doubt possible. The sense of the name is presumably 'tumulus-place' or the like. IDENTIFICATION. Unknown, but apparently in southern Scotland. ------------ Signification : la première syllabe correspond à un brittonnique *croco- : butte, tumulus, etc. La deuxième syllabe, *-inco-, reste inexpliquée, bien que présente dans des noms de lieux comme Agedincum / Sens, Durotincum / ***, Vapincum / Gap, Bodincus / Po, etc. |
*Cruc Ochidient / Cumulum occidentalis : voir Menez-Hom. L'un des 3 points de repères dans la triangulation de Nennius quant au territoire attribué aux "Bretons" ( = Britto-romains) par l'empereur Maxime. |
Cruis : Commune de France; département des Basses Alpes; autrefois : Crocium. |
* Ctesiphon : ville de Babylonie, sur la rive gauche du Tigre, chez les Parthes. |
Culdaff : village côtier du nord-est de la presqu'île d'Inishowen, en Donegal, Irlande. |
Cumberland / Cumbria |
* Cunetio : station britto-romaine : Mildenhall; Wiltshire; Angleterre. |
* Cunia : nom de (... ?...) de G. Bretagne, cité par Ravenna, 10922, et *Cunis, Ravenna 10841. Identifié à CENIO, la rivière Kenwyn, en Cornwall. |
* Curia- : variante de *Corio-, racine entrant en toponymie. |
* Curia Cassiciate : un pagus de la cité des Carnutes, en Gaule. |
* Curia Grusduas : nom d'un pagus, à Cologne. |
* Curia Raetorum : aujourd'hui Chur, en Suisse. |
* Curia Tectoverdorum : site non identifié; apparemment dans les environs de Chesterholm / VINDOLANDA, Northumberland. Le nom des Tectoverdi n'est pas confirmé par d'autres sources.. Sources, selon Rivet & Smith, Place-Names of Roman Britain, p 329 : CURIA TECTOVERDORUM SOURCE DERIVATION. For Curia / Coria, see CORIA1. See also TECTOVERDI. IDENTIFICATION. Unknown, but apparently near Chesterholm, Northumberland. The people are not otherwise recorded. ---------------- - Inscription RIB, 1695 : un autel offert par la CURIA TEXTOVERDORUM, trouvé à Beltingham. |
Cuzon : aujourd'hui en Kerfeunteun. voir ce nom. |
Cymenes ora : site historique de la G. Bretagne. Victoire du Saxon Aelle sur les Britto-romains en 477. |
Cyrénaïque : pays d'Afrique du Nord, riverain de la Méditerranée; capitale : Cyrène. Province romaine en 65 avant J-C. |
Cyzique / Cyzicus : ville de Mysie; chef lieu de la province d'Hellespont, au IVè siècle après J-C. |